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samedi 6 mai 2017
MacronLeaks : le mouvement d'Emmanuel Macron piraté, 9 gigaoctets de documents publiés
Ouaouh !
Je ne sais pas d’où ça vient mais ne peux qu’applaudir.
Pour le moins, il était grand temps qu’un certain nombre de
décideurs, et surtout le public, puissent enfin prendre conscience de ce
que sont les méthodes utilisées par le cybercriminel et malade mental
extrêmement dangereux Pascal Edouard Cyprien Luraghi et tous ses
complices « déconnologues », ainsi que bien d’autres groupes criminels
similaires agissant de même au profit de patrons voyous pour harceler
ceux de leurs salariés ou anciens employés susceptibles de dénoncer
leurs pratiques illégales, quelles qu’elles soient, des plus
« bénignes » jusqu’aux plus graves.
En l’occurrence, cela ressemble même au gag de l’arroseur arrosé. N’est-ce pas, M. Ferrand ?
«MacronLeaks» : tentative de déstabilisation à la dernière minute
E-mails, photographies, documents de comptabilité… Une importante
quantité de documents reliés au mouvement d’Emmanuel Macron En marche
ont été publiés dans la nuit de vendredi à samedi. Quelques heures avant
la fin de la campagne officielles pour l’élection présidentielle.
«MacronLeaks» : tentative de déstabilisation à la dernière minute
A 20h35 vendredi soir, quelques heures avant le début de la période de réserve,
pendant laquelle les médias n’ont pas le droit d’évoquer les enjeux
électoraux, une somme de documents a été publiée sur 4Chan, un forum
anonyme. Sur Twitter, elle est rapidement baptisée #MacronLeaks. Le
candidat favori à la présidence de la République, Emmanuel Macron, a été
visé par une attaque dont il est impossible pour l’heure de déterminer
la source. Impossible également de déterminer l’importance des
informations dévoilées tant le nombre de documents est important. Mais
plusieurs heures après leur mise en ligne, les documents publiés ne
semblaient rien contenir de compromettant pour le candidat. Décryptage
de cette tentative de déstabilisation de dernière minute, relayée en
France par les cadres du Front national.
1) De quels documents parle-t-on?
Selon les premières informations, 9 gigaoctets de documents
auraient été publiés. Cela représente l’équivalent de dizaines de
milliers d’e-mails. Ces fuites contiennent des courriers électroniques
mais aussi, des photographies et des documents internes au mouvement
politique En marche qui s’étalent de 2003 au 24 d’avril 2017, selon
WikiLeaks. Mais impossible, à 24 heures du scrutin, de connaître
l’ampleur exacte et encore moins le contenu de cette somme de documents.
Le mouvement En marche a rapidement évoqué l’attaque et publié un communiqué dans les heures qui ont suivi la fuite : «Le
mouvement En marche a été victime d’une action de piratage massive et
coordonnée donnant lieu ce soir à la diffusion sur les réseaux sociaux
d’informations internes de nature diverse (mails, documents comptables,
contrats…).
Les fichiers qui circulent ont été obtenus il y a plusieurs semaines
grâce au hacking de boîtes mail personnelles et professionnelles de
plusieurs responsables du mouvement.
Ceux qui font circuler ces documents ajoutent à des documents
authentiques nombre de faux documents afin de semer le doute et la
désinformation. Intervenant dans la dernière heure de la campagne
officielle, cette opération relève manifestement de la déstabilisation
démocratique, comme cela s’est déjà vu aux Etats-Unis pendant la
dernière campagne présidentielle.»
2) Qui a relayé l’information ?
On ignore pour l’heure qui est à l’origine de ces
publications. Mais il est possible de retracer le chemin parcouru par la
rumeur. A 20h35, un post est publié sur le forum 4Chan qui prévient: «Vous
êtes prêts les gars?». «La fuite est massive et réalisée dans l’espoir
que le moteur de recherche humain ici présent pourra commencer à
parcourir les contenus et trouver exactement de quoi il s’agit», précise l’auteur du message. En lien, une trentaine de fichiers qui renvoient vers les documents cités plus haut.
Moins d’un quart d’heure plus tard, à 20h49, Jack
Posobiec, membre de Citizens for Trump, un groupe de citoyens qui ont
milité pour l’élection du candidat républicain à la Maison Blanche,
tweete les documents. Il est repris par le site de «réinformation»
DisobedientMedia de William Craddick, qui avait déjà relayé les rumeurs sur le compte aux Bahamas d’Emmanuel Macron.
Peu de temps après, à 21h31, c’est le compte Twitter de
Wikileaks qui relaie la fuite, donnant un écho bien plus important à la
fuite : «Plusieurs GB de prétendues archives mails de l’équipe de Macron. Possible blague de 4Chan. Nous vérifions». Puis : «Mise
à jour: #MacronLeaks contient plusieurs dizaines de milliers d’emails,
photos, pièces jointes jusqu’au 24 avril 2017 - environ 9Gb au total». WikiLeaks estimera plus tard dans la soirée que les MacronLeaks «ne changeront pas l’élection française».
