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dimanche 20 novembre 2016
Après Flavie Flament, trois nouvelles femmes accusent David Hamilton de viols sur mineures
Le pervers polymorphe Pascal Edouard Cyprien Luraghi, dit Cyp, va encore pouvoir se déchaîner sur des victimes…
Pour mémoire (cliquer sur l’image pour l’agrandir et lire le texte) :
Une des victimes présumées de David Hamilton s’étant vu demander une
consignation d’un montant tout à fait dissuasif de 30.000 francs pour se
constituer partie civile, il convient de préciser que cette pratique,
fort répandue chez les doyens des juges d’instruction qui en décident
dans tous les cas où ils s’opposent à l’ouverture d’une information
judiciaire sans disposer d’aucun motif valable pour ce faire, est
parfaitement illégale.
Le code de procédure pénale leur impose en effet de fixer le montant
de la consignation de la partie civile en fonction des ressources de
celle-ci à l’exclusion de toute autre considération.
Il faut aussi savoir que la victime peut faire appel de l’ordonnance
du juge d’instruction ayant fixé le montant de sa consignation, mais que
pour autant, celle-ci ne sera pas nécessairement retoquée comme elle
devrait l’être par la chambre de l’instruction de la cour d’appel
idoine, une formation de trois magistrats qui trop souvent refuse de
faire le travail de contrôle des juges d’instruction qui lui est assigné
et se comporte comme une simple chambre d’enregistrement de leurs
délires les plus flagrants.
A ce niveau-là, la victime a encore comme recours de former un
pourvoi en cassation contre la décision de la chambre de l’instruction
ayant confirmé l’ordonnance du juge d’instruction, mais l’ensemble de
ces procédures étant très long et assez coûteux lorsque le recours à un
avocat s’avère nécessaire, elle a bien souvent abandonné en cours de
route.
Elle devrait pouvoir porter plainte directement contre le juge
d’instruction pour délit d’entrave à la justice ou crime spécifique de
complicité criminelle pour un magistrat, celui-ci étant manifestement
corrompu, peu importe comment : argent, avantages en nature ou moeurs –
violeurs et pédophiles se soutiennent entre eux.
A noter : les commentaires de Cyprien Luraghi défendant Roman
Polanski pour son affaire de viol sur mineure sur le site Rue89 en 2009
ne s’y trouvent plus aujourd’hui tandis que le blog « Puy-l’Evêque » où
ils avaient été rapportés en 2013 a été supprimé par son hébergeur pour
apologie de la pédophilie le 8 janvier 2015, après l’attentat contre
Charlie Hebdo.
On rappelle également que son fervent supporter et complice l’adepte
de pratiques échangistes et sado-masochistes de Béziers NEMROD34
fréquente assidûment la station balnéaire du Cap d’Agde, en soirée selon
ses dires.
Affaire Flavie Flament : d’autres femmes accusent David Hamilton de viol
Le photographe britannique David Hamilton lors du vernissage
d’une des ses expositions, dans les années 1970. (Jack Nisberg /
Roger-Viollet)
EXCLUSIF. Après les accusations de Flavie Flament dans son livre –
que le photographe britannique David Hamilton a récusées dans un
communiqué –, « l’Obs » a recueilli les témoignages de nouvelles femmes.
Flavie Flament, dans un livre publié ces jours-ci (« la
Consolation », Ed. JC Lattès), explique avoir été violée par un
photographe « mondialement connu », quand elle avait 13 ans. Elle n’a
pas prononcé son nom, mais celui-ci a vite circulé sur les réseaux
sociaux : David Hamilton. Deux autres femmes ont raconté à « l’Obs »
avoir été victimes du même photographe. Au même endroit. Le Cap d’Agde.
Au milieu des années 80. Et dans des circonstances similaires.
Elles étaient en famille, en vacances dans le village naturiste.
Alice*, 14 ans, était sur la terrasse de son appartement du
rez-de-chaussée, quand le cinquantenaire souriant vient lui proposer de
faire un essai. Lucie*, 13 ans, était sur la plage avec ses parents.
A cette époque, tout le monde connaît David Hamilton au Cap d’Agde.
Il y a acheté un appartement. On le voit chaque jour, accompagné d’une
fille, immanquablement très jeune, blonde, fine et jolie, arpenter la
plage à la recherche de modèles. Ses posters se vendent dans le monde
entier, et ses cartes postales sont exposées dans tous les présentoirs
de la station balnéaire.
« Etre remarquée par lui, c’était être élue ! », se souviennent-elles.
« Quand il nous a proposé de faire un essai, mon père était tellement fier, ses yeux brillaient ! », soupire Alice.
