Que valent les hommages des deux clowns Omez et Appéré, la honte des barreaux de Brest et Quimper, toujours acquis aux pires criminels qui soient, au mépris des droits de leurs propres clients, au moins pour l'un ?
L’avocat de Joël Le Scouarnec, Maxime Tessier, est décédé
C’est
un séisme pour le monde judiciaire breton. L’avocat pénaliste Rennais
Maxime Tessier, qui assura notamment la défense de Joël Le Scouarnec
lors du récent procès-fleuve devant la cour criminelle du Morbihan, a
été retrouvé mort la nuit dernière.
Avocat de Joël Le Scouarnec, Maxime Tessier est décédé à 34 ans. (Photo d’archives Vincent Le Guern/Le Télégramme)
Il n’avait que 34 ans. Maxime Tessier, avocat rennais, connu notamment pour avoir assuré la défense de Joël Le Scouarnec, est décédé la nuit dernière, a appris Le Télégramme, confirmant une information de France 3. D’après le parquet de Rennes, qui a ouvert une enquête, « tout laisse penser à un suicide pour le moment ».
Aux
côtés de Me Thibaut Kurzawa, il avait défendu l’ex-chirurgien
pédocriminel au cours d’un procès historique qui avait duré plus de
trois mois à Vannes en début d’année. Dans un entretien accordé au
Télégramme à l’aube de cet événement, il avait indiqué « aborder ce
dossier comme n’importe quel autre dossier dans la mesure où l’exigence
de vérité est la même ».
Talent oratoire
Fin mai, Joël Le Scouarnec avait finalement été condamné à vingt ans de
réclusion criminelle pour violences sexuelles sur 299 victimes. « Mon
client n’a jamais demandé l’acquittement mais le droit à la
repentance », avait plaidé Me Tessier, tout en faisant montre d’une
grande humanité à l’égard des parties civiles.
Sa carrière ne se
résumait pas à ce procès médiatique. Sa voix grave, son talent oratoire,
sa finesse d’esprit et sa connaissance des dossiers qu’il défendait
faisaient déjà de lui l’un des successeurs naturels des grands plaideurs
bretons que sont Mes Fillion, Omez, Appéré ou Pacheu.
L’accident ferroviaire survenu à Saint-Médard-sur-Ille
Aux
côtés de Me Catherine Glon, le pénaliste avait notamment assuré la
défense d’une vingtaine de parties civiles après le dramatique accident
ferroviaire survenu à Saint-Médard-sur-Ille, en 2011.
Issu d’un milieu modeste, le jeune homme s’était également illustré en représentant une jeune femme jugée pour avoir diffusé la vidéo d’un homme agonisant dans le métro rennais en mai 2023.
Il avait également plaidé dans l’affaire du meurtre de Wilhem Houssin, à
Saint-Jacques-de-la-Lande, en 2021, où il défendait l’un des
co-accusés.
« L’un des plus talentueux de la jeune génération »
L’annonce
du décès brutal de Maxime Tessier est un véritable choc pour le barreau
de Rennes. Contacté, Me Thierry Fillion évoque « un choc terrible.
Maxime était certainement l’un des plus talentueux de la jeune
génération des pénalistes. C’était quelqu’un d’extrêmement engagé dans
la défense pénale. Sans présager des raisons profondes de ce qui s’est
passé, cela rappelle que ce que nous faisons est particulièrement
difficile à porter ». Son confrère Me Omez parle d’une « tragédie. Je ne
le connaissais que professionnellement. C’était un avocat brillant,
très investi dans ses dossiers ».
« Il était de ces personnes intègres et investies »
Stéphane
Kellenberger, procureur de la République de Lorient, a également réagi,
se disant « littéralement atterré et profondément bouleversé et peiné
par la terrible information de son décès. Me Maxime Tessier était, tant
professionnellement qu’humainement, de ces personnes intègres et
investies, qui font grand honneur à la Justice et à l’Humanité ».
Air India : le régulateur de l’aviation civile indienne demande la tête de plusieurs responsables
Les
instructions ne précisent pas si cette demande est en lien avec le
crash du vol Air India 171 survenu le 12 juin à Ahmedabad, dans le
nord-ouest de l’Inde, qui a fait au moins 279 morts.
Par Le Parisien avec AFP
Le 21 juin 2025 à 15h13
Un
pompier se tient à côté de l'avion Boeing 787-8 Dreamliner d'Air India
écrasé, à Ahmedabad, en Inde, le 13 juin 2025. REUTERS/Adnan Abidi
Le
régulateur de l’aviation civile indienne a ordonné à Air India de
démettre trois responsables de leurs fonctions en raison de «
défaillances systémiques », selon une directive dont l’AFP a pris
connaissance samedi. Les instructions de la Direction générale de
l’aviation civile (DGCA) indienne ne précisent pas si cette demande est
en lien avec le crash du vol Air India 171 survenu le 12 juin à Ahmedabad, dans le nord-ouest de l’Inde, qui a fait au moins 279 morts.
