Mercredi, j'ai republié sous la forme de captures d'écran à lire après avoir cliqué sur ces images pour les agrandir l'essentiel des textes concernant Josette Brenterch que j'avais publiés en 2010 et 2011, avant que mon hébergeur de blog ne décide d'en supprimer les patronymes de mes principaux harceleurs, afin d'éviter qu'ils ne se mettent tous à l'attaquer comme l'avait déjà fait le dénommé Jean-Marc Donnadieu de Béziers, soit au total dix-huit articles de blog avec tous les commentaires associés, ici :
http://satanistique.blogspot.com/2024/09/en-2010-josette-brenterch-ment-toujours.html
En mai 2016, j'avais déjà republié de même l'intégralité de mes articles de blog de l'année 2010, avec tous les commentaires associés, afin que chacun puisse juger par lui-même de la réalité de ces publications qui avaient déclenché plusieurs procédures contre mon hébergeur de blog et moi-même à compter de juin 2010, de la part d'individus qui tous ensemble, depuis au moins deux ans, violaient l'intimité de ma vie privée au moyen d'écoutes illégales et de piratages informatiques et me harcelaient sur Internet en partie avec ces éléments de ma vie privée volés et en partie avec d'autres "informations" me concernant, également volées, ou fausses, mensongères, et provenant à l'évidence de la section brestoise de la LCR, tout en m'injuriant, me diffamant, me calomniant continuellement, et avaient décidé de passer à la vitesse supérieure en ce mois de juin 2010 en révélant brutalement au public tous les éléments de mon identité réelle, des identités de mes proches, nos coordonnées, toutes sur liste rouge (quand on a déjà fait l'objet d'une multitude de tentatives d'assassinat toutes agréées par des magistrats systématiquement corrompus, on se protège comme on peut et a minima, on est sur liste rouge), et toutes les affabulations délirantes de leur "source" à mon sujet depuis le début en 2008, qui se révélait dans la foulée être la criminelle Josette Brenterch du NPA de Brest, concernant absolument tous les aspects de ma vie jusqu'à ce mois de juin 2010 : mon état de santé, surtout sur le plan mental, ma psychologie, mes pensées, mes sentiments ou mon absence de sentiments puisqu'elle me prétendait mensongèrement sans aucune empathie et très très très méchante, mon passé professionnel, mon intellect, ma formation, mes relations avec les uns et les autres, mes soi-disant "amants", dont l'un, Joël Roma, était nommément cité, avec une histoire complète, du début à la fin, et même les motifs de la rupture, alors qu'en réalité nous n'avons jamais eu ce genre de relation (nous n'étions même pas amis, il s'agissait d'un des sbires de Josette Brenterch à la LCR de Brest en 2004 et 2005 et il m'a toujours plus ou moins harcelée sur ordre de cette femme, pas assez selon cette dernière, mais toujours trop pour moi), et bien sûr, sa version entièrement mensongère de ma participation aux activités de l'association AC ! Brest en 2004 et 2005, seule période et seules circonstances dans lesquelles nous nous soyons jamais côtoyées, sans que pour ma part je ne lui aie jamais fait de confidence sur ma vie privée ou mon passé professionnel, m'étant contentée de me présenter dans cette association comme ingénieur informaticien au chômage.
Ces republications de mai 2016 se trouvent sur ces trois blogs :
http://unpetitcoucou.unblog.fr/
http://unpetitcoucou2.unblog.fr/
http://unpetitcoucou3.unblog.fr/
Il est possible de me reprocher de n'avoir pas caressé mes harceleurs dans le sens du poil et d'avoir accepté des commentaires qui n'étaient pas non plus parfaitement lisses, mais contrairement à eux, je n'ai jamais menti, n'inventais rien et ne révélais pas non plus leurs identités s'ils ne l'avaient pas déjà fait eux-mêmes. J'aurais été par ailleurs bien en peine de révéler quoi que ce soit d'autre concernant leurs vies privées, n'en connaissant strictement aucun en dehors de la criminelle Josette Brenterch du NPA de Brest, que j'avais reconnue dès ses tout premiers commentaires sous le pseudonyme de "Chepita" le 30 juin 2010.
Je republie ici les seuls articles de mon ancien blog "Un petit coucou" chez OverBlog où son nom apparaissait en 2010. Le tout premier date du 8 juillet 2010, et je n'avais pas révélé quelle était l'identité des toutes nouvelles commentatrices "Chepita" et "amnlae", attendant qu'elle le fasse elle-même, ce qui viendra au cours du mois d'août 2010. Cependant, mes lecteurs les plus assidus, lisant aussi les blogs Luraghi, pouvaient facilement comprendre que ces révélations subites et tout à fait nouvelles de ma part, concernant l'association AC ! Brest, intervenaient en réponse à toutes les inventions calomnieuses qui y étaient publiées quotidiennement à mon sujet depuis le 19 juin 2010, et particulièrement à propos de ma participation passée aux activités de cette association.
Cela fait tout juste huit articles qui ne sont pas tous entièrement consacrés à Josette Brenterch et où j'ai finalement publié peu de choses en comparaison de tout ce que j'aurais pu publier ne serait-ce que sur l'association AC ! Brest, et surtout de la somme phénoménale des publications calomnieuses, injurieuses, attentatoires à ma vie privée, et excessivement menaçantes dont j'étais quotidiennement victime depuis le 19 juin 2010.
Le but de ces publications de mes harceleurs était à l'évidence de provoquer des bains de sang, des règlements de comptes. De fait, durant cet été 2010, le nombre d'homicides commis en France avait bien augmenté de manière sensible.
Un petit coucou !
A la recherche d'une liberté
perdue
AC-INTERNE : Liste confidentielle
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Merci de ne pas renvoyer les messages sur d'autres listes.
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A l'issue d'une réunion de son Conseil d'Administration en date du 21
septembre 2005, l'association AC ! Brest a pris la décision de se séparer de
sa trésorière, Josette Brenterch, professeur agrégé d'économie, et n°2 d'un
petit parti politique local aux ambitions notables, BAGA (Brest à gauche
autrement).
Nous avons signifié cette décision à l'intéressée par lettre recommandée AR
en date du 22 septembre 2005, dont nous vous offrons ci-dessous une copie.
"AC ! Agir ensemble contre le chômage
95, rue Anatole France
29200 Brest
Brest, le 22 / 09 / 2005
Courrier recommandé AR
Objet : notification de radiation
Josette,
En date du 16 Septembre 2005, nous t'avons convoquée devant le bureau de
l'association pour le 19 Septembre 2005 à 18H30, afin que tu t'expliques sur
divers agissements que nous avions à te reprocher, notamment ceux-ci :
1. Non fourniture des comptes de l'association pour l'année 2004, en dépit
de demandes réitérées, et d'une mise en demeure en bonne et due forme en
date du 7 Septembre 2005; et par voie de conséquence, impossibilité de
constituer les dossiers de demandes de subventions votées en AG.
2. Non accessibilité de la liste des adhérents pour les membres du bureau.
3. Impossibilité de faire adhérer à l'association d'autres personnes que
celles de ton choix.
4. Impossibilité pour les membres actifs de l'association de se faire
rembourser les frais qu'ils engagent pour l'association.
5. Accusations mensongères répétées à l'encontre des membres actifs de
l'association, et ce, depuis plusieurs mois.
6. A compter du printemps 2005, introduction d'éléments perturbateurs dans
l'association, aux fins de déstabiliser les membres actifs de l'association,
de saper leur travail, et de paralyser toutes leurs actions.
7. Manipulation de personnes fragiles, afin de les inciter à diverses
violences contre les membres actifs de l'association.
8. A compter du 5 Septembre 2005, organisation d'une assemblée générale
extraordinaire totalement illégale, en vue de recomposer le conseil
d'aministration et le bureau de l'association en fonction de tes objectifs
politiques.
9. Diverses pressions exercées contre le Président de l'association.
10. Non participation à notre réunion de rentrée du 14 Septembre 2005 où,
comme tu le sais, nous avions l'intention d'aborder les problèmes de la
trésorerie et des diverses difficultés rappelées ci-dessus.
Tu n'as pas répondu à notre convocation, et ne t'es pas non plus excusée.
Aussi, le Conseil d'Administration régulièrement convoqué pour le 21
Septembre 2005 à 18H30 a décidé à l'unanimité de ses membres présents de te
destituer de ton mandat de trésorière, et de te radier de l'association.
En conséquence, nous te demandons de bien vouloir nous restituer dans les
plus brefs délais tous les documents et autres objets appartenant à
l'association, et qui restent en ta possession : comptes des années 2004 et
antérieures, relevés de comptes, factures, dossier de l'assurance, coupons
d'adhésions 2005, carnets de chèques, caisse, clés, etc...
Salutations militantes.
Le Président,
Joël Roma."
Pour AC ! Brest, Joël et Catherine.
PS : Nous ne sommes pas sûrs que Josette souhaite livrer son témoignage à
l'Express... Et pourtant, les statuts de notre association ne prévoient
aucune forme de recours contre une radiation...
--
AC! AC! AC! AC! AC! AC! AC! AC! AC! AC! AC! AC! AC! AC! AC! AC! AC! AC!
'ac-interne' est la liste de diffusion interne d'AC!
Un petit coucou ! A la recherche d'une liberté perdue |
Communes françaises
- Saint-Sauveur, commune française des Hautes-Alpes
- Saint-Sauveur, commune française de la Côte-d'Or
- Saint-Sauveur, commune française de la Dordogne, parfois nommée Saint-Sauveur-de-Bergerac. Ne pas confondre avec Saint-Sauveur-Lalande.
