Bruno Crépin est un ancien conseiller de la Chambre de l’Instruction de Rennes, une juridiction dont certaines fantaisies ne sont pas passées inaperçues jeudi dernier :
http://petitcoucou.unblog.fr/2022/08/05/est-il-encore-possible-de-reveiller-la-justice-francaise/
Il semble avoir fait toute sa carrière de magistrat en Bretagne, d’abord à Saint-Malo, dans un tribunal que l’on dit aussi pourri que celui de Brest, également en raison de l’influence de la franc-maçonnerie dans cette ville, puis à Rennes où je l’ai vu à plusieurs reprises comme conseiller de la Chambre de l’Instruction de la Cour d’Appel de Rennes depuis le début de mes déboires avec la juge ultra CORROMPUE Céline Verdier du TJ de Brest, une femme ayant un profil de commerciale ou de perverse narcissique – ce qui est la même chose, le commercial n’étant en réalité qu’un PN ayant fait de cette caractéristique son métier : tous les commerciaux sont en effet des PN à divers degrés, les techniques de vente sont toutes des techniques de manipulation, elles sont toutes basées sur le mensonge, la tromperie et l’irrespect et présupposent donc automatiquement des carences éducatives chez ceux qui les emploient; les meilleurs vendeurs sont d’ailleurs les plus frustres, les moins éduqués, les moins intelligents, ils sont très performants parce qu’ils ne doutent de rien et ne respectent rien ni personne, et tous les PN présentent de même des carences éducatives assez importantes et un tel profil est bien évidemment totalement antinomique de toute fonction de magistrat, si bien que la présence de Mme Céline Verdier dans la magistrature, alors qu’elle n’a même rien à faire dans la fonction publique, où la notion de respect ainsi que la probité des agents devraient toujours et partout être primordiales, prouve à quel point l’institution judiciaire française s’est délitée depuis qu’elle recrute à demi-bac + école de cul.
Mais revenons à la Chambre de l’Instruction de Rennes, dont la mission est théoriquement de contrôler le travail des juges d’instruction et des juges des libertés et de la détention exerçant dans le ressort de la Cour d’Appel de Rennes.
En date du 15 décembre 2017, alors qu’il venait tout juste de rendre avec deux de ses collègues sa dernière décision me concernant, Bruno Crépin a été admis à prendre sa retraite à sa demande à compter du 1er octobre 2018 (voir ci-dessous).
Je ne sais s’il était d’accord avec cette dernière décision par laquelle la formation de trois magistrats dont il faisait partie m’a donné entièrement raison contre le juge d’instruction dont j’avais contesté une ordonnance. Même chose concernant leur précédente décision, qui en fait le déjugeait, lui, pour sa confirmation avec deux autres magistrats du faux criminel d’octobre 2014 du juge Pierre Jourdin en faveur de mes harceleurs de la bande du pédophile Pascal Edouard Cyprien Luraghi, un arrêt de l’automne 2015 que j’avais ensuite fait casser comme expliqué dans cet article :
Lors des deux audiences de la Chambre de l’Instruction correspondantes, où à chaque fois, comme la plupart du temps, j’étais venue plaider ma cause absolument seule, il était manifestement gêné, il faisait la gueule, ce qui n’avait jamais été le cas lorsque sa formation confirmait allègrement toutes les inventions les plus délirantes des juges d’instruction finistériens à mon encontre, une époque où il se montrait même plutôt de bonne humeur, jusqu’à rigoler ou ricaner de manière extrêmement légère à l’évocation des attentats islamistes commis sur le sol français à compter de mars 2012, et bien sûr, au mois de janvier 2015 – les attentats du 13 novembre 2015 approchaient alors à grands pas, j’en avais prévenu les magistrats bretons, qui donc en rigolaient pour certains ou me regardaient de travers pour d’autres, quoiqu’ils aient bien relevé qu’au printemps 2012 déjà je les avais prévenus avec plusieurs mois d’avance et une grande justesse de projets d’attentats de la cellule dite de Cannes-Torcy qui sera démantelée à l’automne suivant après un premier passage à l’acte.
