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Air India : le régulateur de l’aviation civile indienne demande la tête de plusieurs responsables
Les instructions ne précisent pas si cette demande est en lien avec le crash du vol Air India 171 survenu le 12 juin à Ahmedabad, dans le nord-ouest de l’Inde, qui a fait au moins 279 morts.

Le régulateur de l’aviation civile indienne a ordonné à Air India de démettre trois responsables de leurs fonctions en raison de « défaillances systémiques », selon une directive dont l’AFP a pris connaissance samedi. Les instructions de la Direction générale de l’aviation civile (DGCA) indienne ne précisent pas si cette demande est en lien avec le crash du vol Air India 171 survenu le 12 juin à Ahmedabad, dans le nord-ouest de l’Inde, qui a fait au moins 279 morts.
Selon la directive de la DGCA, des éléments communiqués à l’initiative de la compagnie aérienne « mettent en lumière des défaillances systémiques dans la planification des équipages, le suivi de la conformité et la responsabilité interne ».
« Ce qui est particulièrement préoccupant, c’est l’absence de mesures disciplinaires strictes à l’encontre des principaux responsables directement impliqués dans ces manquements opérationnels », relève la DGCA dans sa directive publiée vendredi.
« Ces responsables ont été impliqués dans des manquements graves et répétés », insiste le régulateur. En conséquence, ce dernier ordonne à Air India de retirer trois responsables, nommément désignés dans le document, « de toutes les fonctions et responsabilités liées à la planification des équipages », de prendre des mesures disciplinaires à leur encontre et de communiquer les mesures prises dans un délai de dix jours.
De nouvelles violations pourraient entraîner une « suspension de licence », précise la DGCA. La compagnie aérienne a assuré samedi qu’elle avait aussitôt donné suite à la demande du régulateur. « Air India s’engage à garantir un respect total des protocoles de sécurité et des pratiques standard », a assuré la compagnie dans un communiqué.
L’enquête est toujours en cours pour déterminer les causes du crash de l’avion d’Air India peu de temps après son décollage d’Ahmedabad. L’enregistreur de voix du cockpit et l’enregistreur de données de vol ont été récupérés sur le site de l’accident.
Jeudi, la compagnie a assuré que l’appareil, un Boeing 787-8 Dreamliner, était « bien entretenu » et que les pilotes étaient des aviateurs chevronnés.
Crash du Boeing 787 d'Air India: l'alimentation en carburant "coupée" peu après le décollage

Les débris de l'avion d'Air India qui s'est écrasé sur qartier résidential d'Ahmedabad, en Inden le 12 juin 2025 - Punit PARANJPE © 2019 AFP
Selon un rapport préliminaire du Bureau indien d'enquête sur les accidents d'aviation publié ce vendredi 11 juillet, l'alimentation en carburant des moteurs de l'avion Air India, qui s'est écrasé le 12 juin dernier en Inde, a été "coupée" quelques instants après le décollage.
"Les moteurs N1 et N2 ont commencé à diminuer par rapport à leurs valeurs de décollage lorsque l'alimentation en carburant des moteurs a été coupée", expliquent les enquêteurs dans ce document de quinze pages. Selon le rapport, les interrupteurs qui contrôlent le carburant sont passés en position "Off".
Les enquêteurs ont à leur disposition les boîtes noires de l'appareil, l'enregistreur des données techniques du vol (FDR) et celui des conversations dans le cockpit (CVR), retrouvées les 13 et 16 juin.
"Aucun défaut significatif" sur l'avion
Si l'un des moteurs a pu être redémarré, cela n'a "pas permis d'inverser la décélération" de l'avion, avancent les enquêteurs.
Cet arrêt de l'alimentation en carburant des moteurs a provoqué la confusion dans le cockpit, où se trouvaient les deux pilotes. L'un d'eux a demandé à l'autre pourquoi "il a coupé" l'alimentation. Son collègue lui répond alors qu'il n'a rien fait de tel.
Concernant le Boeing 787-8, ce rapport préliminaire "suggère qu'aucun défaut significatif n'a été trouvé sur l'avion ou ses moteurs".
"À ce stade de l'enquête, aucune action n'est recommandée aux opérateurs et fabricants de moteurs", indiquent les enquêteurs.
Ils précisent que les moteurs "ont été récupérés, puis "mis en quarantaine dans un hangar de l'aéroport". "Les composants intéressants pour des examens plus approfondis ont été identifiés", précisent les auteurs de l'investigation.
Le crash de l'appareil dans le nord-ouest de l'Inde a fait 260 morts dont 19 personnes au sol. L'avion s'est écrasé peu après son décollage à Ahmedabab, alors qu'il devait relier Londres. Un seul passager, assis près d'une issue de secours à l'avant de l'appareil, a miraculeusement survécu à sa chute. Il s'agit de la catastrophe aérienne la plus meurtrière dans le monde depuis 2014.
