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dimanche 10 août 2014
Attaques informatiques contre Rue89 : chacun son tour !
Plusieurs médias apportent leur soutien au site d’information Rue89,
victime d’attaques informatiques de la part d’un personnage aux méthodes
que Pierre Haski qualifie de « fascistes » après en avoir goûté durant
seulement huit jours !
Ce sont à peu près les mêmes que celles du cyberdélinquant Cyprien
Luraghi, qui avec sa bande de « déconnologues » et membres du NPA, dont
la cheftaine de Brest, une criminelle de haute volée, sont les auteurs
d’incroyables attaques et « saloperies » à l’encontre de divers autres
internautes, notamment des victimes de harcèlement moral repérées sur le
site Rue89 après que ses journalistes aient suscité leurs témoignages à
ce sujet… en 2008 !
Je fais partie de ces malheureuses victimes.
Or, six ans plus tard, mon calvaire n’est toujours pas fini, les exactions continuent…
Dans ces conditions, je ne soutiens pas Rue89 qui ne m’a jamais
soutenue contre cette bande de délinquants et criminels qui pour la
plupart résident sur le territoire français et seraient très faciles à
appréhender avec un peu de bonne volonté, pour peu que quelques soutiens
sérieux daignent se manifester.
Attaques informatiques contre Rue89 : le Monde et le Nouvel Observateur solidaires
Par AFP, publié le 10/08/2014 à 18:37, mis à jour à 18:37
Paris – Les rédactions des groupes Le Monde et Nouvel Observateur ont
apporté dimanche leur soutien au site d’information Rue89 qui a fait
l’objet d’attaques de la part d’un hacker situé en Israël ces derniers
jours.
Le président du site d’information Rue89, Pierre Haski en 2011 à Paris
afp.com/Alexander Klein
« Ces méthodes inqualifiables remettent en cause très gravement la liberté d’information »
indiquent dans un communiqué les directeurs de la rédaction des
magazines Courrier International, La Vie, Télérama et du quotidien Le
Monde (groupe Le Monde) ainsi que du Nouvel Observateur et de Rue89
(groupe Nouvel Observateur).
« Nous ne céderons ni à l’intimidation, ni au chantage, ni aux
menaces, et réaffirmons notre soutien total et notre solidarité à la
rédaction de Rue89 » ajoutent-elles.
Rue89 a annoncé avoir porté plainte à deux reprises après plusieurs
attaques menées contre le site, dont certaines ont été revendiquées par
Grégory Chelli, qui se présente comme un hacker franco-israélien.
Ces actes de piratage ont paralysé temporairement le site à plusieurs reprises.
La première attaque est survenue dans la foulée de la publication,
mardi 29 juillet, d’un article consacré aux méthodes du hacker
franco-israélien Ulcan, de son vrai nom Grégory Chelli, un ancien membre
de la Ligue de défense juive (LDJ).
Ce dernier a revendiqué les attaques sur son compte Twitter et dans une vidéo postée sur YouTube.
Selon Pierre Haski, président de Rue89, une information judiciaire devrait être ouverte prochainement, « ce qui pourrait activer la coopération entre les polices française et israélienne« .
« Un grand merci aux rédactions des groupes Le Monde et Nouvel
obs pour leur soutien. Ca fait chaud au coeur face aux attaques contre
#Rue89 » a twitté Pierre Haski (@pierrehaski) dimanche après-midi.
Une capture d’écran du site de Rue89, jeudi. (Photos WWW.RUE89.NOUVELOBS.COM)
Web . Le «troll» franco-israélien, qui revendique avoir hacké
plusieurs fois le pure-player et harcelé le journaliste qui a dressé son
portrait, fait l’objet de plaintes judiciaires.
C’est un homme seul, pirate informatique de son état, qui défie tous ceux qu’il considère comme des ennemis d’Israël. Dans son édition du 31 juillet,Libération
s’intéressait à «Ulcan», en réalité Grégory Chelli, un hacker
franco-israélien semant la zizanie, voire pire, dans la sphère numérique
propalestinienne. Et pas seulement. Le site Rue89 a porté plainte
mercredi contre toutes les attaques dont il est l’objet de la part de ce
sinistre individu.
Basé à Ashdod, dans le sud de l’Etat hébreu, ce trentenaire, ex-membre de la Ligue de défense juive (LDJ), se qualifie comme «un soldat du sionisme» et signe systématiquement ses hacks par le texte suivant : «Stoppez
vos mensonges à propos d’Israël ! Nous avons le droit de nous défendre !
