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mercredi 26 juin 2024

A Brest, une condamnation pour outrage à agents pénitentiaires en comparution immédiate

Les journaux locaux se font régulièrement l'écho de gros problèmes à la maison d'arrêt de L'Hermitage, à Brest. Et encore, on sait bien que tout n'est pas rendu public...

Que fait la LDH (Ligue des Droits de l'Homme) ?

Rien.

Il y a bien longtemps qu'elle ne se soucie plus des conditions de détention à L'Hermitage et l'affiche sans aucun complexe en s'étant choisi comme représentant... un psychiatre chef de service de l'hôpital psychiatrique de Bohars, dont l'un des collègues est responsable de la santé mentale des détenus, et où règnent de toute façon depuis toujours violences et arbitraire : tous les détenus ayant connu à la fois la prison et l'HP s'accordent à dire que l'HP est bien pire et personne n'entend jamais parler de toutes les horreurs qui s'y passent à moins d'être assez proche de personnes directement intéressées.

Sauf en 2021 après le passage du Contrôleur général des lieux de privation de liberté :

http://satanistique.blogspot.com/2021/07/a-brest-lhopital-psychiatrique-de.html

 

https://www.letelegramme.fr/finistere/brest-29200/vous-avez-tue-des-detenus-la-roue-tourne-un-homme-de-21-ans-condamne-pour-outrage-par-le-tribunal-de-brest-6612498.php

« Vous avez tué des détenus, la roue tourne » : un homme de 21 ans condamné pour outrage par le tribunal de Brest

 
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Ce mardi, au tribunal de Brest, un détenu de 21 ans a vu la date de sa libération s’éloigner. Il a été condamné à une peine de trois mois pour un outrage à l’endroit de deux agents pénitentiaires.

 

Ce mardi 22 juin 2024, un homme de 21 ans, détenu à la maison d’arrêt de Brest, a été condamné pour un outrage à l’endroit de deux agents pénitentiaires.
Ce mardi 22 juin 2024, un homme de 21 ans, détenu à la maison d’arrêt de Brest, a été condamné pour un outrage à l’endroit de deux agents pénitentiaires. (Photo d’illustration Le Télégramme)

 

À l’audience des comparutions immédiates de ce mardi 25 juin 2024, un homme de 21 ans, détenu à la maison d’arrêt de Brest, était présent à la barre du tribunal de la cité du Ponant. Un outrage à l’endroit de deux agents de l’établissement pénitentiaire, le 15 mai 2024, lui était imputé.


https://www.ouest-france.fr/bretagne/brest-29200/a-la-maison-darret-de-brest-il-insulte-plusieurs-surveillants-9cd431d8-3306-11ef-8462-4d5d263c07bc

À la maison d’arrêt de Brest, il insulte plusieurs surveillants

Au lendemain du meurtre de deux agents pénitentiaires, Arnaud Garcia et Fabrice Moello, tués au péage d’Incarville (Eure) lors d’une attaque à la voiture-bélier, un détenu de Brest (Finistère) avait insulté plusieurs surveillants. Le tribunal de Brest l’a condamné, ce mardi 25 juin 2024, à trois mois de prison.

 

Le tribunal de Brest l’a condamné à trois mois de prison pour outrages à agents.
Le tribunal de Brest l’a condamné à trois mois de prison pour outrages à agents. | OUEST FRANCE

« Le contexte est essentiel pour comprendre le dossier. » Un détenu de 21 ans a insulté plusieurs agents pénitentiaires de la maison d’arrêt de Brest (Finistère), le 15 mai 2024.

Nous sommes au lendemain du meurtre de deux agents pénitentiaires, Arnaud Garcia et Fabrice Moello. Les deux agents pénitentiaires ont été tués au péage d’Incarville (Eure) lors d’une attaque à la voiture-bélier, alors qu’ils transportaient un détenu, Mohamed Amra, qui est toujours en fuite. Le pays est sous le choc et les surveillants de Brest s’apprêtent à respecter une minute de silence.