En fait, Bruno Crépin a toujours été l’un des trois magistrats ayant examiné mes différents recours contre les décisions illégales et parfaitement délirantes des juges d’instruction du Finistère au cours de ces années 2010, mais lui plus que les autres, puisque, d’une part, c’est le seul à avoir toujours été présent, les autres conseillers ayant régulièrement changé, et d’autre part, il a presque toujours officié comme rapporteur de la formation, ce qui signifie que contrairement à ses collègues, il avait déjà pris connaissance de l’entier dossier qui leur était soumis au moment de l’audience, ayant dû travailler à la production de son rapport.
C’est donc a priori le magistrat de la Cour d’Appel de Rennes qui connaît le mieux tous ces dossiers jusqu’à son départ en retraite, les ayant tous vus, tandis que le représentant du Ministère public, tout comme les autres conseillers de la Chambre de l’Instruction, n’était pas toujours le même magistrat.
Il connaît bien aussi les précédents, lesquels ont naturellement été évoqués à plusieurs reprises lors de ces audiences portant en fait sur une continuation des harcèlements et agressions diverses dont j’ai toujours été victime depuis le début des années 1990, à la fois dans le travail et dans tous les autres domaines de mon existence, pour avoir à cette époque refusé de mettre mes compétences d’ingénieur d’études en informatique au service de complices mafieux de la criminelle Josette Brenterch du NPA de Brest, avec les dimensions nouvelles que constituent désormais une publicité extrêmement dangereuse qui s’instaure d’ailleurs, en juin 2010, en même temps que commence à s’organiser la préparation des attentats islamistes qui seront commis à compter de mars 2012, et les harcèlements multiformes de la bande de malades mentaux du cybercriminel et pédophile notoire Pascal Edouard Cyprien Luraghi à compter de l’année 2008 : piratages informatiques, cyberharcèlements, dénonciations calomnieuses multiples auprès de diverses autorités, harcèlements judiciaires à base de procédures abusives à répétition.
Une fois, ce magistrat s’est même amusé à compter tous mes recours contre des décisions de juges d’instruction depuis les années 1990. Il y a eu en fait autant de recours à la Chambre de l’Instruction que de décisions de juges d’instruction, ce qui est tout à fait normal à partir du moment où les juges d’instruction, tous CORROMPUS, ne cessent d’inventer absolument n’importe quoi en droit comme en faits pour tenter de justifier des refus d’informer tous illégaux (bien évidemment, je n’évoque ici que mes propres plaintes, toutes parfaitement justifiées, et pas les dénonciations calomnieuses de la criminelle Josette Brenterch à mon encontre, une procédure pour laquelle je m’étais entièrement remise à mon avocat jusqu’à la condamnation du 11 juin 2013, mais il m’a toujours trompée, il travaillait en réalité pour mes harceleurs, et principalement la cheftaine brestoise Josette Brenterch qui m’accusait mensongèrement de n’importe quoi, et spécialement de faits de même nature que ceux dont elle se rendait, elle, réellement coupable à mon égard; je rappelle encore à ce sujet que l’annulation de procédure qu’il avait demandée à l’audience du 9 avril 2013 et qui ne fut obtenue qu’en appel à Rennes le 2 décembre 2015 aurait pu et dû être demandée bien avant le procès, afin de m’éviter cette épreuve inutile et excessivement coûteuse à tous points de vue, puisqu’à toutes les étapes de cette procédure des irrégularités graves avaient été commises; les deux plaintes avec constitution de partie civile de Josette Brenterch étaient elles-mêmes toutes les deux nulles et auraient dû être rejetées d’emblée pour cette raison par le doyen des juges d’instruction de Brest, alors le juge Raymond André; puis la juge d’instruction désignée pour conduire l’information judiciaire, la juge Mathilde Boissy, ayant constaté que tous les faits présumés d’injures et de diffamations allégués par la plaignante étaient de toute façon prescrits, s’était auto-saisie des premiers faits de la poursuite, raison pour laquelle dans ses réquisitions d’octobre 2012, le procureur constatant la nullité de la poursuite avait requis un non-lieu sur cette partie des faits, qui me sera accordé par la juge d’instruction Muriel Corre, mais pas à OverBlog qu’elle mettra en examen pour ces faits avant de nous renvoyer en correctionnelle… enfin bref, n’importe quoi de bout en bout, et mon avocat ne m’informait de rien…).
