J’ai régulièrement des assassins parmi mes lecteurs.
Parfois, ils me rendent visite juste avant de commettre leurs crimes, comme ce fut le cas de Robert Plant le 24 janvier 2013 (voir ci-dessous) : une provocation à propos de l’assassinat de Patricia Bouchon le 14 février 2011 à Bouloc – et je suis bien d’accord avec l’avocat général Stéphane Bertrand à son sujet : c’est un pervers, un psychopathe qui sait très bien ce qu’il a fait et pourquoi et a dû cesser de rigoler avec ses potes « déconnologues » du jour de son arrestation.
Et parfois, ils viennent après, comme cela semble être le cas de celui-ci, qui pourrait bien avoir tué deux fois ces jours-ci :
Voilà.
Puisque je suis lue, j’en profite : n’y aurait-il eu du côté de Lille des crimes qui pourraient correspondre ?
https://www.ladepeche.fr/article/2017/04/29/2565634-joggeuse-egorgee-nimes-robert-plant-condamne-30-ans-reclusion.html
Publié le 29/04/2017 à 07:50
Parfois, ils me rendent visite juste avant de commettre leurs crimes, comme ce fut le cas de Robert Plant le 24 janvier 2013 (voir ci-dessous) : une provocation à propos de l’assassinat de Patricia Bouchon le 14 février 2011 à Bouloc – et je suis bien d’accord avec l’avocat général Stéphane Bertrand à son sujet : c’est un pervers, un psychopathe qui sait très bien ce qu’il a fait et pourquoi et a dû cesser de rigoler avec ses potes « déconnologues » du jour de son arrestation.
Et parfois, ils viennent après, comme cela semble être le cas de celui-ci, qui pourrait bien avoir tué deux fois ces jours-ci :
3 Oct | 17:16:25 | |
9 Oct | 07:05:59 |
Voilà.
Puisque je suis lue, j’en profite : n’y aurait-il eu du côté de Lille des crimes qui pourraient correspondre ?
https://www.ladepeche.fr/article/2017/04/29/2565634-joggeuse-egorgee-nimes-robert-plant-condamne-30-ans-reclusion.html
Joggeuse égorgée à Nîmes : Robert Plant condamné à 30 ans de réclusion
Justice
Robert Plant a été condamné hier soir à 30 ans de prison. Plus tôt,
la réclusion criminelle à perpétuité avait été requise par l’avocat
général de la cour d’assises du Gard, contre le Britannique âgé de 36
ans, accusé de l’agression sexuelle et du meurtre d’une joggeuse à Nîmes
en 2013.
Robert Plant a finalement été condamné hier soir par la cour d’assises de Nîmes à 30 ans de réclusion. Lors de son réquisitoire, le procureur a vait dénoncé un «crime d’une sauvagerie extrême». Et pour l’avocat général Stéphane Bertrand, Robert Plant était «un pervers» et «pas un fou». Il avait requis la prison à vie pour le Britannique de 36 ans, accusé d’avoir tué une mère de famille nîmoise en 2013 pendant qu’elle faisait son jogging. Plusieurs experts psychiatres ont conclu à une «psychose» du trentenaire, de type «schizophrénie simple», ainsi qu’à une altération de son discernement. Mais bien qu’en temps normal ce type d’analyse psychiatrique diminue la peine requise et la condamnation, l’accusé risque la prison à perpétuité.
Le 24 janvier 2013, Jamel Zammit appelle la police vers 18 h 40 pour signaler la disparition de sa femme Jouda, âgée de 34 ans. Elle était partie de son domicile situé dans le quartier de Courbessac à Nîmes, aux alentours de 17h, sans son portable. En effet, la jeune femme avait expliqué qu’elle allait chercher sa fille à l’école tout en faisant son footing. Mais Jouda tarde à rentrer et l’école signale que la mère n’est jamais venue chercher son enfant. Et son mari ne retrouve aucune trace d’elle sur le chemin qu’elle est censée avoir emprunté…
Peu après 22h, c’est finalement le chien d’un militaire de la gendarmerie qui découvre le corps de la jeune femme dans des fourrés et des ronces du Chemin des sangliers, une allée à proximité de son domicile. À côté du corps, un cutter dont la lame est sortie au maximum, sans son capuchon, est certainement responsable de la large «plaie d’égorgement» de 15 cm sur 7 cm qui défigure la victime.
«Jouda Zammit était une plaie béante qui autrefois était une femme» a dénoncé le procureur hier, à Nîmes : elle a été «défigurée», «massacrée», «lacérée» au cutter et à l’aide de pierres et de branches. D’autre part, reposant sur le dos, la victime était vêtue d’un pantalon marron baissé à mi-cuisses, ce qui a également soulevé le caractère sexuel de l’agression initiale.
Six jours plus tard, notamment sur la base de témoignages ayant permis d’établir un portrait-robot et de traces ADN, Robert Plant, un résidant du Chemin des sangliers, est mis en examen. L’homme assure ne se souvenir de rien et fournit aux enquêteurs des explications changeantes et confuses…
De leur côté, les expertises psychiatriques parlent de «bascule vers la psychose» ayant pu altérer son discernement, «mais pas au point de l’abolir».
