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dimanche 13 juillet 2025

Décès brutal de l'avocat rennais de Joël Le Scouarnec, Maxime Tessier

Ce serait un suicide.

Un avocat brillant...

Avait-il des raisons de mettre fin à ses jours ?

Que valent les hommages des deux clowns Omez et Appéré, la honte des barreaux de Brest et Quimper, toujours acquis aux pires criminels qui soient, au mépris des droits de leurs propres clients, au moins pour l'un ?

 

https://www.letelegramme.fr/bretagne/lavocat-de-joel-le-scouarnec-maxime-tessier-est-decede-6852253.php

L’avocat de Joël Le Scouarnec, Maxime Tessier, est décédé

C’est un séisme pour le monde judiciaire breton. L’avocat pénaliste Rennais Maxime Tessier, qui assura notamment la défense de Joël Le Scouarnec lors du récent procès-fleuve devant la cour criminelle du Morbihan, a été retrouvé mort la nuit dernière.

 

Avocat de Joël Le Scouarnec, Maxime Tessier est décédé à 34 ans.
Avocat de Joël Le Scouarnec, Maxime Tessier est décédé à 34 ans. (Photo d’archives Vincent Le Guern/Le Télégramme)

 

Il n’avait que 34 ans. Maxime Tessier, avocat rennais, connu notamment pour avoir assuré la défense de Joël Le Scouarnec, est décédé la nuit dernière, a appris Le Télégramme, confirmant une information de France 3. D’après le parquet de Rennes, qui a ouvert une enquête, « tout laisse penser à un suicide pour le moment ».

Aux côtés de Me Thibaut Kurzawa, il avait défendu l’ex-chirurgien pédocriminel au cours d’un procès historique qui avait duré plus de trois mois à Vannes en début d’année. Dans un entretien accordé au Télégramme à l’aube de cet événement, il avait indiqué « aborder ce dossier comme n’importe quel autre dossier dans la mesure où l’exigence de vérité est la même ».

Talent oratoire

Fin mai, Joël Le Scouarnec avait finalement été condamné à vingt ans de réclusion criminelle pour violences sexuelles sur 299 victimes. « Mon client n’a jamais demandé l’acquittement mais le droit à la repentance », avait plaidé Me Tessier, tout en faisant montre d’une grande humanité à l’égard des parties civiles.

Sa carrière ne se résumait pas à ce procès médiatique. Sa voix grave, son talent oratoire, sa finesse d’esprit et sa connaissance des dossiers qu’il défendait faisaient déjà de lui l’un des successeurs naturels des grands plaideurs bretons que sont Mes Fillion, Omez, Appéré ou Pacheu.

L’accident ferroviaire survenu à Saint-Médard-sur-Ille

Aux côtés de Me Catherine Glon, le pénaliste avait notamment assuré la défense d’une vingtaine de parties civiles après le dramatique accident ferroviaire survenu à Saint-Médard-sur-Ille, en 2011.

Issu d’un milieu modeste, le jeune homme s’était également illustré en représentant une jeune femme jugée pour avoir diffusé la vidéo d’un homme agonisant dans le métro rennais en mai 2023. Il avait également plaidé dans l’affaire du meurtre de Wilhem Houssin, à Saint-Jacques-de-la-Lande, en 2021, où il défendait l’un des co-accusés.

« L’un des plus talentueux de la jeune génération »

L’annonce du décès brutal de Maxime Tessier est un véritable choc pour le barreau de Rennes. Contacté, Me Thierry Fillion évoque « un choc terrible. Maxime était certainement l’un des plus talentueux de la jeune génération des pénalistes. C’était quelqu’un d’extrêmement engagé dans la défense pénale. Sans présager des raisons profondes de ce qui s’est passé, cela rappelle que ce que nous faisons est particulièrement difficile à porter ». Son confrère Me Omez parle d’une « tragédie. Je ne le connaissais que professionnellement. C’était un avocat brillant, très investi dans ses dossiers ».

« Il était de ces personnes intègres et investies »

Stéphane Kellenberger, procureur de la République de Lorient, a également réagi, se disant « littéralement atterré et profondément bouleversé et peiné par la terrible information de son décès. Me Maxime Tessier était, tant professionnellement qu’humainement, de ces personnes intègres et investies, qui font grand honneur à la Justice et à l’Humanité ».

 

samedi 12 juillet 2025

Crash d'Air India du 12 juin 2025 : l'attentat se précise

 

 

 

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https://www.leparisien.fr/faits-divers/air-india-le-regulateur-de-laviation-civile-indienne-demande-la-tete-de-plusieurs-responsables-21-06-2025-QKG6ILKO7FBADPYHHBBLGPJ3IA.php

Air India : le régulateur de l’aviation civile indienne demande la tête de plusieurs responsables

Les instructions ne précisent pas si cette demande est en lien avec le crash du vol Air India 171 survenu le 12 juin à Ahmedabad, dans le nord-ouest de l’Inde, qui a fait au moins 279 morts.