Je n’ai pas beaucoup de chance. Dès le début, je me suis fait attaquer par des trafiquants d’armes également proxénètes. Or, ces gens-là ont toujours eu les moyens d’acheter tous ceux qui étaient disposés à se laisser corrompre : élus, fonctionnaires, magistrats, avocats, médecins, syndicalistes, journalistes, etc… et disposent aussi de milices très conséquentes.
En tous les cas, voilà donc un magistrat qui tout comme ceux du TJ de Brest avait encore accès à d’anciens dossiers et connaissait très bien tout mon parcours professionnel réel et toutes les difficultés, extrêmement graves, auxquelles je me suis trouvée confrontée à compter des années 1990.
Il a vu aussi tous les nouveaux dossiers : les preuves formelles des piratages informatiques dont j’étais victime, la totalité des textes publiés sur le blog Tique Toc du malade mental Pascal Edouard Cyprien Luraghi depuis l’ouverture de ce blog au mois de juin 2010 jusqu’à sa fermeture au public fin août 2010, de nombreux autres textes publiés sur le blog principal du même psychopathe, les différents blogs que ses complices et lui ont pu ouvrir en usurpant mon identité pour me faire tenir des propos publics délirants, différents autres textes calomnieux à mon égard qu’ils ont publiés encore ailleurs, toujours en commettant de multiples atteintes à l’intimité de ma vie privée, leurs très nombreuses menaces de mort et de viol, leurs appels récurrents au meurtre ou au viol à mon encontre, etc, etc… et aussi, bien sûr, leurs différentes menaces, notamment des menaces de mort, à l’égard de mes proches, mais également de toutes mes anciennes connaissances, tous les témoins de ma vraie vie étant activement recherchés par la bande de malades mentaux pour être éliminés et ainsi, ne plus jamais déranger le psychopathe en chef Pascal Edouard Cyprien Luraghi pour ses projets soi-disant « littéraires » me concernant (écrire et publier une version de ma biographie entièrement fausse et hautement calomnieuse pour de très nombreuses personnes m’ayant connue comme pour mes proches et moi-même).
Or, même si à plusieurs reprises, et pas seulement deux fois, j’ai pu obtenir ce que je voulais de le Chambre de l’Instruction, quoiqu’en règle générale elle se comporte comme une chambre d’enregistrement des décisions des juges au lieu de contrôler leur travail (tous les avocats s’en plaignent et certains jalousent même mon taux de réussites devant cette Chambre au point, pour l’un d’entre eux, d’avoir tenté de me voler tout mon travail personnel tout en me le faisant payer extrêmement cher par le biais d’une procédure en taxation d’honoraires, fort heureusement sans aucun succès, ni devant son Bâtonnier, ni en appel devant le Premier Président de la Cour d’Appel, qu’il n’a pas pu berner avec tous ses mensonges – bien évidemment, il s’agissait encore d’un complice du pédophile Pascal Edouard Cyprien Luraghi… mais c’est quand même assez fou : des jaloux ou jalouses me volaient déjà mon travail à l’école tout en m’accusant mensongèrement de n’importe quoi pour me faire exclure ou mettre en quarantaine, cela a continué dans le domaine professionnel, puis dans le domaine associatif où les chefs brestois de la LCR ont bien repris à leur compte plusieurs de mes idées après m’avoir cassée à mort un peu partout, et encore sur la toile à compter de 2008, mon harceleur et calomniateur en chef le psychopathe Pascal Edouard Cyprien Luraghi lui-même s’étant lui aussi approprié de mes idées tout en pillant également l’intégralité de ma vie privée, qu’il viole au quotidien par divers moyens illégaux, et enfin cet avocat escroc qui tente de me voler doublement mon travail et de l’argent tout en m’accusant encore une fois mensongèrement de n’importe quoi, mais notamment, moi, de malhonnêteté… alors qu’il n’était pas mon avocat et ne m’a jamais représentée ni assistée dans aucune procédure devant la Chambre de l’Instruction, ce qui a été établi de manière indiscutable sans aucune difficulté, et même, qu’il s’était en fait violemment opposé au travail en question dans un écrit dont il n’a pu nier avoir été l’auteur… et en justifiant bien évidemment l’énormité des sommes réclamées en guise d’honoraires par l’excellence du