- Saint-Sauveur, commune française du Finistère
- Saint-Sauveur, commune française de la Haute-Garonne
- Saint-Sauveur, commune française de la Gironde
- Saint-Sauveur, commune française de l'Isère
- Saint-Sauveur, commune française de Meurthe-et-Moselle
- Saint-Sauveur, commune française de l'Oise
- Saint-Sauveur, commune française de la Haute-Saône
- Saint-Sauveur, commune française de la Somme
- Saint-Sauveur, commune française de la Vienne
- Saint-Sauveur-Camprieu, commune française du Gard
- Saint-Sauveur-d'Aunis, commune française de la Charente-Maritime
- Saint-Sauveur-de-Carrouges, commune française de l'Orne
- Saint-Sauveur-de-Cruzières, commune française de l'Ardèche
- Saint-Sauveur-de-Flée, commune française de Maine-et-Loire
- Saint-Sauveur-de-Ginestoux, commune française de la Lozère ; gentilé * Salvadoriens
- Saint-Sauveur-de-Landemont, commune française de Maine-et-Loire
- Saint-Sauveur-d'Émalleville, commune française de la Seine-Maritime
- Saint-Sauveur-de-Meilhan, commune française de Lot-et-Garonne
- Saint-Sauveur-de-Montagut, commune française de l'Ardèche
- Saint-Sauveur-de-Peyre, commune française de la Lozère ; gentilé * Salvadorais
- Saint-Sauveur-de-Pierrepont, commune française de la Manche
- Saint-Sauveur-de-Puynormand, commune française de la Gironde
- Saint-Sauveur-des-Landes, commune française d'Ille-et-Vilaine
- Saint-Sauveur-en-Diois, commune française de la Drôme
- Saint-Sauveur-en-Puisaye, commune française de l'Yonne
- Saint-Sauveur-en-Rue, commune française de la Loire
- Saint-Sauveur-Gouvernet, commune française de la Drôme
- Saint-Sauveur-Lalande, commune française de la Dordogne. Ne pas confondre avec Saint-Sauveur parfois nommée Saint-Sauveur-de-Bergerac.
- Saint-Sauveur-la-Pommeraye, commune française de la Manche
- Saint-Sauveur-la-Sagne, commune française du Puy-de-Dôme
- Saint-Sauveur-la-Vallée, commune française du Lot
- Saint-Sauveur-Lendelin, commune française de la Manche
- Saint-Sauveur-lès-Bray, commune française de Seine-et-Marne ; gentilé * Saint-Salvatoriens
- Saint-Sauveur-le-Vicomte, commune française de la Manche
- Saint-Sauveur-Marville, commune française d'Eure-et-Loir
- Saint-Sauveur-sur-École, commune française de Seine-et-Marne
- Saint-Sauveur-sur-Tinée, commune française des Alpes-Maritimes ; gentilé * Blavets
- Anciennes
communes
- Saint-Sauveur, ancienne commune française de l'Aveyron, aujourd'hui intégrée à Salmiech
- Saint-Sauveur, ancienne commune française du Loiret, aujourd'hui intégrée à Nibelle
- Saint-Sauveur, ancienne commune française de Lot-et-Garonne, aujourd'hui intégrée à Caubon-Saint-Sauveur
- Saint-Sauveur, ancienne commune française des Deux-Sèvres, aujourd'hui intégrée à Bressuire
Communes belges
- Saint-Sauveur, section de la commune belge de Frasnes-lez-Anvaing dans la province de Hainaut
Paroisses des îles anglo-normandes
- Saint-Sauveur, paroisse de Guernesey ; gentilé * Saint-Sauveurais
- Saint-Sauveur, paroisse de Jersey
toponymes québécois
- Saint-Sauveur, ville canadienne de la région des Laurentides au Québec ; gentilé * Sauverois
- Saint-Sauveur, quartier de la ville de Québec
- Saint-Sauveur, ancienne circonscription électorale du Québec
Lieux de culte
Abbayes
Cathédrales
- Cathédrale Saint-Sauveur d'Aix-en-Provence
- Cathédrale Saint-Sauveur de Cayenne
- Cathédrale Saint-Sauveur de Fulda
- Cathédrale Saint-Sauveur de Goulburn
- Cathédrale Saint-Sauveur d'Ispahan
- Cathédrale Saint-Sauveur-sur-le-Sang-Versé de Saint-Pétersbourg
Églises
- Église Saint-Sauveur de Recouvrance à Brest
- Église Saint-Sauveur de Caen à ne pas confondre avec l'église du Vieux Saint-Sauveur également à Caen
- Église Saint-Sauveur de Lille
- Église Saint-Sauveur de Québec
Divers
- Saint-Sauveur (Ile-d'Yeu), lieu-dit situé au centre de l'île d'Yeu
- Place Saint-Sauveur, espace public du centre-ville de Caen
- Gare de Lille-Saint-Sauveur, ancienne gare de marchandise de Lille
- Rue Saint-Sauveur à Paris (IIe)
Jésus de Nazareth est un Juif de Galilée, né vraisemblablement entre -7 et -5, qui apparaît dans le cercle de Jean le Baptiste avant de s'engager, entouré de quelques disciples, dans une courte carrière de prédication itinérante d'un à deux ans et demi, essentiellement en Galilée, en pratiquant guérisons et exorcismes. Il suscite engouement et ferveur, s'attirant la méfiance des autorités politiques et religieuses, avant d'être arrêté, condamné et crucifié vers l'an 30 à Jérusalem pendant la fête juive de la Pâque, sous l'administration du préfet Ponce Pilate.
L'annonce de sa résurrection par ses disciples, qui le reconnaissent comme le messie ou Christ et transmettent son histoire et ses enseignements, donne naissance au christianisme. Pour les chrétiens, Jésus-Christ est le fils de Dieu, le Messie envoyé aux hommes pour les sauver. Dans l’islam, Jésus est appelé Îsâ et est un prophète majeur.
L'impact de son message, transmis par les différentes Églises chrétiennes, et les interprétations auxquelles il a donné lieu, ont influencé différentes cultures et civilisations au cours de l'histoire. Il a inspiré une importante production théologique, littéraire et artistique. Sa naissance est prise comme origine conventionnelle des calendriers julien — depuis le VIe siècle — et grégorien, et le dimanche, qui est le jour de repos hebdomadaire en célébration de sa résurrection, l'est devenu au-delà de la chrétienté. Cette importance contraste avec la brièveté de sa prédication et le peu de traces historiques conservées à son sujet.
Le thaumaturge
Jésus se fait connaitre localement, dans un premier temps comme guérisseur thaumaturge. Dans l'exercice de cette activité, sur laquelle il fonde la légitimité de son enseignement et qui attirait les foules autour de lui, on peut noter des modes opératoires variés, en comparant par exemple la guérison en trois étapes de l'aveugle de Bethsaïde, et celle - à distance et d'une seule parole - de Bar Timée à Jéricho, ou bien celle qui s'effectue par une prière intense et le jeûne, dans le cas d'un démon particulièrement rétif.
Ces pratiques thérapeutiques, dont le fondement est d'ordre religieux puisque les maladies étaient alors perçues comme la sanction divine des péchés, étaient répandues dans le monde gréco-romain et parmi les rabbi juifs dont Jésus reproduit parfois des gestes thérapeutiques connus. La pratique de Jésus se distingue néanmoins par le nombre de miracles rapportés et dans le refus par leur auteur de se les voir attribués : Jésus se présente comme le vecteur de Dieu, en opérant dans le présent les guérisons espérées dans le cadre eschatologique juif. Outre les miracles thérapeutiques, Jésus pratique également des exorcismes, des prodiges, des sauvetages ou des miracles illustratifs de son interprétation de la Loi juive.
Les évangiles insistent souvent plus sur la confiance des bénéficiaires de miracles qu'ils ne s'attardent sur le détail des manipulations. Jésus présente les miracles comme une anticipation de l'accès au bonheur éternel auquel a droit chaque humain, y compris les plus pauvres. L'évangile selon Marc rapporte que c'est ce pouvoir d'opérer guérisons et prodiges qui aurait été transmis à ses disciples, plutôt que la capacité de communication avec la divinité.
Les textes révèlent à cet égard un comportement général de Jésus fait de bienveillance, tourné vers les gens, particulièrement ceux plongés dans une situation personnelle ou sociale méprisée et difficile : les femmes, plus particulièrement les veuves ; les malades, les lépreux, les étrangers, les pécheurs publics ou les collecteurs de l'impôt romains. Cette façon d'être, associée à une dénonciation de l'hypocrisie et de toute forme de mensonge, lui attirera inévitablement nombre d'admirateurs en provoquant simultanément de l'hostilité.
Son enseignement
Le message de Jésus semble prolonger celui de Jean-Baptiste en s'inscrivant dans la fièvre apocalyptique du monde juif au Ier siècle tandis que certains exégètes préfèrent voir Jésus comme un maître de sagesse populaire, la dimension apocalyptique relevant d'une lecture postérieure, sous l'éclairage de la foi chrétienne. Ce message, original et varié, entre néanmoins difficilement dans les catégories socioreligieuses préalablement établies. On peut cependant souligner plusieurs points de rupture avec Jean le Baptiste : Jésus n'est pas un ascète, il présente un Dieu de grâce, de jugement et de l'amour sans limite qui inverse l'exhortation de Jean à la conversion sur fond de colère divine. Enfin, Jésus est celui par qui le jour vient quand Jean annonçait l'aube.
C'est l'annonce du « Royaume de Dieu » qui constitue le cœur de sa prédication en des termes qui, s'ils reprennent l’attente des Juifs qui espèrent la venue d’un Messie qui restaurera l’indépendance d’Israël, déplacent cet espoir : le Royaume de Dieu selon Jésus inaugure le nouveau rapport avec Dieu qui se prépare à intervenir dans le monde pour le gouverner directement.
Sa doctrine paraît d'emblée sûre et originale. Son enseignement est essentiellement connu à travers les Évangiles, qui en font le récit, et les commentaires qui en seront faits dans le reste du Nouveau Testament. Son enseignement et son action montrent une très bonne connaissance des textes religieux et de la loi juive. Il utilise deux méthodes typiques des docteurs de la Loi, ses contemporains : le commentaire des textes canoniques et l'usage de meshalim ou Paraboles dont il fait le ressort privilégié de sa pédagogie. Par cet usage de la parabole, Jésus laisse souvent l'auditeur libre de ses réactions, en ne le prenant pas de front.