Un pompier se tient à côté de l'avion Boeing 787-8 Dreamliner d'Air India écrasé, à Ahmedabad, en Inde, le 13 juin 2025. REUTERS/Adnan Abidi
Un pompier se tient à côté de l'avion Boeing 787-8 Dreamliner d'Air India écrasé, à Ahmedabad, en Inde, le 13 juin 2025. REUTERS/Adnan Abidi

 

Le régulateur de l’aviation civile indienne a ordonné à Air India de démettre trois responsables de leurs fonctions en raison de « défaillances systémiques », selon une directive dont l’AFP a pris connaissance samedi. Les instructions de la Direction générale de l’aviation civile (DGCA) indienne ne précisent pas si cette demande est en lien avec le crash du vol Air India 171 survenu le 12 juin à Ahmedabad, dans le nord-ouest de l’Inde, qui a fait au moins 279 morts.

Vidéo Un avion Air India à destination de Londres s'écrase, 242 passagers à bord

 

Selon la directive de la DGCA, des éléments communiqués à l’initiative de la compagnie aérienne « mettent en lumière des défaillances systémiques dans la planification des équipages, le suivi de la conformité et la responsabilité interne ».

« Ce qui est particulièrement préoccupant, c’est l’absence de mesures disciplinaires strictes à l’encontre des principaux responsables directement impliqués dans ces manquements opérationnels », relève la DGCA dans sa directive publiée vendredi.

« Ces responsables ont été impliqués dans des manquements graves et répétés », insiste le régulateur. En conséquence, ce dernier ordonne à Air India de retirer trois responsables, nommément désignés dans le document, « de toutes les fonctions et responsabilités liées à la planification des équipages », de prendre des mesures disciplinaires à leur encontre et de communiquer les mesures prises dans un délai de dix jours.



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[1/4] L’attentat du « Rainbow Warrior » : un scandale d’État

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De nouvelles violations pourraient entraîner une « suspension de licence », précise la DGCA. La compagnie aérienne a assuré samedi qu’elle avait aussitôt donné suite à la demande du régulateur. « Air India s’engage à garantir un respect total des protocoles de sécurité et des pratiques standard », a assuré la compagnie dans un communiqué.

L’enquête est toujours en cours pour déterminer les causes du crash de l’avion d’Air India peu de temps après son décollage d’Ahmedabad. L’enregistreur de voix du cockpit et l’enregistreur de données de vol ont été récupérés sur le site de l’accident.

Jeudi, la compagnie a assuré que l’appareil, un Boeing 787-8 Dreamliner, était « bien entretenu » et que les pilotes étaient des aviateurs chevronnés.

 

 

https://www.bfmtv.com/international/asie/inde/crash-du-boeing-787-d-air-india-l-alimentation-en-carburant-coupee-peu-apres-le-decollage_AN-202507110677.html

Crash du Boeing 787 d'Air India: l'alimentation en carburant "coupée" peu après le décollage

 
Matthieu Heyman
Les débris de l'avion d'Air India qui s'est écrasé sur qartier résidential d'Ahmedabad, en Inden le 12 juin 2025

Les débris de l'avion d'Air India qui s'est écrasé sur qartier résidential d'Ahmedabad, en Inden le 12 juin 2025 - Punit PARANJPE © 2019 AFP

Un rapport publié ce vendredi indique que l'alimentation en carburant des moteurs de l'avion Air India, qui s'est écrasé mi-juin en Inde, a été "coupée" peu de temps après le décollage.

Selon un rapport préliminaire du Bureau indien d'enquête sur les accidents d'aviation publié ce vendredi 11 juillet, l'alimentation en carburant des moteurs de l'avion Air India, qui s'est écrasé le 12 juin dernier en Inde, a été "coupée" quelques instants après le décollage.

"Les moteurs N1 et N2 ont commencé à diminuer par rapport à leurs valeurs de décollage lorsque l'alimentation en carburant des moteurs a été coupée", expliquent les enquêteurs dans ce document de quinze pages. Selon le rapport, les interrupteurs qui contrôlent le carburant sont passés en position "Off".

Les enquêteurs ont à leur disposition les boîtes noires de l'appareil, l'enregistreur des données techniques du vol (FDR) et celui des conversations dans le cockpit (CVR), retrouvées les 13 et 16 juin.

"Aucun défaut significatif" sur l'avion

Si l'un des moteurs a pu être redémarré, cela n'a "pas permis d'inverser la décélération" de l'avion, avancent les enquêteurs.

Cet arrêt de l'alimentation en carburant des moteurs a provoqué la confusion dans le cockpit, où se trouvaient les deux pilotes. L'un d'eux a demandé à l'autre pourquoi "il a coupé" l'alimentation. Son collègue lui répond alors qu'il n'a rien fait de tel.