travail réalisé, puisque la Chambre de l’Instruction m’avait au final donné raison sur toute la ligne; le principe est toujours le même : on vous pille tout en tentant également de vous conduire au fond du trou de manière à éviter toute contestation ultérieure de votre part, et cela se fait toujours avec l’appui d’une autorité « morale » en réalité totalement immorale, en l’occurrence les magistrats ultra CORROMPUS du TJ de Brest; mais cette fois-ci, il se dégage très nettement de sa procédure abusive de taxation d’honoraires que cet avocat qui comme tous mes autres harceleurs ne se gêne pas pour me faire passer mensongèrement pour une prostituée débile mentale et folle à lier, encense aussi mon travail dans un domaine de compétences qui est le sien et non le mien, puisqu’il a tenté de me le voler notamment pour cette raison, en soulignant son excellence; notons encore à ce propos que ceux qui ont réellement été mes avocats ont eux aussi tous reconnu, mais de manière honnête, que je n’étais pas nulle en droit, et par voie de conséquence, certainement pas la personne décrite par mes harceleurs), globalement, j’ai bien aussi à me plaindre d’avoir vu entériner par ses magistrats des choses absolument incroyables, notamment, à l’automne 2015, toutes les inventions délirantes des magistrats brestois pour blanchir totalement mes harceleurs de la bande du pédophile notoire Pascal Edouard Cyprien Luraghi.
Bien sûr, il m’est impossible de savoir quel était à chaque fois l’avis de Bruno Crépin, puisque ces décisions résultent toutes d’une délibération de trois magistrats. Sauf pour les deux dernières qui m’ont été entièrement favorables et qu’il me semble avoir davantage subies que voulues, il est toutefois permis de penser que son avis fut prépondérant, puisqu’il était toujours celui qui connaissait le mieux le dossier.
A priori, donc, pour Bruno Crépin, qui avec ses collègues de la Chambre de l’Instruction de Rennes, l’a quand même plusieurs fois confirmé dans les décisions de cette Chambre me concernant, rien de tout ce que le pédophile Pascal Edouard Cyprien Luraghi a pu publier me concernant n’a jamais posé le moindre problème d’ordre légal : d’abord tout serait vrai, autant en ce qui concerne ma personnalité que ma biographie, je serais bien une prostituée débile mentale et folle à lier ayant eu pour amant le non moins fou à lier Joël Roma (je rappelle que c’est faux : la criminelle Josette Brenterch du NPA de Brest et ses complices m’inventent des tas de relations complètement débiles avec des tas de messieurs que je ne connais d’ailleurs pas forcément tous), je m’inventerais une vie d’ingénieur informaticien que je n’aurais jamais eue, et au lieu de travailler comme tout le monde, j’aurais en fait passé le plus clair de mon temps en HP. Bien évidemment, je serais aussi très très très très méchante et manipulerais tout le monde pour faire le mal, je mentirais tout le temps, etc, etc, etc… Il n’y a vraiment aucun problème dans tous les délires habituels du pédophile Pascal Edouard Cyprien Luraghi et de ses complices me concernant. Il n’y a pas non plus de problème à révéler au public toutes ces « informations » et bien d’autres me concernant et concernant aussi mes proches, par exemple mes parents, et qui relèvent à l’évidence de l’intimité de nos vies privées respectives. Et il n’y a pas non plus le moindre problème concernant les moyens utilisés par cet individu qui au départ ne me connaît que comme un anonyme internaute pour avoir accès à toutes ces « informations » me concernant qu’il livre au public. Même chose pour les menaces de mort et de viol : tout est normal.
Pourtant, Bruno Crépin m’a vue venir me défendre seule à plusieurs reprises.
A plusieurs reprises, il a aussi validé de mes argumentations juridiques contre les décisions délirantes de juges d’instruction à mon encontre. Il sait très bien que je n’ai rien d’une folle ni d’une débile mentale. Quant à la prostituée… ce n’est pas plus crédible, surtout pour lui qui connaît bien, tout comme les magistrats brestois, tout mon parcours professionnel bien réel d’ingénieur d’études en informatique ayant notamment travaillé sur des projets classés Secret et Confidentiel Défense.