Trois mois de prison

C’est à ce moment-là que le détenu de 21 ans indique à son voisin : « Vous tuez des détenus en cellule, ne vous étonnez pas que la roue tourne. » Des propos entendus par l’un des surveillants qui lui demande de répéter. Il le fera, plusieurs fois.

À l’audience, ce mardi 25 juin 2024, le détenu est calme. Il maintient sa version des faits : « Je ne les ai pas insultés, je n’ai jamais dit : bien fait pour eux. » Le parquet requiert six mois de prison ferme. Le tribunal l’a condamné à trois mois de prison.


https://www.ouest-france.fr/societe/prison/430-detenus-a-brest-pour-254-places-matelas-au-sol-reportage-entre-les-murs-de-la-maison-darret-4865d0e0-cc16-11ee-be0b-364738a87aaa

430 détenus à Brest pour 254 places, matelas au sol… Reportage entre les murs de la maison d’arrêt

À la maison d’arrêt de Brest, les conditions de détention et de travail sont pointées du doigt par les agents. Ils ont pu s’en ouvrir au député Didier Le Gac, en visite pendant deux heures.

 

Le député brestois Didier Le Gac visite une cellule de la maison d’arrêt de l’Hermitage.
Le député brestois Didier Le Gac visite une cellule de la maison d’arrêt de l’Hermitage. | OUEST FRANCE

Troisième étage du bâtiment 3, de la maison d’arrêt de Brest (Finistère). « Le 3-3 », comme l’appellent les surveillants de l’établissement. Dans cet étage, s’entassent 60 détenus, pour 35 places.

« À la base, cette cellule était prévue pour une seule personne, indique un des agents de la pénitentiaire, en rentrant dans une pièce, dont le sol est recouvert de lino et le mur d’affiches ou de dessins. Depuis, on a mis un lit superposé et rajouté un matelas au sol. »

Trois détenus occupent désormais cet espace, embaumé d’une solide odeur de tabac froid et où règne un désordre certain. Près de l’unique fenêtre, trône un petit téléviseur, qui retransmet un...


https://www.ouest-france.fr/societe/prison/face-a-la-surpopulation-carcerale-la-maison-darret-de-brest-est-au-bord-limplosion-ebc6dc2c-e834-11ee-ba74-12897b706ed5

Face à la surpopulation carcérale, la maison d’arrêt de Brest est au bord « l’implosion »

La situation à la maison d’arrêt de Brest (Finistère) ne fait que se dégrader. Selon le syndicat Force Ouvrière (FO), le nombre de détenus dépasserait les 458, pour une capacité d’accueil de 254 places. Une surpopulation qui a des conséquences sur les conditions de détention, mais également sur le personnel, qui craint l’événement de trop.

 

Près de 458 détenus occupent la maison d’arrêt de Brest (Finistère), alors que la capacité d’accueil est de 254 places.
Près de 458 détenus occupent la maison d’arrêt de Brest (Finistère), alors que la capacité d’accueil est de 254 places. | OUEST FRANCE

« On ne peut tout de même pas pousser les murs ! » s’insurge Reynald Cochennec, délégué FO-Pénitentiaire. La maison d’arrêt de Brest (Finistère) vient de battre un triste record, celui des 458 détenus, pour une capacité d’accueil qui ne dépasserait pas les 254 places. Depuis quelques mois, syndicats et personnels alertent sur cette surpopulation carcérale. « On a beau faire sortir trois à quatre détenus par jour, il y en huit qui vont rentrer à la journée. Ce n’est pas un rythme soutenable », soutient le syndicaliste.

La situation de l’établissement pénitentiaire est un cas d’école. Au niveau national, pour les détenus en attente......


https://www.letelegramme.fr/finistere/brest-29200/maison-darret-de-brest-limpression-detre-dans-un-bateau-qui-coule-6557079.php

Maison d’arrêt de Brest : « L’impression d’être dans un bateau qui coule »

 
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Par Pierre Chapin

Alors que la surpopulation devient chaque semaine plus critique au sein de la Maison d’arrêt de Brest, les représentants syndicaux du service pénitentiaire d’insertion et probation appellent à une « réaction immédiate ».