Concernant le Boeing 787-8, ce rapport préliminaire "suggère qu'aucun défaut significatif n'a été trouvé sur l'avion ou ses moteurs".

"À ce stade de l'enquête, aucune action n'est recommandée aux opérateurs et fabricants de moteurs", indiquent les enquêteurs.

Ils précisent que les moteurs "ont été récupérés, puis "mis en quarantaine dans un hangar de l'aéroport". "Les composants intéressants pour des examens plus approfondis ont été identifiés", précisent les auteurs de l'investigation.

Le crash de l'appareil dans le nord-ouest de l'Inde a fait 260 morts dont 19 personnes au sol. L'avion s'est écrasé peu après son décollage à Ahmedabab, alors qu'il devait relier Londres. Un seul passager, assis près d'une issue de secours à l'avant de l'appareil, a miraculeusement survécu à sa chute. Il s'agit de la catastrophe aérienne la plus meurtrière dans le monde depuis 2014.

Matthieu Heyman

 

https://www.lemonde.fr/international/article/2025/07/12/crash-du-boeing-787-d-air-india-l-alimentation-en-carburant-coupee-juste-avant-l-accident_6620743_3210.html

Crash du Boeing 787 d’Air India : l’alimentation en carburant coupée juste avant l’accident

Peu après le décollage de l’appareil, le 12 juin, les interrupteurs d’alimentation en kérosène des deux moteurs sont soudainement passés en position « cutoff » (arrêt), selon un rapport d’enquête préliminaire indien publié samedi.

Le Monde avec AFP

Publié aujourd’hui à 03h28, modifié à 08h02

Temps de Lecture 2 min.


Un pompier près de l’avion Boeing 787-8 Dreamliner d’Air India qui s’est écrasé le 12 juin 2025 à Ahmedabad (Inde).

 

Les interrupteurs d’alimentation en carburant des moteurs d’un Boeing d’Air India qui s’est écrasé peu après le décollage, le 12 juin, tuant 260 personnes, se sont mis en position « arrêt » juste avant l’impact, selon un rapport d’enquête préliminaire publié samedi 12 juillet.

Le rapport, publié par le Bureau indien d’enquête sur les accidents aériens (AAIB), ne tire aucune conclusion et n’attribue aucune responsabilité, mais précise qu’un pilote a demandé à l’autre pourquoi il avait coupé le carburant, le second pilote répondant qu’il ne l’avait pas fait.

Au total 241 personnes qui se trouvaient à bord du Boeing 787-8 Dreamliner d’Air India ont été tuées, et une seule a survécu, lorsque l’avion s’est écrasé sur des habitations juste après le décollage dans la ville d’Ahmedabad (Etat du Gujarat), dans l’ouest du pays. Les autorités ont également identifié 19 personnes tuées au sol.

Le Boeing avait atteint une vitesse maximale de 180 nœuds (333 km/h) en décollant lorsque les interrupteurs d’alimentation en carburant sont passés de la position « run » (ouvert) à la position « cutoff » (arrêt) pour le premier moteur puis le second une seconde plus tard, selon le rapport. Les deux moteurs ont alors commencé à perdre de la puissance.

« Mayday, Mayday, Mayday »

« Dans l’enregistrement des conversations dans le cockpit, l’un des pilotes demande à l’autre pourquoi il a coupé l’alimentation en carburant. Le second pilote répond qu’il ne l’a pas fait », précise le rapport de 15 pages. Moins d’une minute plus tard, un pilote a transmis le signal de détresse « Mayday, Mayday, Mayday », et l’avion s’est écrasé sur des habitations.

Les contrôleurs aériens ont demandé aux pilotes ce qu’il se passait puis ont vu l’appareil s’écraser et ont appelé les secours. L’avion avait commencé à perdre de l’altitude avant même de quitter le périmètre de l’aéroport, selon le rapport.

Le site spécialisé The Air Current, citant plusieurs sources au fait de l’enquête, a affirmé qu’elle s’est récemment « concentrée sur le mouvement des interrupteurs d’alimentation en carburant des moteurs, à la suite d’une analyse des enregistreurs intégrés de données de vol et de données vocales du Boeing 787 ». L’analyse complète devrait prendre « des mois, si ce n’est plus », et l’hypothèse privilégiée pourrait encore évoluer, précise-t-il dans sa publication cette semaine.

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Le rapport du Bureau indien d’enquête rappelle que l’Administration fédérale de l’aviation des Etats-Unis (FAA) avait publié un bulletin d’information en 2018 concernant « le désengagement potentiel de la fonction de verrouillage de l’interrupteur de contrôle du carburant ». Bien que cette préoccupation ne soit pas considérée comme une « condition dangereuse » nécessitant une directive plus sérieuse, Air India a informé les enquêteurs qu’elle n’avait pas effectué les inspections suggérées, qui étaient « conseillées et non obligatoires ». La compagnie respectait toutes les directives de navigabilité et les bulletins de service d’alerte, précise le rapport.