Vidéo Un avion Air India à destination de Londres s'écrase, 242 passagers à bord
Selon
la directive de la DGCA, des éléments communiqués à l’initiative de la
compagnie aérienne « mettent en lumière des défaillances systémiques
dans la planification des équipages, le suivi de la conformité et la
responsabilité interne ».
«
Ce qui est particulièrement préoccupant, c’est l’absence de mesures
disciplinaires strictes à l’encontre des principaux responsables
directement impliqués dans ces manquements opérationnels », relève la
DGCA dans sa directive publiée vendredi.
« Ces responsables ont été impliqués dans des manquements graves et répétés
», insiste le régulateur. En conséquence, ce dernier ordonne à Air
India de retirer trois responsables, nommément désignés dans le
document, « de toutes les fonctions et responsabilités liées à la
planification des équipages », de prendre des mesures disciplinaires à
leur encontre et de communiquer les mesures prises dans un délai de dix
jours.
De
nouvelles violations pourraient entraîner une « suspension de licence
», précise la DGCA. La compagnie aérienne a assuré samedi qu’elle avait
aussitôt donné suite à la demande du régulateur. « Air India s’engage à
garantir un respect total des protocoles de sécurité et des pratiques
standard », a assuré la compagnie dans un communiqué.
L’enquête est toujours en cours
pour déterminer les causes du crash de l’avion d’Air India peu de temps
après son décollage d’Ahmedabad. L’enregistreur de voix du cockpit et
l’enregistreur de données de vol ont été récupérés sur le site de
l’accident.
Jeudi,
la compagnie a assuré que l’appareil, un Boeing 787-8 Dreamliner, était
« bien entretenu » et que les pilotes étaient des aviateurs chevronnés.
Un
rapport publié ce vendredi indique que l'alimentation en carburant des
moteurs de l'avion Air India, qui s'est écrasé mi-juin en Inde, a été
"coupée" peu de temps après le décollage.
Selon
un rapport préliminaire du Bureau indien d'enquête sur les accidents
d'aviation publié ce vendredi 11 juillet, l'alimentation en carburant
des moteurs de l'avion Air India, qui s'est écrasé le 12 juin dernier en Inde, a été "coupée" quelques instants après le décollage.
"Les
moteurs N1 et N2 ont commencé à diminuer par rapport à leurs valeurs de
décollage lorsque l'alimentation en carburant des moteurs a été
coupée", expliquent les enquêteurs dans ce document de quinze pages.
Selon le rapport, les interrupteurs qui contrôlent le carburant sont
passés en position "Off".
Les enquêteurs ont à leur disposition les boîtes noires
de l'appareil, l'enregistreur des données techniques du vol (FDR) et
celui des conversations dans le cockpit (CVR), retrouvées les 13 et 16
juin.
"Aucun défaut significatif" sur l'avion
Si l'un des moteurs a pu être redémarré, cela n'a "pas permis d'inverser la décélération" de l'avion, avancent les enquêteurs.
Cet
arrêt de l'alimentation en carburant des moteurs a provoqué la
confusion dans le cockpit, où se trouvaient les deux pilotes. L'un d'eux
a demandé à l'autre pourquoi "il a coupé" l'alimentation. Son collègue
lui répond alors qu'il n'a rien fait de tel.
Concernant le Boeing 787-8, ce rapport préliminaire "suggère qu'aucun défaut significatif n'a été trouvé sur l'avion ou ses moteurs".
"À ce stade de l'enquête, aucune action n'est recommandée aux opérateurs et fabricants de moteurs", indiquent les enquêteurs.
Ils
précisent que les moteurs "ont été récupérés, puis "mis en quarantaine
dans un hangar de l'aéroport". "Les composants intéressants pour des
examens plus approfondis ont été identifiés", précisent les auteurs de
l'investigation.
Le crash de l'appareil dans le nord-ouest de l'Inde a fait 260 morts dont 19 personnes au sol. L'avion s'est écrasé peu après son décollage à Ahmedabab, alors qu'il devait relier Londres. Un seul passager, assis près d'une issue de secours
à l'avant de l'appareil, a miraculeusement survécu à sa chute. Il
s'agit de la catastrophe aérienne la plus meurtrière dans le monde
depuis 2014.