Mais il n'en pratique pas moins un enseignement d'autorité qui tranche avec les enseignements des scribes, se réclamant eux toujours de l'autorité d'une source. Jésus est néanmoins respectueux de la Loi de Moïse et, si la proximité de Jésus avec les pêcheurs ou des épisodes comme son affirmation que les besoins de l'homme préemptent sur la prescription du sabbat ont pu choquer les pieux de son temps, on ne peut pas dire que Jésus ait violé les lois de pureté chère aux pharisiens, au contraire de ses disciples qu'il ne condamne pourtant pas.
Son action suscite des réactions fortes et contrastées. On trouve à la fois des témoignages sur de grandes foules qui le suivent et le cherchent, montrant un indéniable succès populaire, et d'autres le montrant vivant dans une quasi-clandestinité au milieu de populations hostiles.
Arrestation
Jésus est arrêté alors qu'il séjournait à Jérusalem pour célébrer la fête de la Pessa'h (Pâque juive). Ce dernier séjour à Jérusalem se déroule dans une ambiance très clandestine, où les disciples échangent des mots de passe et des signes de reconnaissance pour préparer le repas dans un endroit caché. Le contraste avec l'ambiance enthousiaste de l'entrée triomphale de Jésus à Jérusalem (célébrée le dimanche des Rameaux) est flagrant, ce qui suggère que ces deux montées à Jérusalem n'ont pas eu lieu la même année. L'étude des évangiles ne permet pas une lecture très claire des causes et de l'historique de ce retournement d'opinion. On trouve la trace dans les évangiles de l'attente messianique d'une partie de la population, qui attendait un Messie politique, libérateur du joug des Romains. Cette attente se retrouve dans le qualificatif donné à Simon le zélote et à Judas l'Iscariote. Jésus a pu décevoir cette attente en refusant l'action sur le terrain politique. Néanmoins, si Jésus ne conteste pas radicalement le pouvoir romain, refusant de s'enfermer dans un cadre strictement nationaliste, il ne manifeste pas davantage d'inclination envers les grandes familles sacerdotales proches de celui-ci.
Le retournement d'opinion s'est d'abord manifesté en Judée, puis dans son pays en Galilée. Il semble que le signal de la répression soit venu des milieux sacerdotaux conservateurs de Jérusalem, souvent assimilés aux sadducéens, inquiets de l'impact de son enseignement ouvert sur la Torah et des effets de l'enthousiasme populaire qu'il suscitait sur le fragile modus vivendi avec l'occupant romain. Il apparaît également vraisemblable que c'est le scandale que cet homme, décrit comme doux par les évangiles ultérieurs, provoque au Temple de Jérusalem un peu avant la Pâque de 30 dans l'épisode dit des marchands du temple, qui a pu précipiter son arrestation.
Enfin, l'avant-veille de la fête juive de la Pessa'h, Jésus prend un dernier repas avec ses disciples dans une ambiance pascale, dans un épisode appelé traditionnellement la Cène, au cours duquel il fait explicitement mention de sa mort prochaine qu'il lie au renouvellement définitif de l'Alliance. Les chrétiens de toutes tendances considèrent qu'il institue ainsi le sacrement de l'Eucharistie. À la suite de cet ultime repas, Jésus est arrêté au jardin de Gethsémani, par la dénonciation de son disciple Judas, sans que le motif soit vraiment clair.
Jésus va alors se trouver confronté aux trois pouvoirs superposés de la Palestine : le pouvoir romain, le pouvoir du tétrarque de Galilée et Pérée et le pouvoir des grands-prêtres du temple-État de Jérusalem.
Procès et exécution
Les modalités du procès de Jésus sont déconcertantes, si l'on se réfère à ce que l'on connait du droit de l'époque : aucune reconstitution des faits ou des procédures connues ne résiste à l'examen à partir des évangiles, qui exposent un double procès, permettant de présenter une double motivation, religieuse chez les Juifs et politique chez les romains. La question de ce procès - question historique ouverte - est d'autant plus difficile à résoudre que le temps et l'antisémitisme chrétien au cours des siècles écoulés l'ont recouverte de multiples enjeux politiques et religieux.
La narration des évangiles est difficile à suivre dans des compositions qui semblent avoir été écrites à l'intention des romains, même si certains détails dénotent de traditions locales. Jésus est arrêté la nuit par la police du Temple, aux ordres des autorités religieuses espérant peut-être liquider le cas du Nazaréen avant la Pâque. Il est tout d'abord conduit chez l'ex-grand prêtre Anân, puis, à l'aube, devant une cour de justice, que les évangiles appellent Sanhédrin, devant le souverain sacrificateur Caïphe, avant de comparaître devant le préfet romain Ponce Pilate qui l'envoie chez Hérode Antipas avant de l'interroger à son tour. Cela donne lieu à des confrontations où Jésus soit se tait, soit paraît souligner le caractère relatif du pouvoir de ses interlocuteurs par sa liberté de parole dans des scènes très chargées symboliquement.
Au terme d'une procédure judiciaire romaine - habituelle en province - de « cognitio extra ordinem », Jésus est finalement condamné par Ponce Pilate - probablement embarrassé et dont les évangiles atténuent la responsabilité probablement dans une optique missionnaire, réinterprétant complètement la personnalité d'un procureur « craintif donc cruel » - à subir le supplice romain du crucifiement, au motif politique de rébellion. Après qu'il a été flagellé, il est tourné en dérision et stigmatisé dans les quartiers des soldats romains, revêtu d'une chlamyde qui évoque la pourpre royale, coiffé d'une couronne tressée d'épines et muni d'un roseau évoquant le sceptre dans une mise en scène visant à moquer le « Roi des juifs ». Son exécution a lieu un vendredi, veille du Chabbat, sur une croix surmontée d'un titulus dérisoire portant l'inscription « Jésus le nazôréen, Roi des Juifs », qui instruit sur le motif de la condamnation pour le droit romain. Après y avoir transporté le patibulum de sa croix, il est crucifié au lieu dit Golgotha, à l'extérieur de Jérusalem, avec deux brigands, sans que l'on sache s'il s'agit de voleurs ou de séditieux, en présences de quelques femmes mais en l'absence de ses disciples.
Jésus meurt vraisemblablement dans l'après-midi du jour de la « parascève » - jour de la préparation de la fête de Pessa'h - le 14 Nissan, ce qui correspond, compte tenu du calendrier hébreu usuel, au vendredi 7 avril 30 ou au vendredi 3 avril 33. En tout cas, sa mort a eu lieu pendant que Pilate était préfet de Judée, donc après 26 et avant 36, année où Pilate est rappelé à Rome. Il est enseveli avant la levée de la première étoile, suivant la prescription loi judéenne.
Près de deux millénaires plus tard, une à deux années de dévouement pour les pauvres, nécessiteux et miséreux, exclus, chômeurs et précaires, suffisent toujours à se faire lyncher et crucifier sur l'instigation des gardiens du Temple, qui ont aujourd'hui pour noms Alain Krivine, Olivier Besancenot, Josette Brenterch ou Cyprien Luraghi.
A la recherche d'une liberté perdue
----- Original Message -----From: Josette BrenterchTo:Sent: Thursday, September 30, 2010 9:10 PMSubject: over-blog.com : Vous avez reçu un message
|
Josette a terminé ses impressions. Que va-t-elle en faire ? En tapisser tout son salon ? Quel joli nid de coucous ça te ferait pour descendre toutes tes bouteilles... Continue à te rêver dans ma peau autant que tu veux, tu n'atteindras jamais mon nirvana.
En 1997, vos manoeuvres en vue d'obtenir mon internement ont continué. Je les ai moins vues que l'année précédente, elles ne touchaient plus mon entourage direct. Néanmoins, je sais que vos psychiatres - les pervers et violeurs - détenaient déjà cette année-là le dossier constitué sur mon compte par vos amis du crime organisé. Egalement, un infirmier psychiatrique de l'hôpital psychiatrique de Bohars (CHU de Brest) a été retrouvé pendu chez lui. Serait-ce encore une victime colatérale de cette affaire ? En tous les cas, son ami Philippe Rohan, pendu le 1er janvier 2004, en est bien une.
N.B. : Le coefficient "s" augmente avec le QI comme avec le QE. Oui, Josette, les amours entre intellos sont d'une flamboyance que tu n'as jamais connue.
Un petit
coucou !
A la
recherche d'une liberté perdue
"Qu'ils s'en aillent tous !", de Jean-Luc Mélenchon : Mélenchon tombe à plat
"Dès les premières pages, Jean-Luc Mélenchon affiche son nouveau credo : la révolte populaire est en marche, à l'image de celles de ces dernières années en Amérique latine, où les "révolutions citoyennes" ont "renversé les puissants" et imposé leur volonté et leurs leaders. Le livre reprend à son compte le slogan de la gauche argentine face à la banqueroute bancaire en 2001, et tire tous azimuts contre les "patrons hors de prix", "les bonnes consciences", "la caste médiatico-politique", "les antihéros du sport", bref, contre tous ces "profiteurs" et "parasites".
Un tel déchaînement amuse en réunion publique et met en valeur le talent - certain - de tribun de l'ancien sénateur de l'Essonne. Sur le papier, ça ne passe pas. Chapitre après chapitre, il aborde ses thèmes de prédilection : la nécessité de la refondation républicaine, le partage des richesses dans un monde de plus en plus injuste, l'Europe de la concurrence qui s'attaque aux services publics français, la nécessité d'une "planification écologique" pour la sauvegarde de "l'écosystème humain", "l'indépendance globale" de la France face aux Etats-Unis... mais sans convaincre.
Jean-Luc Mélenchon nous avait habitués à des démonstrations argumentées, étayées par des références historiques, sa dernière livraison n'est pas à la hauteur. On a la désagréable impression d'une succession de discours sans analyse approfondie."
"On n'est pas en Amérique latine, où le populisme nationaliste et antiaméricain est une des ressources de la gauche. Ici son slogan fait presque peur. Même à gauche."