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Le Bureau des enquêtes a déclaré qu’il n’y avait « aucune action recommandée pour les opérateurs et fabricants de moteurs B787-8 et GE GEnx-1B », suggérant qu’il n’y avait pas de problèmes techniques avec les moteurs (GE) ou l’appareil (Boeing).

L’enquête se poursuit

Boeing n’a pas commenté le rapport indien. « Nos pensées demeurent avec les proches des passagers et de l’équipage du vol Air India 171, et avec toutes les personnes affectées au sol à Ahmedabad. Nous continuons de soutenir l’enquête et nos clients », a seulement écrit le constructeur dans un communiqué.

L’enquête est toujours en cours, a ajouté le Bureau indien, précisant que des éléments supplémentaires et des informations ont été « demandés aux parties prenantes ». L’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) de l’ONU stipule que les Etats dirigeant l’investigation doivent soumettre un rapport préliminaire dans les trente jours suivant un accident. Des enquêteurs des Etats-Unis et du Royaume-Uni ont participé aux investigations.

L’avion transportait 230 passagers (169 Indiens, 53 Britanniques, 7 Portugais et un Canadien) ainsi que 12 membres d’équipage. Des dizaines de personnes au sol ont aussi été blessées dans le crash. Un seul passager a survécu, un citoyen britannique sorti de lui-même des décombres de l’avion, et qui a depuis quitté l’hôpital.

Les autorités sanitaires de l’Etat indien du Gujarat avaient initialement annoncé qu’au moins 279 personnes avaient été tuées, mais des médecins légistes ont réduit le bilan à 260 morts après avoir identifié tous les restes des victimes.

Le Monde avec AFP


jeudi 10 juillet 2025

Mort d'Olivier Marleix : des réactions déjà qualifiées de "complotistes"

 

 

L'enquête est toujours en cours, des analyses toxicologiques sont effectuées et les ordinateurs et portables du défunt ont été saisis pour recherche de ses derniers messages.

Il est un peu tôt pour conclure au suicide d'un homme qui apparemment n'avait aucune raison de mettre fin à ses jours.

J'abonde complètement dans le sens de celui qui parle de son expérience personnelle dans la vidéo ci-dessus. 

D'autres aussi, j'en suis sûre, nous sommes quand même un certain nombre à avoir bien remarqué les visites inamicales de nos domiciles en notre absence.

Durant les premières années pour ce qui me concerne, dans les années 1990, j'avais rajouté plusieurs verrous sur ma porte, d'abord un, puis deux, puis trois, au fil du temps, mais rien n'y a jamais fait, ceux qui voulaient rentrer rentraient toujours. Une fois, j'étais à l'intérieur et j'ai vu un verrou s'ouvrir. Le temps que tous les verrous soient défaits, j'avais mis mes chats à l'abri et m'étais tirée par le balcon, laissant la porte-fenêtre ouverte. Je ne sais pas si mon visiteur était muni d'une corde. Dans le milieu où j'évoluais, c'est plutôt une balle dans le crâne, voire deux ou trois, et c'est toujours un suicide... Mais pour les femmes, il existe aussi une infinité d'autres raffinements pouvant conduire au décès.

Enfin bref, voilà, quand ma porte s'est ouverte, je n'étais plus là.

Ensuite, ils ont cherché chez lequel de mes voisins j'aurais pu me réfugier, sachant que je n'avais pas quitté l'immeuble.

Et par la suite, deux de mes voisins s'étaient plaints d'avoir été très étrangement "cambriolés" : appartements sens dessus dessous, fouillés de fond en comble, aucun vol constaté.

Il s'agissait d'une avocate et d'un étudiant en droit, les deux seuls juristes de l'immeuble... 

 

https://www.lexpress.fr/politique/mort-dolivier-marleix-lextreme-gauche-et-lextreme-droite-communient-dans-le-complotisme-LGDTXVDNERD7FAQHNSOTMIANFM/

Mort d'Olivier Marleix : "L’extrême gauche et l’extrême droite communient dans le complotisme"

 

Politique. Rudy Reichstadt, fondateur du site Conspiracy Watch, décrypte les réactions complotistes après la mort du député Les Républicains d'Eure-et-Loir.

