Des analyses complémentaires doivent encore confirmer ou infirmer les hypothèses rendues publiques hier, selon lesquelles l'adolescente pourrait avoir été asphyxiée à l'aide d'un sac en plastique.
Les avocats des parents se disent "atterrés" par ces révélations prématurées à la veille des obsèques de la jeune fille, qui auront lieu cet après-midi et seront très surveillées.
L'idée du sac en plastique rejoint celle du bonnet qui recouvrait le visage de Grégory Villemin lorsque son corps a été découvert le 16 octobre 1984.
Elle indique plutôt un crime commis par un individu qui pouvait connaître la victime qu'un contrat classique. Il pourrait donc encore s'agir d'un "complot".
P.S.: Le parquet de Strasbourg a rectifié les informations divulguées hier par la presse par communiqué de ce jour.
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Mort de Lina : cette hypothèse sur les causes du décès sérieusement envisagée après l'autopsie
À l'issue de l'autopsie du corps de Lina, le week-end dernier, les experts ont mis en avant une hypothèse, sans pouvoir cependant la confirmer avec certitude.
Près de un an et un mois, jour pour jour, après sa disparition, Lina doit être enterrée ce vendredi 25 octobre 2024. Le corps de l'adolescente de 15 ans, qui n'avait plus donné signe de vie depuis le 23 septembre 2023 alors qu'elle se rendait de son domicile, situé à La Plaine, à la gare de Saint-Blaise-la-Roche, dans le Bas-Rhin, a été retrouvé sans vie la semaine dernière dans la Nièvre. L'autopsie réalisée durant le week-end a permis à la famille de pouvoir récupérer le corps de Lina pour procéder vendredi à son inhumation, mais aussi aux enquêteurs d'en apprendre un peu plus sur les circonstances de sa mort alors que le principal suspect, Samuel Gonin, s'est suicidé l'été dernier.
Comme le révèle ce jeudi Le Parisien, l'autopsie ne s'est cependant pas montrée tout à fait "conclusive" en raison notamment de l'état du corps de Lina, retrouvé en pleine nature. Néanmoins, une hypothèse se dégage : celle selon laquelle l'adolescente serait décédée consécutivement à une asphyxie. Des traces constatées au niveau de son cou ont notamment pu étayer cette hypothèse. Plusieurs sources concordantes affirment que l'adolescente pourrait avoir été asphyxiée à l'aide d'un sac plastique. Des expertises complémentaires sont désormais en cours afin de confirmer ou non cette hypothèse.
Une chose est sûre, la thèse d'un accident suivi d'une dissimulation de corps semble s'éloigner peu à peu. L'examen du lieu de la disparition de Lina et l'autopsie renforcent, à l'inverse, plutôt la piste criminelle. Quid de possibles violences sexuelles ? Le corps ayant été retrouvé bien après la disparition de Lina, les médecins légistes ne sont pas parvenus à apporter de réponse formelle sur ce point. Mais une source glisse que l'adolescente était vêtue de plusieurs habits qui ne semblaient pas avoir été retirés puis remis. "Malheureusement, ce qu'il a pu se passer exactement ce 23 septembre 2023 reste, et restera sans doute, assez flou. La découverte tardive du corps de Lina et le suicide de Samuel Gonin risquent de priver la famille de la complète vérité", pointe une source proche du dossier au Parisien.
Une mort par asphyxie ? Des révélations « prématurées » selon les avocats des proches de Lina
Plus d'un an après la disparition de Lina, 15 ans, en Alsace, le corps de l'adolescente avait été retrouvé dans la Nièvre mercredi 16 octobre, immergé dans l'eau.
Les premiers résultats de l'autopsie du corps de Lina font état d'une mort par asphyxie, d'après des informations de BFMTV et du Parisien ce jeudi.
Le corps de la jeune fille présenterait des traces sur le cou et l'hypothèse d'un étouffement avec un sac plastique serait privilégiée, selon BFMTV. Une information qu'aucune source ne nous a confirmée à ce stade.
