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samedi 9 janvier 2016
Agressions de la Saint-Sylvestre en Allemagne : des suspects identifiés
Les informations parviennent au public dans le même désordre que celui constaté lors des agressions.
L’Allemagne n’est pas le seul pays concerné.
En Finlande, la police dit avoir reçu des informations
selon lesquelles des agressions contre des femmes auraient
été planifiées au Nouvel An.
Si les Français autorisés à s’exprimer dans la sphère publique ou à
commenter les articles de sites d’information comme Rue89 ne sont pas
plus « coincés » que certains migrants, en revanche les Allemands le
sont et le manifestent.
Leur chancelière Angela Merkel aussi, qui s’est prononcée ce samedi 9
janvier 2016 en faveur d’un très net durcissement des règles
d’expulsion de demandeurs d’asile condamnés par la justice, l’autorisant
même pour ceux condamnés à une peine avec sursis.
Les 9 Algériens figurant parmi les suspects identifiés à ce jour
après les violences commises le soir du Nouvel An à Cologne sont en
majorité des réfugiés, a affirmé hier le gouvernement allemand, qui
réfléchit à un durcissement du régime des expulsions.
Selon un porte-parole du ministère de l’Intérieur, la police fédérale
effectue des vérifications sur 31 suspects, dont 18 demandeurs d’asile,
pour des violences et vols survenus le soir de la Saint-Sylvestre dans
la ville rhénane (ouest). Ce groupe de personnes comprend, en plus des 9
Algériens, 8 Marocains, 4 Syriens, 5 Iraniens, un Irakien et un Serbe,
a-t-il détaillé.
Mais une certaine confusion règne sur l’état d’avancement de
l’enquête : du côté fédéral, le ministère ne fait pas état de suspect
concernant les agressions sexuelles proprement dites ni ne mentionne
d’interpellation ; de son côté, la police de Cologne a fait état de plus
de 120 plaintes, dont les trois quarts pour des faits de violences
sexuelles, et évoque 16 suspects. Mais faute de communication coordonnée
à Cologne et en raison d’une communication très restrictive et de ce
fait controversée des forces de l’ordre, impossible de savoir si ces
chiffres se recoupent ou s’ajoutent. La police locale a indiqué pour sa
part, hier, que deux voleurs à la tire de 16 et 23 ans, originaires de
Tunisie et du Maroc, présents le soir des incidents, ont été interpellés
en possession de téléphones portables contenant des vidéos d’agressions
sexuelles.
Violences à Cologne: le chef de la police de la ville mis à la retraite
belga Publié le vendredi 08 janvier 2016 à 16h55 – Mis à jour le vendredi 08 janvier 2016 à 17h32
Monde
Le chef de la police de Cologne (ouest), Wolfgang Albers, sous le feu
des critiques depuis les agressions du Nouvel An, a été suspendu de ses
fonctions, ont annoncé vendredi les autorités régionales dans un
communiqué.
M. Albers a été mis « en congé provisoire » à la suite des vols et
violences sexuelles commis le soir de la Saint-Sylvestre en plein centre
de Cologne, a précisé le ministre de l’Intérieur de Rhénanie du
Nord-Westphalie, Ralf Jäger.
Cette décision vise à « regagner la confiance du public et la
capacité d’action de la police de Cologne », notamment « dans l’optique
des grands événements à venir », a poursuivi M. Jäger, allusion au
carnaval de Cologne début février.
Le « congé provisoire » est une sanction administrative en Allemagne
qui dans les faits équivaut à une mise à l’écart le plus souvent
définitive.
Les critiques n’ont cessé de pleuvoir contre le responsable policier
de 60 ans, auquel on reproche à la fois l’inaction de ses services le
soir des faits et le manque d’informations livrées ensuite sur l’ampleur
des violences et le profil des suspects.
La situation restait confuse vendredi, le gouvernement faisant part
de 31 suspects dont 18 demandeurs d’asile pour des « vols et
violences », sans mentionner les agressions sexuelles, pendant que la
police locale évoquait 16 suspects, sans plus de précisions.
« Les gens veulent savoir ce qu’il s’est passé », soulignait Rainer
Wendt, chef du syndicat de policiers DPolG, déplorant auprès de l’agence
allemande DPA la communication désastreuse de Wolfgang Albers.