 
Propos recueillis par Laureline Dupont
Publié le

Le chef de file des députés LR, Olivier Marleix, à l'Assemblée nationale à Paris le 20 mars 2023

Le chef de file des députés LR, Olivier Marleix, à l'Assemblée nationale à Paris le 20 mars 2023

afp.com/Bertrand GUAY

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Depuis la mort du député Olivier Marleix, il ne fait pas bon lire les messages postés sur les réseaux sociaux par les plus complotistes de nos personnalités politiques ou médiatiques. Les circonstances du décès du député Les Républicains, opposant revendiqué et virulent à Emmanuel Macron, ont immédiatement alimenté la machine à fantasmer des assassinats politiques. "Olivier Marleix is the new Robert Boulin", a ainsi écrit le journaliste Arnaud Viviant, résumant en


lundi 7 juillet 2025

Le député LR Olivier Marleix retrouvé pendu à son domicile

Encore un présumé "suicide" tellement étrange que bien des journaux se gardent bien de l'affirmer...

Que faisait Luraghi ? Son emploi du temps de ce week-end est-il connu ? Qui a-t-il appelé récemment ? A qui a-t-il laissé quelques messages plus ou moins discrets ?

J'ai encore eu droit à un de ses avertissements samedi :

https://satanistique.blogspot.com/2025/07/un-attentat-evite-de-peu-au-bresil.html

 

https://www.parismatch.com/actu/politique/olivier-marleix-depute-les-republicains-a-ete-retrouve-pendu-253879

Olivier Marleix, député Les Républicains, a été retrouvé pendu

 

Olivier Marleix, député Les Républicains, a été retrouvé pendu ce lundi 7 juillet.
Olivier Marleix, député Les Républicains, a été retrouvé pendu ce lundi 7 juillet. © Jacques Witt / SIPA

Martin Regley, Stéphane Sellami , Mis à jour le

Député de la 2e circonscription d’Eure-et-Loir et ancien président du groupe Les Républicains à l’Assemblée nationale, a été retrouvé pendu ce lundi 7 juillet. Il avait 54 ans.

Olivier Marleix, député français de la 2e circonscription d’Eure-et-Loir, figure du parti Les Républicains dont il a été le président de groupe à l’Assemblée nationale (2022-2024), a été retrouvé pendu ce lundi 7 juillet. Il est décédé à l’âge de 54 ans.

Il a été découvert à 14h50 à son domicile d’Anet, au nord de Dreux. Selon nos informations, il avait rendez-vous avec la maire de cette commune, Aliette Le Bihan, qui s’est inquiétée de ne pas le voir. Des vérifications ont été faites à l’Assemblée. La gendarmerie l’a retrouvé à son domicile. Des officiers de police judiciaire et le procureur de Chartres, Frédéric Chevallier, sont sur place.

Une carrière politique riche

Né le 6 février 1971 à Boulogne-Billancourt, l’homme s’était engagé en politique lors de la campagne de 1995 aux côtés d’Édouard Balladur avant d’être élu maire de la commune d’Anet pendant 9 ans. Pendant deux ans, entre 2009 et 2011, il avait aussi été conseiller auprès de Nicolas Sarkozy, alors président de la République. Père de deux filles, il était le fils d’Alain Marleix, ancien secrétaire d’État et député du Cantal.

Le président Emmanuel Macron, qui a souvent été la cible des attaques virulentes d’Olivier Marleix, a rendu hommage à un « homme politique d’expérience » qui « défendait ses idées avec conviction » dans un message sur le réseau social X.

Souverainiste assumé, le député d’Eure-et-Loir avait notamment fustigé la vente controversée en 2014 de la branche énergie d’Alstom à l’américain General Electric, alors que le chef de l’État était ministre de l’Économie.

Après avoir présidé une commission d’enquête sur ce rachat, Olivier Marleix avait saisi la justice en 2019, s’interrogeant sur le rôle joué par Emmanuel Macron.

Frédéric Chevallier, le procureur de Chartres, a précisé à Paris Match qu’une enquête en « recherche des causes de la mort » avait été ouverte. Une autopsie doit également avoir lieu.

 

https://www.lechorepublicain.fr/dreux-28100/actualites/olivier-marleix-depute-lr-d-eure-et-loir-retrouve-mort-a-son-domicile-a-anet_14717574/

Olivier Marleix, député LR d'Eure-et-Loir, retrouvé mort à son domicile à Anet

 

Le département d'Eure-et-Loir et plus encore Dreux sont sous le choc : OIivier Marleix, député LR de la deuxième circonscription, est décédé, ce lundi 7 juillet 2025.

 

Par Valérie Beaudoin

Publié le 07 juillet 2025 à 16h58

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D'après les premières informations, le corps d'Olivier Marleix, député LR d'Eure-et-Loir, a été retrouvé sans vie, à 14h50, à son domicile, à Anet, par les gendarmes de la brigade territoriale d'Anet.

Le procureur de la République de Chartres, Frédéric Chevallier, confirme l'information : "Ce sont bien les gendarmes qui ont retrouvé M. Marleix, pendu à son domicile. Il était seul chez lui et une enquête en recherche des causes de la mort est ouverte. Pour le moment, on ne peut pas en dire plus. Les médecins légistes sont sur place".