Crash du Boeing 787 d’Air India : l’alimentation en carburant coupée juste avant l’accident
Peu après le décollage de l’appareil, le 12 juin, les interrupteurs
d’alimentation en kérosène des deux moteurs sont soudainement passés en
position « cutoff » (arrêt), selon un rapport d’enquête préliminaire
indien publié samedi.
Le Monde avec AFP
Publié aujourd’hui à 03h28, modifié à 08h02
Temps de Lecture 2 min.
Un pompier près de l’avion Boeing 787-8 Dreamliner d’Air India qui s’est écrasé le 12 juin 2025 à Ahmedabad (Inde). ADNAN ABIDI / REUTERS
Les interrupteurs d’alimentation en carburant des moteurs d’un Boeing d’Air India qui s’est écrasé peu après le décollage, le 12 juin, tuant 260 personnes, se sont mis en position « arrêt » juste avant l’impact, selon un rapport d’enquête préliminaire publié samedi 12 juillet.
Le rapport, publié par le Bureau indien d’enquête sur les accidents aériens (AAIB), ne tire aucune conclusion et n’attribue aucune responsabilité, mais précise qu’un pilote a demandé à l’autre pourquoi il avait coupé le carburant, le second pilote répondant qu’il ne l’avait pas fait.
Au total 241 personnes qui se trouvaient à bord du Boeing 787-8 Dreamliner d’Air India ont été tuées, et une seule a survécu, lorsque l’avion s’est écrasé sur des habitations juste après le décollage dans la ville d’Ahmedabad (Etat du Gujarat), dans l’ouest du pays. Les autorités ont également identifié 19 personnes tuées au sol.
Le Boeing avait atteint une vitesse maximale de 180 nœuds (333 km/h) en décollant lorsque les interrupteurs d’alimentation en carburant sont passés de la position « run » (ouvert) à la position « cutoff » (arrêt) pour le premier moteur puis le second une seconde plus tard, selon le rapport. Les deux moteurs ont alors commencé à perdre de la puissance.
« Mayday, Mayday, Mayday »
« Dans l’enregistrement des conversations dans le cockpit, l’un des pilotes demande à l’autre pourquoi il a coupé l’alimentation en carburant. Le second pilote répond qu’il ne l’a pas fait », précise le rapport de 15 pages. Moins d’une minute plus tard, un pilote a transmis le signal de détresse « Mayday, Mayday, Mayday », et l’avion s’est écrasé sur des habitations.
Les contrôleurs aériens ont demandé aux pilotes ce qu’il se passait puis ont vu l’appareil s’écraser et ont appelé les secours. L’avion avait commencé à perdre de l’altitude avant même de quitter le périmètre de l’aéroport, selon le rapport.
Le site spécialisé The Air Current, citant plusieurs sources au fait de l’enquête, a affirmé qu’elle s’est récemment « concentrée sur le mouvement des interrupteurs d’alimentation en carburant des moteurs, à la suite d’une analyse des enregistreurs intégrés de données de vol et de données vocales du Boeing 787 ». L’analyse complète devrait prendre « des mois, si ce n’est plus », et l’hypothèse privilégiée pourrait encore évoluer, précise-t-il dans sa publication cette semaine.
Le rapport du Bureau indien d’enquête rappelle que l’Administration fédérale de l’aviation des Etats-Unis (FAA) avait publié un bulletin d’information en 2018 concernant « le désengagement potentiel de la fonction de verrouillage de l’interrupteur de contrôle du carburant ». Bien que cette préoccupation ne soit pas considérée comme une « condition dangereuse » nécessitant une directive plus sérieuse, Air India a informé les enquêteurs qu’elle n’avait pas effectué les inspections suggérées, qui étaient « conseillées et non obligatoires ». La compagnie respectait toutes les directives de navigabilité et les bulletins de service d’alerte, précise le rapport.
Le Bureau des enquêtes a déclaré qu’il n’y avait « aucune action recommandée pour les opérateurs et fabricants de moteurs B787-8 et GE GEnx-1B », suggérant qu’il n’y avait pas de problèmes techniques avec les moteurs (GE) ou l’appareil (Boeing).
L’enquête se poursuit
Boeing n’a pas commenté le rapport indien. « Nos pensées demeurent avec les proches des passagers et de l’équipage du vol Air India 171, et avec toutes les personnes affectées au sol à Ahmedabad. Nous continuons de soutenir l’enquête et nos clients », a seulement écrit le constructeur dans un communiqué.
L’enquête est toujours en cours, a ajouté le Bureau indien, précisant que des éléments supplémentaires et des informations ont été « demandés aux parties prenantes ». L’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) de l’ONU stipule que les Etats dirigeant l’investigation doivent soumettre un rapport préliminaire dans les trente jours suivant un accident. Des enquêteurs des Etats-Unis et du Royaume-Uni ont participé aux investigations.
