... uniquement contre la fraude sociale et celle à la TVA...
Il pousse un peu, quand même, non ?
On trouve quantité de fraudeurs du fisc parmi ses militants et partisans.
Mes anciens employeurs mafieux, par exemple, les complices de le mère maquerelle Josette Brenterch du NPA de Brest : tous fraudeurs du fisc pour des millions de francs à l'époque des faits, et de l'URSSAF, des ASSEDIC, etc... jusqu'à virer des gens uniquement pour faire supporter par l'ASSEDIC une part de leur revenu salarial habituel et ne plus leur verser que le complément au noir, tout en continuant à les exploiter en clientèle, et même à l'ASSEDIC dans un cas, d'où la découverte du pot-aux-roses... avec sanction uniquement pour l'informaticien qui avait accepté de travailler dans ces conditions, mais lui n'avait pas le choix... Sans parler des faillites frauduleuses et de toutes les autres magouilles...
Comment ? On ne comprend pas ce que je raconte à propos de l'ASSEDIC ?
C'est pourtant simple : pour faire des économies sur les salaires, plutôt que d'arrêter de payer ses salariés, ce qui peut quand même conduire à des procès prud'homaux, il vaut mieux les licencier pour fautes graves (imaginaires, bien sûr) et le faire savoir auprès de leurs futurs employeurs potentiels juste assez pour qu'ils ne puissent pas retrouver du travail tout de suite, de telle sorte qu'ils soient obligés d'accepter de continuer à travailler pour l'employeur licencieur, mais cette fois à ses conditions, qui ne sont plus celles de contrats de travail légaux et librement consentis, mais passent par l'inscription à l'ANPE ou aujourd'hui Pôle emploi, avec versement d'allocations de chômage en guise de nouveaux "salaires" mensuels, complétés par des sommes versées par l'employeur en dehors de tout contrat. Celui de mes anciens employeurs mafieux qui l'a fait, à une certaine époque de manière massive relativement au nombre total de ses salariés, en avait placé un dans ces conditions au service informatique de l'ASSEDIC qui n'a pas tardé à se rendre compte qu'il était inscrit au chômage et percevait des allocations de chômage. Bien sûr, le faux chômeur et vrai fraudeur s'est fait gravement taper sur les doigts : poursuivi, il a été condamné. Mais l'employeur qui l'avait contraint à accepter cette situation n'a jamais été inquiété.
C'est un très bon copain de la mère maquerelle de Brest et de toute sa clique, pas seulement brestoise. A l'époque où il m'est tombé dessus, il bénéficiait déjà de complicités chez les syndiqués Sud ou CGT de La Poste, France Télécom, la Sécurité Sociale, etc... l'Inspection du travail, qu'il était très fier de dire à ses salariés qu'il avait achetée, des fonctionnaires de police, également achetés, etc, etc.. ses juges... plein de monde. Il n'avait de soucis qu'avec les agents du fisc et ceux des RG d'un certain niveau, puisqu'il se plaignait que ses copains flics ne pouvaient pas accéder à ma fiche aux RG.
Élections législatives 2024 : à quoi servirait le ministère de la lutte contre la fraude voulu par Jordan Bardella ?
Lundi
24 juin, Jordan Bardella a présenté le programme du Rassemblement
national pour les législatives anticipées du 30 juin et du 7 juillet
2024. [REUTERS/Gonzalo Fuentes]
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CNEWS
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S’il obtient une majorité de sièges à
l’issue des élections législatives, Jordan Bardella a promis de créer un
ministère chargé de lutter contre la fraude, estimée à plusieurs
dizaines de milliards d’euros selon lui. Mais quel serait le rôle de ce
nouveau portefeuille ministériel ?
Faire de la lutte contre la fraude un des arguments de la campagne
législatives, plusieurs candidats l’ont fait. Et le Rassemblement
national n’y échappe pas : ce lundi 24 juin, alors que Jordan Bardella présentait le programme
du parti nationaliste, il a indiqué dans ce dernier qu’«un ministère
chargé de la lutte contre la fraude» serait créé si son camp parvient à
remporter une majorité de sièges à l’Assemblée nationale.
Dans le détail, le parti entend «permettre aux organismes sociaux
d’accéder aux fichiers utiles pour lutter contre la fraude», mais aussi
de «contrôler que les personnes qui perçoivent des prestations sont
toujours vivantes, en particulier lorsqu’elles vivent à l’étranger» et
de «mettre en place la carte vitale biométrique».
La partie du programme mentionnant la lutte contre la fraude promet
également de «renforcer les contrôles des importations pour mettre fin
à la vente de produits étrangers ne respectant pas les normes
françaises» et de «rendre les distributeurs responsables juridiquement
en cas de vente de produits non conformes aux réglementations
nationale».
En France, «les fraudes seraient de l’ordre de 15 milliards d’euros
par an pour la seule TVA, de 10 à 20, voire 25 milliards d’euros pour la
fraude aux prestations sociales, alors même que les organismes sociaux
n’ont détecté, en 2019, qu’un milliard d’euros de fraude», a par
ailleurs justifié le parti politique.
Contrôler le versement des prestation des personnes vivant à l'étranger
En clair, le Rassemblement national entend lutter à la fois contre la
fraude à la TVA et la fraude sociale. Sauf que si le montant relayé au
sujet de la première s'avère exact conformément à un rapport de la Cour
des comptes datant de 2019, la véracité du second chiffre évoqué pose
question. En effet, les Sages ont établi plusieurs estimations de la
fraude sociales, qui pourrait atteindre 8 milliards d'euros selon eux.