La maire de Cologne, Henriette Reker, a regretté d’avoir été si peu
tenue au courant par la police de la ville, s’interrogeant sur les
motifs « politiques ou tactiques » de cette rétention d’informations,
selon son porte-parole.
Qualifié de « risque pour la sécurité » par le patron du parti
libéral FDP Christian Lindner, qui avait réclamé sa tête, M. Alberts
avait jugé vendredi « complètement absurdes » qu’on l’accuse de
« dissimulation ».
Il a assuré à la presse avoir « de nombreuses fois » indiqué que
parmi les personnes contrôlées par la police sur les lieux des faits se
trouvaient beaucoup de demandeurs d’asile, sans qu’on puisse pour autant
leur attribuer les violences commises.
L’affaire a provoqué de vives réactions en Allemagne à mesure que
s’accumulaient les plaintes de victimes – environ 200, selon le dernier
décompte du Spiegel non confirmé par la police.
Avant même que l’origine des quelques suspects identifiés ne soit
connue, le débat s’est focalisé sur l’intégration des migrants dans la
société allemande, qui a accueilli en 2015 le nombre record de 1,1
million de demandeurs d’asile.
Agressions sexuelles le 31 décembre: 4 Syriens soupçonnés de viols en Allemagne
Rédaction en ligne
Mis en ligne jeudi 7 janvier 2016, 18h42
Quatre jeunes Syriens de 14 à 21 ans sont soupçonnés d’avoir violé
deux adolescentes de 14 et 15 ans durant le réveillon de Nouvel An dans
un appartement de l’un des suspects à Weil am Rhein (Allemagne), en
région bâloise. L’un des suspects est un requérant d’asile de 14 ans
séjournant en Suisse.
Les deux victimes, qui habitent elles aussi à Weil am Rhein,
connaissaient l’un des agresseurs, indique jeudi la police allemande.
Les six jeunes gens ont d’abord échangé des caresses consenties dans
l’appartement du suspect de 21 ans. Ces échanges ont ensuite viré au
viol des deux jeunes filles à plusieurs reprises. Les deux victimes ont
alerté la police après avoir quitté l’appartement. Les suspects ont été
arrêtés. L’un d’entre eux, âgé de 15 ans, a toutefois réussi à s’enfuir.
Toujours recherché, il s’agit du frère du locataire de 21 ans. Agés de
14 ans, les deux adolescents arrêtés viennent des Pays-Bas et de la
région zurichoise.
Le scandale des harcèlements de la Saint-Sylvestre ne cesse de
prendre de l’ampleur. Pas moins de 200 plaintes, dont 170 pour la seule
ville de Cologne, ont été déposées pour vol, agression sexuelle ou viol,
perpétrés dans la nuit du 31 décembre par des groupes d’hommes ivres, «d’apparence arabe ou maghrébine»,
selon les témoins. Des faits similaires ont été observés à Hambourg,
Stuttgart et Francfort, mais aussi à Zurich (Suisse), à Salzbourg
(Autriche), ainsi qu’en Finlande.
Liste d’insultes. A Cologne, 31 suspects ont été identifiés par les enquêteurs, «18 d’entre eux ont le statut de demandeur d’asile»,
a révélé vendredi un porte-parole du ministère fédéral de l’Intérieur.
Ce groupe comprend neuf Algériens, huit Marocains, quatre Syriens, cinq
Iraniens, un Irakien, un Serbe, un Américain et deux Allemands. Par
ailleurs, deux hommes – un Marocain et un Tunisien – ont été arrêtés à
Cologne. Ils avaient en leur possession des téléphones portables
contenant des vidéos des agressions sexuelles de Cologne, ainsi qu’une
liste d’insultes à caractère sexuel traduites de l’arabe en allemand. La
police a également localisé plusieurs des téléphones portables volés à
des jeunes femmes lors de la Saint-Sylvestre dans des foyers de
demandeurs d’asile ou à proximité.
La commission «nouvel an», chargée de l’enquête, qui a vu ses
effectifs passer de 80 à 100 hommes, doit visionner 350 heures de
matériel vidéo. Ces renforts sont à la hauteur de l’émoi provoqué par
cette affaire dans le pays, alors que les reproches aux autorités
policières régionales s’intensifient. Vendredi, Wolfgang Albers, 60 ans,
le chef de la police de Cologne a été limogé.