Olivier Marleix pourrait s'être donné la mort. Une éventualité qui laisse sans voix les personnalités et les nombreuses personnes qui connaissent le député de Dreux.

À 54 ans, Olivier Marleix, ancien maire d'Anet, a fait un parcours sans faute en assurant même la présidence du groupe Les Républicains à l'Assemblée nationale, de 2022 à 2024, et en se faisant réélire en juin 2024 lors des élections législatives. 

Proche de l'ex-Premier ministre Michel Barnier, Olivier Marleix avait soutenu au printemps la candidature de Bruno Retailleau à la présidence des Républicains face à Laurent Wauquiez qui lui avait succédé l'an dernier à la présidence des députés LR.

"Homme de conviction, profondément attaché à l'Eure-et-Loir"

À l'annonce de son décès, plusieurs personnalités politiques ont rendu hommage au député. 

Guillaume Kasbarian, député d'Eure-et-Loir et ancien ministre chargé de la Fonction publique, de la Simplification et de la Transformation de l'action publique de France, salue un homme de conviction, profondément attaché à l'Eure-et-Loir, défenseur passionné de la souveraineté nationale. 

"Nous n'oublierons pas l'homme de conviction, défenseur inlassable de l'intérêt général, dont la vision tirait vers le haut le débat public", a dit le président du groupe LR, à l'Assemblée nationale, Laurent Wauquiez. 

Le maire de Nice Christian Estrosi a salué un "homme courageux, engagé, éclairé. Un vrai gaulliste."

"Il fut un élu de terrain, rigoureux, engagé au service de ses idées", a réagi sur X Marine Le Pen, présidente du groupe RN à l'Assemblée nationale.

"Il était un adversaire politique toujours respectueux, une voix singulière, attachée à défendre la souveraineté industrielle de la France", a salué de son côté Manuel Bompard, coordinateur de la France Insoumise. 

En fin d'après-midi, l'Assemblée nationale a suspendu brièvement ses travaux en apprenant la nouvelle, avant d'observer une minute de silence. 

Plus d'informations à venir.

 

Un attentat évité de peu au Brésil ?

C'est ce que je déduis du nouvel avertissement que j'ai reçu samedi 5 juillet 2025, mettant l'accent sur le Brésil, alors qu'y était prévu un sommet des Brics le lendemain, dimanche 6 juillet 2025 :

 


 

https://www.rfi.fr/fr/am%C3%A9riques/20250706-un-sommet-des-brics-au-br%C3%A9sil-au-d%C3%A9fi-de-l-unit%C3%A9-sur-le-moyen-orient-et-face-%C3%A0-donald-trump

Un sommet des Brics au Brésil au défi de l'unité sur le Moyen-Orient et face à Donald Trump

Ce dimanche 6 juillet s'ouvre le sommet des Brics à Rio de Janeiro, sous la présidence brésilienne. Les 11 pays membres - Afrique du Sud, Brésil, Chine, Égypte, Émirats arabes unis, Éthiopie, Inde, Indonésie, Iran, Russie -, qui représentent plus de la moitié de l'humanité et 40 % de la richesse mondiale, se retrouvent pendant deux jours au bord de la sublime baie de Guanabara, sous les auspices du président brésilien de gauche Luiz Inacio Lula da Silva. Mais il y aura de grands absents ce dimanche au Brésil, notamment Vladimir Poutine, visé par un mandat d'arrêt de la CPI, participera en visio, ou encore Xi Jinping, une première pour le dirigeant chinois qui sera représenté par son Premier ministre.

vendredi 20 juin 2025

Le Boeing 787 d'Air India était bien entretenu

Quand on aura fait le tour de tous les problèmes possibles et imaginables... ne restera que la thèse de l'attentat, laquelle doit déjà être bien plus étayée que ne le font savoir les enquêteurs. 

 

Lire ou relire :

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Crash d'un avion en Inde : le Boeing 787 était "bien entretenu", assure la compagnie

La dernière inspection d'importance de l'appareil datait de juin 2023, et ses deux moteurs avaient été révisés au printemps, s'est défendu Air India alors que l'enquête se poursuit pour comprendre les causes de l'accident, qui a fait au moins 279 morts. 

 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Temps de lecture : 1min 
 
Des membres de l'armée indienne tentent de dégager, le 14 juin 2025, l'épave de l'avion d'Air India qui s'est écrasé au décollage à Ahmedabad en Inde. (BASIT ZARGAR / MIDDLE EAST IMAGES / AFP)
Des membres de l'armée indienne tentent de dégager, le 14 juin 2025, l'épave de l'avion d'Air India qui s'est écrasé au décollage à Ahmedabad en Inde. (BASIT ZARGAR / MIDDLE EAST IMAGES / AFP)

 

Le Boeing 787 d'Air India qui s'est écrasé il y a une semaine après son décollage d'Ahmedabad, dans le nord-ouest de l'Inde, était "bien entretenu", a assuré la compagnie jeudi 19 juin. "Sa dernière inspection d'importance date de juin 2023, la prochaine était prévue en décembre 2025", a déclaré jeudi le PDG d'Air India, Campbell Wilson, dans un message à ses clients.