Une somme qui serait bien inférieure à celle avancée par le RN.
Proxénétisme, avortements forcés et rites vaudous : plongée dans un "cult" nigérian à Paris
Sept Nigérians sont jugés à partir de lundi par
la cour criminelle de Paris pour traite des êtres humains et
proxénétisme en bande organisée. Il s'agit de l'un des rares dossiers
sur les "cults", ces gangs criminels nigérians qui prospèrent de Paris à
Naples, en passant par Marseille.
Ils sont discrets mais
redoutables. Depuis plusieurs années, les "cults", sortes de mafias
nigérianes, prospèrent en Europe de l'Ouest, et notamment en France, où
plusieurs succursales opèrent, principalement dans la traite d'êtres
humains ou le trafic de stupéfiants. Sept hommes comparaissent à partir
de lundi 24 juin et jusqu'au 9 juillet devant la cour criminelle
départementale de Paris, accusés d'avoir monté un réseau de proxénétisme
de femmes nigérianes en région parisienne.
Selon l'ordonnance de
mise en accusation consultée par France 24, ils appartiendraient à la
confraternité "Maphite", issue de Benin City, et dont le chef
international Don Cesar a été incarcéré en 2020 en Italie pour
organisation criminelle.
"En Europe, deux groupes 'cultist' sont particulièrement implantés :
les Eiye (Supreme Eiye confraternity) et les Aye (Black axe). Ils sont
spécialement présents en Espagne et en Italie où ils sont impliqués dans
le trafic de stupéfiants et la traite des êtres humains", lit-on dans
le document.
Violences et avortements forcées
À Paris, les
sept membres de Maphite qui s'apprêtent à être jugés ont créé une
succursale intitulée "Famille Tour Eiffel". Ces hommes sont pour la
plupart originaires de l'État d'Edo, dans le sud du Nigeria, d'où vient aussi l'immense majorité des prostituées du pays.
En 2021, en France, 40 % des victimes de traite d'êtres humains étaient
originaires du Nigeria, et ce chiffre grimpait à 63 % lorsqu'on parle
d'exploitation sexuelle, selon un rapport ministériel.
Les
faits de proxénétisme remontent entre janvier 2019 et juin 2021.
"Chacun des protagonistes avait à sa disposition plusieurs jeunes
femmes, se livrant à la prostitution en France, notamment dans le
secteur du Bois de Vincennes ou de Château Rouge, mais également à
l'étranger", estiment les services d'enquête. L'une des victimes affirme
par exemple avoir rapporté entre 11 000 et 12 000 euros à son
proxénète, Ehis O., entre 2018 et 2019. Une autre, Blessing O., estime
avoir remis entre 6 000 et 7 000 euros sur neuf mois à son souteneur.
Quand
les passes ne sont pas assez fructueuses ou nombreuses, les membres du
cult n'hésitent pas à faire usage de la violence. Blessing O. "était
battue, notamment lorsqu'elle ne ramenait pas assez d'argent, résume
l'ordonnance. Les menaces et les violences pouvaient aisément s'étendre à
leurs familles restées au pays, ce dont il était d'ailleurs fait
mention dans les interceptions téléphoniques."
Celles qui ont le
malheur de tomber enceinte sont également contraintes d'avorter.
Parfois, on leur tend une pilule de Cytotec, un médicament qui provoque
de violentes contractions, retiré du marché en
raison de ses effets indésirables graves. D'autres sont frappées au
niveau du bas ventre. L'une des plaignante dénonce ainsi pas moins de
dix avortements forcés, dont cinq avec des coups. "Toutes ces femmes ont
subi des violences, des coups, des avortements forcés. Elles ont
tellement été réifiées, qu'elles ont fini par se laisser faire [...].
Mais ma cliente est pleine de courage, elle tient à venir témoigner au
procès et à dénoncer ces agissements", réagit Me Catherine Daoud,
avocate de l'une des premières plaignantes.
Emprise psychologique du "juju"
Un
acte d'autant plus courageux que les prostituées nigérianes ont signé
un pacte, le "juju", qui leur interdit de désobéir ou de dénoncer ceux
qui les ont aidé à rallier l'Europe, sous peine de malédiction. Cette
cérémonie spirituelle est ritualisée, avec un prêtre, le "Native doctor"
et inclut parfois des pratiques violentes allant de la scarification au
viol. "En général, on sacrifie un coq, parfois elles doivent en manger
le cœur encore palpitant. On leur demande ensuite de donner des poils
pubiens ou des aisselles, ou une culotte avec du sang menstruel. Il y a
quelque chose de l'emprise psychologique très forte", raconte Me
Catherine Daoud, qui a elle-même vécu au Nigeria.
Le résumé de la semaineFrance 24 vous propose de revenir sur les actualités qui ont marqué la semaine
Les femmes contractent ensuite une dette d'environ 30 000
euros, qu'elles doivent rembourser auprès d'une "Mama" ou "Madam", sorte
de gestionnaire de la prostitution qui est souvent elle-même une
ancienne prostituée. La plupart sont passées par l'enfer des prisons
libyennes, avant de traverser la Méditerranée en canot et d'être
secourues par les garde-côtes italiens. En 2016, au plus fort de la
crise migratoire, plus de 40 000 Nigérians ont ainsi débarqué en Italie,
devenant la première nationalité représentée selon Frontex, l'agence
européenne en charge des frontières. La tendance a depuis changé,
puisque le Nigeria n'est plus dans les 10 principaux pays d'origine
en 2023.
