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mercredi 14 février 2024

Suicide d'un malade aux urgences psychiatriques à Toulouse

Faites le tour de tous les patients qui étaient hospitalisés en psychiatrie à Toulouse durant ces dix jours où un malade a attendu sur un brancard aux urgences.

Combien de victimes de viol ou de pédophilie internées pour le bien-être de leur violeur et lui assurer un avenir radieux ?

Combien de victimes de harcèlement moral en entreprise internées à la demande de leur employeur harceleur ?

Combien de victimes de violences conjugales internées à la demande de leur tyran domestique ?

Combien de possédants ou de dépossédés internés à la demande de ceux qui les ont spoliés de leurs biens, leurs ressources, leurs héritages ?

Combien d'autres victimes encombrantes ou de témoins gênants internés à la demande de criminels notoires pour leur tranquillité d'esprit ?

Combien, finalement, de véritables malades mentaux hospitalisés durant cette période ?

Ne restait-il pas un nombre conséquent de places pour d'autres véritables malades, notamment celui qui n'en aura pas bénéficié ?

 

https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/haute-garonne/toulouse/un-malade-se-suicide-aux-urgences-psychiatriques-d-un-hopital-apres-10-jours-passes-sur-un-brancard-les-syndicats-denoncent-une-maltraitance-2924541.html

Un malade se suicide aux urgences psychiatriques d'un hôpital après 10 jours passés sur un brancard, les syndicats dénoncent une maltraitance

 

Dans un contexte déjà très tendu, un patient hospitalisé aux urgences psychiatriques s'est suicidé au service consultation des urgences psychiatriques du CHU de Purpan à Toulouse en Haute-Garonne, ce mercredi 14 février 2024.

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Un patient hospitalisé au service des consultations des urgences psychiatriques du CHU de Purpan à Toulouse en Haute-Garonne s'est suicidé ce mercredi 14 février 2024. Une information confirmée par la direction du centre hospitalier. Selon nos informations, le patient était hospitalisé depuis 10 jours sur un brancard dans un bureau de 3 m2, faute de lit. " Ce n'est pas normal que l'on n'ait pas pu trouver une place d'hospitalisation. Les patients qui nécessitent une hospitalisation en psychiatrie sont en grande souffrance, on les stocke dans des lieux qui ne sont pas prévus pour ça alors qu'on a fermé 8 lits qui sont toujours vides ! ", s'indigne Isabelle Prono, représentante du syndicat Sud Santé Sociaux au CHU de Toulouse. " Aujourd'hui, des patients restent et meurent aux urgences ! "

Un contexte très tendu 

Choqués, quatre membres du personnel de ce service seraient rentrés chez eux. "Après un incendie, deux viols et 5 agressions envers des soignants la semaine dernière, il y a un grave souci au service des urgences en psychiatrie", pointe à son tour Sébastien Gaussy, réprésentant syndical de la CGT, inquiet quant à l'état de santé de ses collègues, qui évoque un "danger imminent". "Travailler dans ces conditions relève de la maltraitance pour les patients ce que ne supporte pas le personnel soignant". Une partie du personnel était en grève à la mi-janvier pour dénoncer leurs conditions de travail.  

Lire aussi : "Essorés", "épuisés", "inquiets" : des personnels de psychiatrie en grève illimitée pour dénoncer leurs conditions de travail

Les deux syndicalistes dénoncent l'absence d'une réelle politique de santé menée par l'Agence régionale de santé. 


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