 

Si les conseillers du Spip sont tenus au devoir de réserve, leurs représentants syndicaux tapent du poing sur la table face à la surpopulation carcérale à Brest.
Si les conseillers du Spip sont tenus au devoir de réserve, leurs représentants syndicaux tapent du poing sur la table face à la surpopulation carcérale à Brest. (Photo Le Télégramme/Pierre Chapin)
 

La maison d’arrêt de Brest a atteint le chiffre record de 461 détenus la semaine dernière, pour une capacité théorique de 254 places. Quelles sont les conséquences sur la vie à l’intérieure de la prison ?

Ronan Guéguéniat (CGT) : « Ce sont des cellules à trois ou quatre personnes, avec des matelas au sol… Il y a 212 places pour les hommes normalement, ils étaient 425 en milieu de semaine. Certains devraient être seuls en cellule, au vu de leur profil ou de leurs troubles, mais ce n’est plus possible. Cela crée forcément des tensions. Il y a un véritable enjeu de sécurité pour les détenus, mais aussi les personnels pénitentiaires et intervenants. Même le quartier arrivants, qui est censé être plus calme, est touché : le climat est désormais hyperanxiogène. Globalement, on peut s’estimer heureux de n’avoir pas eu de drame à déplorer ces dernières semaines. Et plus largement, cette situation bloque tout : plus il y a de détenus, moins il y a de possibilité de travailler, que ce soit au service général (environ 50 postes) ou dans le petit atelier de couverture de livres (quatre places). Et c’est pareil pour la scolarisation ».


https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/prison-de-brest-surpopulation-tensions-epuisement-des-surveillants-la-situation-devient-intenable-3324300

Prison de Brest : surpopulation, tensions, épuisement des surveillants, la situation devient intenable

Par

La surpopulation carcérale dépasse les 200% dans le quartier hommes de la maison d'arrêt de Brest. Une situation qui accroît les tensions entre détenus et qui rend le travail des surveillants et agents de plus en plus compliqué.

 

          La maison d'arrêt de Brest (illustration)

La maison d'arrêt de Brest (illustration) © Radio France - Valérie Le Nigen

 

Le constat est unanimement partagé : la prison de Brest est en surchauffe. Les députés finistériens Didier Le Gac et Jean-Charles Larsonneur se sont rendus sur place récemment et le sénateur Michel Canevet a alerté le gouvernement sur la situation de surpopulation carcérale qui atteint aujourd'hui 190% dans l'établissement et plus de 200% dans le quartier hommes, avec 452 détenus pour 224 places en fin de semaine dernière.

"C'est une cocotte minute, reconnaît Didier Le Gac (Renaissance), qui a visité les lieux à deux reprises ces deux derniers mois. À tout moment, ça peut exploser, il suffit d'un incident ou d'une agression. Mais comme me l'a dit la directrice, on a de la chance : si la maison d'arrêt tient, c'est grâce aux personnels."

Davantage de tensions entre détenus

Aujourd'hui, toutes les cellules du quartier principal sont triplées, alors que la norme en France est censée être d'une cellule pour un détenu. Environ 80 détenus dorment donc au sol, sur un matelas. Une situation qui empêche de les regrouper par affinité, ce qui accroît les tensions et qui stresse les nouveaux arrivants qui s'entassent dès les premières heures d'emprisonnement. "Le constat est dramatique. La prison est censée punir, mais aussi réduire la récidive, or aujourd'hui, je pense qu'on augmente la récidive", lance Charlotte Cloarec du Snepap-FSU.

Certains craignent de revivre l'affaire Jouan, jugée cette semaine aux assises de Quimper. Et cela empêche de travailler en amont avec les détenus : "La semaine dernière, 27 personnes ont été écrouées sur la période, ce qui complique nos tâches d'accompagnement, de suivi et d'analyse", explique Ronan Guéguéniat de la CGT du SPIP, les services pénitentiaires d'insertion et de probation.

