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samedi 15 juin 2024

Comment le présumé pédocriminel Jean-François Lemaire a adopté des enfants

Suite de ces premières informations sur un groupe de pédocriminels parisiens :

http://satanistique.blogspot.com/2024/06/pedocriminalite-la-secte-bouddhiste-de.html

Pour adopter, le docteur Jean-François Lemaire utilise les services d'un organisme créé en 1946 par et pour des Résistants et leurs familles. 

Des amis du docteur Roger Baudy, en somme...

Vous savez, le père de cet avocat lyonnais qui se montre très agressif et d'une très grande brutalité dès que son protégé le pédophile Pascal Edouard Cyprien Luraghi court le risque d'être ennuyé par la justice :

http://satanistique.blogspot.com/p/patrick-baudy-perdu-contre-petitcoucou.html

 

https://www.liberation.fr/societe/police-justice/les-hommes-de-la-rue-du-bac-26-aux-origines-de-ladoption-dines-chatin-une-procedure-nebuleuse-et-une-entremetteuse-20240615_5YJOKPWIUJBC3GUF3WNHQLSB7Q/

Les hommes de la rue du Bac (2/6) : aux origines de l’adoption de la jeune Inès Chatin, une procédure nébuleuse et une «entremetteuse»

 
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Pour comprendre la façon dont elle est arrivée chez Jean-François Lemaire, qu’elle accuse d’avoir participé à un groupe pédocriminel dont elle fut la victime, Inès Chatin a remonté le fil de son adoption. Celle-ci comporte de nombreuses irrégularités, et laisse entrevoir un trafic d’enfants organisé au sein même de l’association «la Famille adoptive française».
Peu après sa naissance, Inès Chatin a été confiée à une femme au parcours hors du commun, qui occupe alors un appartement de la résidence «les Cyclamens», à Montpellier. (Cyril Zannettacci/Vu' pour Libération)

par Willy Le Devin, envoyé spécial à Montpellier
publié aujourd'hui à 8h00
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L’histoire d’Inès Chatin est aussi celle d’une longue quête de ses origines. Elevée dans un univers pédocriminel du Paris germano-pratin, elle ne put jamais questionner ses parents sur leur choix d’adopter leurs deux enfants, elle et son grand frère Adrien (1), via l’organisme principal de l’époque, la Famille adoptive française (FAF). Chez elle, le carcan du silence ne permettait aucune transgression, et les rares fois où elle s’est hasardée à sonder son père adoptif, Jean-François Lemaire, son autoritarisme coupait court à toute discussion. Médecin auprès des assurances, il menait une vie nimbée de mystères. Et exerçait sur son épouse, Lucienne, des violences physiques et verbales répétées, si bien qu’elle ne put jamais disposer d’une quelconque liberté, même de parole. Ce huis clos étouffant explique aussi qu’Inès Chatin n’ait jamais pu lever le voile sur les sévices sexuels subis de ses 4 à 13 ans, qu’elle attribue à Jean-François Lemaire et à ses puissants amis, banquier, avocat, écrivains.

Pour que sa parole se libère, il a fallu attendre que les époux Lemaire soient placés en Ehpad, à l’automne 2020. Peu à peu, Inès Chatin fait de nombreuses découvertes en vidant l’appartement dans lequel elle a grandi, au premier étage du fastueux 97, rue du Bac. Outre des écrits étayant les liens entre ses tourmenteurs, celle qui approche alors des 50 ans met la main sur des reçus de dons effectués à la FAF. Fondée en 1946 par Dominique Crétin, un ingénieur de la SNCF, l’association

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https://www.sudouest.fr/justice/pedocriminalite-une-femme-accuse-un-groupe-d-intellectuels-connus-de-sevices-sexuels-envers-des-enfants-20144348.php

Pédocriminalité : une femme accuse un groupe d’intellectuels connus de sévices sexuels envers des enfants 

 
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Pédocriminalité : une femme accuse un groupe d’intellectuels connus de sévices sexuels envers des enfants

L’écrivain Gabriel Matzneff, ici en 1990, était un proche du père adoptif d’Inès Chatin. © Crédit photo : PIERRE GUILLAUD

Par sudouest.fr

Dans un dossier du quotidien « Libération », une femme de 50 ans témoigne d’abus subis dans les années 70-80 par elle et d’autres enfants. Elle accuse son père adoptif de l’avoir livrée à de grands noms de l’intelligentsia parisienne

Parmi les noms cités par « Libération » comme membres d’une « bande pédocriminelle » qui a sévi dans les années 1970-1980, celui de Gabriel Matzneff est le moins inattendu. Mais aux côtés de l’écrivain aux penchants pédophiles connus et assumés dans son œuvre, ce sont les noms d’intellectuels respectés que l’on découvre : Claude Imbert, écrivain et fondateur de l’hebdomadaire « Le Point » ; l’essayiste et journaliste Jean-François Revel, élu à l’Académie française. Tous deux sont morts, Imbert depuis 2016, Revel depuis 2006. Un autre, l’avocat François Gibault, qui nie les faits, a aujourd’hui 92 ans.