Au final, avec ses collègues de la Chambre de l’Instruction, il a plusieurs fois réaffirmé que j’étais en droit de demander et d’obtenir l’ouverture d’informations judiciaires. Pour autant, je n’en obtiens toujours pas, les juges d’instruction du Finistère continuent, tous, à n’obéir qu’au pédophile Pascal Edouard Cyprien Luraghi.
Je suis en droit, mais on en reste là, l’essentiel étant que les viols multiformes dont je suis quotidiennement victime depuis des années puissent perdurer aussi longtemps que je reste en vie, avec toutes les campagnes de calomnies phénoménales dont je suis également toujours victime, et toutes les tentatives d’escroqueries au jugement et autres extorsions commises en bande organisée débutées en 2010.
Depuis le temps que ça dure, il va de soi que de nombreux témoins gênants de ma vraie vie ont bien été identifiés puis assassinés, à commencer par plusieurs ingénieurs de ma famille.
Mais c’est normal, tout est normal.
Les attentats islamistes ? Des gamineries… des plaisanteries qui toutes font rire aux éclats le pédophile, laissons-le faire, il a bien le droit de s’amuser, il est pédophile.
Depuis qu’il a pris sa retraite en octobre 2018, le nom de Bruno Crépin n’est apparu que dans l’article recopié ci-dessous, du 7 février 2020, jour où le pédophile Pascal Edouard Cyprien Luraghi, né le 7 février 1958 à Strasbourg, a eu 62 ans.
Le lecteur y apprend que Bruno Crépin a participé à une journée de formation de diacres sur la question des abus sexuels dans l’Eglise.
Bien sûr, l’Eglise, ce n’est pas l’Education nationale ni le Nouveau Parti Anticapitaliste.
Mais il s’agit encore de pédophilie.
https://jorfsearch.steinertriples.fr/name/Bruno%20Crepin
Bruno Crepin
|
a_sa_demande cour_appel= »Rennes » magistrat= »Conseiller à la cour » depart_retraite |
|
ordre_merite annees_service= »36 » grade= »Chevalier« |
|
cour_appel= »Rennes« |
|
cour_appel= »Rennes » magistrat= »Vice-président » tribunal tribunal_grande_instance= »Rennes« |
|
|
|
|
|
ecole |
|
ecole |
Mercredi 04 mars 2009 00:00
Les francs-maçons, « discrets mais pas secrets » |
La franc-maçonnerie existe aussi à Saint-Malo. Elle regroupe environ 300 adhérents au sein de sept loges,dont celle du Grand Orient de France.
Entretien
Yves Picard.
Vénérable de la République malouine, loge du Grand Orient de France.
Pourquoi sortir de l’ombre ?
Car on raconte tout et n’importe quoi, le sujet alimente les fantasmes. En fait, les francs-maçons ne sont pas secrets mais discrets. La franc-maçonnerie n’est ni une secte, ni une religion mais un ordre initiatique.
Comment avez-vous connu la franc-maçonnerie ?
Je suis Vénérable (président) de la loge malouine depuis juin 2008. J’ai été initié en 2001. J’ai été approché deux fois avant d’accepter, mais j’ai préféré attendre la retraite. Bien des francs-maçons sont engagés dans la vie de la cité : élus, militants syndicaux, bénévoles dans des associations, etc.
Quand se tiennent vos réunions ?
Nous nous réunissons deux fois par mois au Temple, dans les environs de Saint-Malo. Pendant la Tenue (réunion), un frère fait un exposé sur un sujet qu’il a librement choisi. Nul ne peut l’interrompre durant sa lecture. Puis chacun apporte sa pierre, en intervenant à son tour, afin de parfaire l’ouvrage. Tous les thèmes peuvent être abordés, sauf ceux qui sont contraires à nos principes, comme le racisme, la xénophobie, la haine de l’autre.
Dans quel but ?
Pour rechercher la vérité, élever l’Homme et la Société. La franc-maçonnerie est un cheminement pour se remettre en question, s’améliorer, s’ouvrir aux autres, apprendre à être tolérant, fraternel, solidaire. Cette démarche débouche sur un projet humaniste. Un franc-maçon doit porter à l’extérieur l’oeuvre commencée au Temple.