Les procès se multiplient
Avec l'augmentation de
la prostitution nigériane à Paris, Lyon, Bordeaux ou encore Marseille,
les autorités judiciaires françaises ont commencé à s'intéresser de près
aux "cults", là où l'Italie les considère désormais comme des
organisations mafieuses, au même titre que la Camorra. En 2018,
15 personnes, dont 11 femmes, ont été condamnées par le tribunal
correctionnel de Paris pour proxénétisme aggravé et traite des êtres
humains dans la cadre d'un réseau de prostitution nigériane.
En 2020, un proxénète a été condamné aux assises de Paris
à 18 ans de prison pour traite des êtres humains et proxénétisme
aggravé sur mineures. À Marseille, où les "cults" ont pris une
inquiétante dimension, 15 prévenus du gang des Arrow Baga ont été
reconnus coupables d’association de malfaiteurs en décembre 2023. Ils
ont écopé de peines allant jusqu'à 10 ans de prison ferme.
Interrogés
à de multiples reprises par la juge d'instruction, les sept hommes mis
en cause dans l'affaire "Maphite" rejettent la plupart des accusations,
même s'ils ont admis qu'ils savaient que ces jeunes femmes se
prostituaient. Bien que les enquêteurs aient mis la main, lors des
perquisitions, sur des vêtements paramilitaires verts – typiques des
Maphite –, plusieurs contestent leur appartenance au "cult".
L'un
des mis en examen compare ainsi l'organisation à une "association
étudiante pour défendre les droits des étudiants au Nigeria et en Europe
qui servait de lieu de rencontres festives et d'entraide". Si les
"cults" sont bien nés dans les universités nigérianes dans les années
1970, ils se retrouvent désormais sur les bancs des tribunaux français.
Épisode 3/4 : De Lagos à Marseille : l’emprise des gangs nigérians
Mercredi 22 novembre 2023
À
Marseille, 13 membres du gang nigérian “Supreme Vikings” comparaissent
pour proxénétisme, viols en réunion et réseaux d’immigration
clandestine. Loin d’être un cas isolé, ce "cult" fait partie d’une
nébuleuse de groupes criminels aux allures de mafia, qui pullulent en
Europe.
Avec
Célia Lebur Journaliste à l’AFP, coordonne la cellule d’investigation numérique pour l’Afrique francophone
Le
6 novembre dernier s’est ouvert à Marseille le procès du gang “Arrow
Baga”, autrement connu sous le nom de “Supreme Vikings”. Treize membres -
tous des hommes - de ce "cult" nigérian ultraviolent comparaissent en
correctionnelle pour proxénétisme, viols en réunion et réseaux
d’immigration clandestins. Loin d’être un cas isolé, ce "cult" fait
partie d’une nébuleuse de groupes criminels aux allures de mafia, qui
pullulent en Europe. À Lagos, à Marseille, mais aussi Naples, les
mercenaires de la Nigerian Connection tissent leur réseau d'activités
criminelles.
De
l’intronisation des nouveaux venus, aux funérailles de leurs membres et
jusqu’aux cérémonies d’avant le départ du Nigeria des femmes qu’ils
destinent à la prostitution, les "cults" accompagnent leurs trafics et
leurs crimes de pratiques mystiques et de rites difficiles à saisir.
Focus - La justice face à la traite humaine des femmes
La
traite humaine des femmes est l’un des activités principales des
"cults". Alors que de nombreuses enquêtes sont en cours, que l’attention
de la justice se porte sur ces gangs, et que de plus en plus de
victimes osent parler, de quels outils juridiques disposent réellement
la France et l’Europe ? Comment démanteler ces réseaux, en juger les
membres et protéger les victimes ?
France: treize condamnations lors du procès du gang nigérian des «Arrow Baga» à Marseille
À Marseille, le procès des « Arrow Baga»
vient de se terminer après trois semaines. Un « cult » nigérian, en
fait un gang criminel au fonctionnement ultra-violent. Les prévenus ont
été jugés pour proxénétisme, viols ou encore réseaux d’immigration
clandestine.
Pour les treize accusés
âgés de 22 à 37 ans, les peines vont de 3 à 10 ans de prison pour viols
en réunion, proxénétisme aggravé par l’usage de la contrainte, détention
d’armes ou encore participation à des réseaux d’immigration
clandestine. La majorité des accusés écope de 10 ans, la peine maximale
que peut attribuer le tribunal correctionnel, un soulagement pour les
parties civiles. « Je suis relativement satisfaite parce que les peines prononcées ont été très élevées », souffle Jennifer Attanasio, avocate des parties civiles. Même si les victimes resteront marquées à vie.
Les
victimes ont été absentes durant les trois semaines du procès, faute de
moyens pour se déplacer, par peur ou, car elles ont fui Marseille. Le
premier jour, une femme de 22 ans a eu le courage de défier la loi du
silence, visage caché. Elle a raconté avoir été séquestrée, forcée de se
prostituer, menacée par armes.