Voilà, toute à ses haines, ses crimes divers et variés, ma commentatrice "amnlae" n'a pas la moindre antenne tendue vers le ciel, les siennes sont toutes profondément enfouies dans le sol, ce qui ne lui permet aucune progression, même sur la tête.
A voir ou à revoir :
Jean-Luc Mélenchon et les journalistes: le fossé se creuse
Un petit
coucou ! |
ac-forum
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Suite à un article parru dans le dernier numéro de la lettre rouge de la
LCR concernant les assises d'AC ! au MONT DORE article rédigé par un
militant AC! GIRONDE non présent aux assises et donnant une analyse
sommaire des évenements nous souhaitons un droit de réponse dans ce meme
journal
AC! BORDEAUX CUB
MARIE et LUCIEN
--
AC! AC! AC! AC! AC! AC! AC! AC! AC! AC! AC! AC! AC!
'ac-forum' est la liste de débats d'AC!
Les textes diffusés n'engagent que leurs auteurs.
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ac-forum
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Aux dernières assises d'AC, la LCR a joué un rôle important: en effet
confrontée à un débat sur la pertinence de la subordination d'une
organisation de lutte contre la précarité à des intérêts politiciens, et
plus généralement à un débat sur l'attitude à avoir par rapport à la
gauche , la LCR , incapable de trouver les arguments pour répondre
démocratiquement s'est livrée , en s'alliant au passage aux autres partis
politiques présents dans AC , notamment Alternative Citoyenne, à une
parodie de coup d'Etat: nous avons assisté au triste spectacle de
permanents LCR, candidats aux élections et qui n'avaient pas mis les pieds
à AC depuis bien longtemps ,dont certains prétendaient à eux seuls
représenter cinq collectifs, se réfugier dans une salle pour procéder à un
vote à mains levées entre eux afin délire une direction toute -puissante.
Ce triste épisode, que Trotsky lui même aurait trouvé grotesque, n'empêche
pas que les collectifs AC continuent à lutter un peu partout en France et
notamment sur Paris.
Il a montré en tout cas la peur panique des gauchistes de tous bords, de
voir des précaires s'exprimer de manière autonome et d'égratigner au
passage une partie des candidats à la représentation du peuple.
Il compromet par contre un peu plus les chances de la LCR ou d'alternative
citoyenne d'être crédibles pour les précaires: le devenir signifierait au
minimum tenir compte de leurs critiques et de leurs mobilisations au lieu
de se livrer à de pitoyables pantomines pour les faire taire.
la crédibilité de cette pauvre claire villiers, en prend elle aussi un
coup, malgré les analyses utiles à tous qu'elle a pu produire autrefois:
déjà incapable d'imposer aux socialistes le vote d'une des mesures phare
de son programme, la gratuité des transports pour les chômeurs, la voilà
contrainte de se livrer à des mesquineries bureaucratiques qui auraient pu
détruire une orga qu'elle a elle_même contribué à créer.
Plus généralement, ce qui se passe dans AC, ne me semble qu'un exemple de
la crise que traversent actuellement nombre d'orgas, de SUD au DAL.Elle
est à mon avis l'expression de la prise de conscience de la fin d'un cycle
de luttes , amorcée après les conflits sur les retraites ou chacun a pu
voir que les vieilles recettes, manifs , actions symbolique et relais
politique par au moins une partie de la gauche n'avaient plus
d'efficatité.
Certains voudraient, par ambition ou par habitude s'accrocher à ces
vielles lunes , d'autres expérimentent, cherchent et creusent d'autres
modes d'action et de débat, à l'intérieur des vieilles structures ou
ailleurs.
Nadia
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je viens de saisir le texte dans son intégralité parru dans la lettre
rouge de ce mois
MARIE
ASSISES nationales d'AC!
Les 15 et 16 octobre, des assises à "haut risque" pour notre association
qui existe depuis 10 ans maintenant, un age parfois ingrat, entrainant
des perturbations!Nous pouvions meme envisager le pireet, pour les 115
participants de plusieurs dizaines de collectifs réunis au MONT DORE,
les débats furent parfois rudes.
Celà fait des mois et meme plus que de sérieux problémes existent dans
AC!. Comme d ailleurs dans beaucoup d autres organisations militantes.Le
résultat du mal que nous avons, les uns et les autres, à organiser et
mener la résistance à la hauteur des attaques patronales et
gouvernementales.Meme si on peut marquer des points comme pour les
reclculés par exemple ,en ce qui nous concerne.
De plus dans un muovement comme AC , la grande majorité des militants
subissent les coups de la précarité et de l exclusion, parfois depuis de
nombreuses années. Celà ne peut qu'amplifier et agraver les problémes.
Pour faire bref, des collectifs se sont repliés sur les interventions
locales, théorisant que la dimension nationale d'AC! n est plus utile.En
étant souvent trés critique, voire hostiles uax liens et actions avec
les autres composantes du mouvement social.
Pour les autres'dont nous sommesà AC! gironde) il est essentiel de
coordonner AC! à l échelle nationale pour fonctionner, débattre et agir
avec le maximum d'efficacité.Il est primordial aussi de participer aux
luttes de classe qui ont lieu contre nos ennemis communs,les patrons et
leurs gouvernements.
Nous avons sauvé la maison meme si il n'y a pas eu concenssus"un
secrétariat national ouvert à tous les collectifs pour assurer dans les
mois qui viennent le fonctionnement, la circulationde l information, la
coordination des luttes, la participation aux initiatives unitaires
comme celà a été le cas depuis la fondation d'AC!" a été élu par une
large majorité des collectifs.
Il y a donc une division dans AC! ce qui dans la situation est un
moindre mal. Au moins les choses sont claires et cela permettra à chacun
de militer sur ses différences'd ailleurs pas toujours trés claires",
sans passer son temps et son énergie dans des querelles stériles qui
paralysent.Le samedi 3 décembre nous appelons à manifester contre le
chomage et la précarité
J; raimbault
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Réponse à J. Raimbault et à son "compte rendu" (?) des assises d'AC ! dans
"la lettre rouge" girondine, en complément de la réponse de Nadia
Cher Jacques Raimbault,
Si j'étais faussement naïve, je dirais que c'est curieux de faire le compte
rendu d'Assises où l'on n'a pas mis les pieds.
Mais tu devais sans doute connaître, avant même les assises, le scénario que
ta fraction avait mis au point en compagnie de quelques "cadres"
d'Alternative citoyenne, des Verts et d'Alternative rouge et verte (AREV),
sans oublier votre nouveau président membre du PCF, n'est-ce pas ?
Vous voulez inscrire AC ! dans vos perspectives et stratégies
électoralistes. Quitte à prendre le risque de la détruire si elle ne se
laisse pas instrumenter.
Une "large majorité" des collectifs présents aux assises a élu un
secrétariat, écris-tu.
La "large majorité" représentait à peine plus de la moitié des collectifs
présents.
Sur cette petite majorité, il y avait une considérable majorité de
"représentantEs" de collectifs zombis, de collectifs de papier, sans
activité connue : des collectifs qui avaient disparu de la planète militante
depuis des lustres, des collectifs constitués d'un couple (le collectif
conjugal, cela résout le problème de local), les autres représentantEs -à
quelques notables exceptions près (parmi lesquelles AC ! Gironde)-, étant
des permanentEs mandatéEs par eux-mêmes.
Vous avez élu un secrétariat, avoues-tu.
As-tu lu la charte d'AC ! ? Dans notre "constitution", AC ! est un réseau de
collectifs et le secrétariat n'est qu'un exécutif qui ne peut en aucun cas
être élu.
En outre, toutes les décisions d'assises doivent être prises au consensus et
si, exceptionnellement il doit y avoir un vote, ce vote doit recueillir au
moins 75% des mandats. On est loin du compte.
Vous avez donc modifié cette "constitution" en faisant fi des règles
démocratiques les plus élémentaires.
Ta fraction a procédé à un putsch, excluant même de "l'élection" des membres
du "secrétariat" touTEs les candidatEs qui n'étaient pas dans la ligne. Ne
parle donc pas d'un secrétariat "ouvert" !
En clair, vous avez scissionné pour constituer une AC ! homogène,
débarrassée des trublions qui dénoncent vos combines politiques.
Ce faisant, vous ne pouvez plus vous réclamer d'un réseau nommé AC !
Parlons un peu de votre "secrétariat" élu, bien représentatif de votre
nature.
On y trouve le salarié d'AC ! (membre d'un "collectif" zombi de 2
personnes), sous-marin de la fondation Copernic, cette fondation étant une
des pièces maîtresses de la recomposition politique de votre gauche de la
gauche. Ses "qualités" principales sont la censure et la manipulation.
Embauché pour s'occuper du fichier et autres menues tâches, il préfère dès
le début se faire passer pour le porte-parole d'AC !
On y trouve le second adhérent parisien de ce "collectif" zombi de 2
personnes.
On y trouve un sociologue de l'Essonne, théoricien fumeux, membre d'AREV,
membre d'un collectif conjugal AC ! sans activité. Qualités identiques au
premier.
On y trouve l'autre membre du couple/collectif. Activités inconnues.
On y trouve une sociologue d'Etat, élue Verte d'une commune d'Ile de France,
attachée à aucun collectif AC !.
On y trouve deux membres d'un collectif de retraitéEs (l'une de la LCR) dont
la seule activité est une émission sur une radio parisienne et l'exclusion
des "dissidentEs".
On y trouve une parisienne. Activités inconnues.
On y trouve le trésorier des Amis d'AC !, membre d'AREV, membre d'un
collectif conjugal de la proche banlieue parisienne.
On y trouve le nouveau président des Amis d'AC !, permanent d'AC !
Nord-Pas-de-Calais et membre du PCF, adepte des petits déjeuners avec
Martine Aubry, qui se vante d'être à-tu-et-à-toi avec tous les RG du Nord.