Parlez-nous de vos rites ?
Ces rites sont l’héritage de notre Histoire. Un franc-maçon en reconnaît un autre à sa façon de serrer la main, d’observer le silence, d’éviter de couper la parole. Après la Tenue, place aux Agapes en salle humide. C’est une salle où l’on partage ensemble un repas fraternel. La rigueur des débats fait place à des conversations plus profanes.
Et pour entrer en franc-maçonnerie ?
Contrairement à une secte, il est difficile d’y entrer mais facile d’en sortir. Il faut se plier à une longue période d’observation, avec trois enquêtes. Ensuite, vous devrez « passer sous le bandeau », les yeux bandés de noir. Les frères votent alors avec des boules noires et blanches. Si vous êtes initié, vous restez apprenti une année entière, en observant le silence. Puis, vous devenez compagnon et maître maçon.
Quels sont les événements à venir ?
D’ici la fin de l’année, des conférences publiques aborderont des sujets tels que la bioéthique, l’accompagnement de la fin de vie ou la laïcité. Le temps fort, ce sera la grande exposition sur la franc-maçonnerie en Bretagne. Elle aura lieu en octobre, à Dinard, avec des pièces prêtées par le musée du Grand Orient (l’épée de La Fayette, le tablier de Voltaire) et des personnalités invitées.
Recueilli parOlivier BERREZAI. Ouest-France
https://rennes.catholique.fr/actualite/articles/346604-diacres-diocese-se-forment-abus-sexuels/
Les diacres du diocèse se forment au sujet des abus sexuels
Deux fois par an, la fraternité diaconale diocésaine se retrouve pour un temps de formation, de prière, et une rencontre conviviale. Le 18 janvier 2020, nous étions 70 personnes (diacres et épouses de diacres) à nous retrouver pour réfléchir et nous former au sujet des abus sexuels dans l’Église.
Vincent Massart, diacre, délégué diocésain adjoint au diaconat
C’est un sujet difficile, sur lequel l’Église reste active et constamment attentive. L’actualité ne cesse de rapporter des histoires pénibles et scandaleuses qui nous font mal. Notre douleur concerne d’abord toutes les victimes concernées, mais elle est renforcée par notre appartenance à l’Église, entachée par ces affaires, et par le lien de l’ordination qui nous relie sacramentellement à l’ensemble des ministres de l’Église dont certains sont coupables. Les diacres sont souvent invités à se positionner en tant que représentants de l’Église, par exemple dans les groupes qu’ils peuvent accompagner, ou dans leur milieu professionnel.
Un temps de formation avait déjà été proposé en 2019 pour les prêtres du diocèse et il était donc nécessaire de prendre le temps d’une formation également pour les diacres. Dans ces situations délicates, il faut se donner quelques repères, en particulier sur la façon de réagir, et connaître le cadre légal. Sur ce sujet complexe, il est nécessaire d’envisager des regards différenciés : témoignages de victimes, et interventions de différents professionnels concernés : psychologue, magistrat, juge ecclésiastique.
Différents regards sur un sujet complexe
Cette journée était centrée par la célébration eucharistique comportant un temps pénitentiel plus marqué qu’à l’habitude pendant lequel la fraternité diaconale du diocèse a demandé pardon au Seigneur, au nom de l’Église. Pour cette célébration, présidée par Mgr d’Ornellas, les diacres ont repris les paroles du pape François. « Nous demandons pardon pour les abus, abus de pouvoir et de conscience, abus sexuels de la part des membres de l’Église. D’une façon spéciale, nous demandons pardon pour tous les abus commis dans divers types d’institutions dirigés par des religieux et des religieuses et d’autres membres de l’Église. Et nous demandons pardon pour les cas d’exploitation par des personnes qui, dans le cadre de leur travail ont eu affaire à de nombreux mineurs (…). »
Mme Stéphanie Hubert, psychologue criminologue, spécialisée dans les affaires de protection de l’enfance, a longuement exposé les conséquences à long terme des actes subis pendant l’enfance. Une agression a d’autant plus de gravité qu’elle concerne une victime plus jeune, sur des durées plus longues. Cependant, une agression unique, même chez un adulte, peut entraîner des conséquences psychologiques sévères à long terme. Il est donc bien question de casser les représentations toutes faites, les idées préconçues. L’église est concernée, mais ces agressions sont malheureusement présentes aussi dans beaucoup d’autres domaines de la société où cela n’est pas encore suffisamment mis au jour. La plupart des actes d’agression sexuelle sur les mineurs se déroulerait dans les associations, en particulier sportives, les milieux de l’éducation, et les familles. À vrai dire, les statistiques restes difficiles sur ce sujet, car les chiffres venant de sources pénales ne représentent qu’une partie de la réalité, il y a beaucoup de paramètres contradictoires pour une statistique fiable.