De l’eldorado à l’enfer
« On va leur faire miroiter, comme c’est souvent le cas, "l’eldorado
français", explique Alain Lhote, avocat des parties civiles. "Viens en
France, c’est magnifique, tu verras, tu seras coiffeuse, tu seras
hôtesse"... Et en réalité, elles échouent sur le trottoir marseillais… »
Ces victimes sont des femmes très jeunes, parfois mineures. Au Nigeria,
ces gangs organisés leur font miroiter monts et merveilles, mais dès
qu’elles quittent leur famille, le piège se referme et commence par un
parcours migratoire semé de traumatismes. Une fois arrivées en Europe,
elles sont séquestrées, démunies de leurs papiers et forcées
d’abandonner leur corps pour 5, 10 ou 20 euros. Alain Lhote refuse de
parler de « prostitués » mais bien « d’esclaves victimes de la traite humaine ».
Leur
asservissement est finement calculé, via notamment le rite du djoudjou,
effectué au Nigeria et selon lequel tout acte de désobéissance entraîne
une malédiction. « Elles ont vraiment peur qu’un mauvais sort soit
jeté à leur famille et sur elles. Donc, c’est extrêmement difficile de
parler et même quand elles parlent, c’est comme s’il y avait une épée de
Damoclès sur leur tête », explique Laure, une travailleuse sociale.
Mais
le silence de ces femmes ne tient pas qu’aux croyances. Pour
contraindre leurs victimes, les proxénètes utilisent couteaux et
machettes. Les viols collectifs, pendant des heures et sans préservatif,
sont utilisés pour briser ces femmes et servent de punition… Le
premier jour du procès, une femme, à visage caché, a raconté à la Cour
qu’elle a essayé de s’enfuir, mais qu’elle a été rattrapée et brûlée au
fer. Ces femmes ont une peur constante de mourir.
Alors, « ce verdict est un message fort envoyé aux victimes », selon Jennifer Attanasio. « On
dit : Non, ce n’est pas possible de prendre ces jeunes femmes, de les
faire venir sous de faux prétextes et de les mettre sur le trottoir,
contraintes et forcées. » Laure abonde : « Sans peines fortes, les filles ne vont pas faire confiance à la justice et resteront toujours silencieuses. »
Les jeunes femmes seront indemnisées jusqu’à 35 000 euros.
L’association L’amicale du Nid, qui a soutenu et accompagné ces jeunes
femmes jusqu’au procès, sera également indemnisée.
On estime que, chaque année, 45 000 femmes nigérianes sont transportées en Europe pour devenir des esclaves sexuelles.
Ces attaques ont été revendiquées par l'État islamique au Khorassan, qui avait mené l'attentat de mars dernier à Moscou.
Moscou
Le scénario est tristement banal pour la République russe caucasienne du Daguestan,
située entre la mer Caspienne et la Tchétchénie. Dimanche soir, au
moins six terroristes, des locaux, ont pris d'assaut deux synagogues et une église orthodoxe
dans les deux grandes villes de la République, Makhatchkala et Derbent.
À Derbent, une synagogue a été incendiée, un prêtre orthodoxe, Nikolaï
Kotelnikov, 66 ans, a été tué, la gorge tranchée. À Makhatchkala, les
terroristes ont attaqué un poste de police, cibles habituelles des
islamistes dans la région.
Des vidéos des corps ensanglantés de policiers
abandonnés au milieu d'un carrefour ont été publiées sur les réseaux
sociaux dimanche soir alors que les autorités appelaient les habitants à
se retrancher chez eux. Sur les 20 victimes de cette attaque, au moins
17 l'ont été dans les rangs des forces de l'ordre. Les autorités russes
ont affirmé avoir «liquidé» - selon leur terme - six terroristes à l'issue des fusillades.
Ces attaques sont régulières dans la région depuis les guerres de Tchétchénie.
Première pourvoyeuse de terroristes russes à l'État islamique, la
République du Daguestan est un grand village de 3 millions d'habitants
dans lequel tout se sait, et où tout le monde se connaît. Dimanche, deux
des assaillants tués par les forces de l'ordre n'étaient autres que les
deux fils d'un politicien local, Magomed Omarov, le chef du district de
Sergokalinski situé entre les deux villes attaquées. Il a été
immédiatement interrogé par la police et son nom a été supprimé du site
officiel de Russie unie, le parti du Kremlin.
Un autre terroriste, Gadjimourad Kaguirov était
une petite personnalité locale : âgé de 28 ans, ancien combattant de
MMA lié à l'immense star du Caucase Khabib Nurmagomedov, il a été
éliminé par la police.
Opérations antiterroristes
Massivement financé par le Kremlin, le Daguestan,
République musulmane sunnite, souffre d'une radicalisation d'une partie
de sa société. Au-delà des opérations antiterroristes régulièrement
organisées dans les montagnes, un événement a rappelé cet état de fait
le 29 octobre dernier. Une foule avait pris d'assaut l'aéroport de Makhatchkala pour s'attaquer à un avion venu d'Israël, dans ce qui avait pris la forme d'une tentative de pogrom.
Lundi, c'est l'État islamique au Khorassan, que
l'on sait implanté dans le Caucase, en Asie centrale et originaire
d'Afghanistan, qui a revendiqué les attaques de Makhatchkala et Derbent.