Robert Plant, quant à lui, a assuré pendant le procès qu’il avait un «trou noir» et seulement des flash évoquant une agression de la jeune femme. «Est-ce que vous avez conscience que c’est difficile à croire ?», l’a interrogé son avocat Jérôme Boursican. «Je n’ai pas d’autre explication», a-t-il répondu.
Enfin, l’avocate de la famille a souligné le «deuil impossible» du mari de la victime, Jamel, et des trois enfants du couple, âgés aujourd’hui de 14, 11 et 7 ans, faute d’explications rationnelles de l’accusé.
L’homme de 36 ans est né à Chatham, dans le Kent, dans le sud-est de la Grande-Bretagne.
À l’âge de huit ans, il est venu vivre en France avec ses parents.
Il y a grandi, et au moment des faits, résidait dans le Chemin des sangliers à Nîmes, sur lequel a été retrouvé le corps de la joggeuse.
Titulaire d’un CAP de tapissier, sans emploi, il consommait régulièrement du cannabis et de l’alcool.
En outre, il vivait seul avec sa mère depuis le décès de son père en 2012.
Fleur OlagnierRobert Plant a finalement été condamné hier soir par la cour d’assises de Nîmes à 30 ans de réclusion. Lors de son réquisitoire, le procureur a vait dénoncé un «crime d’une sauvagerie extrême». Et pour l’avocat général Stéphane Bertrand, Robert Plant était «un pervers» et «pas un fou». Il avait requis la prison à vie pour le Britannique de 36 ans, accusé d’avoir tué une mère de famille nîmoise en 2013 pendant qu’elle faisait son jogging. Plusieurs experts psychiatres ont conclu à une «psychose» du trentenaire, de type «schizophrénie simple», ainsi qu’à une altération de son discernement. Mais bien qu’en temps normal ce type d’analyse psychiatrique diminue la peine requise et la condamnation, l’accusé risque la prison à perpétuité.
Une plaie béante de 15 cm sur 7 cm
Le 24 janvier 2013, Jamel Zammit appelle la police vers 18 h 40 pour signaler la disparition de sa femme Jouda, âgée de 34 ans. Elle était partie de son domicile situé dans le quartier de Courbessac à Nîmes, aux alentours de 17h, sans son portable. En effet, la jeune femme avait expliqué qu’elle allait chercher sa fille à l’école tout en faisant son footing. Mais Jouda tarde à rentrer et l’école signale que la mère n’est jamais venue chercher son enfant. Et son mari ne retrouve aucune trace d’elle sur le chemin qu’elle est censée avoir emprunté…
Peu après 22h, c’est finalement le chien d’un militaire de la gendarmerie qui découvre le corps de la jeune femme dans des fourrés et des ronces du Chemin des sangliers, une allée à proximité de son domicile. À côté du corps, un cutter dont la lame est sortie au maximum, sans son capuchon, est certainement responsable de la large «plaie d’égorgement» de 15 cm sur 7 cm qui défigure la victime.
«Jouda Zammit était une plaie béante qui autrefois était une femme» a dénoncé le procureur hier, à Nîmes : elle a été «défigurée», «massacrée», «lacérée» au cutter et à l’aide de pierres et de branches. D’autre part, reposant sur le dos, la victime était vêtue d’un pantalon marron baissé à mi-cuisses, ce qui a également soulevé le caractère sexuel de l’agression initiale.
Six jours plus tard, notamment sur la base de témoignages ayant permis d’établir un portrait-robot et de traces ADN, Robert Plant, un résidant du Chemin des sangliers, est mis en examen. L’homme assure ne se souvenir de rien et fournit aux enquêteurs des explications changeantes et confuses…
Bascule vers la psychose
De leur côté, les expertises psychiatriques parlent de «bascule vers la psychose» ayant pu altérer son discernement, «mais pas au point de l’abolir».
Robert Plant, quant à lui, a assuré pendant le procès qu’il avait un «trou noir» et seulement des flash évoquant une agression de la jeune femme. «Est-ce que vous avez conscience que c’est difficile à croire ?», l’a interrogé son avocat Jérôme Boursican. «Je n’ai pas d’autre explication», a-t-il répondu.
Enfin, l’avocate de la famille a souligné le «deuil impossible» du mari de la victime, Jamel, et des trois enfants du couple, âgés aujourd’hui de 14, 11 et 7 ans, faute d’explications rationnelles de l’accusé.
Qui est Robert Plant ?
L’homme de 36 ans est né à Chatham, dans le Kent, dans le sud-est de la Grande-Bretagne.
À l’âge de huit ans, il est venu vivre en France avec ses parents.
Il y a grandi, et au moment des faits, résidait dans le Chemin des sangliers à Nîmes, sur lequel a été retrouvé le corps de la joggeuse.
Titulaire d’un CAP de tapissier, sans emploi, il consommait régulièrement du cannabis et de l’alcool.
En outre, il vivait seul avec sa mère depuis le décès de son père en 2012.
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