L’avion transportait 230 passagers (169 Indiens, 53 Britanniques, 7 Portugais et un Canadien) ainsi que 12 membres d’équipage. Des dizaines de personnes au sol ont aussi été blessées dans le crash. Un seul passager a survécu, un citoyen britannique sorti de lui-même des décombres de l’avion, et qui a depuis quitté l’hôpital.
Les autorités sanitaires de l’Etat
indien du Gujarat avaient initialement annoncé qu’au moins 279 personnes
avaient été tuées, mais des médecins légistes ont réduit le bilan à
260 morts après avoir identifié tous les restes des victimes.
L'enquête est toujours en cours, des analyses toxicologiques sont effectuées et les ordinateurs et portables du défunt ont été saisis pour recherche de ses derniers messages.
Il est un peu tôt pour conclure au suicide d'un homme qui apparemment n'avait aucune raison de mettre fin à ses jours.
J'abonde complètement dans le sens de celui qui parle de son expérience personnelle dans la vidéo ci-dessus.
D'autres aussi, j'en suis sûre, nous sommes quand même un certain nombre à avoir bien remarqué les visites inamicales de nos domiciles en notre absence.
Durant les premières années pour ce qui me concerne, dans les années 1990, j'avais rajouté plusieurs verrous sur ma porte, d'abord un, puis deux, puis trois, au fil du temps, mais rien n'y a jamais fait, ceux qui voulaient rentrer rentraient toujours. Une fois, j'étais à l'intérieur et j'ai vu un verrou s'ouvrir. Le temps que tous les verrous soient défaits, j'avais mis mes chats à l'abri et m'étais tirée par le balcon, laissant la porte-fenêtre ouverte. Je ne sais pas si mon visiteur était muni d'une corde. Dans le milieu où j'évoluais, c'est plutôt une balle dans le crâne, voire deux ou trois, et c'est toujours un suicide... Mais pour les femmes, il existe aussi une infinité d'autres raffinements pouvant conduire au décès.
Enfin bref, voilà, quand ma porte s'est ouverte, je n'étais plus là.
Ensuite, ils ont cherché chez lequel de mes voisins j'aurais pu me réfugier, sachant que je n'avais pas quitté l'immeuble.
Et par la suite, deux de mes voisins s'étaient plaints d'avoir été très étrangement "cambriolés" : appartements sens dessus dessous, fouillés de fond en comble, aucun vol constaté.
Il s'agissait d'une avocate et d'un étudiant en droit, les deux seuls juristes de l'immeuble...
Mort d'Olivier Marleix : "L’extrême gauche et l’extrême droite communient dans le complotisme"
Politique. Rudy
Reichstadt, fondateur du site Conspiracy Watch, décrypte les réactions
complotistes après la mort du député Les Républicains d'Eure-et-Loir.
Le chef de file des députés LR, Olivier Marleix, à l'Assemblée nationale à Paris le 20 mars 2023
afp.com/Bertrand GUAY
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Depuis la mort du député Olivier Marleix,
il ne fait pas bon lire les messages postés sur les réseaux sociaux par
les plus complotistes de nos personnalités politiques ou médiatiques.
Les circonstances du décès du député Les Républicains, opposant
revendiqué et virulent à Emmanuel Macron,
ont immédiatement alimenté la machine à fantasmer des assassinats
politiques. "Olivier Marleix is the new Robert Boulin", a ainsi écrit le
journaliste Arnaud Viviant, résumant en
Encore un présumé "suicide" tellement étrange que bien des journaux se gardent bien de l'affirmer...
Que faisait Luraghi ? Son emploi du temps de ce week-end est-il connu ? Qui a-t-il appelé récemment ? A qui a-t-il laissé quelques messages plus ou moins discrets ?
J'ai encore eu droit à un de ses avertissements samedi :
Député
de la 2e circonscription d’Eure-et-Loir et ancien président du groupe
Les Républicains à l’Assemblée nationale, a été retrouvé pendu ce lundi
7 juillet. Il avait 54 ans.
Olivier Marleix,
député français de la 2e circonscription d’Eure-et-Loir, figure du
parti Les Républicains dont il a été le président de groupe à
l’Assemblée nationale (2022-2024), a été retrouvé pendu ce lundi
7 juillet. Il est décédé à l’âge de 54 ans.
Il a été découvert à 14h50 à son domicile d’Anet, au nord de Dreux.