Ce n’est qu’ensuite que la rumeur parvient en France,
relayée par les comptes de cadres du Front national. Au premier rang
desquels le bras droit de Marine Le Pen, Florian Philippot, qui dans une
étonnante formule dénonce des informations cachées par les médias sans
avoir visiblement le moindre élément.
3) Des précédents
En février 2017, les serveurs informatiques d’En Marche !
avaient été victimes d’attaques venant d’Ukraine. Puis, au mois d’avril,
des informations circulaient selon lesquelles la campagne d’Emmanuel
Macron aurait été visée par les pirates informatiques que Washington avait déjà accusés d’avoir perturbé la présidentielle américaine sur ordre du Kremlin.
Le mouvement, qui estime que les documents diffusés ce vendredi «sont tous légaux», mais qui évoque également «des faux», évoque «une tentative de déstabiliser l’élection présidentielle française» et une mise en cause «des intérêts vitaux de la démocratie».
En marche ! se dit victime d’un « piratage massif » après la publication de documents
Mis à jour le 06/05/2017 à 00:35
Publié le 06/05/2017 à 00:15
L’équipe de campagne d’Emmanuel Macron a dénoncé, ce vendredi, une
« action de piratage massive et coordonnée » après la diffusion « sur
les réseaux sociaux » d’informations « internes » comme des courriels ou
des « documents comptables ».
En marche ! affirme, dans un communiqué, que « les fichiers qui
circulent ont été obtenus il y a plusieurs semaines grâce au hacking de
boîtes mail personnelles et professionnelles » et qu’ils sont »tous
légaux et traduisent le fonctionnement normal d’une campagne
présidentielle ».
Le mouvement politique précise que « ceux qui font circuler ces
documents ajoutent à des documents authentiques nombre de faux documents
afin de semer le doute et la désinformation ».
Bien évidemment, les documents provenant du piratage sont tous légaux
et traduisent le fonctionnement normal d’une campagne présidentielle.
Leur diffusion rend publiques des données internes mais n’est pas de
nature à nous inquiéter sur la remise en cause de la légalité et de la
conformité des documents concernés.
Nous prendrons toutes les initiatives nécessaires auprès des acteurs
publics et privés pour faire la clarté sur cette opération inédite dans
une campagne électorale française.
Communiqué de presse – En Marche a été victime d’une action de piratage massive et coordonnée
5 mai 2017 – Le mouvement En Marche ! a été victime d’une action de
piratage massive et coordonnée donnant lieu ce soir à la diffusion sur
les réseaux sociaux d’informations internes de nature diverse (mails,
documents comptables, contrats…).
Communiqué de presse
Vendredi 5 mai 2017
Le mouvement En Marche ! a été victime d’une action de piratage
massive et coordonnée donnant lieu ce soir à la diffusion sur les
réseaux sociaux d’informations internes de nature diverse (mails,
documents comptables, contrats…).
Les fichiers qui circulent ont été obtenus il y a plusieurs semaines
grâce au hacking de boîtes mail personnelles et professionnelles de
plusieurs responsables du mouvement.
Ceux qui font circuler ces documents ajoutent à des documents
authentiques nombre de faux documents afin de semer le doute et la
désinformation.
Intervenant dans la dernière heure de la campagne officielle, cette
opération relève manifestement de la déstabilisation démocratique, comme
cela s’est déjà vu aux Etats-Unis pendant la dernière campagne
présidentielle.
Pendant toute cette campagne, En Marche ! a constamment été le
mouvement le plus visé par de telles initiatives, de façon intense et
répétée.
L’ambition des auteurs de cette fuite est de toute évidence de nuire
au mouvement En Marche ! à quelques heures du second tour de l’élection
présidentielle française.
Bien évidemment, les documents provenant du piratage sont tous légaux
et traduisent le fonctionnement normal d’une campagne présidentielle.
Leur diffusion rend publiques des données internes mais n’est pas de
nature à nous inquiéter sur la remise en cause de la légalité et de la
conformité des documents concernés.
Les comptes de campagne, dont certains éléments parcellaires ont été
diffusés, seront déposés en temps normal auprès de la Commission
nationale des Comptes de campagne (CNCCFP). Nous attirons néanmoins
l’attention sur le fait que nombre des documents publiés relèvent des
comptes prévisionnels ou de devis et non d’engagement réalisés.
Nous appelons les médias désireux de rendre compte de cette opération
à prendre leurs responsabilités en conscience. Il ne s’agit en effet
pas d’une simple opération de piratage mais bel et bien d’une tentative
de déstabiliser l’élection présidentielle française. Il importe par
conséquent de prendre en considération la nature des documents fuités,
de bien prendre conscience de ce qu’une grande partie d’entre eux sont
purement et simplement des faux et l’opportunité de l’écho à donner à
cette opération de déstabilisation.
Nous prendrons toutes les initiatives nécessaires auprès des acteurs
publics et privés pour faire la clarté sur cette opération inédite dans
une campagne électorale française.
La gravité des faits est d’ores et déjà une certitude et nous ne
saurions tolérer que les intérêts vitaux de la démocratie soient ainsi
mis en danger.
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