A l'exception de ce dernier, qui est sur le terrain, ces gens-là ne risquent
pas de se "replier sur l'activité locale". Les chefs se doivent de prendre
de la hauteur !
Loin d'assurer la circulation de l'information, ce que ses membres n'ont
jamais fait par le passé (et qui était assurée de façon totalement
satisfaisante par des militantEs avant le putsch), loin de coordonner des
luttes auxquelles il ne participe pas (et qui n'avaient pas besoin de lui
pour se coordonner), ce "secrétariat" se comporte en politburo et parle au
nom d'AC !
En notre nom.
C'est logique, c'était le but du putsch.
Mais tu comprends que cela nous pose de petits problèmes, à nous qui sommes
restéEs fidèles à la charte, à l'autonomie des collectifs et à l'autonomie
des luttes.
Aussi, tant que ce secrétariat-politburo ne se revendiquera pas uniquement
des collectifs et pseudo collectifs qui ont choisi de se doter de ces
"chefs" (tant pis pour eux), tant que ce secrétariat-politburo usurpera
notre nom, il entretiendra la "querelle stérile" (et tant pis pour vos
radieux lendemain qui chantent).
L'un de vous a fait un très beau lapsus, parlant des dernières assises comme
des assises de 2007.
AC ! 2007, cela vous va très bien.
Monique
--
AC! AC! AC! AC! AC! AC! AC! AC! AC! AC! AC! AC! AC!
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ac-forum
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Jacque Raimbault
n'a pas ecrit ce texte tous seul
et de toute façon il a été ecrit en tant que militants LCR!
Donc prendre contact avec la LCR.
Spipper 33 pour AC! Gironde
--
AC! AC! AC! AC! AC! AC! AC! AC! AC! AC! AC! AC! AC!
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AC-INTERNE : Liste confidentielle
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Merci de ne pas renvoyer les messages sur d'autres listes.
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CR dimanche matin
Philippe Vital (AC Trégor qui déclare représenter 5 collectifs bretons)
prend la parole, dit qu¹AC ! actuellement ne fonctionne plus en réseau et
propose un ordre du jour :
- bilan financier et vote de confiance pour le trésorier
-validation d¹un secrétariat et désignation de responsables jusqu'aux
prochaines - assises de février
- discussion par rapport aux amis d¹AC !
- comptes rendus des commissions
CertainEs (prise de parole confuse) demandent une discussion avant
d¹entériner cet ordre du jour, en particulier ils demandent que soit abordé
le rôle du secrétariat avant toute désignation, d¹autres refusent en disant
qu¹on a assez discuté samedi.
Philippe Vital demande alors que ceux qui acceptent sa proposition de voter
immédiatement changent de salle. Une partie des présentEs ( 63-Clermont,
Livradois Forez, Pays Basque, Grenoble, Le Havre, 84, Nord Pas de Calais,
Cote d¹Opale, Trégor, Brest, 41, Gironde, 17 PNO, Massy, 19-20, Bagnolet) se
regroupe dans une salle et commence à voter la confiance à Marc sans même
procéder à un contrôle des mandats ni de l¹existence réelle des collectifs
(ainsi Claude " votera " pour AC ! " Mathis "). Des déléguéEs des collectifs
qui refusent cette procédure les rejoignent. Pierre (Bdx CUB) demande le
droit de voter au nom du collectif AC ! Bordeaux CUB dûment inscrit aux
assises. Cela lui est refusé par Joëlle Moreau, présidente de séance. Une
grande confusion règne, quelques partisanEs de la recherche du consensus
exigeant des explications, en vrac, sur la " légalité " de ces " élections "
au regard de la charte, sur des " collectifs " votants dont on n¹avait
jamais entendu parler, sur des " délégués " qui se sont automandatés, sur
les " mandats " détenus par certains délégués. Les votantEs refusent de
répondre et dressent la liste des volontaires pour le " secrétariat national
" autrement dénommé " bureau ". Marc Moreau, Francine Lefaix, Alain
Véronèse, Cathy Quantier, Lara Winter etc. se proposent. Le vote commence
sur l¹ensemble des noms quand des non votantEs se proposent. Alain Véronèse,
Philippe Vital, etc, font recommencer le vote, nom par nom. Ecoeurés, les
non-votantEs se retirent et les déléguéEs de 11 collectifs (Air libre,
Alençon-Perche, Creuse, Bdx CUB, CUM, CUN région de Nantes, Limoges, Nantes,
93 Est, PEC, Trappes) poursuivent la plénière dans la salle mitoyenne.
Les délégués de Rhône, Auxerre et Poitiers ne participent à aucune réunion.
Plus tard, Thierry (AC 86-Poitiers), bouleversé, passe expliquer qu¹il ne
peut participer à aucune des deux réunions car il n¹est pas mandaté pour ça.
Il demande à recevoir les comptes rendus pour en discuter avec son
collectif.
Plus tard encore, Jacques M. (AC ! Gironde) vient nous demander d¹aller à
côté pour faire le compte rendu des ateliers WEB et UNEDIC. Après débat,
deux personnes vont demander s¹il est prévu des comptes rendus pour les deux
ateliers " Contrôle des chômeurs " et " Logement ". La réponse est non ("
la priorité, c¹est la communication et l¹UNEDIC "). Nous ferons, quant à
nous les comptes rendus de tous les ateliers.
(à partir des notes d¹Hélène de Limoges, Pierre de Bordeaux, Sylvie de
Montluçon Monique d¹Alençon-Perche.)
--
AC! AC! AC! AC! AC! AC! AC! AC! AC! AC! AC! AC!
'ac-interne' est la liste de diffusion interne d'AC!
Un petit
coucou !
A la
recherche d'une liberté perdue
En 2006, l'association a connu une scission, dont sont issus deux groupes de collectifs. Le collectif « ac-chômage »[1] est membre de la plate-forme européenne des « Marches européennes contre le chômage, la précarité et les exclusions ». L'autre collectif[2] est dénommé « ac-réseau ».
Alors qu'AC-Chômage maintient des liens avec les partis politiques regroupés au seins de la Fondation Copernic, AC-Réseau prône au contraire l'autonomie à l'égard des élus.
Cette dernière indication sur ce qui les distingue l'un de l'autre n'a été ajoutée au texte qu'assez récemment.
Aucun autre média ne renseigne l'internaute curieux sur cette scission restée totalement méconnue du public, et ses raisons.
C'est la LCR, aujourd'hui devenue le NPA, qui impose le black-out total sur cette histoire.
En fait, la scission s'est produite lors des assises nationales d'AC ! des 15 et 16 octobre 2005, au Mont Dore, en Auvergne, dans l'arrondissement de Clermont-Ferrand, dans les conditions que j'ai déjà exposées dans ce précédent article :
Octobre 2005: la LCR expulse d'AC ! ses chômeurs, précaires et exclus
Elle a été définitivement actée en 2006.
Au mois de janvier de cette année-là était paru dans un mensuel du courant alternatif le bilan que je reproduis ci-dessous.
A ma connaissance, aucun autre article relatif à cette scission n'a jamais été publié nulle part ailleurs, ni à l'époque des faits, ni plus tard.
ac-forum
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http://oclibertaire.free.fr/ca_mensuel.html
La véritable scission dans AC !
Alors que le gouvernement poursuit inlassablement sa politique de
stigmatisation des chômeurs et de réduction de leurs droits, le
mouvement AC ! (Agir ensemble contre le chômage) connaît sa première
réelle scission, après un peu plus de dix ans d’existence pourtant
déjà très tourmentée. Cela s’est passé à l’automne dernier, lors des
assises du mouvement, au Mont-Dore, dans le Puy-de-Dôme.
Evidemment, la situation n’est toujours pas clarifiée et deux
secrétariats différents s’affirment “ secrétariat des collectifs ”.
Mais en regardant les choses d’un peu plus près, on se rend compte
qu’il y a bien d’un côté un réseau de collectifs réellement existants
qui produit des analyses, fait des actions, entretient le site
Internet et continue à utiliser les outils historiques de liaison
entre les collectifs comme les listes de diffusion tout en assurant
une permanence nationale ; et de l’autre une poignée d’individus
absents du terrain, communiquant avec la presse et ayant créé
d’autres listes de diffusion dont l’accès est soumis à cooptation.
Mais ce sont ces derniers qui, par leur maîtrise des mécanismes
institutionnels, ont pu partir avec la caisse, laissant sans
ressources celles et ceux qui continuent à entretenir le réseau.
Entre ces deux pôles, il y a un ensemble de collectifs qui ne se sont
pas positionnés et qui, de fait, se sont repliés sur leur terrain
local. Ces assises ont mis fin à plusieurs mois d’échanges de mails
au ton parfois blessant entre différentes conceptions de
fonctionnement, notamment sur le rôle du secrétariat : fonction
technique (rendre compte du courrier qui arrive, assurer le paiement
des factures) ou fonction de “ porte-parole ”, de représentation. La
dernière charte de fonctionnement du réseau des collectifs AC ! avait
clairement tranché pour le premier cas de figure, mais, dans les
faits, le permanent du réseau se positionnait dans les médias comme
porte-parole et prenait les décisions d’engager la signature d’AC !
tout seul, sans en référer au réseau, toujours au nom de l’efficacité
et de l’urgence. Le trésorier, lui, ne prenait même plus la peine
d’assister aux coordinations et conservait chez lui la comptabilité
et de nombreux dossiers, entretenant ainsi un climat d’opacité et de
suspicion.
Mais derrière cet antagonisme à propos du fonctionnement d’une
organisation, il y a deux conceptions radicalement différentes de
l’organisation. L’une est horizontale ; elle tient compte de la
multiplicité des points de vue ; les prises de décision, les
positions communes y sont soumises à débat. L’autre est verticale ;
elle appuie sa légitimité sur la représentation ; au nom de l’urgence
et de l’efficacité, les décisions y sont prises par un petit cercle
restreint (voire une personne) et ne sont pas soumises à débat. C’est
sur cette question que s’est structuré l’antagonisme qui a abouti à
la scission.