Nous préférons vos condamnations à vos condoléances ! Nous possédons un
seul petit pays, 0,3% du Moyen-Orient ! Qui sont les colons ? Big up à
nos soldats et aux habitants du Sud.»
Canulars. Après avoir piraté les sites de
fédérations locales du NPA, du PCF et du Front de gauche, Ulcan est
passé à la vitesse supérieure, fin juillet, en s’attaquant au
pure-player Rue89, coupable, selon lui, d’avoir «menti» en lui tirant le portrait.
L’article, pourtant, se voulait très factuel. Le journaliste, Benoît
Le Corre, y égrenait le passé de nervi de Chelli, condamné en France à
de la prison avec sursis pour le saccage en 2009 de la librairie
militante Résistances à Paris (XVIIe arrondissement).
Le Corre évoque également la technique mise en place par Chelli pour
surcharger les sites et, ainsi, les rendre hors service pour de longues
heures : «Ulcan envoie une multitude de requêtes, ce qui finit par
embrouiller les serveurs. On appelle ça une attaque par déni de service
(DDOS).»
Aux yeux de Chelli, c’en est donc déjà trop. Outre
planter quatre fois Rue89 en moins d’une semaine (ainsi que le site de
RSF jeudi qui avait publiquement apporté son soutien au média), le
hacker s’en prend personnellement à Benoît Le Corre et à ses parents
qu’il menace par téléphone. Fier de son œuvre, Chelli poste ses appels,
qu’il enregistre minutieusement sur Violvocal, un site de canulars
pathétiques qu’il anime avec quelques proches. Libération a pu écouter
le contenu de ces enregistrements absolument abjects, dans lesquels
Chelli fait croire aux parents de Benoît Le Corre que leur fils est
décédé. Dans les jours qui ont suivi, les parents du journaliste ont
subi de nouveaux canulars, tous plus abominables les uns que les autres .
Mercredi, Pierre Haski, l’un des fondateurs de Rue89, est monté
au créneau en publiant un texte dénonçant les agissements de Grégory
Chelli : «Disons-le clairement, les attaques dont notre site a fait
l’objet, tout comme le harcèlement dont sont victimes notre journaliste
et sa famille, sont de nature fasciste. Ils constituent une manière
violente, même si elle est « virtuelle », de museler un média et de
tenter d’intimider un journaliste […]. Les attaques dont nous faisons
l’objet sont l’affaire de tous, les journalistes aujourd’hui menacés,
les citoyens qui en font les frais, l’Etat censé faire respecter les
lois.» Rue89, ainsi que Benoît Le Corre en son nom propre, ont déposé
plainte. La brigade de lutte contre la délinquance astucieuse et la
cybercriminalité a été saisie par le parquet de Paris. Pierre Haski
s’insurge tout de même contre l’impunité dont Chelli continue de
bénéficier : «C’est insensé ce qui se passe. Vu que la France ne dispose
pas de convention d’extradition avec Israël, Chelli se croit tout
permis et se glorifie de ses saloperies. J’en suis venu à appeler
l’ambassade d’Israël pour leur demander d’intervenir. Ils m’ont répondu
qu’il y avait une excellente coordination entre les polices française et
israélienne…»
«Appuis». Mercredi, Ulcan a posté sur son fil
Twitter des codes d’accès pour pénétrer sur le back-office de la Datar,
le portail d’aménagement du territoire, un site du… gouvernement
français. Dans la semaine, il a également publié l’intégralité
des mentions au fichier Stic (Système de traitement des infractions
constatées) de Dieudonné et Alain Soral, ainsi que leurs casiers
judiciaires. Pour les obtenir, Chelli téléphone aux brigadiers
détenteurs des codes d’accès aux bases de données de la police en se
faisant passer pour un officier de la brigade anticriminalité (BAC)
des Lilas (Seine-Saint-Denis). Selon une source judiciaire, Chelli
pourrait bénéficier d’une taupe dans la police car il semble extrêmement
bien renseigné : «Lors de ses canulars, il invoque des brigades
réelles, il parle même de la TN812, c’est un code d’identification
interne des différentes équipes. Sans verser dans la parano totale,
c’est-à-dire qu’il ne collabore pas avec le Mossad, je pense que l’on
peut quand même légitimement s’interroger sur d’éventuels appuis.»