Les avocats des proches de Lina "atterrés"
Maîtres Matthieu Airoldi et Marylène Correia, avocats des parents et de la grand-mère de Lina, se sont dits « atterrés » par la révélation dans la presse d'éléments partiels de l'autopsie, ce jeudi, à la veille des obsèques de l'adolescente.
« Les résultats de l'autopsie [pratiquée le 19 octobre à l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale à Pontoise, NDLR] ne sont pas rentrés. Ce qui est sorti dans Le Parisien est prématuré », indiquent les deux avocats strasbourgeois, qui tiennent à préciser qu' « aucun élément ne permet d'accréditer l'hypothèse de l'utilisation d'un sac plastique ». Ils soulignent que les juges d'instruction ont ordonné ces derniers jours une série d'expertises médico-légales complémentaires dont les rapports sont attendus « dans un délai de deux à trois mois ».
Maîtres Airoldi et Correia regrettent par ailleurs que leur appel à la solennité et au respect de la douleur de la famille de Lina n'ait pas été entendu.
Le corps de l'adolescente retrouvé dans la Nièvre
Le corps de la jeune Lina, 15 ans, a été retrouvé immergé dans l'eau mercredi 16 octobre, dans un secteur boisé de Sermoise-sur-Loire, près de Nevers, dans la Nièvre. L'adolescente avait disparu à Plaine (Bas-Rhin), à plus de 400 km de là, le 23 septembre 2023.
Affaire Lina : l’adolescente n’est pas morte par asphyxie au moyen d’un sac plastique, rectifie le parquet
Alors que les obsèques de l’adolescente se tiendront ce vendredi, le ministère public a fait savoir que toute conclusion sur les causes de la mort de la jeune fille reste «prématurée à ce stade».
Près de dix jours après la découverte du corps sans vie de la jeune Lina, disparue le 23 septembre 2023 dans le Bas-Rhin, le parquet de Strasbourg a affirmé que rien ne permettait, à ce stade, d’avancer que l’adolescente de 15 ans est «décédée des suites d’une asphyxie à l’aide d’un sac plastique», a appris Le Figaro du ministère public, dans un communiqué ce 25 octobre.
Ces précisions «diffusées dans certains médias» interviennent alors que l’autopsie du corps de l’adolescente prenait fin cette semaine, indique le parquet. Précédées d’une «cérémonie» pour «rendre hommage» à la jeune fille, ses obsèques se tiendront par ailleurs ce vendredi après-midi, à 14h, dans l’église de son village de Plaine. Concernant l’hypothèse d’une asphyxie, «une telle information ne repose en l’état sur aucun élément du dossier et doit par conséquent être considérée comme infondée», note le ministère public. «Elle a de surcroît été diffusée au mépris de la loi pénale et du respect dû à la famille.»
Corps «immergé dans un cours d’eau»
«Les expertises médico-légales se poursuivent de manière active et toute conclusion sur les causes de la mort est prématurée à ce stade», poursuit-il, avant de préciser envisager une nouvelle communication officielle, «dès lors que les conclusions des experts seront rendues et que les parties civiles en auront préalablement été avisées».
Mercredi 16 octobre, les gendarmes avaient retrouvé la dépouille de l’adolescente dans une zone boisée et isolée de la région de Nevers, dans la Nièvre. Son corps se trouvait alors «immergé dans un cours d'eau situé en contrebas d'un talus», avait précisé le parquet de Strasbourg.
Depuis plusieurs semaines, en toute discrétion, les enquêteurs retraçaient avec minutie le parcours de la Ford Puma volée par un dénommé Samuel Gonin. En juillet dernier, l'enquête avait connu un tournant majeur, lorsque les enquêteurs avaient démontré que cet homme de 43 ans se trouvait, seul, au volant de son véhicule sur la route où Lina avait disparu ce 23 septembre 2023. La jeune fille s’apprêtait alors à monter dans un train pour Strasbourg, où elle comptait rejoindre son petit ami.
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