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L’écrivain Gabriel Matzneff est accusé par une nouvelle femme de viols et d’agressions sexuelles. Les faits auraient été commis dans les années 1980. Une nouvelle enquête préliminaire pour « viols sur mineure de moins de 15 ans » a été ouverte par le parquet de Paris

Ces hommes, Inès Chatin, une femme de 50 ans, les accuse d’avoir commis des crimes sexuels sur des enfants, dont elle et son frère (il confirme son témoignage). Elle raconte à « Libération » comment son père adoptif Jean-François Lemaire l’a livrée quand elle avait 4 ans, et jusqu’à l’âge de 13 ans, aux « jeux », sévices et abus de ceux que le journal baptise « les hommes de la rue du Bac », le domicile des Lemaire.

Un trafic d’enfants ?

Inès Chatin a attendu la mort de ses parents adoptifs pour parler, fournissant de nombreux documents retrouvés dans l’appartement familial. À l’automne dernier, elle a « sollicité une audition auprès du parquet de Paris, afin de dénoncer une litanie de sévices sexuels imposés durant son enfance ». Lequel parquet de Paris, malgré la prescription, a ouvert le 23 octobre une enquête préliminaire qui permettrait éventuellement à l’Office des mineurs de rechercher d’autres victimes.

La quinquagénaire s’interroge aussi sur les circonstances de son adoption, qui présente de nombreuses irrégularités, au point de « laisser entrevoir un trafic d’enfants organisé au sein même de l’association La Famille adoptive française (FAF) ». De sa naissance en 1973 à Montpellier à son arrivée chez Jean-François Lemaire, Inès Chatin pointe bien des « étrangetés ».

Passée par Bordeaux et la Charente-Maritime

Notamment le fait que sa mère biologique, mineure, l’ait convoyée elle-même vers Bordeaux. « Pour la remettre à qui, dans quel cadre », interroge « Libération », qui relève que dans les archives de la FAF, l’enfant « est passée temporairement par Maison-Blanche, une pouponnière de l’association, située à Bourcefranc-le-Chapus, en Charente-Maritime ». Un bon de transport daté du 14 novembre 1973, autorisant son déplacement par des bénévoles, a été retrouvé, mais la petite avait été confiée aux Lemaire sept mois plus tôt.

Le service d’orientation et de prévention des passages à l’acte pédophiles, mis en place en 2021 et couronné de succès, stagne aujourd’hui, faute de subventions conséquentes

« Libération » doit consacrer quatre autres volets à cette affaire, à partir du lundi 17 juin.

 

https://lafamilleadoptivefrancaise.fr/qui-est-la-f-a-f/

Accueil » Qui est la F.A.F.?

Nos Objectifs

Rechercher pour chaque enfant apparenté à l’étranger, une famille où il pourra être heureux.

Accueillir et aider des femmes en difficulté qui ne savent pas si elles pourront assumer leur enfant et réfléchissent à une éventuelle adoption. Les accompagner dans leur réflexion quelle qu’en soit l’issue.

Accompagner professionnellement les personnes adoptées et leur famille dans une démarche de recherche des origines.

Collaborer avec les pays d’origine dans le respect de la Convention de La Haye.

Nos Moyens

Une équipe de terrain professionnelle et expérimentée composée d’une directrice assistante sociale, d’une psychologue et d’une chargée de mission.

Des compétences médicales et juridiques.

Un Conseil d’Administration rassemblant des membres de milieux professionnels divers qui assurent la gestion et les orientations de l’organisme.

Une association active et solidaire composée de tous ceux qui ont adopté un enfant de leur famille et de leurs amis: les nombreux membres de l’Association assurent notre pérennité par leur soutien, et élisent en leur sein les membres du conseil d’administration.

Sa longue histoire confère à La Famille Adoptive Française une maîtrise profondément humaine de ses responsabilités envers l’enfant, celle qui le confie et les parents qui l’adoptent.

Notre Histoire

Durant la deuxième guerre mondiale, de nombreux cheminots participèrent à la Résistance et furent déportés. Confronté à la situation dramatique de leurs enfants devenus orphelins, le service social de la SNCF s’organisa pour leur chercher une famille de substitution. A la fin de la guerre, de nombreux enfants restaient sans famille, et l’adoption était peu fréquente et peu organisée. L’Assistance Publique demanda alors que cette action soit pérennisée par la création d’une œuvre d’adoption.

Celle-ci fut fondée par Dominique Crétin, ingénieur SNCF et son épouse en 1946 sous le nom de La Famille Adoptive Française. Ils eurent un rôle considérable dans la mise en place en France d’une législation adaptée qui n’existait pas à l’époque.

En 1948, plus de 400 enfants de 0 à 19 ans avaient déjà trouvé une famille. Une collaboration étroite se mit en place avec la Croix Rouge Française et l’Assistance Publique, permettant l’adoption de nombreux enfants nés en Allemagne de mères allemandes et de pères français des forces d’occupation.

Des enfants arrivèrent ensuite de Corée et du Liban.

Par son action et son rayonnement, La Famille Adoptive Française apporta une importante contribution au vote des lois de 1966 sur l’adoption plénière.