“ Un éloignement provisoire ”
En septembre dernier, les partisans du “ centralisme démocratique ”
ont lancé l’offensive par un texte initié par l’un d’entre eux puis
signé par quelques autres. On peut y voir se profiler le putsch. En
effet, ce texte propose d’entrée de jeu un vote lors des assises. Or
cette procédure est exceptionnelle puisque, historiquement, c’était
le consensus qui avait cours dans le mouvement. Dans un deuxième
temps, le texte propose d’exclure des militants, avec l’emploi d’une
novlangue qui fait assez froid dans le dos : “ un éloignement
provisoire et nécessaire à la clarification, à la reprise d’activités
politiques réellement constructives ”. Il affirme ensuite la
nécessité de nettoyer le local d’AC ! de celles et ceux qui
l’occupent indûment, en l’occurrence le collectif AC ! Air libre,
qu’il ne nomme pas explicitement mais tout le monde peut le
reconnaître. L’auteur de ce texte exprime ensuite sa souffrance de ne
plus pouvoir assumer de porter fièrement son badge AC ! à cause de la
manière d’agir du même collectif (toujours pas nommé). Et c’est sans
doute là qu’apparaissent vraiment les choses les plus importantes de
ce texte pour situer des enjeux futurs : “ Nos relations avec les
partenaires et alliés politiques avec qui nous avions coutume d’agir
— sur nos positions — sont devenues exécrables. A la fin d’une
manifestation (victimes d’incendies dans les immeubles insalubres),
un affrontement physique fut évité de justesse avec les membres d’un
parti politique — par ailleurs fort critiquable... Ce type de
comportement ajoute à notre discrédit déjà grand. ” Le parti en
question, ce sont les Verts, mouillés en tant qu’élus dans la gestion
de l’urbanisme et de l’habitat parisien et attaqués en tant que tels
par les militants d’AC ! Air libre, également investis dans un comité
des mal-logés en colère.
On peut poser l’hypothèse, à partir de ce morceau de texte, que la
pratique autonome de certains collectifs AC ! gêne les recompositions
en cours à la gauche de la gauche, dans la perspective de l'élection
présidentielle de 2007. Ensuite, ce texte propose un “ retour aux
fondamentaux ” d’AC ! : la réduction du temps de travail à 32 heures
et le droit au revenu, pensé comme réponse à l’urgence mais aussi
comme redéfinition de la question du travail. Et celles et ceux
n’entrant pas dans ce cadre revendicatif se voient traités de “
handicapés sociaux ”, de “ bras cassés radicaux ” et de “
lumpenproletariat ”. Au moins, la conception autoritaire de
l’organisation est explicite. Et d’ailleurs, le texte abat ses cartes
dans ce sens-là : le secrétariat doit rester dans la capitale.
Pourquoi ? “ Pour des raisons évidentes ”. L’équipe ainsi
reconstituée doit pouvoir fonctionner avec efficacité.
Premier acte à accomplir : assurer la réconciliation avec les
associations, syndicats et partis politiques que toutes les pratiques
irresponsables ont éloignés du mouvement.
Ce texte a été signé ensuite par une quinzaine de personnes et a
servi de base au putsch, ce qui était sans doute sa fonction réelle,
puisque ça n’est pas sa qualité théorique qui en fait l’intérêt.
L’autonomie des luttes
Bien que très médiocre, ce texte a provoqué un débat intéressant qui
aurait pu permettre de dépasser cette situation si la volonté de
débattre avait été partagée. Ainsi, une militante d’AC ! 93-Est
produit un texte où elle exprime sa conception du fonctionnement
d’AC ! : “ (...) AC ! doit continuer à être un réseau de collectifs
qui grâce à ses luttes spécifiques, selon son lieu, ses moyens et sa
réalité du terrain porte les paroles, les revendications des
précaires. Plus les luttes se multiplieront, plus tôt nous entrerons
dans un rapport de forces conséquent car l’autonomie des luttes n’est
pas opposable à l’émergence d’une lutte de classe avec ses propres
revendications. ” Et elle ajoute : “ Pour ceux qui souhaitent entamer
un divorce ou une scission présentant certains militants comme les
“méchants pauvres” qui ne comprennent rien à la politique, je pose la
question suivante : pourquoi présenter les actions menées par “Air
libre” comme des actions contreproductives, alors qu’elles ont initié
des volontés chez des personnes désabusées et des créations de
collectifs ? Les tracts, les discours d’“Air libre” ont amené une
nouvelle génération de militants qui ne croient pas aux orgas
classiques et qui n’ont pas envie d’être récupérés. Qu’est-il proposé
à l’inverse ? Des relations plus que douteuses avec certaines orgas
(Copernic, syndicats, Verts), une signature commune sur un appel à
manif, comme si lutter se résumait à faire des alliances de
circonstance. A mon avis nos luttes sont ailleurs, là où les
institutions travaillent à la radiation des chômeurs en les
présentant comme les responsables d’un chômage endémique, partout où
l’on fait de nous les coupables idéaux, que l’on soit salariés ,
RMIste, chômeur, français de souche ou immigré.
” J’ai puisé dans le réseau des collectifs (...) et dans “Air libre”
un potentiel riche dans ses expériences de lutte mais aussi dans sa
diversité, où des individus par affinité et pour des objectifs
communs se regroupent, se solidarisent “pour ne plus courber l’échine
sous les coups reçus”. Cette diversité qui est une puissance, une
richesse, ne doit pas se transformer en organisation pyramidale avec
des têtes pensantes qui sauraient mieux que d’autres ce qu’il faut
faire ou ne pas faire. ”
Ces deux textes expriment bien les termes du débat. Or celui-ci n’a
pu avoir lieu parce que les partisans du “ centralisme démocratique ”
n’avaient pas l’intention de débattre mais d’imposer leur position.
Les assises du réseau des collectifs AC! ont donc eu lieu les 15 et
16 octobre dernier. Anne, qui était à ces assises, raconte : “
Certaines personnes présentes étaient des “revenants” dans le sens où
cela faisait plus de cinq ans qu'on ne les avait pas vues, ou alors
elles étaient inconnues, pour certaines d’entre elles. ”
Le fond des discussions a porté essentiellement sur trois points : la
question du secrétariat national (son rôle et qui fait quoi, la
question de l'emploi aidé), le fonctionnement interne en réseau
(notamment comment et dans quel temps les décisions sont prises), les
relations (avec qui et comment on travaille) avec d'autres
organisations, et en annexe la question du local national (qui sert
de lieu de permanences à la fois pour le national et pour des
collectifs locaux) rue Mathis, à Paris.
Surenchère verbale
Le soir vers 11 heure, rien n'était réglé. Déjà, depuis la fin de
l’après-midi, certains faisaient pression pour qu’il soit procédé à
un vote. Il n’était pas question pour eux qu’il y ait un débat sur le
fait de voter, alors que cette pratique est quelque chose
d’exceptionnel dans le fonctionnement d’AC !.
Le lendemain, les débat ont repris en plénière sur la question du
secrétariat. Certains ont proposé des positions de consensus. Tout de
suite ça a été la surenchère verbale. “ On arrête les tours de
parole, ça suffit, on passe au vote. Ceux qui ne veulent pas voter
n’ont qu'à rester dans cette salle, les autres vont dans celle d'à
côté. ” On s’est retrouvés dans une situation de coupure. Les
collectifs qui voulaient voter, ceux qui voulaient le consensus, et
d'autres, déboussolés et non mandatés pour voter qui restaient un peu
pour écouter et finissaient par partir, écœurés.
Parmi les “ votants ”, on avait les “ sincères ” qui pensaient qu'il
fallait en finir et trancher, et les autres qui ont magouillé
clairement. La confiance a ainsi été votée au salarié, et la défiance
au président des Amis d'AC! (association “ couverture ” pour les
finances du réseau). Un secrétariat a été élu sans que l'on sache
quelles tâches il devait effectuer. Un nouveau bureau des Amis d’AC !
a été élu alors que son renouvellement ne figurait pas à l’ordre du
jour des assises.
Les collectifs qui n’ont pas voulu rentrer dans ce jeu ont continué,
de leur côté, les assises en faisant le compte rendu des ateliers du
samedi matin et en discutant de ce qui venait de se passer, comment
continuer, et avec qui. Un texte collectif a été écrit, Ensemble, à
valider sous huit jours par les collectifs le souhaitant. Une
campagne d'action pour le mois de novembre a été alors décidée autour
de deux points : le contrôle social et la question du revenu
(Unedic). Les bases d'un quatre-pages ont été jetées. C'est un huit-
pages qui sera réalisé quinze jours après.
Il y a toujours eu des tensions très vives dans AC !. Alors, pourquoi
ce coup-ci cette situation a-t-elle débouché sur une scission ? Peut-
être en premier lieu parce que des personnes, des collectifs n’ont
plus accepté qu’il y ait de fait une direction occulte. En effet,
pendant longtemps, le fonctionnement au consensus a permis une
situation assez trouble. Les collectifs étaient autonomes et très
hétérogènes. Les assises prenaient très peu de décisions, laissant le
champ libre à des “ porte-parole ” qui faisaient un peu ce qu’ils
voulaient selon la règle du “ Cause toujours ”. C’est pour éviter
cela aussi que la fonction de porte-parole avait finalement été
supprimée. Mais comme il y avait des pratiques bien ancrées, cette
fonction s’était reconstituée de fait à partir de certains permanents.