Selon nos informations, il avait rendez-vous avec la maire de cette
commune, Aliette Le Bihan,qui s’est inquiétée de ne pas le
voir. Des vérifications ont été faites à l’Assemblée. La gendarmerie l’a
retrouvé à son domicile. Des officiers de police judiciaire et le
procureur de Chartres, Frédéric Chevallier, sont sur place.
Une carrière politique riche
Né le 6 février 1971 à Boulogne-Billancourt, l’homme s’était engagé en politique lors de la campagne de 1995 aux côtés d’Édouard Balladur
avant d’être élu maire de la commune d’Anet pendant 9 ans. Pendant deux
ans, entre 2009 et 2011, il avait aussi été conseiller auprès de
Nicolas Sarkozy, alors président de la République. Père de deux filles,
il était le fils d’Alain Marleix, ancien secrétaire d’État et député du
Cantal.
Le président Emmanuel Macron, qui a souvent été la cible des attaques
virulentes d’Olivier Marleix, a rendu hommage à un « homme politique
d’expérience » qui « défendait ses idées avec conviction » dans un
message sur le réseau social X.
Souverainiste assumé, le député d’Eure-et-Loir avait notamment
fustigé la vente controversée en 2014 de la branche énergie d’Alstom à
l’américain General Electric, alors que le chef de l’État était ministre
de l’Économie.
Après avoir présidé une commission d’enquête sur ce rachat, Olivier
Marleix avait saisi la justice en 2019, s’interrogeant sur le rôle joué
par Emmanuel Macron.
Frédéric Chevallier, le procureur de Chartres, a précisé à Paris
Match qu’une enquête en « recherche des causes de la mort » avait été
ouverte. Une autopsie doit également avoir lieu.
Olivier Marleix, député LR d'Eure-et-Loir, retrouvé mort à son domicile à Anet
Le
département d'Eure-et-Loir et plus encore Dreux sont sous le choc :
OIivier Marleix, député LR de la deuxième circonscription, est décédé,
ce lundi 7 juillet 2025.
Par Valérie Beaudoin
Publié le 07 juillet 2025 à 16h58 •
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00:00
D'après
les premières informations, le corps d'Olivier Marleix, député LR
d'Eure-et-Loir, a été retrouvé sans vie, à 14h50, à son domicile, à
Anet, par les gendarmes de la brigade territoriale d'Anet.
Le
procureur de la République de Chartres, Frédéric Chevallier, confirme
l'information : "Ce sont bien les gendarmes qui ont retrouvé M. Marleix,
pendu à son domicile. Il était seul chez lui et une enquête en
recherche des causes de la mort est ouverte. Pour le moment, on ne peut
pas en dire plus. Les médecins légistes sont sur place".
Olivier
Marleix pourrait s'être donné la mort. Une éventualité qui laisse sans
voix les personnalités et les nombreuses personnes qui connaissent le
député de Dreux.
À 54 ans, Olivier Marleix, ancien
maire d'Anet, a fait un parcours sans faute en assurant même la
présidence du groupe Les Républicains à l'Assemblée nationale, de 2022 à
2024, et en se faisant réélire en juin 2024 lors des élections
législatives.
Proche de l'ex-Premier ministre
Michel Barnier, Olivier Marleix avait soutenu au printemps la
candidature de Bruno Retailleau à la présidence des Républicains face à
Laurent Wauquiez qui lui avait succédé l'an dernier à la présidence des
députés LR.
"Homme de conviction, profondément attaché à l'Eure-et-Loir"
À l'annonce de son décès, plusieurs personnalités politiques ont rendu hommage au député.
Guillaume
Kasbarian, député d'Eure-et-Loir et ancien ministre chargé de la
Fonction publique, de la Simplification et de la Transformation de
l'action publique de France, salue un homme de conviction, profondément
attaché à l'Eure-et-Loir, défenseur passionné de la souveraineté
nationale.
"Nous
n'oublierons pas l'homme de conviction, défenseur inlassable de
l'intérêt général, dont la vision tirait vers le haut le débat public", a
dit le président du groupe LR, à l'Assemblée nationale, Laurent
Wauquiez.
Le maire de Nice Christian Estrosi a salué un "homme courageux, engagé, éclairé. Un vrai gaulliste."
"Il
fut un élu de terrain, rigoureux, engagé au service de ses idées", a
réagi sur X Marine Le Pen, présidente du groupe RN à l'Assemblée
nationale.
"Il
était un adversaire politique toujours respectueux, une voix
singulière, attachée à défendre la souveraineté industrielle de la
France", a salué de son côté Manuel Bompard, coordinateur de la France
Insoumise.
En fin d'après-midi, l'Assemblée
nationale a suspendu brièvement ses travaux en apprenant la nouvelle,
avant d'observer une minute de silence.