Extrême droite. Le scandale fait aussi monter la
pression sur Angela Merkel, dont la politique de «portes ouvertes» aux
réfugiés syriens est de plus en plus contestée. Jeudi soir, la
chancelière a promis une réponse ferme contre les auteurs de ces «actes criminels répugnants» et un renforcement de la politique de reconduite à la frontière pour les étrangers auteurs de délits. «Le sentiment – de femmes dans ce cas – d’être totalement livré à soi-même et sans défense est pour moi insupportable»,
a-t-elle dit. Selon un sondage de la chaîne ARD, 57% des Allemands
souhaitent le rétablissement des contrôles d’identité aux frontières, et
37% des femmes ont l’intention de se tenir à distance de gros
mouvements de foule. Le petit parti d’extrême droite AfD ne cesse de
progresser dans les sondages (9%), alors que trois régions sont appelées
à renouveler leur parlement régional le 13 mars.
A Cologne, les réfugiés craignent de trinquer pour les agressions
Par AFP — 8 janvier 2016 à 12:15 (mis à jour à 12:19)<
La police arrête un homme parmi ceux rassemblés devant la
gare centrale de Cologne, la nuit de la Saint Sylvestre Photo Markus
Boehm. AFP
A Cologne, les réfugiés craignent de trinquer pour les agressions
«Notre première réaction a été: maintenant, les Allemands vont nous
détester», confie Asim Vllaznim, lorsqu’il évoque le moment où lui et sa
famille ont découvert l’ampleur des agressions du Nouvel An à Cologne,
devant leur vieille télévision cathodique.
«C’est une honte ce qu’ils ont fait à la gare centrale», s’indigne ce
Kosovar de 32 ans, dans la chambre d’un foyer de demandeurs d’asile de
la métropole rhénane (ouest), où il reçoit en proposant le thé.
La nuit de la Saint-Sylvestre s’est transformée en cauchemar à
Cologne, lorsque des groupes d’hommes en bande et décrits comme «arabes»
ou «nord-africains» s’en sont pris aux femmes aux abords de la
cathédrale et de la gare.
La police a reçu plus de 120 plaintes pour agressions sexuelles ou
des vols, parfois les deux à la fois. Au-delà des attouchements, deux
femmes auraient été victimes de viols caractérisés. A moins grande
échelle, des faits similaires ont eu lieu à Hambourg (nord) et Stuttgart
(sud). Les autorités locales n’ont aucune preuve à ce stade de
l’implication de réfugiés, et nombre de responsables appellent à éviter
les amalgames. Mais certains en Allemagne font le lien alors que le pays
accueilli 1,1 million de demandeurs d’asile en 2015.
- Pression -
«Ce ne sont pas de bonnes nouvelles pour Merkel», soupire M.
Vllaznim, pendant que ses deux plus petits sautent insouciamment sur
leur lit.
Ce père de cinq enfants a foi en la chancelière et son «wir schaffen
das» («nous réussirons») qu’elle a martelé aux Allemands, lorsque
l’afflux de réfugiés a commencé à inquiéter. Mais il sait que «Mama
Merkel» est sous pression.
«Je remercie les Allemands de nous avoir accueillis. (…) Je voudrais
leur dire de ne pas avoir peur», reprend le Kosovar, à Cologne depuis un
an et demi.
Fatigué des discriminations dont sont victimes les Ashkalis, la
minorité ethnique à laquelle sa famille appartient, il a quitté les
Balkans avec l’espoir que ses enfants grandiront ici.
«Nous ne sommes pas de mauvais individus, nous cherchons juste une
vie meilleure», plaide-t-il, en espérant que l’alcool n’a pas fait
déraper certains jeunes réfugiés. «Ce serait terrible», songe-t-il, en
réclamant «la prison» pour tous les agresseurs.
«Dans toutes les cultures, il y a des gens qui se comportent mal»,
soupire une Bosniaque de 36 ans, qui souhaite garder l’anonymat.
«Il ne faut pas mettre tous les réfugiés dans le même sac»,
lance-t-elle dans un couloir du vaste bâtiment en briques, qui héberge
623 demandeurs d’asiles au lieu des 550 autorisés. Cologne en héberge
actuellement 10.150 dans ce genre de centres d’urgence, au milieu de son
million d’habitants.