"Son moteur droit a été révisé en mars 2025, le moteur gauche en avril 2025. L'avion comme ses réacteurs étaient régulièrement surveillés, aucun problème n'a été signalé avant le vol", a-t-il ajouté. "Le vol était commandé par le capitaine Sumeet Sabharwal, un pilote très expérimenté avec plus de 10 000 heures de vol", et "son copilote Clive Kunder en avait accumulé plus de 3 400", a poursuivi le dirigeant de la compagnie aérienne, propriété du conglomérat indien Tata.

Les enquêteurs du bureau des accidents de l'aviation civile indienne ont récupéré les deux boîtes noires du long-courrier, qui enregistrent les conversations dans le cockpit et les principales données techniques du vol. Cette catastrophe est la première impliquant le modèle Dreamliner de Boeing depuis son entrée en service en 2011. La catastrophe aérienne, la plus meurtrière dans le monde depuis 2014, a fait au moins 279 morts, dont 38 au sol, selon le dernier bilan officiel.

 

https://www.leparisien.fr/faits-divers/air-india-nouvelle-piste-historique-des-pilotes-ou-en-est-lenquete-sur-le-crash-du-boeing-787-18-06-2025-NEE6VPBOAVG4BMYOBOLFPXUMOY.php?utm_source=firefox-newtab-fr-fr

Air India : nouvelle piste, historique des pilotes… Où en est l’enquête sur le crash du Boeing 787 ?

Selon le Wall Street Journal, plusieurs signaux montrent que la turbine à air (RAT), qui doit fournir de l’énergie électrique et hydraulique si les sources primaires d’énergie de l’avion sont perdues, a été activée avant l’impact.

L’enquête s’annonce longue et minutieuse, mais de premières pistes voient le jour. Six jours après le crash du vol d’Air India Express à Ahmedabad (Inde), qui a enlevé la vie à 279 personnes, des experts en aéronautique du monde entier sont sur le pont pour faire la lumière sur ce tragique accident.

Les autorités indiennes sont formelles : les enregistreurs de données de vol, plus connus sous le nom de « boîtes noires », ont été récupérées. Elles permettront d’analyser les données de vol, qui n’a duré que 32 secondes, ainsi que les enregistrements vocaux qui proviennent des micros des pilotes. Les transmissions radio avec les tours de contrôle pourront également être décortiquées.

La turbine à air activée

Une première chose est sûre : le pilote a émis un « Mayday », témoignant de l’urgence de la situation. Après des analyses des différentes vidéos du crash, des experts misent sur une panne des deux moteurs du Boeing 787. Un événement extrêmement rare, qui expliquerait la chute de l’avion seulement quelques secondes après son décollage.

 Mercredi, le Wall Street Journal diffuse une nouvelle information qui appuie la thèse d’un dysfonctionnement de l’avion au moment du décollage. Selon ce sérieux quotidien américain, plusieurs signaux montrent que la turbine à air (RAT), qui doit fournir de l’énergie électrique et hydraulique si les sources primaires d’énergie de l’avion sont perdues, a été activée avant l’impact.

Reste à déterminer si le dysfonctionnement des moteurs au moment du décollage, qui fait de moins en moins de doute, a été causé par un défaut mécanique, un problème critique à bord ou bien une erreur humaine. Pour cela, les enquêteurs vont suivre un protocole strict et pointilleux, rapporte la BBC citant plusieurs experts.

Une inspection minutieuse des débris

Ainsi, chaque pièce de l’avion, allant des ailes au moindre boulon, sera récupérée et analysée. Les experts auront également un œil attentif sur les filtres à carburant, les conduites, les vannes et le carburant résiduel, afin de vérifier l’absence de contamination. La présence d’eau dans le carburant peut provoquer une panne de ce dernier, nous expliquaient plusieurs experts quelques heures après le crash le 12 juin dernier.

Les vols précédemment opérés par l’équipage du vol A171 seront également décortiqués. Les licences des pilotes, ainsi que leurs historiques de formation et les commentaires de leurs instructeurs vont être étudiés. Une enquête sur leur capacité à gérer des situations d’urgence, et plus particulièrement des pannes de moteur, sera aussi effectuée selon la BBC.

 

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Crash Air India : l’un des deux moteurs du vol AI171 était neuf

L enquête sur le crash du vol AI171 d’Air India à Ahmedabad se concentre sur les moteurs de l appareil, dont l un est récemm

©Capture écran vidéo

L’enquête sur le crash du vol AI171 d’Air India à Ahmedabad se concentre sur les moteurs de l’appareil, dont l’un est récemment installé, ce qui soulève des questions quant à son rôle.