C'est ce que je déduis du nouvel avertissement que j'ai reçu samedi 5 juillet 2025, mettant l'accent sur le Brésil, alors qu'y était prévu un sommet des Brics le lendemain, dimanche 6 juillet 2025 :
Un sommet des Brics au Brésil au défi de l'unité sur le Moyen-Orient et face à Donald Trump
Ce dimanche 6 juillet s'ouvre le sommet des
Brics à Rio de Janeiro, sous la présidence brésilienne. Les 11 pays
membres - Afrique du Sud, Brésil, Chine, Égypte, Émirats arabes unis,
Éthiopie, Inde, Indonésie, Iran, Russie -, qui représentent plus de la
moitié de l'humanité et 40 % de la richesse mondiale, se retrouvent
pendant deux jours au bord de la sublime baie de Guanabara, sous les
auspices du président brésilien de gauche Luiz Inacio Lula da Silva.
Mais il y aura de grands absents ce dimanche au Brésil, notamment
Vladimir Poutine, visé par un mandat d'arrêt de la CPI, participera en
visio, ou encore Xi Jinping, une première pour le dirigeant chinois qui
sera représenté par son Premier ministre.
Sur
les tensions au Moyen-Orient, il sera difficile pour Lula de faire
parler tous les membres d’une seule voix : Pékin et Moscou se sont
montrés très discrets après les bombardements américains et israéliens
sur l’Iran. L’Inde s’est même rapprochée d'Israëlen
s’abstenant sur la dernière résolution des Nations unies pour un
cessez-le-feu à Gaza en juin. L’Inde entretient des relations étroites
avec l’Iran comme avec Israël, et cherchera une désescalade des tensions
régionales, en présence de l’Arabie saoudite, acteur clé dans la région
et nouveau membre des Brics.
L’ombre de Donald Trump et de ses menaces économiques va peser sur ce sommet. D’abord parce que la Chine et l’Inde, qui négocient discrètement leurs droits de douane
avec l’administration américaine, ne veulent pas froisser les
États-Unis. Mais aussi parce que l’épineuse question de la
dédollarisation du commerce entre membres des Brics pourrait ne pas être
évoquée : le président américain a menacé d’imposer des surtaxes de
100 % aux pays qui remettraient en question la domination du dollar dans
les échanges internationaux.
Le président brésilien, militant
de la gouvernance mondiale face à un pouvoir concentré aux mains de
quelques pays, pourrait donc être déçu. Restent alors les sujets de
l’intelligence artificielle, du développement des pays du Sud, cher à
Lula, et le changement climatique, à quatre mois de la COP30 qui se
tiendra, elle aussi, au Brésil.
Pour l'Inde, les enjeux sont immenses, rapporte notre correspondant à New Delhi, Côme Bastin.
Face aux menaces douanières américaines, le pays le plus peuplé du
monde milite pour l’abaissement des barrières économiques entre pays du
Sud. Narendra Modi se rendra à Rio de Janeiro au cœur d’un marathon
diplomatique. Après le Ghana, le Kenya et Trinité-et-Tobago, il quittera
le Brésil pour une visite officielle en Argentine.
Le sommet des Brics constitue le point d’orgue de cette tournée. « L’enjeu
est d’abord économique pour l’Inde. Alors que Donald Trump se livre à
un fort protectionnisme, il s’agit de compenser en facilitant les
échanges entre pays émergents », explique Harsh Pant, directeur de l’Observer Research Foundation.
Autre
priorité : défendre une position modérée au sein d’un forum souvent
tiré vers une ligne anti-occidentale par le duo Pékin-Moscou. « Le
défi est de résister à la domination chinoise, contraire aux intérêts
indiens et à l’esprit multilatéral des Brics. Il s’agit de réformer la
gouvernance mondiale pour la rendre plus transparente et inclusive », souligne Harsh Pant.
Quand on aura fait le tour de tous les problèmes possibles et imaginables... ne restera que la thèse de l'attentat, laquelle doit déjà être bien plus étayée que ne le font savoir les enquêteurs.
Crash d'un avion en Inde : le Boeing 787 était "bien entretenu", assure la compagnie
La dernière inspection d'importance de l'appareil datait de juin 2023,
et ses deux moteurs avaient été révisés au printemps, s'est défendu Air
India alors que l'enquête se poursuit pour comprendre les causes de
l'accident, qui a fait au moins 279 morts.