C'est ce même groupe terroriste qui avait revendiqué l'attentat
sanglant de la salle de concert du Crocus City Hall à Moscou
durant laquelle 145 personnes avaient été tuées en mars dernier. Puis
avait promis de se venger après la diffusion d'images de torture des
terroristes par les services russes.
Trois jours de deuil ont été annoncés au
Daguestan mais le drame peine à toucher Moscou. La propagande de guerre
n'a de place que pour les catastrophes qui viennent d'Ukraine. En mars
dernier, le Kremlin était d'ailleurs allé jusqu'à accuser Kiev d'avoir
perpétré l'attentat du Crocus City Hall. Lundi, les autorités semblaient
encore entre deux eaux sur la question. Un député local, Mourad
Gadjiev, a bien mis les pieds dans le plat, en accusant l'Ukraine et
l'Otan d'être à l'origine de ces attaques… Mais dans un dialogue peu
habituel en Russie, le sénateur Dmitri Rogozine a appelé à la prudence :
«Je crois que si nous imputons chaque attaque terroriste
impliquant l'intolérance nationale et religieuse, la haine et la
russophobie aux machinations de l'Ukraine et de l'Otan, alors, ce
brouillard rose nous mènera à de gros problèmes» a-t-il écrit sur ses réseaux sociaux.
Le Kremlin, par la voix de son porte-parole Dmitri Peskov,
s'est contenté d'un parallèle timide entre la mort de quatre vacanciers
russes à Sébastopol dimanche, après l'interception d'un missile
ukrainien, et l'attaque du Daguestan. «Le président
continue de recevoir des informations sur la façon dont les victimes de
ces deux attaques et leurs familles reçoivent une assistance»,
a déclaré Dmitri Peskov. Alors que le risque d'attentat avait été
annoncé par les services américains quelques jours avant l'attaque du
Crocus City Hall, Vladimir Poutine s'était montré dans un déni total du
risque terroriste islamiste en Russie. Un déni dont on ne sait s'il
touche réellement les services de sécurité ou s'il ne relève que de la
propagande de guerre.
En fin de journée, j'atteignais 304 consultations :
Très clairement, cela vient de Hong Kong où j'ai actuellement un gros lecteur, à moins qu'il n'utilise un VPN :
Et j'ai encore eu cette espèce de signal juste avant, comme le 28 mai dernier à 13h55, très probablement en provenance du même lecteur, ce qui m'avait amenée à ouvrir une page sur le sujet le 1er juin :
Russie : ce que l'on sait des attaques terroristes contre des églises et une synagogue au Daghestan
par F.Se avec l'AFP
Publié aujourd'hui à 11h26
Au moins 19 personnes ont été tuées dans des attaques au Daghestan, dont quatre civils.
Des églises orthodoxes et une synagogue ont été visées.
Les autorités qualifient l'attaque de "terroriste".
La
Russie a annoncé ce lundi la fin des opérations antiterroristes au
Daghestan, dans le Caucase, où des attaques commises la veille par des
assaillants contre des églises orthodoxes et au moins une synagogue ont fait au moins 19 morts, dont 15 policiers et quatre civils.
Cette série d'attaques qualifiées de "terroristes" par les autorités russes intervient trois mois après l'attentat revendiqué par Daech du Crocus City Hall,
une salle de concert de la banlieue de Moscou, qui avait fait plus de
140 morts et ravivé la menace du terrorisme islamiste dans le pays.
Attaques préparées "depuis l'étranger"
Ces dernières attaques
ont eu lieu à Makhatchkala, la capitale du Daghestan, et la ville
côtière de Derbent. République fédérée russe à majorité musulmane,
voisine de la Tchétchénie, le Daghestan est également proche de la
Géorgie et de l'Azerbaïdjan. Des opérations antiterroristes y sont
régulièrement annoncées par les autorités russes.
Les attaques de dimanche ont visé "deux églises orthodoxes, une synagogue et un check-point de la police",
d'après le Comité d'enquête russe. La synagogue de Makhatchkala aurait
été entièrement dévorée par les flammes. Une deuxième synagogue aurait
également été incendiée à l'aide de cocktails molotov, selon des
représentants de la communauté des "Juifs de la Montagne", établis au
nord du Caucase depuis des siècles, et particulièrement au Daghestan.
L'opération antiterroriste lancée après l'attaque s'est terminée ce lundi matin, suite à la "neutralisation de menaces à la vie et la santé des citoyens", selon la même source. Le dirigeant du Daghestan, Sergueï Melikov, a lui fait état de "six bandits liquidés" dans le cadre de cette opération, assurant que les opérations avaient été préparées "depuis l'étranger", et dénonçant des "cellules dormantes".
Aucun élément sur les motivations ou l'identité des auteurs n'a filtré
pour l'heure, et aucune organisation n'a encore revendiqué les
attaques.
Allusions à l'Ukraine
"Nous savons qui est derrière ces attaques terroristes et quel objectif ils poursuivent",
a assuré Sergueï Melikov dans une vidéo sur Telegram, sans préciser qui
était dans le viseur, mais en faisant allusion au conflit en Ukraine. "Nous devons comprendre que la guerre arrive dans nos maisons aussi. Nous le sentions, mais aujourd'hui, nous l'affrontons", a-t-il dit.
Selon le dirigeant, "plus de 15 policiers ont été victimes de l'acte terroriste", en protégeant les habitants civils "au prix de leur vie". Un prêtre de l'Église orthodoxe russe à Derbent, le père Nikolaï, âgé de 66 ans, a été tué au cours d'une attaque au couteau, rapporte le Moscow Times.
