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mardi 18 septembre 2018
L'Etat condamné pour déni de justice : c'est encore une affaire de viols
De plus, dans ce cas particulier, la victime avait entre 5 et 8 ans
lorsqu’elle a été violée, à de multiples reprises, par un ami de ses
parents à leur domicile.
Cela s’est produit dans le ressort du Tribunal de Grande Instance de
Rennes, dont le président déplore qu’il présente un taux de juges des
enfants parmi les plus faibles de France.
Comment s’en étonner ?
Nous sommes en Bretagne, une région où le pouvoir central a toujours
vu partout de dangereux indépendantistes à mater par tous les moyens, le
viol de leurs femmes et de leurs enfants en faisant partie.
Que d’horreurs à ce sujet à la pointe du Finistère, où violeurs et
pédophiles ont toujours été particulièrement choyés, voire attirés d'autres régions par l’impunité qui leur était offerte en compensation de la
grisaille environnante…
Certes, il arrive parfois que l’un d’entre eux soit poursuivi et
condamné, comme par exemple l’ancien psychiatre brestois Serge Rodallec,
plusieurs fois poursuivi et condamné pour viols et agressions sexuelles
sur trois de ses jeunes patients handicapés mentaux, ou bien encore un
ancien directeur de l’hôpital psychiatrique de Bohars, condamné pour sa
part pour des faits de proxénétisme aggravé, diverses autres violences,
des faux et usages de faux, escroqueries, usurpations d’identités ou de
titres, dénonciations calomnieuses et faux témoignages, et j’en oublie
sûrement… mais ces cas restent isolés et résultent généralement d’une
fâcherie quelconque du pervers avec un certain nombre de ses complices.
Les juges pour enfants ?
Autrefois, nous en avons eu un dont la pédophilie était connue de tous.
Aujourd’hui, il semblerait qu’ils doivent d’abord faire leurs
preuves, par exemple en faisant poursuivre et condamner sur la base
exclusive de dénonciations calomnieuses des victimes de Pascal Edouard
Cyprien Luraghi, un individu qui depuis plusieurs années m’accuse
mensongèrement de l’accuser de pédophilie et semble avoir depuis
longtemps oublié que c’est lui-même qui au printemps 2010 se plaisait à
se dire pédophile sur son propre blog.
C’est ainsi que les juges d’instruction Raymond André et Céline Verdier
ont été tous deux nommés juges des enfants à la suite de leurs
saloperies à mon encontre, en 2012 pour le premier et 2014 pour la
seconde.
Ces magistrats apprécient énormément tous les écrits de l’autoproclamé
« écrivain en ligne et à l’oeil depuis 2001″, qu’ils soient publics ou
non : tous ses articles et commentaires me concernant, toutes ses
dénonciations calomnieuses à mon encontre, dont ils font autant de
charges irréfutables à mon encontre, mais aussi tous ses écrits publics
lui ayant valu le 8 janvier 2015 la suppression d’un blog Blogspot pour
apologie de la pédophilie.
A noter : Céline Verdier a particulièrement apprécié qu’il m’ait
dénoncée comme « mécréante » sur plusieurs sites islamistes après avoir
révélé mon identité et mes coordonnées au public en 2010. Elle était
déjà au courant la première fois que je l’ai vue. C’est d’ailleurs un
des rares points de discussion sur lesquels je n’ai pas dû me battre
pour me faire entendre : elle a acquiescé tout de suite, sachant déjà
que c’était vrai, probablement pour l’avoir lu sur le blog Luraghi, mais
n’y voyait aucun mal…
L’Etat condamné pour déni de justice dans l’affaire de Karine, fillette violée chez ses parents pendant des années
Entre ses 5 et ses 8 ans, Karine a vécu l’enfer : elle a été violée à
de multiples reprises par un « ami » de ses parents, hébergé au sein
même de la maison familiale. Elle poursuivait l’Etat pour faute lourde.
Palais de justice de Paris, le 24 mai 2018. (JULIEN MATTIA / NURPHOTO) « Je voudrais simplement que la justice reconnaisse ses erreurs
pour que le système change. S’il avait fonctionné normalement, je
n’aurais jamais subi tout ça… » raconte Karine au Parisien. A 21 ans, avec sa tante Laurence Brunet, elle a attaqué l’Etat, en juillet dernier, pour « faute lourde » :
Karine estime en effet que la justice française ne l’a jamais protégée
des innombrables abus qu’elle a subis durant son enfance. Elle est
finalement parvenue à obtenir, lundi 17 septembre, une condamnation pour
« déni de justice », mais a échoué à obtenir réparation pour « faute
lourde » pour des raisons de prescription.
Une situation complexe
Tout commence dès le jour de sa naissance, en juillet 1997. La
situation du bébé fait d’ores et déjà l’objet d’un signalement aux
services sociaux, comme le relate LeParisien.