Se sentir investi d’un pouvoir de décision
Pourtant là aussi, avec la décision de recourir à des emplois aidés,
il s’agissait de procurer du revenu à des camarades qui n’y avaient
pas droit. Ces emplois devaient tourner. Mais le problème, c’est que
toutes les personnes présentes aux assises qui ont décidé ces
créations de poste n’ont pas compris la même chose. La question des
permanents a commencé très vite à empoisonner les rapports au sein
d’AC !. Le permanent recruté pour une tâche essentiellement
technique, la gestion du site web, s’en est tenu à sa tâche, et son
travail a fait consensus d’autant qu’il était visible à travers le
site web. Il n’en a pas été de même avec les autres permanents. L’un
d’entre eux, vivant à Paris, a de fait été identifié par les médias
et les institutions comme le porte-parole d’AC !. A partir de là, il
s’est senti investi du pouvoir de décision, tout en ne rendant plus
compte de ce qu’il faisait. C’est un problème classique que rencontre
toute association ayant recours à des permanents. Et quand d’autres
militants ont mis leur nez dans ce qui était fait au nom d’AC !, ils
sont allés de surprise en surprise. Ainsi, le 16 août dernier, des
militants d’AC ! Air libre découvrent que le permanent parisien est
membre du “ comité d’animation du site web de la Lettre de
l’insertion par l’activité économique ” et qu’AC ! figure dans la
liste des “ acteurs et opérateurs nationaux de l’insertion ”.
Réactions immédiates de militantEs : “ Nous ne comprenons pas ce que
fait AC ! avec tous ces organismes, dont le but est le retour à
l’emploi forcé des chômeurs et des RMIstes, le flicage, les petits
boulots de merde... Plusieurs de ces organisations esclavagistes ont
été occupées par AC ! Air libre, en réaction à la politique
d’insertion au niveau national et à celle de la Ville de Paris en
particulier. ” Quand on sait en plus que les Verts sont mouillés dans
tous ces systèmes qui relèvent de ce qu’on appelle l’économie solidaire…
Autre pomme de discorde : le Forum des luttes sociales (FLS). “ Le
FLS, écrit une militante d’Alençon, est un état-major à la mexicaine
(beaucoup de généraux, fort peu de troupes) censé représenter
quelques organisations (SUD, Droits devant, DAL, Confédération
paysanne, etc.) et lancer des mobilisations communes. Il n’a jamais
rien lancé, mais il permet à quelques personnes de jouer aux chefs et
de se donner l’illusion d’écrire l’Histoire. C’est aussi un des lieux
du “mouvement social” d’où doit surgir une “gauche de la gauche
recomposée” pour les élections de 2007. Le 9 avril, constatant que,
sur le terrain, les militants des organisations censées appartenir au
FLS ne sont pas informés de leur initiative, les deux marches
(Montluçon et Sud-Ouest) estiment nécessaire de publier un communiqué
de presse précisant que “Nos marches sont organisées en toute
autonomie, par les précaires eux-mêmes” et qu’elles “ne sont
nullement organisées ou chapeautées par le FLS”. Ce qui n’empêche pas
le FLS d’organiser deux jours plus tard une conférence de presse pour
revendiquer l’organisation de ces marches, ni M. (le permanent
d’AC !, NDLR) de jeter à la presse cette pensée profonde : “Ça fait
longtemps que les mouvements sociaux ont repéré ce qu’on appelle
aujourd’hui le 'malaise social', et nos marches sont aussi une
manière d’agir et de se mobiliser ensemble à partir du local.” ” La
même militante pointe d’autres problèmes de démocratie : signature
d’un appel de la fondation Copernic “ pour un Grenelle de l’UNEDIC
” ; signature avec les associations de chômeurs d’une lettre
geignarde adressée aux confédérations syndicales siégeant à
l’UNEDIC ; signature d’un texte au côté des Verts du 13e
arrondissement dénonçant la politique du logement de la droite après
l’incendie d’un troisième immeuble, le 30 août, alors que deux des
immeubles déjà incendiés étaient gérés par les Verts par le biais de
la SIEMP. Ce tract ne met à aucun moment en cause la politique
immobilière de la Ville de Paris. D’où les incidents entre des
militants d’AC ! à la manifestation qui a suivi.
Mais ce qui a sans doute été inacceptable pour les putschistes, c’est
le refus par les assises d’AC ! d’appeler à voter “ non ” au
référendum, au printemps dernier. Là, ils ont senti qu’ils ne
contrôlaient plus l’expression politique d’AC ! Or l’enjeu était de
taille, à savoir la recomposition en cours d’une force politique à la
gauche du PS, avec comme pilier important la Fondation Copernic et ce
qui allait devenir les Comités du 29 mai. On retrouve dans cette
opération des membres fondateurs d’AC ! comme Claire Villiers, Claude
Debons ou Michel Husson. Alors que la décision des assises avaient
été prises sans ambiguïté, on avait vu le permanent d’AC !, membre de
la Fondation Copernic, revenir à la charge en proposant de signer un
texte commun avec l’APEIS et appelant à voter “ non ” ! Et comme ces
gens-là estiment être les représentants du “ mouvement social ”, ils
ont bien besoin d’avoir un mouvement de lutte contre le chômage à
sortir de leur chapeau quand ils voudront propulser leur candidat sur
la scène électorale pour la prochaine élection présidentielle.
Christophe (Limoges)
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Les textes diffusés n'engagent que leurs auteurs.
Un petit
coucou !
A la
recherche d'une liberté perdue
Emission de divertissement présentée par Laurent
RUQUIER. Chroniqueurs :
Eric ZEYMOUR (écrivain et journaliste politique
du Figaro).
Eric NAULLEAU
(écrivain, éditeur et critique littéraire).
Humoriste : Jonathan LAMBERT
Au sommaire :
MUSTAPHA EL ATRASSI
CECILIA BARTOLI
BENJAMIN BIOLAY
MISS FRANCE 2011
SYLVIE TELLIER
Un petit
coucou !
A la
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"Il me manque la case qui me permettrait de comprendre qu’on peut diffuser des choses pareilles, sans que les personnes concernées en soient le moins du monde informées. Un vrai corbeau, cette nana, et en pire."
- chepita Says:
juillet 20th, 2010 at 7:05@ félicité
Comme dit la vieille sagesse féminine : « Un baiser sans moustache est comme une soupe sans sel »@ Cyp
Merci pour le lien. Je vais y aller voir après. Je commence déjà à entrevoir tout un pan d’histoire qui m’était inconnu, c’est comme l’ouverture des archives pour les historiens.Pour l’instant, je trouve tout ça un peu confus, j’ai du mal à m’y retrouver, mais ça viendra.
Ce que mettent en lumière (plus pour moi) les extraits d’archives que j’ai vus, c’est que XXXXXXXXX a réussi à embobiner quelques mecs (3 exactement, et un 4ème ça a été de peu), mais aucune nana, et ce n’est pas faute d’avoir essayé. Elle ne s’attaque en effet qu’à des nanas.Cela montre aussi qu’elle devait aller mal à ce moment-là (les extraits de 2009), et je dirais que c’est le cas aujourd’hui aussi.
J’y peux rien, ça me fait mal au coeur des vies malheureuses comme ça, et pourtant elle mérite une bonne claque à être aussi méchante ! Il me manque la case qui me permettrait de comprendre qu’on peut diffuser des choses pareilles, sans que les personnes concernées en soient le moins du monde informées. Un vrai corbeau, cette nana, et en pire.
Je radote, j’ai déjà dû dire ça au moins dix fois sous une forme ou une autre.
ac-forum
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AC ! Brest
Agir ensemble contre le chômage, la précarité et les exclusions
Compte rendu du conseil d'administration du mercredi 21 septembre 2005
Conseil convoqué à 18h30. Aucun membre ne s'est excusé pour une éventuelle
absence. Cependant, après ¾ d'heure d'attente, plusieurs membres se révélant
tout de même absents, le président décide de démarrer le conseil.
Présents: Régine XXXX, Didier XXXX, Christian XXXXX, Antoine XXXXX,
Catherine XXXXX, Joël Roma.
Absents et non excusés: Josette Brenterch, Hubert Casel, Jacques XXXXX,
Gilbert Fily, André Gallou.
Le conseil démarre en suivant l'ordre du jour proposé par le président dans
sa convocation.
1. Demande d'AG extraordinaire
Joël présente le courrier de demande d'AG extraordinaire en date du 5
septembre 2005 qui lui a été adressé. Le conseil examine attentivement le
courrier signé par 14 personnes. Ce courrier fait état de conflits et de
blocages, dont les responsables et auteurs sont principalement des
signataires du courrier !! Deux des signataires sont membres du bureau qui
est accusé d'incapacité à empêcher les dysfonctionnements. L'un d'entre eux,
André Gallou, brille effectivement par son absence depuis de nombreux mois,
et est considéré comme démissionnaire de son poste de vice-président.
Souhaite-t-il acter son départ du bureau, ou bien, l'ordre du jour proposé,
à savoir, l'élection d'un nouveau bureau, est-il un coup de force de
quelques personnes à l'encontre du président Joël Roma ? Pourquoi diable un
tel amour pour "l'extraordinaire" ? Rappelons que l'AG ordinaire est
considérée par quelques uns des signataires de cette demande uniquement
comme un lieu de rencontre annuelle pour boire un pot. Quel mépris pour
"l'ordinaire"!
Le président présente ensuite le courrier de convocation de cette AG, signé
en date du 8 septembre par Josette Brenterch. Une belle manouvre politique
semble avoir été savamment orchestrée, la date de validité des adhésions
étant fixée dans le courrier, et plusieurs membres signataires ayant
vraisemblablement adhéré sur le tard, puisqu'ils n'ont participé à aucune
activité d'AC ! Brest depuis plus d'un an et demi. Ceci paraît d'autant plus
grave que de nombreuses personnes souhaitant adhérer depuis des mois n'ont
pu voir leur adhésion régularisée pour la simple et bonne raison que les
cartes d'adhérents n'étaient pas disponibles au local, mais se trouvaient
entre les mains de Josette, qui n'a pas souvent fait acte de présence à la
permanence de l'association.
Le président présente enfin son courrier en date du 10 septembre où il
souligne que cette convocation d'AG est nulle et non avenue au vu des
statuts de l'association AC ! Brest.
Question au CA (Conseil d'Administration) :
Approuvez-vous le courrier du président déclarant nulle et non avenue l'AG
extraordinaire convoquée par Josette ?
6 voix pour, 0 abstention, 0 contre.