Enfin, Ulcan pourrit l’existence de Sihem Souid, chargée de
mission au service de l’accès au droit et de l’aide aux victimes de la
chancellerie. Sur Twitter, cette dernière s’en prend régulièrement à la
LDJ. Chelli, après l’avoir menacé à plusieurs reprises, a publié
mercredi l’adresse de son domicile dans le Val-de-Marne. Avec ce tweet :
«Pupute est actuellement en vacances. Début des OP [des opérations,
ndlr] dès qu’elle rentre.»
Le Franco-Israélien Grégory Chelli pirate les sites propalestiniens et s’attaque à ceux qu’il estime hostiles.
Depuis plusieurs jours, les sites des partis et associations
soutenant la Palestine en France sont pris d’étranges convulsions. Mardi
matin, la page d’accueil de la section Maine-et-Loire du Nouveau parti
anticapitaliste (NPA) exhibait un grand portrait de Khaled Mechaal, le
leader politique du Hamas. Quelques minutes plus tard, c’est un drapeau
israélien qui barrait le site avec cette mention : «Hacked by Ulcan.»
Outre le NPA, des sites du Front de gauche et du Parti communiste ont
subi les mêmes désagréments, ainsi que Rue89, qui a été bloqué pendant
plusieurs heures.
Derrière ce pseudo, Ulcan, se cache Grégory Chelli, un hacker
franco-israélien, ancien membre de la Ligue de défense juive. Selon ses
tweets, il serait désormais basé à Ashdod, en Israël, après un court
passage par la Roumanie, autre paradis des pirates informatiques.
Soldat. A chaque hacking, Chelli se glorifie par ce petit texte : «Stoppez
vos mensonges à propos d’Israël ! Nous avons le droit de nous défendre !
Nous préférons vos condamnations à vos condoléances ! Nous possédons un
seul petit pays, 0,3% du Moyen-Orient ! Qui sont les colons ? Big up à
nos soldats et aux habitants du Sud.» Principal fait d’armes de
celui qui se vit comme un soldat du sionisme : avoir piraté le site du
polémiste Dieudonné. Dans un texte publié mercredi sur Violvocal, son
site de tchat pour adeptes des canulars trash en tous genres, Chelli
affirme avoir décidé d’entrer à la LDJ «pour trouver des alliés afin d’éliminer les têtes des JKS [Jeunesse Kémi Seba, ancien mouvement du leader suprémaciste noir]».
Beaucoup plus grave, Ulcan profère des menaces extrêmement sérieuses à
l’encontre de ceux qui enquêtent à son sujet. Mardi, à 19 heures, Rue89
a publié un papier sur les moyens utilisés par Chelli pour hacker les
sites. A chaque fois, il utilise les mêmes procédés : il repère les
portails utilisant le logiciel Spip et profite d’une faille de sécurité
pour s’attribuer le contrôle total du site. Sinon, il surcharge les
sites en attaquant en DDos. Des méthodes efficaces, puisque trente
minutes après la publication du papier, le pure-player était
hors-service… Pire, Ulcan a téléphoné à plusieurs reprises à l’auteur du
papier pour le menacer. Puis, il a contacté ses parents et leur a fait
croire, dans une discussion de douze minutes absolument abjecte, que
leur fils était décédé. Rue89 va déposer plainte. Dominique Cochain,
avocate de plusieurs associations propalestiniennes en France, connaît
bien Chelli : «Cela fait déjà plusieurs années qu’il use de ce mode
opératoire. Je conseille souvent à mes clients d’aller écouter sa voix
préalablement sur Internet pour ne pas tomber dans le panneau lorsqu’il
appelle. Il se fait à chaque fois passer pour un officier de police.»
Cercueil. Ces derniers jours, plusieurs
personnalités dénonçant les actions de la LDJ ont ainsi été intimidées
ou menacées de mort : l’universitaire Pascal Boniface, la chargée de
mission au ministère de la Justice Sihem Souid, le rappeur Kamelancien,
le blogueur d’Al-Kanz Fateh Kimouche. De multiples plaintes ont été
déposées. Un journaliste de Libération a reçu une lettre signée
LDJ avec un cercueil comportant ses initiales dessinées dessus. Les
policiers de la Brigade de répression de la délinquance sur la personne
(BRDP), chargés des investigations, confient, las : «A chaque fois
qu’il y a des éclats entre Israël et le Hamas, nous sommes saisis
d’enquêtes de ce type. Il n’y a pas de demi-mesure chez certaines
personnes parlant de ce conflit. C’est du délire.»
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