Il n'y a pas que le nombre global de détenus qui augmente, mais aussi les flux à l'intérieur de la prison. Comment, dans ce contexte, analyser finement les profils des prisonniers pour donner les éléments nécessaires au juge d'application des peines ou mettre en place des programmes de réinsertion adaptés ? "Je pense que la baisse constatée du nombre d'aménagements de peine est liée à cette situation", explique Chalotte Cloarec.

Tir au mortier sur le mirador

Dans ce contexte, les gardiens ont du mal à assurer leur propre sécurité. En l'espace d'une dizaine de jours, on a tiré au mortier sur le mirador de la prison, une agression a eu lieu dans la cour de promenade et une bagarre a éclaté entre détenus, ce qui était rare jusqu'à présent à Brest.

Il y a aussi la problématique du trafic de drogue, extrêmement juteux en prison, avec des colis lancés régulièrement par-dessus les murs : "On retrouve en moyenne deux à trois kilos par semaine, les tarifs en prison sont plus chers donc l'enjeu financier pour les trafiquants est grand", explique Reynald Cochennec, surveillant et secrétaire local adjoint de FO Justice. Du cannabis, de la cocaïne, du crack, de l'héroïne et récemment une lame de 18 cm. "Il faudrait des filins de sécurité, mais apparemment ça ne se fera pasEt quand ce sera une arme à feu ?", lance le syndicaliste qui décrit "une équipe fatiguée, mais heureusement solidaire". Ils sont une centaine d'agents à se relayer dans les murs. Les arrêts maladie sont de plus en plus fréquents.

Des surveillants qui craignent que la situation ne se tende encore avec la montée des températures dans quelques semaines. De quoi faire monter encore la tension dans les coursives surchauffées de la prison.

La direction n'a pas souhaité répondre à nos questions.


https://actu.fr/bretagne/brest_29019/prison-de-brest-la-qualite-des-soins-se-degrade-les-bagarres-se-multiplient_60959677.html

Prison de Brest : "la qualité des soins se dégrade, les bagarres se multiplient"

La surpopulation carcérale à la maison d'arrêt de Brest a des conséquences sur le travail des professionnels de santé. Ils dénoncent la dégradation des soins. 

 

          Les professionnels de santé de l'unité sanitaire de la prison de Brest étaient en grève en fin de matinée.

Les professionnels de santé de l'unité sanitaire de la prison de Brest étaient en grève en fin de matinée. ©Julien Saliou
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Le personnel soignant de l’unité sanitaire de la maison d’arrêt de Brest était en grève ce mercredi 17 avril 2024. Un rassemblement était organisé devant la prison de 11 h à 13 h. 

Les professionnels dénoncent la dégradation de leurs conditions de travail en raison notamment de la surpopulation carcérale. 

470 détenus pour 256 places

Ce mercredi matin, il y avait 470 détenus pour 256 places, d’après une soignante rencontrée sur place. « Et ils étaient 486 la semaine dernière. » 

Une femme, membre de l’unité sanitaire (comprenant des médecins généralistes, psychiatres, addictologues ou encore des dentistes), nous expose la situation à laquelle elle est confrontée : 

En ce moment, la prison est comme une cocotte-minute. Je constate une dégradation de la santé mentale de plusieurs détenus. Au sein du centre médico-psychologique, nous avons jusqu’à un mois d’attente en ce moment. Les arrivées étant nombreuses, il faut parfois attendre jusqu’à quinze jours pour voir les nouveaux détenus, alors qu’en principe il faudrait les rencontrer dans les 24 heures.

Une professionnelle de santé

Elle regrette de devoir donner des soins de moins bonne qualité. « Pour les traitements de substitution aux drogues, nous devons voir 50 détenus en une heure. Or, ce moment est censé être un peu privilégié entre le détenu et le soignant, pour discuter de ce qui ne va pas. »

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« Les bagarres se multiplient »

La conséquence, selon les professionnels de santé, des tensions qui génèrent par exemple des bagarres dans la prison, « il y en a une par jour en ce moment ».