- Méfiance -
La méfiance menace des deux côtés, constate cette mère de deux
filles. Musulmane, elle ne porte plus son foulard depuis quelques mois
et ne quitte plus le centre passé 16H00. La faute aux incendies
volontaires d’hébergements de réfugiés et aux agressions qui émaillent
régulièrement l’actualité allemande.
Après le drame de Cologne, «nous comprenons que certains Allemands
aient peur», poursuit-elle. Mais les coupables «sont peut-être d’autres
que des réfugiés», espère-t-elle.
Entretemps, fausses informations et rumeurs prolifèrent sur Internet.
La police a identifié 16 suspects, mais n’a dévoilé aucune information à
leur sujet. A la gare de Cologne, le flou alimente la colère chez les
habitants.
«Ce serait vraiment super si on savait de qui il s’agit, pour qu’on
arrête les coupables et qu’on les renvoie chez eux, peu importe de quel
pays ils viennent», lâche Rute Graca, 42 ans, sur le chemin du travail.
«Les gens sont plus méfiants que le mois dernier», croit remarquer
Abdul Baldeh en attendant son train. A 28 ans, il vient de fuir la
Guinée.
«On n’est pas venu pour créer des problèmes. Ce que je veux, c’est
apprendre l’Allemand, avoir un travail et être libre», raconte-t-il.
Débat enflammé sur l’immigration en Allemagne à la suite des agressions de femmes au Nouvel An
Mise à jour le jeudi 7 janvier 2016 à 17 h 02 HNE
Reuters
La cathédrale de Cologne Photo : Wolfgang Rattay / Reuters
Angela Merkel a réclamé jeudi que les services allemands fassent
toute la lumière sur les agressions dont ont été victimes une centaine
de femmes le soir du Nouvel An à Cologne, en plein débat sur la crise
migratoire en Allemagne.
D’après la police allemande, qui évoque une « nouvelle dimension dans
la criminalité », quelque 90 femmes ont porté plainte pour menaces,
agression sexuelle ou vol à l’arraché par de jeunes hommes, pour la
plupart ivres, dans le quartier de la cathédrale. Environ 120 femmes
seraient au total concernées.
La police dit avoir identifié 16 suspects. Le chef de la police de
Cologne a ajouté que les auteurs de ces agressions semblaient être
d’origine « arabe ou nord-africaine ».
Les journaux Focus et Die Welt ont déclaré que la
police avait trouvé des papiers d’identité sur certains
suspects montrant qu’ils ne sont que récemment arrivés dans le pays.
Les autorités n’ont pas confirmé l’information.
Lors d’une conférence de presse jeudi à Berlin, Angela Merkel, dont
la cote de popularité a diminué l’an dernier lorsqu’elle s’est opposée
au plafonnement du nombre de réfugiés en Allemagne, a déclaré que « ce
qui s’est passé au Nouvel An est absolument inacceptable ».
« Le sentiment qu’ont éprouvé ces femmes d’être absolument sans
défense et à la merci m’est personnellement intolérable. Il est par
conséquent important que tout ce qui s’est passé (cette nuit-là)
apparaisse au grand jour. » — Angela Merkel, chancelière allemande
« Nous devons aussi continuer de parler des bases de
notre coexistence culturelle en Allemagne et ce que les gens attendent à
raison, c’est que les actes suivent les discours », a
dit la chancelière.
À
Cologne, la communauté turque, établie dans cette ville depuis des
décennies, condamne vivement les attaques perpétrées contre des femmes
durant la soirée du Nouvel An. Photo : AP/Frank Jordans
Des agressions signalées dans d’autres villes
L’opinion allemande a été choquée par ces agressions, qui se seraient
également produites à une échelle plus réduite dans d’autres villes
allemandes comme Hambourg.
Des événements similaires pourraient également s’être produits dans
d’autres pays. Une demi-douzaine de femmes ont porté plainte pour des
vols et des agressions sexuelles subies lors des célébrations de la
Saint-Sylvestre, à Zurich, rapporte la police suisse dans un communiqué
publié jeudi.
En Finlande, la police dit avoir reçu des informations
selon lesquelles des agressions contre des femmes auraient
été planifiées au Nouvel An.
En Allemagne, des partis d’extrême droite dont l’AfD (Alternative
pour l’Allemagne) ont réclamé une limitation du nombre de réfugiés
accueillis par l’Allemagne.