L'assaut contre les églises intervient alors que les Orthodoxes
célèbrent la Pentecôte. Des individus armés ont également ouvert le feu
contre un véhicule transportant des policiers, blessant l'un d'eux, à
Sergokala, village situé entre Makhatchkala et Derbent.
Des images postées sur les réseaux sociaux, recensées par CNN,
montrent de la fumée dans le ciel de Derbent, après l'attaque de la
synagogue, ainsi que l'attaque de voitures de police par des hommes
armés vêtus de noir.
Trois jours de deuil ont été décrétés dans cette république russe fédérée. En octobre dernier, des émeutes hostiles à Israël
avaient éclaté dans l'aéroport de Makhatchkala. Une foule d'hommes
avait envahi son tarmac, au moment de l'atterrissage d'un avion en
provenance d'Israël. La Russie a été visée à de multiples reprises par
des attentats et attaques revendiquées par l'État islamique, même si son
influence reste limitée dans le pays.
En
mars, un attentat revendiqué par Daech au Crocus City Hall, près de
Moscou, avait tué plus de 140 personnes. Si le président russe, Vladimir
Poutine, avait fini par admettre la responsabilité de l'organisation
islamiste, il avait également insinué une complicité de l'Ukraine.
La
Russie a été confrontée à une rébellion islamiste au début des années
2000 dans le Caucase, née du premier conflit contre la Tchétchénie
séparatiste en 1994-1996. Elle avait été défaite par les forces
fédérales russes et ces dernières années, les incidents armés s'y sont
faits rares. Près de 4500 Russes, notamment originaires du Caucase, ont
combattu aux côtés de l'EI en Irak et en Syrie. En 2015, des militants
ralliés à Daech en Syrie avaient annoncé l'installation d'une "franchise" de l'organisation au Daghestan.
Ce sont les attentats du jour, que j'attendais depuis ce matin sans savoir où ils se produiraient : 375 lectures d'un coup pour un blog qui reste quasi confidentiel, c'est beaucoup trop...
J'en suis actuellement à 241 consultations pour la journée d'aujourd'hui :
Russie : des attaques contre une synagogue et des églises font sept morts dans le Caucase, dont des policiers et un prêtre
Des hommes armés ont tué un prêtre et six policiers dimanche dans la capitale de la république russe du Daghestan, Makhatchkala, et la ville côtière de Derbent.
Le Monde avec AFP
Publié aujourd’hui à 20h42, modifié à 21h20
Temps de Lecture 2 min.
Des hommes armés ont attaqué dimanche 23 juin une synagogue et des églises dans le Caucase russe, tuant un prêtre et six policiers, ont annoncé le Comité antiterroriste national et la police de la république russe du Daghestan. « Ce soir, dans les villes de Derbent et Makhatchkala, des attaques armées ont été menées contre deux églises orthodoxes, une synagogue et un check-point de la police », a annoncé le Comité antiterroriste russe, cité par l’agence RIA Novosti.
« Selon les premières informations, un prêtre de l’Eglise orthodoxe russe et des officiers de police ont été tués lors de ces attaques terroristes », a-t-il ajouté. Il a déclaré avoir ouvert une investigation criminelle sur des « actes terroristes », sans plus de détails.
Six policiers ont été tués et douze blessés dans les attaques, a de son côté fait savoir la porte-parole du ministère de l’intérieur du Daghestan, Gayana Gariyeva. Le prêtre, âgé de 66 ans, a été tué à Derbent, a-t-elle précisé. Le ministère de l’intérieur du Daghestan a annoncé peu après aux agences de presse russes que quatre « assaillants » ont tués par les forces de l’ordre « à Makhatchkala ».
Synagogue en feu
De son côté, le président du Conseil public des communautés juives de la Fédération de Russie, Boruch Gorin, a déclaré sur Telegram que « la synagogue de Derbent est en feu ». « Il n’est pas possible d’éteindre l’incendie. Deux personnes ont été tuées : un policier et un garde de sécurité », ajoute-t-il. Il a également assuré que la « synagogue à Makhatchkala a été incendiée et a brûlé ».
Le dirigeant du Daghestan, Sergueï Melikov, a écrit sur Telegram : « Ce soir, à Derbent et Makhatchkala, des inconnus ont essayé de déstabiliser la société. » Le Daghestan est une république de la Fédération de Russie à majorité musulmane voisine de la Tchétchénie, et également proche de la Géorgie et de l’Azerbaïdjan. Des opérations antiterroristes y sont régulièrement annoncées par les autorités russes.
En octobre, des émeutes anti-Israël avaient éclaté dans l’aéroport de Makhatchkala, au moment de tensions extrêmes liées au conflit entre Israël et le Hamas, une foule d’hommes envahissant le tarmac au moment de l’atterrissage d’un avion en provenance d’Israël.
La Russie a été visée à de multiples reprises par des attentats et attaques revendiquées par l’organisation djihadiste Etat islamique (EI), même si son influence reste limitée dans le pays. En mars, un attentat revendiqué par l’EI au Crocus City Hall, dans la banlieue de Moscou, a tué plus de 140 personnes.
Le week-end dernier, plusieurs membres de l’EI ont été tués après avoir pris en otage deux agents pénitentiaires dans une prison du sud de la Russie, selon les autorités.