En 1973, Simone Chalon devint directrice de la F.A.F. Elle restera à ce poste jusqu’en 2007, laissant à tous un souvenir marquant.

En 1978 commença notre collaboration avec les autorités et associations colombiennes, permettant l’adoption d’enfants de ce pays.

En 1983, l’association est reconnue d’utilité publique. En 1996, elle marque ses 50 ans par l’organisation d’un colloque à l’UNESCO.

Depuis 1999, des relations de confiance avec les autorités chinoises ont permis l’adoption de plusieurs centaines d’enfants originaires de Chine.

En 2010, les Nids de Paris ont fusionné avec notre association.

Au total, depuis 1946, ce sont plus de 6 500 enfants qui ont trouvé une famille par l’intermédiaire de la Famille Adoptive Française et 2 500 par l’intermédiaire des Nids de Paris.

Depuis la Loi du 21 février 2022, l’association n’a plus le droit de recueillir et de confier d’enfants en France. Elle reste autorisée en tant qu’OAA par décision du département de Paris du 4 décembre 2023.

Elle n’est plus habilitée pour la Chine par décision de la MAI du 8 décembre 2023.

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Simone_Chalon

  1. Simone Chalon

     
  2. Simone Chalon
    une illustration sous licence libre serait bienvenue
    Biographie
    Naissance

    Saint-Amand-en-Puisaye
    Décès
    (à 88 ans)
    Mâcon
    Nationalité
    Activités
    Père

    Simone Chalon, née Pierreclaud le et morte le , est une militante qui a œuvré à réformer le cadre légal et le fonctionnement du système français de l'accueil des enfants maltraités et de l'adoption. Engagée très jeune dans la Résistance aux côtés de son père Jules Pierreclaud, elle a consacré sa vie à cette cause auprès du journaliste Alexis Danan1 et dans un organisme autorisé pour l’adoption (OAA)2, La Famille Adoptive Française.

    Biographie

    Vie familiale

    Simone Chalon est née à Saint-Amand-en-Puisaye dans la Nièvre, de Jules Pierreclaud et Lucie Charpentier. Elle est l’aînée de quatre enfants.

    Son engagement commence quand, âgée d'une quinzaine d’années, elle aide son père à préparer l’accueil des réfugiés espagnols. Celui-ci, conseiller municipal de Cluny, est en effet chargé avec le futur résistant Jean-Louis Delorme de superviser localement le plan que le gouvernement français prépare dès le début de l'année 1938 sur l'ensemble du territoire dans la perspective de la défaite de la République espagnole.

    Elle épouse Max Chalon le à Lournand et de cette union naissent cinq enfants.

    Pendant la guerre

    Pendant la guerre, elle transporte, à la demande de son père, des messages et des tracts3. Dans l’attente de la mise en place d’un vrai réseau de communication entre les différents maquis, elle est responsable du réseau embryonnaire de communication (60 lieux et/ou personnes sont répertoriés). Elle est correspondante pour le maquis de CRU (Blanot). En attendant sa nomination de monitrice d’éducation physique à Louhans, elle est volontaire bénévole à Varay (région lyonnaise) dans une association qui accueille des enfants juifs. Nommée à Louhans pour l’année scolaire 1943-1944 elle assure des liaisons entre plusieurs réseaux. Le 11 aout 1944 elle participe à la libération de Cluny comme infirmière volontaire.

    Engagement associatif

    Elle rencontre Alexis Danan en 1955 et crée, dès 1956, le Comité Alexis Danan de Boulogne4. Elle succède à Alexis Danan à sa mort, à la tête de la Fédération des Comités Alexis Danan qui deviennent comités ENFANCE majuscule5 lorsqu’elle crée la revue ENFANCE majuscule en 1991 avec Nicole Emam et Patricia Chalon6.

    Parallèlement, elle prend la direction à la suite de madame Crétin de la Famille Adoptive Française7. Elle sera investie dans ces deux associations jusqu’à sa mort en 2011.

    Simone Chalon a siégé, durant de nombreuses années, au conseil supérieur de l'adoption en tant que personnalité qualifiée de par ses engagements associatifs8. Elle a contribué à faire évoluer de nombreuses lois et règlements en faveur de l'adoption9,10.

    Ouvrages

    Notes et références


  3. Histoire du comité de Boulogne [archive] d'Enfance majuscule.

  4. Liste des OAA [archive] habilités par le ministère des Affaires étrangères.

  5. Liliane Chalon, Le vieux, Parcours d’un résistant en Saône et Loire, manuscrit [archive].

  6. Présentation d’Enfance Majuscule [archive].

  7. « Site institutionnel d’ENFANCE majuscule [archive] », sur enfance-majuscule.fr

  8. no 121 de la Revue ENFANCE majuscule : Simone Chalon une belle personne, décembre 2011 (ISSN 1164-8589)

  9. Qui est la FAF ? [archive] sur le site en ligne de la Famille Adoptive Française.

  10. « NameBright - Coming Soon [archive] », sur vivre-a-chalon.com (consulté le ).

  11. Babeau Luc, « express société - L'adoption revue et corrigée », L'Express,‎ (lire en ligne [archive], consulté le ).



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