C'est comme d'hab...
Sandrine Rousseau est aussi "féministe" que sa copine la mère maquerelle Josette Brenterch du NPA de Brest...
Andy Kerbrat arrêté avec de la drogue 3-MMC : le député LFI se rendait à une soirée chemsex alors qu'il avait signé le jour même une pétition contre cette pratique
Une drôle de signature.
Le député LFI de Loire-Atlantique Andy Kerbrat a reconnu mardi avoir été pris en flagrant délit d'achat de stupéfiants. L'élu insomis a été contrôlé le 17 octobre "en possession de stupéfiants". Selon le parquet de Paris, sollicité par l'AFP, "les policiers ont constaté un échange entre deux individus faisant penser à une transaction de stupéfiants". Lors du contrôle, les policiers ont trouvé 1,35 g de 3-MMC, une drogue de synthèse en plein essor en France, sur M. Kerbrat.
"Nous, citoyens et citoyennes exprimons notre vive inquiétude face au phénomène grandissant du chemsex"
Andy Kerbrat n'a pas été mis en garde en vue mais entendu le lendemain au commissariat en audition libre. Selon Europe 1, le député LFI a précisé aux enquêteurs avoir acheté cette drogue dans l’objectif d’une soirée chemsex. Cette pratique consiste à prendre de la drogue lors de rapports sexuels. Problème, l'élu insoumis a signé une pétition, le même jour que son interpellation, appelant le gouvernement à agir contre ce phénomène.
"Nous, citoyens et citoyennes exprimons notre vive inquiétude face au phénomène grandissant du chemsex. À travers ce manifeste, nous interpellons le nouveau gouvernement, et notamment son Premier Ministre, pour qu’il prenne des mesures urgentes et spécifiques à ce groupe de consommateurs, afin de répondre à cette crise et d’améliorer la santé globale des personnes concernées", peut-on lire sur la pétition.
Sandrine Rousseau soutient Andy Kerbrat, l'estimant victime de "l'échec de la politique de la drogue"
Le député LFI Andy Kerbrat a été pris en flagrant délit en train d'acheter de la 3-MMC, une drogue de synthèse en plein essor dans les milieux festifs, à un adolescent sur un quai du métro parisien. Interpellé, il a payé une amende et est poursuivi pour usage de stupéfiants et convoqué pour notification d'une ordonnance pénale.
Alors que le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau pousse à sa démission, la député écologiste de Paris Sandrine Rousseau estime que la consommation de drogue est une "maladie", et choisit de soutenir son collègue. "Il a fait une connerie, il doit payer", reconnaît-elle sur RMC ce mercredi 23 octobre, estimant qu'il ne peut rester député que s'il s'engage dans un parcours de soins.
"Dès qu'on stigmatise et criminalise les consommateurs, ils s'éloignent des soins"
Toutefois elle estime qu'il faut être à ses côtés. "Il y a une décision de justice, il a payé l'amende", balaie-t-elle, estimant que l'affaire est représentative de l'"échec" de la politique de la drogue en France, glissant qu'il n'est pas le seul député à l'Assemblée à consommer des stupéfiants.
"Dès qu'on stigmatise et criminalise les consommateurs, ils s'éloignent des soins. Ils ont peur du jugement et donc ne vont pas se soigner. C'est tout l'échec de la politique de la drogue en France. On est dans une forme de répression permanante et on est abreuvés de discours disant qu'il faut renforcer les mesures contre les consomamteurs."
Elle estime qu'il faut lutter contre la consommation de drogue partout. "C'est un enjeu majeur, il faut changer de regard sur les personnes qui consomment", juge-t-elle.
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