La Russie a été confrontée à une rébellion islamiste au début des années 2000 dans le Caucase, un mouvement né du premier conflit contre la Tchétchénie séparatiste en 1994-96. Elle avait été défaite par les forces fédérales russes et ces dernières années, les incidents armés y sont devenus rares. Près de 4 500 Russes, notamment originaires du Caucase, ont combattu aux côtés de l’EI en Irak et en Syrie, selon des chiffres officiels.
Russie : prise d’otages dans une prison de Rostov en Russie, deux terroristes de l’Etat islamique tués
Selon les services pénitentiaires russes, les deux gardiens retenus ont été libérés indemnes.
Le Monde avec AFP
Publié le 16 juin 2024 à 11h37, modifié le 16 juin 2024 à 12h13 Des officiers de police à l’extérieur du centre de détention numéro un de Rostov-sur-le-Don, dans le sud-ouest de la Russie, le 16 juin 2024. ERIK ROMANENKO/TASS/SIPA USA
Les deux agents pénitentiaires russes qui avaient été pris en otage par des membres de l’organisation djihadiste Etat islamique (EI) dans un centre de détention de la région de Rostov-sur-le-Don ont été libérés, a annoncé le service pénitentiaire fédéral de Russie, dimanche 16 juin.
« Au cours d’une opération spéciale (…) les criminels ont été liquidés et les employés se trouvant pris en otage ont été libérés et n’ont pas été blessés », ont précisé les services pénitentiaires dans un communiqué.
Selon une source au sein des forces de l’ordre interrogée par l’agence étatique TASS, des membres de l’EI devant comparaître en justice pour des accusations de « terrorisme » se trouvaient parmi les preneurs d’otages. Ils étaient retranchés dans la cour du centre de détention, armés d’un canif, d’une matraque et d’une hache. Les assaillants étaient au nombre de six selon l’agence Interfax. Selon des médias russes, les assaillants du centre de détention de Rostov pourraient être des hommes arrêtés en 2022 et accusés d’avoir voulu commettre un attentat contre la Cour suprême de Karatchaïévo-Tcherkessie, une république russe du Caucase à majorité musulmane.
Des images diffusées sur les principales chaînes Telegram russes ont montré des détenus armés de couteaux énumérer une série de revendications – des armes et la possibilité d’être libérés. Plus tard, des rafales d’armes automatiques ont retenti aux abords du centre de détention cerné par les forces de l’ordre, avant l’arrivée d’ambulances.
Série d’attaques djihadistes en Russie
La Russie a été visée à de multiples reprises par des attentats et attaques revendiquées par l’organisation djihadiste. Le 22 mars, des hommes armés avaient ouvert le feu dans une salle de concert près de Moscou, tuant au moins 144 personnes et faisant des centaines de blessés. Il s’agissait de l’attentat le plus meurtrier sur le sol russe commis depuis 2004.
Plus de vingt personnes ont été arrêtées depuis, dont les quatre assaillants présumés, tous originaires du Tadjikistan, ex-république soviétique d’Asie centrale voisine de l’Afghanistan. L’attaque avait été rapidement revendiquée par l’organisation Etat islamique.
Il ne raconte pas comment il a appris à faire du vélo, cela n'intéresse personne, dit-il.
De quoi parle-t-il, là ? de pédales ?
Ah si, il faut le raconter, ça peut être très rigolo.
Moi, j'ai eu mon premier vélo à sept ans, pour Noël. C'était un vélo d'enfant muni, de manière optionnelle, de deux petites roues sur les côtés à l'arrière. J'étais contente, je l'ai essayé tout de suite. Il pleuvait ce jour-là, mais cela ne m'a pas arrêtée, je suis sortie avec mon beau vélo tout neuf pour monter dessus tout en haut d'une allée piétonne assez pentue qui se trouvait à l'arrière de l'immeuble où nous habitions : ça roulait tout seul, et j'ai bien pédalé, pratiquement jusqu'en bas de l'allée qui donnait sur une route à circulation assez dense. Là, je commence à freiner. Manque de bol, le caoutchouc de mes patins de freins n'était pas de très bonne qualité, c'est-à-dire qu'une fois mouillé, il glissait sur les jantes et cela ne freinait plus du tout. Autrement dit, j'étais en train de foncer tout droit en direction des voitures sans pouvoir m'arrêter. Réflexe de dernière minute* : je braque à droite pour monter sur la pelouse, me jette sur l'herbe et le vélo continue sa course tout seul jusque dans le mur de l'immeuble.
Résultat : fourche pliée dès le tout premier jour, puis redressée aussi bien que possible mais pas complètement, elle est toujours restée faussée et j'ai appris à me débrouiller avec mon vélo dans cet état, sans les petites roulettes que je n'ai jamais remises. Les virages à gauche étaient un peu délicats à négocier, mais avec l'habitude, ce n'était pas trop gênant.
Avantage : on ne me l'a jamais volé, ou du moins jamais très longtemps, il suffisait d'attendre le premier virage à gauche et le pitoyable cassage de gueule du voleur.
Voilà, je manque parfois de patience, je l'avoue.
Parfois, seulement.
Attendre la justice 107 ans, ce n'est pas normal du tout, surtout quand il y a urgence.