Il faut défendre l’état de droit, selon Bild
Le quotidien à grand tirage Bild a publié les extraits
du rapport d’un policier en fonction le soir du Nouvel An à Cologne,
dont la police a par la suite confirmé l’authenticité.
Un homme aurait ainsi déclaré à l’agent: « Je suis syrien. Il faut être gentil avec moi. C’est Frau Merkel qui m’a invité ici. »
Le Bild estime que même s’il n’est pas prouvé que
les agressions de Cologne sont le fait de migrants fraîchement arrivés
en Allemagne, elles confortent les craintes d’une partie de la
population. « Cologne est un tournant. La politique envers les réfugiés
ne doit pas être réinventée en raison de ces agressions mais elle ne
pourra être résolue avec succès que si l’état de droit est défendu avec
détermination », écrit-il.
Vague d’agressions sexuelles à Cologne : une trentaine de suspects identifiés, dont 18 réfugiés
Ce vendredi, le chef de la police de Cologne, très critiqué, a été suspendu à la suite de ces violences.
Enquête
Publié le 8 Janvier 2016
L’enquête sur les violences commises lors de réveillon de la
Saint-Sylvestre à Cologne avance pas à pas. Le porte-parole du ministère
de l’intérieur fédéral a annoncé, ce vendredi 8 janvier, que « 31 suspects, dont les noms sont désormais identifiés »,
étaient soupçonnés de violences physiques et de vols. Parmi eux, on
compterait 18 personnes possédant le statut de demandeur d’asile.
En revanche, aucune information n’a été donné concernant des suspects
pour les agressions sexuelles proprement dites, ni mentionné
d’interpellations à ce stade.
En tout, sur les 31 personnes identifiées, neuf sont de nationalité
algérienne, huit de nationalité marocaine ; cinq de nationalité
iranienne ; et quatre sont Syriens.
Deux Allemands, un Irakien, un Serbe et un Américain sont également soupçonnés d’avoir participé à ces violences.
Par ailleurs, selon des informations du DailyMail,
des réfugiés auraient moqué ouvertement la police allemande, qui
tentaient de stopper le chaos. « Je suis Syrien, je dois être reçu
chaleureusement; madame Merkel m’a invité » aurait notamment lancé l’un
d’eux.
Angela Merkel, mise sous pression depuis la médiatisation de
ces événements, a promis une réponse ferme contre les auteurs de ces »actes criminels répugnants » et un renforcement de la politique de reconduite à la frontière pour les étrangers auteurs de délits.
Dans l’après-midi, il a été révélé que Wolfgang Alberts, le chef de
la police de Cologne, a été mis »en congé provisoire » à la suite de
ces violences.
Agressions à Cologne : Angela Merkel pour l’expulsion des réfugiés condamnés, même avec sursis
Le Monde.fr avec AFP | 09.01.2016 à 13h37 • Mis à jour le 09.01.2016 à 14h58
Alors que le scandale de multiples agressions de femmes lors du Nouvel An à Cologne secoue l’Allemagne,
la chancelière Angela Merkel s’est prononcée samedi 9 janvier en faveur
d’un très net durcissement des règles d’expulsion de demandeurs d’asile
condamnés par la justice, l’autorisant même pour ceux condamnés à une peine avec sursis.
« Si des réfugiés ont commis un délit », cela doit « avoir des conséquences, (…) cela veut dire que le droit [de séjour] doit s’arrêter s’il y a une peine de réclusion ou même avec sursis », a déclaré Mme Merkel,
faisant référence aux agressions sexuelles survenues le soir de la
Saint-Sylvestre à Cologne (Ouest), qui impliqueraient des demandeurs
d’asile.
Lors d’une réunion à Mayence (Sud-Ouest), la direction du parti conservateur de la chancelière CDU s’est accordée pour demander que la perte du droit d’asile en Allemagne soit plus systématique en cas de délit. Cette position doit désormais être discutée avec l’autre grand parti présent dans la coalition gouvernementale à Berlin, les sociaux-démocrates du SPD.
« Il est important que là où la loi n’est pas suffisante, elle soit modifiée », a déclaré Mme Merkel lors d’une conférence de presse, y voyant là aussi « l’intérêt de la grande majorité des réfugiés ».