Sa mère, Anne-Marie, a été condamnée dans les années 1980 à 8 ans de
prison pour avoir tué, à la naissance, d’une centaine de coups de
couteau son premier enfant, issu d’un viol. Malgré ce passé violent, le
juge des enfants choisit de maintenir Karine chez ses parents.
Pour elle, un calvaire de plus de douze ans commence. Délaissée par
ses parents, la petite fille est complètement livrée à elle-même. En
septembre 1998, un premier jugement impose une assistance éducative au
domicile des parents, mais après une expertise psychiatrique, ces
derniers conservent la garde de leur fille, relate Europe 1.
Au fil des années, les rapports des services sociaux se suivent, mettant en évidence une situation alarmante. Toujours selon Europe 1, les services de l’enfance ne notent « aucune évolution positive », décrivant un père « ombrageux » et une mère qui ne parvient pas à « gérer son intimité »
avec sa fille, tout en refusant tout suivi thérapeutique. Malgré ces
conclusions, un juge estime, en mai 2000, qu’une intervention éducative
judiciaire n’est « pas nécessaire » : à nouveau, les parents de Karine gardent leur fille auprès d’eux.
De multiples signalements
A partir de 2002, les parents de Karine hébergent à leur domicile un
homme, Roland, en connaissant pourtant ses antécédents de
pédophilie. Dans un article du Parisien, la jeune femme raconte son calvaire :
« Je me souviens parfaitement, quand il leur donnait de l’argent le
mercredi pour qu’ils aillent acheter des cigarettes ou de l’alcool et
qu’ils me laissaient seule avec lui. Ils savaient très bien ce qui se
passait chez eux. »
L’entourage de la fillette s’inquiète. En 2003, Laurence Brunet, sa
tante, alerte les services sociaux, alarmée par un comportement
anormalement « sexué » de la petite fille, âgée de seulement 5 ans, précise Europe 1. Elle emmène Karine chez un gynécologue, qui dépiste « une très grosse infection gynécologique ». A l’époque, le médecin questionne la fillette. « Avec ses mots à elle, elle a dit que son papa l’allongeait souvent dans la baignoire et qu’il la touchait beaucoup », raconte sa tante à Europe 1. Une première enquête est ouverte, mais elle est classée sans suite en février 2004.
En 2005, une nouvelle enquête est menée, à nouveau sans suite.
« Parce que les parents sont arrivés avec un certificat médical, qu’ils
avaient fait faire la veille chez le médecin traitant. Il n’y a pas eu
d’investigation plus poussée, il n’y a même pas eu une séance avec un
psychologue », déplore Laurence Brunet sur Europe 1. La tante, qui
tente alors de faire entendre raison à la justice, est poursuivie pour
dénonciation calomnieuse, écope d’un rappel à la loi et se voit
contrainte d’écrire « une lettre d’excuses à la justice, pour les perturbations à Karine et à ses parents ».
« Un manque de clairvoyance » de la justice
En 2009, Karine parvient à parler. Le parquet de Rennes ouvre une
enquête préliminaire en mai de la même année, mais attend ensuite un an,
soit octobre 2010, pour confier l’enquête à un juge d’instruction. La
jeune fille est finalement placée chez son oncle et sa tante. En juillet
dernier, devant les assises d’Ille-et-Vilaine, Roland a reconnu l’avoir
agressée sexuellement et violée entre 2002 et 2005, alors qu’elle était
âgée de 5 à 8 ans. Il a été condamné à trente ans de réclusion.
Les parents de Karine, eux, ont été poursuivis pour l’avoir empêchée de
parler (« subornation de témoin »), la mère écopant de deux ans de
prison avec sursis et le père de trois ans de réclusion dont six mois
ferme. Mais la victime a également choisi de porter plainte contre
l’Etat, pour faute lourde. « La justice aurait dû me protéger, elle ne l’a pas fait », déclare-t-elle au Parisien.
Comment est-il possible qu’on m’ait laissée chez eux, alors
qu’Anne-Marie avait été condamnée pour un infanticide ?Karine, victime
de pédophilie au « Parisien »
En juillet, aux assises, l’avocat général avait conclu son intervention en reconnaissant « un manque de clairvoyance » de la justice dans cette affaire. « Nous avons des questions à nous poser au niveau de notre responsabilité professionnelle », avait-il déclaré. « Le tribunal de Rennes ne peut que regretter que l’intervention judiciaire n’ait pu être plus efficace »
à l’égard de Karine, a pour sa part écrit le président du tribunal de
grande instance de Rennes, Ollivier Joulin, dans un courrier au
Défenseur des droits consulté par l’AFP. Il y souligne que la
juridiction de Rennes a un taux de juges des enfants « parmi les plus faibles de France ». « Ils travaillent sans relâche, presque toujours dans l’urgence absolue », parfois jusqu’au « burn-out » et « ont
parfaitement conscience qu’ils ne peuvent, malgré l’intensité de leur
engagement, éviter que des situations telles que celle qu’a connue
Karine se reproduisent ».
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