Le président de la compagnie aérienne a fourni des informations sur une chaîne indienne sur l’historique des moteurs de l’appareil. Selon N. Chandrasekaran, président de Tata Sons, le moteur droit avait été installé quelques mois seulement avant l’accident, en mars 2025. Le moteur gauche, dont la dernière révision remontait à 2023, était toujours dans sa fenêtre de maintenance certifiée, la prochaine révision étant prévue pour décembre 2025. S’adressant à Times Now, Chandrasekaran a souligné l’historique impeccable des deux moteurs et a mis en garde contre toute supposition prématurée. « Il y a beaucoup de spéculations et de théories. Mais ce que je sais jusqu’à présent, c’est que cet avion en particulier, cette queue spécifique, l’AI171, a un historique clair », a déclaré M. Chandrasekaran, mettant en garde contre toute conclusion hâtive. Il a souligné que l’avion, et plus particulièrement l’AI171, n’avait présenté aucun problème mécanique antérieur. « Tous les experts m’ont assuré que la boîte noire et les enregistreurs donneront des informations fiables. Il ne nous reste donc plus qu’à attendre », a-t-il ajouté.

Les enquêteurs analysent actuellement les données des boîtes noires, de l’enregistreur de conversations du poste de pilotage (CVR) et de l’enregistreur de données de vol (FDR) afin de déterminer la cause précise de l’accident, survenu une minute après le décollage. Les suspicions se concentrent sur les moteurs.

Kishore Chinta, ancien enquêteur du Bureau indien d’enquête sur les accidents d’aviation, a déclaré à la BBC que l’état d’un moteur d’avion n’est pas nécessairement lié à son âge, notamment dans le cas des moteurs Genx-1B équipant le Boeing 787-8. Autrement dit, le fait qu’un moteur soit neuf ne signifie pas nécessairement qu’il est en bon état, et inversement. Ces moteurs, fabriqués par GE Aerospace, sont surveillés en temps réel par un système appelé FADEC (Full Authority Digital Engine Control), qui permet de déterminer les calendriers d’entretien en fonction des données plutôt que d’intervalles fixes.

Selon le Wall Street Journal, citant des sources proches de l’enquête, le système appelé Ram Air Turbine (RAT), qui génère de l’électricité et de la pression hydraulique pour permettre aux pilotes de contrôler l’avion en cas de panne des deux moteurs, un événement rarissime, se serait déclencher peu avant l’impact.

Suite à l’accident, Air India (AI) a temporairement réduit ses opérations internationales de gros-porteurs de 15 % jusqu’à la mi-juillet alors que la Direction générale de l’aviation civile (DGCA), l’organisme indien de réglementation de l’aviation, a ordonné des inspections de sécurité complètes de la flotte de Boeing 787 d’Air India suite à l’accident. Chandrasekaran a reconnu la récente augmentation des annulations et des retards de vols. « Après le 12 juin, la DGCA a rendu obligatoires des vérifications pour tous les 787. Nous avons effectué des vérifications sur 24 des 33 appareils », a-t-il déclaré. Le conflit iranien a également perturbé les trajectoires aériennes. « Des vols ont dû être déroutés, entraînant des annulations. De plus, les contrôles techniques de routine y contribuent également », a-t-il expliqué, ajoutant qu’Air India doit améliorer sa communication avec les passagers. « Une équipe de communication stratégique est désormais en place. »

Le crash a tué tous les 242 occupants du Boeing 787-8 à l’exception d’un seul, véritable miraculé, et 38 décès au sol ont été confirmés jusqu’à présent. Lors de ses premiers commentaires en public depuis la catastrophe, Chandrasekaran a également évoqué sa compassion pour les familles de victimes. « C’est une situation extrêmement difficile et je n’ai pas de mots pour réconforter les familles des victimes. Je regrette profondément que cet accident se soit produit dans une compagnie aérienne gérée par Tata.» Dans l’interview, Chandrasekaran a déclaré que Tata « serait en deuil avec les familles » et a promis son soutien total. « Nous ferons tout notre possible pour les soutenir à ce moment précis et au-delà », a-t-il ajouté.

Cet accident survient à un moment crucial pour Air India, qui connaît une transformation majeure sous la direction de Tata Sons. Acquise auprès du gouvernement indien en 2022, la compagnie aérienne navigue sur un chemin complexe, passant de son passé d’entité publique à celui de transporteur privé compétitif.

Les observateurs du secteur estiment que l’incident pourrait affecter la réputation et la confiance opérationnelle de la compagnie à court terme, notamment dans le cadre de programmes ambitieux de restructuration, de modernisation et de renouvellement de sa flotte.

Crash Air India : l’un des deux moteurs du vol AI171 était neuf 1 Air Journal
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