Des membres de l'armée indienne tentent de dégager, le
14 juin 2025, l'épave de l'avion d'Air India qui s'est écrasé au
décollage à Ahmedabad en Inde. (BASIT ZARGAR / MIDDLE EAST IMAGES / AFP)
Le Boeing 787 d'Air India qui s'est écrasé il y a une semaine après son décollage d'Ahmedabad, dans le nord-ouest de l'Inde, était "bien entretenu", a assuré la compagnie jeudi 19 juin. "Sa dernière inspection d'importance date de juin 2023, la prochaine était prévue en décembre 2025", a déclaré jeudi le PDG d'Air India, Campbell Wilson, dans un message à ses clients.
"Son moteur droit a été révisé en mars 2025, le moteur gauche en
avril 2025. L'avion comme ses réacteurs étaient régulièrement
surveillés, aucun problème n'a été signalé avant le vol", a-t-il ajouté. "Le vol était commandé par le capitaine Sumeet Sabharwal, un pilote très expérimenté avec plus de 10 000 heures de vol", et "son copilote Clive Kunder en avait accumulé plus de 3 400", a poursuivi le dirigeant de la compagnie aérienne, propriété du conglomérat indien Tata.
Les enquêteurs du bureau des accidents de l'aviation civile indienne
ont récupéré les deux boîtes noires du long-courrier, qui enregistrent
les conversations dans le cockpit et les principales données techniques
du vol. Cette catastrophe est la première impliquant le modèle Dreamliner de Boeing depuis son entrée en service en 2011. La catastrophe aérienne, la plus meurtrière dans le monde depuis 2014, a fait au moins 279 morts, dont 38 au sol, selon le dernier bilan officiel.
Air India : nouvelle piste, historique des pilotes… Où en est l’enquête sur le crash du Boeing 787 ?
Selon
le Wall Street Journal, plusieurs signaux montrent que la turbine à air
(RAT), qui doit fournir de l’énergie électrique et hydraulique si les
sources primaires d’énergie de l’avion sont perdues, a été activée avant
l’impact.
L’enquête s’annonce longue et minutieuse, mais de premières pistes voient le jour. Six jours après le crash du vol d’Air India Express à Ahmedabad (Inde), qui a enlevé la vie à 279 personnes, des experts en aéronautique du monde entier sont sur le pont pour faire la lumière sur ce tragique accident.
Les
autorités indiennes sont formelles : les enregistreurs de données de
vol, plus connus sous le nom de « boîtes noires », ont été récupérées.
Elles permettront d’analyser les données de vol, qui n’a duré que 32
secondes, ainsi que les enregistrements vocaux qui proviennent des
micros des pilotes. Les transmissions radio avec les tours de contrôle
pourront également être décortiquées.
La turbine à air activée
Une
première chose est sûre : le pilote a émis un « Mayday », témoignant de
l’urgence de la situation. Après des analyses des différentes vidéos du
crash, des experts misent sur une panne des deux moteurs du Boeing 787. Un événement extrêmement rare, qui expliquerait la chute de l’avion seulement quelques secondes après son décollage.
Mercredi, le Wall Street Journal diffuse une nouvelle information qui
appuie la thèse d’un dysfonctionnement de l’avion au moment du
décollage. Selon ce sérieux quotidien américain,
plusieurs signaux montrent que la turbine à air (RAT), qui doit fournir
de l’énergie électrique et hydraulique si les sources primaires
d’énergie de l’avion sont perdues, a été activée avant l’impact.
Reste
à déterminer si le dysfonctionnement des moteurs au moment du
décollage, qui fait de moins en moins de doute, a été causé par un
défaut mécanique, un problème critique à bord ou bien une erreur
humaine. Pour cela, les enquêteurs vont suivre un protocole strict et
pointilleux, rapporte la BBC citant plusieurs experts.
Une inspection minutieuse des débris
Ainsi,
chaque pièce de l’avion, allant des ailes au moindre boulon, sera
récupérée et analysée. Les experts auront également un œil attentif sur
les filtres à carburant, les conduites, les vannes et le carburant
résiduel, afin de vérifier l’absence de contamination. La présence d’eau
dans le carburant peut provoquer une panne de ce dernier, nous expliquaient plusieurs experts quelques heures après le crash le 12 juin dernier.
Les
vols précédemment opérés par l’équipage du vol A171 seront également
décortiqués. Les licences des pilotes, ainsi que leurs historiques de
formation et les commentaires de leurs instructeurs vont être étudiés.
Une enquête sur leur capacité à gérer des situations d’urgence, et plus
particulièrement des pannes de moteur, sera aussi effectuée selon la
BBC.
L’enquête sur le crash du vol AI171 d’Air India à Ahmedabad se concentre sur les moteurs de l’appareil, dont l’un est récemment installé, ce qui soulève des questions quant à son rôle.
Le président de la compagnie aérienne a fourni des informations sur
une chaîne indienne sur l’historique des moteurs de l’appareil. Selon N.