Pour moi, il y avait déjà urgence en 1993, j'étais réellement menacée de mort, on tentait vraiment de me tuer. J'attends toujours...
* En fait, c'est peu un réflexe, j'avais bien cherché une solution et trouvé celle-là, mais cela s'est fait très rapidement. Par ailleurs, je faisais déjà de la gym en club, où j'étais la chouchoute de la mono pour qui j'étais douée. Conclusion : même pas mal ! Par contre, le vélo....
Un jeune homme arrêté à Paris, suspecté de préparer une action violente contre "notamment des cibles juives"
Le suspect de 19 ans a été mis en examen et écroué vendredi, notamment
pour association de malfaiteurs terroriste en vue de préparer des
crimes d'atteinte aux personnes.
La victime a porté plainte contre X. (LIONEL VADAM / MAXPPP)
Un jeune homme de 19
ans a été mis en examen et placé en détention provisoire vendredi 21
juin. Il est soupçonné, avec un autre mineur déjà poursuivi depuis le 13
juin, "d'avoir envisagé de commettre une action violente, visant, notamment, des cibles juives",
ont appris l'Agence Radio France et France Télévisions auprès du
parquet national antiterroriste (Pnat), confirmant une information du Parisienet de BFMTV.
Ce jeune homme, qui habite en Île-de-France, a été mis en examen pour
"association de malfaiteurs terroriste en vue de préparer des crimes
d'atteinte aux personnes" et "acquisition et détention d'armes de
catégorie A en relation avec une entreprise terroriste et détention
d’armes de catégories C en relation avec une entreprise terroriste", a
détaillé la source judiciaire. La DGSI est en charge de l'enquête.
Les deux suspects communiquaient via les réseaux sociaux
Cette mise en examen est intervenue dans le cadre d’une information
judiciaire dans laquelle un autre individu, un mineur, avait été mis en
examen et placé en détention provisoire le 13 juin dernier. Lui aussi
est domicilié en Île-de-France. Les deux individus étaient en lien via
les réseaux sociaux. Les investigations, qui vont se poursuivre dans le
cadre de l’information judiciaire, viseront notamment à préciser la
nature du projet, précise le Pnat.
Jeux olympiques de Paris 2024 : un attentat "d'inspiration islamiste"
visant une épreuve des JO déjoué à Saint-Etienne, annonce le ministère
de l'Intérieur
"Un ressortissant tchétchène de 18 ans" a été interpellé à
Saint-Etienne (Loire) le 22 mai, précise le ministère de l'Intérieur
dans un communiqué publié vendredi.
Des responsables de la sécurité inspectent le toit du stade Geoffroy-Guichard, à Saint-Etienne (Loire), le 17 septembre 2023. (OLIVIER CHASSIGNOLE / AFP)
Une première inquiétante concernant les Jeux de Paris. Un projet d'attentat "d'inspiration islamiste"
qui visait les épreuves de football des Jeux olympiques de Paris a été
déjoué à Saint-Etienne (Loire) par les services de renseignement, a fait
savoir vendredi 31 mai le ministère de l'Intérieur. Il s'agit "du premier attentat déjoué contre les Jeux olympiques et paralympiques de Paris", affirme, vendredi 31 mai, Gérald Darmanin.
"Un ressortissant tchétchène de 18 ans, soupçonné de vouloir commettre un attentat d'inspirationislamiste",a
été interpellé mercredi dans la ville, à l'occasion des épreuves de
football qui se dérouleront au stade Geoffroy-Guichard, a précisé le
ministère de l'Intérieur. Le jeune homme interpellé a été mis en
examen pour association de malfaiteurs terroriste et placé en détention
dimanche, a fait savoir le parquet national antiterroriste (Pnat). Il
était"inconnu des services", des forces de l'ordre, et n'était "pas fiché S", a précisé une source proche de l'enquête à France Télévisions.
"Rien ne laissait penser" que le suspect était "radicalisé"
"Par ses supports informatiques et par les perquisitions
que nous avons effectuées, nous avons pu constituer le fait que cette
personne voulait passer à l'acte", a précisé Gérald Darmanin. "Nous
avons interpellé deux personnes, cette personne et son frère qui était
mineur et nous avons pu écarter la responsabilité du frère mineur qui
n'est pas incarcéré et n'a pas été mis en examen" et "à ma connaissance, il n'y a pas d'autres interpellations dans cette affaire", selon le ministre de l'Intérieur qui précise que c'est "le 50e attentat que nous déjouons depuis 2017".
Le Pnat a ajouté qu'il est reproché au suspect "d'avoir, au nom de l'idéologie jihadiste [du groupe]
Etat islamique, envisagé de commettre une action violente, notamment en
ciblant des rassemblements de supporters en marge d'événements sportifs
devant se tenir à Saint-Etienne pendant les Jeux olympiques".
Pour Didier Rendu, secrétaire général adjoint du Syndicat des
cadres de la sécurité intérieure CFDT, la tentative de passage à l'acte
déjoué était une "forme de jihadisme low cost", beaucoup plus difficile à repérer. "Face à ce type de jihadisme, il ne faut pas que la réponse sécuritaire soit low-cost", a-t-il exhorté au micro de franceinfo, se disant "attentif aux coupes réalisées dans le budget de la police nationale". A l'approche des Jeux de Paris, "les moyens sont mis absolument partout", et pas seulement en Île-de-France ou sur Paris, a-t-il souligné.