 

          Les professionnels de santé dénoncent les conditions de prise en charge des patients au sein de la maison d'arrêt de Brest.

Les professionnels de santé dénoncent les conditions de prise en charge des patients au sein de la maison d'arrêt de Brest. ©Julien Saliou
 

Des tensions que ressentent forcément les surveillants. Pour l’un d’eux, présent ce matin par solidarité avec ses collègues, « beaucoup de détenus souffrent de problèmes psychiatriques. Tout le monde ne peut pas être vu à l’instant T, les agressions se multiplient. »

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Et par ricochet, la charge de travail du personnel ne fait qu’augmenter. Il réclame des conditions de travail plus sereines et dignes.

« Même pour le travail de réinsertion, rien n’avance. Certains sortent de la maison d’arrêt avec des prescriptions de médicaments qu’ils ne peuvent même pas aller chercher car nous n’avons pas eu le temps de faire les démarches pour leur procurer une carte vitale. »


https://www.letelegramme.fr/finistere/brest-29200/prison-morte-le-mouvement-se-poursuit-a-la-maison-darret-de-brest-6585221.php

« Prison morte » : le mouvement se poursuit à la maison d’arrêt de Brest

 
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Par David Cormier

Deux jours après la mort de deux de leurs collègues lors d’une attaque dans l’Eure, les agents pénitentiaires de Brest poursuivent l’opération prison morte, vendredi 17 mai. Un des agents d’extraction, Reynald Cochennec, raconte son métier.

 

Ce jeudi 16 mai 2024 au matin, comme la veille, des agents de l’administration pénitentiaire se sont regroupés devant la maison d’arrêt de l’Hermitage, à Brest. Parmi eux, Reynald Cochennec (deuxième à droite), raconte son expérience d’agent d’extraction.
Ce jeudi 16 mai 2024 au matin, comme la veille, des agents de l’administration pénitentiaire se sont regroupés devant la maison d’arrêt de l’Hermitage, à Brest. Parmi eux, Reynald Cochennec (deuxième à droite), raconte son expérience d’agent d’extraction. (Photo Le Télégramme/David Cormier)

 

« Quand on fait de l’extraction, forcément, il y a des risques. Nos véhicules portent les symboles de l’État, le profil des détenus n’est pas celui d’enfants de chœur, il y a des gens qui n’ont plus peur de rien. Et nos véhicules ne sont pas adaptés. Ici, on a demandé plusieurs fois un véhicule banalisé, c’est tout le temps refusé, par idéologie », estime-t-il.


https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/a-la-maison-d-arret-de-brest-des-stupefiants-et-des-armes-blanches-saisies-7684654

À la maison d'arrêt de Brest, des stupéfiants et des armes blanches saisies

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La fouille de deux cellules de la maison d'arrêt de Brest a permis de mettre la main samedi 8 juin sur de la drogue, des téléphones et plusieurs armes blanches. Un syndicat alerte sur le caractère "régulier" de ces saisies.

 

          Image d'illustration

Image d'illustration © Maxppp - Lionel Le Saux

 

Des armes blanches, 250 grammes de résine de cannabis et au moins sept téléphones ont été retrouvés après une fouille de deux cellules de la maison d'arrêt de Brest, samedi 8 juin au matin, indique le syndicat Force ouvrière, confirmant une information de Ouest-France. Le syndicat précise qu'une fouille a été ordonnée après le signal d'un survol de drone au-dessus de l'établissement pénitentiaire. Les surveillants auraient réussi à identifier la cellule qui se faisait livrer, et procédé à une recherche. "Ils ont mis la main sur un couteau en céramique, couteau qui échappe aux détecteurs de métal, et qui est notre principale inquiétude", précise Reynald Cochennec, délégué syndical FO-Pénitentiaire, qui fait partie du personnel.

Le syndicaliste nous précise que plus tôt dans la semaine, les surveillants avaient déjà découverts des couteaux et des armes artisanales. Et d'ajouter : "C'est régulier, on trouve de tout." Reynald Cochennec réclame "des filets antiprojections et des systèmes antidrônes."

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