A ce jour, selon la loi allemande, l’expulsion d’un demandeur d’asile
n’a lieu qu’après une condamnation à au moins trois ans de prison, mais
à la condition que sa vie ou sa santé ne soient pas menacées dans son
pays d’origine.
L’Allemagne a vu affluer en 2015 1,1 million de demandeurs d’asile, et les violences du Nouvel An à Cologne ont créé un choc dans le pays, faisant croître les critiques à l’égard de la politique d’ouverture aux demandeurs d’asile suivie depuis septembre par la chancelière.
DIRECT. Allemagne : heurts à Cologne entre des manifestants d’extrême droite hostiles aux migrants et la police
Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées dans la ville, à
l’appel du mouvement islamophobe Pegida. Celui-ci tente de récupérer
l’émotion suscitée par les dizaines d’agressions sexuelles commises à
Cologne le soir de la Saint-Sylvestre.
Plusieurs centaines de manifestants ont défilé contre les
migrants à Cologne (Allemagne), samedi 9 janvier 2016, à l’appel du
mouvement islamophobe Pegida. (ROBERTO PFEIL / AFP)Par Francetv infoMis à jour le 09/01/2016 | 17:43 , publié le 09/01/2016 | 16:58
Des heurts ont éclaté à Cologne (Allemagne), samedi 9 janvier, entre
des manifestants d’extrême droite hostiles aux immigrants et les forces
de l’ordre. Après avoir reçu des bouteilles et des tirs de feux
d’artifice d’un groupe de manifestants, les policiers ont utilisé du gaz
lacrymogène et des canons à eau, pour tenter de disperser les
militants.
• La manifestation s’est déroulée à l’appel lancé par le mouvement
islamophobe Pegida, qui tente de récupérer l’émotion suscitée en
Allemagne par les agressions sexuelles, les vols et les viols commis à Cologne le soir de la Saint-Sylvestre. La police fédérale a identifié 32 suspects, dont 22 demandeurs d’asile.
• Au total, plusieurs centaines de partisans de l’extrême droite se
sont rassemblés aux abords de la cathédrale, certains avec des pancartes
« Rapefugees not welcome » (« Les Réfugiés violeurs ne sont pas les bienvenus ») et des drapeaux allemands.
• A quelques encablures et par-delà d’importants barrages de police,
un millier de contre-manifestants se sont regroupés au cri de « Nazis dehors ! » et avec des pancartes clamant que « le fascisme n’est pas une opinion, c’est un crime ».
Retrouvez ici l’intégralité de notre live #COLOGNE
17h31 : Bilan des heurts qui ont suivi une manifestation de Pegida à
Cologne : deux personnes ont été blessées lors des échauffourées et la
police a procédé à plusieurs interpellations.
17h01 : Quelques chiffres : d’après Der Spiegel,
les manifestants de Pegida étaient environ 500, encadrés par 1 700
policiers, qui ont aussi sur les bras 1 300 contre-manifestants
d’extrême gauche.
16h58 : La police a utilisé du gaz lacrymogène et des canons à eau
pour disperser les manifestants, qui leur avaient jeté des bouteilles et
des pétards. Les forces de l’ordre demandent la dispersion de la
manifestation.
16h50 : ESKALATION – PEGIDA KÖLN: weitere Böllerwürfe und Wurfgeschosse gg. Polizei u Presse. Demozug gestoppt
16h50 : Hat sicher nur so ein unangenehmes Jucken im Arm. (Bild: Reuters)
#nopegidanrw
16h50 : A Cologne, la manifestation du mouvement xénophobe Pegida dégénère.Des heurts ont éclaté entre manifestants et forces de l’ordre. Le slogan des manifestants, souvent coiffés d’un bonnet avec des lunettes de soleil : « les hooligans contre les salafistes ».
Allemagne: heurts entre manifestants d’extrême droite et policiers à Cologne (Photos)
Belga
Des heurts ont éclaté samedi après-midi à Cologne entre des
manifestants d’extrême droite hostiles aux immigrants et la police qui a
utilisé du gaz lacrymogène et des canons à eau, a constaté un
journaliste de l’AFP.
Après avoir reçu des bouteilles et des tirs de feux d’artifice d’un
groupe de manifestants, les forces de l’ordre ont mis fin au
rassemblement, demandant aux gens présents de se disperser.
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