Crash du Boeing 787 d’Air India : l’alimentation en carburant coupée juste avant l’accident
Peu après le décollage de l’appareil, le 12 juin, les interrupteurs d’alimentation en kérosène des deux moteurs sont soudainement passés en position « cutoff » (arrêt), selon un rapport d’enquête préliminaire indien publié samedi.
Les interrupteurs d’alimentation en carburant des moteurs d’un Boeing d’Air India qui s’est écrasé peu après le décollage, le 12 juin, tuant 260 personnes, se sont mis en position « arrêt » juste avant l’impact, selon un rapport d’enquête préliminaire publié samedi 12 juillet.
Le rapport, publié par le Bureau indien d’enquête sur les accidents aériens (AAIB), ne tire aucune conclusion et n’attribue aucune responsabilité, mais précise qu’un pilote a demandé à l’autre pourquoi il avait coupé le carburant, le second pilote répondant qu’il ne l’avait pas fait.
Au total 241 personnes qui se trouvaient à bord du Boeing 787-8 Dreamliner d’Air India ont été tuées, et une seule a survécu, lorsque l’avion s’est écrasé sur des habitations juste après le décollage dans la ville d’Ahmedabad (Etat du Gujarat), dans l’ouest du pays. Les autorités ont également identifié 19 personnes tuées au sol.
Le Boeing avait atteint une vitesse maximale de 180 nœuds (333 km/h) en décollant lorsque les interrupteurs d’alimentation en carburant sont passés de la position « run » (ouvert) à la position « cutoff » (arrêt) pour le premier moteur puis le second une seconde plus tard, selon le rapport. Les deux moteurs ont alors commencé à perdre de la puissance.
« Mayday, Mayday, Mayday »
« Dans l’enregistrement des conversations dans le cockpit, l’un des pilotes demande à l’autre pourquoi il a coupé l’alimentation en carburant. Le second pilote répond qu’il ne l’a pas fait », précise le rapport de 15 pages. Moins d’une minute plus tard, un pilote a transmis le signal de détresse « Mayday, Mayday, Mayday », et l’avion s’est écrasé sur des habitations.
Les contrôleurs aériens ont demandé aux pilotes ce qu’il se passait puis ont vu l’appareil s’écraser et ont appelé les secours. L’avion avait commencé à perdre de l’altitude avant même de quitter le périmètre de l’aéroport, selon le rapport.
Le site spécialisé The Air Current, citant plusieurs sources au fait de l’enquête, a affirmé qu’elle s’est récemment « concentrée sur le mouvement des interrupteurs d’alimentation en carburant des moteurs, à la suite d’une analyse des enregistreurs intégrés de données de vol et de données vocales du Boeing 787 ». L’analyse complète devrait prendre « des mois, si ce n’est plus », et l’hypothèse privilégiée pourrait encore évoluer, précise-t-il dans sa publication cette semaine.
Le rapport du Bureau indien d’enquête rappelle que l’Administration fédérale de l’aviation des Etats-Unis (FAA) avait publié un bulletin d’information en 2018 concernant « le désengagement potentiel de la fonction de verrouillage de l’interrupteur de contrôle du carburant ». Bien que cette préoccupation ne soit pas considérée comme une « condition dangereuse » nécessitant une directive plus sérieuse, Air India a informé les enquêteurs qu’elle n’avait pas effectué les inspections suggérées, qui étaient « conseillées et non obligatoires ». La compagnie respectait toutes les directives de navigabilité et les bulletins de service d’alerte, précise le rapport.
Le Bureau des enquêtes a déclaré qu’il n’y avait « aucune action recommandée pour les opérateurs et fabricants de moteurs B787-8 et GE GEnx-1B », suggérant qu’il n’y avait pas de problèmes techniques avec les moteurs (GE) ou l’appareil (Boeing).
L’enquête se poursuit
Boeing n’a pas commenté le rapport indien. « Nos pensées demeurent avec les proches des passagers et de l’équipage du vol Air India 171, et avec toutes les personnes affectées au sol à Ahmedabad. Nous continuons de soutenir l’enquête et nos clients », a seulement écrit le constructeur dans un communiqué.
L’enquête est toujours en cours, a ajouté le Bureau indien, précisant que des éléments supplémentaires et des informations ont été « demandés aux parties prenantes ». L’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) de l’ONU stipule que les Etats dirigeant l’investigation doivent soumettre un rapport préliminaire dans les trente jours suivant un accident. Des enquêteurs des Etats-Unis et du Royaume-Uni ont participé aux investigations.
Les autorités sanitaires de l’Etat indien du Gujarat avaient initialement annoncé qu’au moins 279 personnes avaient été tuées, mais des médecins légistes ont réduit le bilan à 260 morts après avoir identifié tous les restes des victimes.
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