2. Problèmes de trésorerie
Joël et Catherine présentent le courrier en date du 16 septembre 2005, où
ils convoquent Josette pour s'expliquer sur les graves dysfonctionnements en
matière de gestion et de transparence de la trésorerie constatés ces
derniers mois. Josette ne s'est pas présentée à la date du 19 septembre
proposée, et ne s'est pas excusée.
D'autre part, il a été constaté auprès de la banque, que les mandats
bancaires étaient depuis 1996 exclusivement entre les mains de trois
personnes: Hubert Casel, Josette Brenterch et Christiane Voisset.
Questions au CA :
Approuvez-vous le fait que les mandats bancaires de ces trois personnes
soient retirés ?
6 voix pour, 0 abstention, 0 contre.
Constatant les graves dysfonctionnements en matière de gestion et de
transparence de la trésorerie, et la non présentation de Josette à la
convocation du bureau en date du 19 septembre, approuvez-vous la proposition
de retirer sa fonction de trésorière de AC ! Brest à Josette Brenterch ?
6 voix oui, 0 abstention, 0 non.
Les six membres présents au CA proposent d'assurer temporairement une
gestion collégiale de la trésorerie jusqu'à l'AG 2006, et demandent au
président de rassembler si cela est encore possible les éléments véritables
de trésorerie de ces dernières années, en toute transparence.
Acceptez-vous la proposition de deux nouveaux mandataires bancaires
provisoires en les personnes de XXXX et XXXXX jusqu'à l'AG 2006 ?
6 voix oui, 0 abstention, 0 non.
Le conseil demande à ces deux personnes de mettre en ouvre ces dispositions
dans les meilleurs délais auprès de la banque CMB.
3. Agissements de Josette
Outre les problèmes de trésorerie précédemment évoqués, Josette Brenterch
multiplie depuis de nombreux mois les exactions mêlant violence,
sournoiserie, et mensonges à l'encontre des membres les plus actifs de
l'association. Par exemple, la menace téléphonique par personne interposée à
Didier XXXXXX fin juin 2005, la tentative de prise de pouvoir via
l'organisation d'une AG extraordinaire, les propos diffamatoires et
mensongers prononcés à l'encontre de XXXXXX au sein du collectif pour le
non de gauche, puisqu'elle l'a notamment accusé d'avoir porté indûment des
propositions d'AC ! Brest au sein de ce collectif en juin 2005, alors qu'il
était bien mandaté par notre collectif pour ce faire. Le CA s'interroge sur
les ressorts psychologiques qui motivent Josette Brenterch.
Question au CA :
Au vu de tous ces faits, approuvez-vous la radiation de Josette Brenterch en
sa qualité d'adhérente d'AC ! Brest ?
6 voix oui, 0 abstention, 0 non.
4. Questions diverses
Le CA à l'unanimité des participants décide de convoquer trois personnes à
se présenter devant le bureau pour répondre de faits violents à l'encontre
de membres de notre collectif AC ! Brest. Il s'agit de Michel Le Doaré,
Monique Saluden, et Manu Gouriou. Le CA charge le bureau d'organiser leur
convocation.
Le CA valide le travail de la réunion du 14 septembre 2005 qui a reprécisé
les objectifs et moyens de notre collectif AC ! Brest. Le CA regrette que la
bonne volonté et les actions des membres actifs d'AC ! Brest fassent sans
arrêt l'objet d'attaques en tous genres. Il rappelle que l'association AC !
Brest a pour mission d'ouvrer contre le chômage, la précarité et les
exclusions, et qu'elle est indépendante de tout parti politique ou syndicat.
Tout particulièrement, il déplore de voir régulièrement ses actions
entravées par l'ingérence récurrente de quelques éléments de BAGA et de la
LCR. Un adhérent ou une adhérente d'AC ! Brest, tout chômeur qu'il puisse
être, n'est pas uniquement un élément d'une "masse", tout juste bon à
distribuer des tracts ou à participer aux innombrables manifestations qui
sont organisées par les syndicats et les partis politiques.
Sont fournis en annexes
A1 Courrier de demande d'AG extraordinaire
A2 Convocation d'AG extraordinaire par Josette Brenterch
A3 Courrier du président déclarant cette convocation nulle et non avenue
A4 Courrier de convocation de J Brenterch devant le bureau
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'ac-forum' est la liste de débats d'AC!
Les textes diffusés n'engagent que leurs auteurs.
Agir ensemble contre le chômage
95, rue Anatole France
29200 BREST
Brest, le 16 septembre 2005
A Mme Josette BRENTERCH
Trésorière d'AC ! Brest
Josette,
Par lettre recommandée avec accusé de réception en date du 7 septembre
2005, que tu as reçue le 8 septembre 2005, nous t'avons mise en demeure de
bien vouloir nous fournir les comptes de notre association pour l'année
2004.
Nous te rappelons que tu aurais dû nous les présenter en assemblée
générale le 25 février 2005, mais tu n'en as rien fait.
Catherine a dû te réclamer ces comptes à plusieurs reprises après
l'assemblée générale, avant que tu lui fournisses enfin les quelques
éléments qu'elle a rapportés au paragraphe "rapport financier" du
procès-verbal de cette assemblée générale.
Toutefois, comme tu le sais, ces éléments ne constituent en rien une
comptabilité.
Christian lui aussi t'a réclamé ces comptes à plusieurs reprises depuis
le 25 février dernier. Il en avait besoin pour pouvoir constituer les
dossiers de demandes de subventions que nous avions décidé de déposer auprès
des services ad hoc sitôt après l'assemblée générale. Or, tu ne les lui as
jamais fournis.
C'est pourquoi le 7 septembre 2005, nous t'avons finalement mise en
demeure de nous fournir ces comptes.
Par une lettre en date du 10 septembre 2005 dont tu as adressé des
copies à Christian et à Didier, tu as répondu à Joël que tu refusais de nous
communiquer les comptes de l'association pour l'année 2004.
De plus, comme tu le sais, à l'ordre du jour de notre réunion de rentrée
du 14 septembre 2005, figurait le problème de la trésorerie et des comptes
auxquels nous n'avons pas accès. Or, tu ne t'es pas présentée à cette
réunion.
Nous avons donc décidé de te convoquer devant le bureau de l'association
afin que tu t'expliques.
A cet effet, nous t'invitons à nous rejoindre le 19 septembre 2005 à 18
h 30 dans les locaux de notre association.
Salutations militantes.
Catherine et Joël.
----- Original Message -----From: roma.joelTo: ledoare.michelCc:Sent: Friday, September 30, 2005 4:15 PMSubject: convocation de michel le doare devant le bureau d'AC brest
AC ! Agir ensemble contre le chômage
La précarité et les exclusions
95, rue Anatole France
Brest 29200 Brest le 30 / 09 / 2005
A Michel Le Douaré
Adhérent d’AC
Michel ,
Le Conseil d’Administration de notre association, qui s’est régulièrement réuni en date du 21 / 09 / 2005, a décidé à l’unanimité de ses membres présents de ne pas donner suite à la demande d’assemblée générale extraordinaire présentée à son président par lettre du 5 / 09 / 2005, mais de t’inviter à t’expliquer devant le bureau sur les insultes proférées à son encontre dans l’enceinte de notre permanence en date du 03 /05 /2005, et ce devant plusieurs témoins.
Nous te rappelons aussi que les orientations d’AC ! n’ont pas à être définies dans quelque parti politique que se soit, ni par une seule personne, fût-elle son président. En conséquence, tu n’avais pas à lui demander des comptes à ce sujet au sein du parti politique où il militait.
Nous souhaitons également t’interroger sur ta récente adhésion à notre association et ta participation à ce qui s’apparente à une tentative de putsch en vue de casser AC !
A cet effet, tu es invité à te présenter au local de notre association le lundi 3 octobre 2005 à 18H30.
Salutations Militantes, Le Président
Roma Joël
----- Original Message -----From: roma.joelTo: Manu GouriouCc:Sent: Monday, October 03, 2005 8:09 PMSubject: Lettre à Manu d'AC!.doc
AC ! Agir contre le chômage Brest le 3 / 10 / 2005
La précarité et les exclusions
95 rue Anatole France
Brest 29200
A Manu Gouriou
Adhérent d’AC !
Manu,
Le conseil d’administration de notre association qui s’est régulièrement réuni en date du
21 / 09 / 2005 a décidé à l’unanimité de ses membres présents de ne pas donner suite à la demande d’assemblée générale extraordinaire présentée à son président par lettre du 05 / 09 / 2005, mais de t’inviter à venir t’expliquer devant le bureau sur tes allégations du 17 juin 2005 selon lesquelles tu aurais entendu des propos racistes, antisémites, xénophobes, homophobes, et anti-fonctionnaires à notre permanence, qui d’après toi serait devenue une annexe du Front National. De plus tu as insulté et menacé Christian XXXXX lorsqu’il s’est présenté à la permanence d’AC ! le 13 / 09 / 2005. Nous souhaitons aussi t’interroger à ce sujet, ainsi qu’à propos de ta participation à une tentative de putsch contre le bureau en place à compter du 5 septembre 2005.
Nous te rappelons qu’à l’égal des autres signataires de la demande d’AGE du 5 septembre 2005, tu n’as pas participé à la réunion de rentrée d’AC ! fixée au 14 septembre 2005 dès le 17 juin 2005. Aussi, constatant l’existence d’une scission de fait au sein d’AC ! Brest, lorsque nous t’avons rencontré à la permanence en compagnie de André, Gilbert et Clément le 15 septembre, nous t’avons proposé de créer un autre collectif sur Brest. Nous n’avons jamais eu aucune réponse à cette proposition. Par contre, nous avons eu la surprise d’apprendre par voie de presse qu’en date du 26 septembre vous auriez recomposé le conseil d’administration et le bureau de notre association, et même redéfini la ligne politique d’AC ! Brest, le tout dans l’irrespect le plus total, et des statuts de l’association, et de la charte du réseau national des collectifs AC !
Nous te demandons donc de te présenter au local de l’association le jeudi 6 octobre 2005 à 18H30.
Salutations Militantes
Le président
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