Chandrasekaran, président de Tata Sons, le moteur droit avait été installé quelques mois seulement avant l’accident, en mars 2025. Le moteur gauche, dont la dernière révision remontait à 2023,
était toujours dans sa fenêtre de maintenance certifiée, la prochaine
révision étant prévue pour décembre 2025. S’adressant à Times Now,
Chandrasekaran a souligné l’historique impeccable des deux moteurs et a
mis en garde contre toute supposition prématurée. « Il y a beaucoup
de spéculations et de théories. Mais ce que je sais jusqu’à présent,
c’est que cet avion en particulier, cette queue spécifique, l’AI171, a
un historique clair », a déclaré M. Chandrasekaran, mettant en
garde contre toute conclusion hâtive. Il a souligné que l’avion, et plus
particulièrement l’AI171, n’avait présenté aucun problème mécanique
antérieur. « Tous les experts m’ont assuré que la boîte noire et les
enregistreurs donneront des informations fiables. Il ne nous reste donc
plus qu’à attendre », a-t-il ajouté.
Les enquêteurs analysent actuellement les données des boîtes noires, de l’enregistreur de conversations du poste de pilotage (CVR) et de l’enregistreur de données de vol (FDR)
afin de déterminer la cause précise de l’accident, survenu une minute
après le décollage. Les suspicions se concentrent sur les moteurs.
Kishore Chinta, ancien enquêteur du Bureau indien d’enquête sur les
accidents d’aviation, a déclaré à la BBC que l’état d’un moteur d’avion
n’est pas nécessairement lié à son âge, notamment dans le cas des
moteurs Genx-1B équipant le Boeing 787-8. Autrement
dit, le fait qu’un moteur soit neuf ne signifie pas nécessairement qu’il
est en bon état, et inversement. Ces moteurs, fabriqués par GE
Aerospace, sont surveillés en temps réel par un système appelé FADEC
(Full Authority Digital Engine Control), qui permet de déterminer les
calendriers d’entretien en fonction des données plutôt que d’intervalles
fixes.
Selon le Wall Street Journal, citant des sources proches de l’enquête, le système appelé Ram Air Turbine (RAT), qui génère de l’électricité et de la pression hydraulique pour permettre aux pilotes de contrôler l’avion en cas de panne des deux moteurs, un événement rarissime, se serait déclencher peu avant l’impact.
Suite à l’accident, Air India (AI) a temporairement réduit ses opérations internationales
de gros-porteurs de 15 % jusqu’à la mi-juillet alors que la Direction
générale de l’aviation civile (DGCA), l’organisme indien de
réglementation de l’aviation, a ordonné des inspections de sécurité
complètes de la flotte de Boeing 787 d’Air India suite à l’accident.
Chandrasekaran a reconnu la récente augmentation des annulations et des
retards de vols. « Après le 12 juin, la DGCA a rendu obligatoires
des vérifications pour tous les 787. Nous avons effectué des
vérifications sur 24 des 33 appareils », a-t-il déclaré. Le conflit iranien a également perturbé les trajectoires aériennes. «
Des vols ont dû être déroutés, entraînant des annulations. De plus, les
contrôles techniques de routine y contribuent également », a-t-il expliqué, ajoutant qu’Air India doit améliorer sa communication avec les passagers. « Une équipe de communication stratégique est désormais en place. »
Le crash a tué tous les 242 occupants du Boeing 787-8 à l’exception
d’un seul, véritable miraculé, et 38 décès au sol ont été confirmés
jusqu’à présent. Lors de ses premiers commentaires en public depuis la
catastrophe, Chandrasekaran a également évoqué sa compassion pour les
familles de victimes. « C’est une situation extrêmement difficile et
je n’ai pas de mots pour réconforter les familles des victimes. Je
regrette profondément que cet accident se soit produit dans une
compagnie aérienne gérée par Tata.» Dans l’interview, Chandrasekaran a déclaré que Tata « serait en deuil avec les familles » et a promis son soutien total. « Nous ferons tout notre possible pour les soutenir à ce moment précis et au-delà », a-t-il ajouté.
Cet accident survient à un moment crucial pour Air India, qui connaît
une transformation majeure sous la direction de Tata Sons. Acquise
auprès du gouvernement indien en 2022, la compagnie aérienne navigue sur
un chemin complexe, passant de son passé d’entité publique à celui de
transporteur privé compétitif.
Les observateurs du secteur estiment que l’incident pourrait affecter
la réputation et la confiance opérationnelle de la compagnie à court
terme, notamment dans le cadre de programmes ambitieux de
restructuration, de modernisation et de renouvellement de sa flotte.