Des questions… des réponses nuancées
Éclairé par un témoignage réel, et par l’expérience de l’intervenante, le propos de la psychologue a permis d’envisager la complexité de chaque situation. Comment se fait-il que les victimes ne s’expriment pas plus tôt ? Comment ces agressions sont véritablement destructrices pour la personnalité ? Quel regard la victime porte-t-elle sur elle-même après de tels actes ? Comment la confiance des enfants vis-à-vis des adultes est abolie ? Comment la possibilité d’une parole sur l’agression est-elle exclue par la victime elle-même ? Comment une victime pourra-t-elle retrouver une relation sociale satisfaisante ? Autant de questions et des réponses toujours nuancées en évitant bien souvent la généralisation abusive.
Quant à la psychologie clinique de l’agresseur, il n’y a pas un seul type de structure psychologique, mais différents tableaux possibles, entraînant des agressions selon des modes différents. Enfin, la psychologue a donné quelques clés essentielles pour l’adulte amené à accueillir la parole d’une victime : recevoir ce témoignage immédiatement, dans un lieu rassurant, ne pas déléguer à une autre personne, ne pas faire répéter, mais noter chaque mot dans leur précision, ne pas banaliser mais ne pas faire un interrogatoire, ne pas garder le silence et ne pas rester seule avec cette information.
Deux éclairages plus légalistes
Pendant l’après-midi, deux éclairages plus légalistes ont été proposés : M. Bruno Crépin, magistrat, a exposé le cadre du droit français à ce sujet : il n’y a pas d’abus sexuels, dit-il, il n’y a que des agressions. Ce propos difficile a pu être éclairé par des exemples de situations permettant d’évoquer toute la difficulté pour les juges à comprendre les faits, parfois bien longtemps après leur déroulement, en questionnant des victimes dont la personnalité a été profondément touchée.
Hervé Queinnec, juge ecclésiastique, a pu exposer également les aspects du droit canonique. C’est une législation propre à l’Église, entraînant des peines internes à l’Église. À chaque fois, il faut considérer le for interne et le for externe c’est-à-dire les conséquences des actes pour la personne elle-même, spirituellement surtout, mais aussi pour l’Église dans son fonctionnement. Pour terminer sur le côté juridique de la question, M Crépin et P. Queinnec ont pris un temps au sujet du secret professionnel, c’est à dire en Église la question du secret de la confession, et du secret de l’accompagnement spirituel.
Conclusion par Mgr d’Ornellas
Monseigneur d’Ornellas a conclu la journée avec trois remarques :
- Nous sommes tous pêcheurs, et il n’y a pas deux catégories de personnes, les uns et les autres, les bons et les mauvais, ceux qui font des actes mauvais, et ceux qui en subissent les conséquences. Ce clivage n’est pas évangélique. L’église est une : quand un membre souffre, c’est toute l’Église et toute l’humanité qui est en souffrance.
- Le cléricalisme est un mal contre lequel il faut lutter, sachant qu’il n’est pas le fait seulement des prêtres, les laïcs aussi y participent. « Lutter contre l’abus des pouvoirs, c’est un travail de tous ».
- Enfin et surtout, il faut aimer l’Église, c’est un profond travail de conversion, dans les fibres les plus intimes de notre être (humain, spirituel, sexuel). Rien n’est étranger au Christ. Même dans les scandales et dans les douleurs, il y a un appel à la sainteté, grâce à la parole libérée. Cette parole peut parfois arracher les lèvres et faire souffrir. Mais c’est une parole qui peut nous convertir.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire