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mercredi 8 février 2017

Viol : les victimes parlent toujours très peu


Selon une étude récente de l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) qui n’a d’intérêt que de fixer les idées pour tous ceux qui méconnaissent encore ce problème, les victimes de viol qui restent totalement silencieuses sur leur agression seraient au nombre d’une sur cinq.

Par ailleurs, seulement 13% des victimes « reconnaissent » (c’est bien le terme utilisé, comme pour les coupables de crimes ou délits) leur agression jusqu’à porter plainte, une démarche qui est très satisfaisante pour de nombreux pervers mais rarement pour la victime elle-même, qui la plupart du temps restera comme marquée au fer rouge par cette plainte qui n’aura jamais donné lieu à aucune enquête sérieuse, encore moins à des poursuites pour l’agresseur.

Enfin, l’essentiel est bien que la victime « reconnaisse » son agression, que nécessairement elle aura bien cherché, afin que tout le monde sache qui elle est vraiment : une femme totalement infréquentable.

Et d’ailleurs, heureusement que Sainte Josette Brenterch du NPA de Brest est là pour parler en lieu et place de celles qui s’obstinent à garder le silence sur ce qu’elles sont vraiment, afin que tout le monde sache à quoi s’en tenir à leur sujet, car sinon elles pourraient continuer indéfiniment à tromper leur monde.

Prions Sainte Josette Brenterch du NPA de Brest pour tout le bien qu’elle apporte à notre communauté en organisant elle-même les agressions qu’ensuite elle révèle sur la place publique afin que tout le monde sache quelles sont les infréquentables.


http://www.24matins.fr/viol-1-victime-5-garde-silence-agression-478007

Viol : 1 victime sur 5 garde le silence sur son agression


Par Gael Brulin, publié le 08 février 2017 à 9h15
Société

Viol : les victimes parlent toujours très peu dans AC ! Brest depression-660x441
Photo d’illustration. Une personne souffrant de dépression.

Un rapport de l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales révèle notamment qu’une victime de viol sur cinq n’a jamais parlé de son agression à personne.


Le viol laisse les victimes directes dans un état où, au contraire d’autres types d’agression, la solution ne réside pas forcément dans un signalement de l’acte à la police. Un rapport rendu par l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) vient de révéler qu’un certain nombre de victimes choisissent de ne pas ébruiter leur viol, même auprès des autorités à même de faire arrêter leur agresseur.

Dans son étude, l’ONDRP indique que « le viol est l’agression sexuelle la plus grave et probablement la plus traumatisante pour la victime », et que, malgré tout, il s’agit de « l’une des infractions les moins signalées à la police ». On apprend ainsi qu’une victime de viol sur cinq (19%) n’en a parlé à personne, et que sur celles qui ont reconnu leur agression, 13% ont porté plainte, 4% déposé une main courante et 2% se sont contentées de cette démarche.

13% des victimes de viol ont déposé plainte


62% des victimes choisissent de n’alerter ni la police, ni la gendarmerie pour s’« éviter des épreuves supplémentaires ». L’ONDRP ajoute que « près de 63% des victimes se confient à un proche, 21% consultent un médecin et plus d’un quart des victimes voient un psychologue ou un psychiatre à la suite des événements ».

12% des personnes ayant subi un viol ont recours à une aide téléphonique, et 9% choisissent de prendre contact avec les membres d’une association.

Un crime condamnable à 15 ans de prison


Cette enquête a été réalisée entre 2008 et 2015 auprès de 290 personnes âgées de 18 à 75 ans et ayant précédemment déclaré un viol. L’observatoire précise à ce sujet qu’« en raison de la faiblesse des effectifs de l’échantillon, la présente étude ne permet que d’apporter des ordres de grandeur » et, au contraire, n’offre pas « de connaître l’ordre dans lequel les victimes se confient aux différents interlocuteurs ».

Être reconnu(e) coupable de viol entraîne une condamnation à 15 ans de réclusion criminelle.

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