Toujours le même mode opératoire
Les séances photo ont lieu dans son petit appartement de bord de
plage. La première fois, le père d’Alice reste sur la terrasse. « David
me soufflait dans l’oreille : ‘Tu sais garder un secret ?’ J’étais très
mal à l’aise et très intimidée », se souvient Alice. Le père repart,
rassuré. Surtout que le photographe vit avec sa jeune et très jolie
femme Gertrude, chaleureuse et enjouée. Un de ses modèles. La séance
suivante se fait donc, naturellement, sans les parents. Sans Gertrude,
qui s’éclipse. Et sans assistant, David Hamilton travaillant toujours
seul.
La une du journal « Hérault Tribune », datée du 27 août 1977. (Hérault Tribune)
Alice et Lucie racontent alors le même mode opératoire que celui
décrit par Flavie Flament dans son livre : des caresses qui dérapent,
cette tête soudainement entre leurs jambes, des pénétrations… Et leur
sidération. « Pourquoi je ne me suis pas enfuie, débattue ? », se
demande encore Lucie. « J’étais pétrifiée. » « Je suis restée figée,
passive, incapable de réagir », raconte Alice. Il me disait après :
« Tu as de la chance, je t’ai choisie, alors que tu n’es pas si belle ! Les autres adorent que je le leur fasse. »
Et comme Flavie Flament, les deux femmes racontent être rentrées chez
elles, sans rien dire à leurs parents. « La culpabilité », « la
honte »…
Lucie soupire : « Comment expliquer que j’avais laissé faire ? »
Alice sent « bien que ce n’est pas normal. Mais je pensais que mes
parents seraient tellement déçus si j’arrêtais les photos ». Lucie
demande à ses parents d’arrêter les photos, au bout de deux séances.
Alice, elle, y retourne, plusieurs étés de suite. « Sous emprise »,
dit-elle.
« Il se sert de nous encore »
Longtemps, elles se sont tues. « J’ai pensé que j’allais oublier,
raconte Alice. Mais ça a eu de grosses conséquences sur ma vie sexuelle.
Et j’avais des envies de suicide. » En 1997, dix ans après les faits,
elle porte plainte. Une confrontation avec David Hamilton a lieu. Il
nie. La plainte est classée sans suite. Alice veut poursuivre, se porte
partie civile, la justice lui demande alors « 30.000 francs de
consignation », une somme énorme pour la jeune maman.
« Je me suis dit qu’il était trop protégé, que le combat était perdu d’avance, que j’allais y perdre ma vie. »
Elle abandonne. Les années passent. Alice et Lucie se construisent
une vie. Le souvenir est là, disent-elles, dans leur chair, dans ces
blocages qu’elles gardent pour elles, dans ces peurs qu’elles déversent
sporadiquement chez tel ou tel psy. Régulièrement, sur le web, dans des
expositions, elles voient ressurgir ces photos d’elles, nues. Et
parfois, le sexe apparent. Lucie en a fait des captures d’écran, nous
les montre sur son portable, rageuse : « C’est insupportable de voir
qu’il se sert de nous encore ! Regardez ces regards ! Ah ces fameux
regards mélancoliques hamiltoniens ! Mais vous savez maintenant pourquoi
ils étaient mélancoliques ! »
Elles disent aussi toutes les deux qu’elles vérifiaient régulièrement
sur le web ce qu’il devenait. « J’espérais qu’il soit mort », avoue
Lucie. Alice au contraire, espérait « qu’il soit vivant, pour qu’on
puisse le démasquer avant sa mort ».
Le silence du photographe
Et puis, en ce mois d’octobre, la télé parle de Flavie Flament et de son livre.
Trop de ressemblances. Le passé les assaille. Alice contacte timidement
l’animatrice radio via son Facebook. Elles se parlent. Flavie Flament
réalise qu’elle est passée à l’époque chez Alice avec sa mère, avant ses
premières séances photo, pour être rassurée. Le père d’Alice avait même
vanté la gentillesse du photographe. Lucie contacte Flavie de son côté.
Découvre qu’elle connaît Alice, retrouve même des photos où elles ont
posé ensemble. Elles sont donc trois maintenant.
« Plus nous serons nombreuses, plus nous serons fortes », se félicite Flavie Flament.
Mais fortes pour faire quoi ? David Hamilton, qui a maintenant 83 ans, a réagi dans un communiqué
quand son nom a commencé à circuler. Il s’est dit « particulièrement
indigné par l’absence totale de respect de sa présomption d’innocence »,
et a précisé qu’il »ne commentera pas plus amplement les comportements
criminels qui lui sont imputés par certains et desquels il n’a jamais
été l’auteur ». Après plusieurs tentatives pour le joindre, sans
réponse, et un message écrit laissé sous sa porte, David Hamilton nous a
appelés le 15 novembre pour nous dire qu’il refusait de répondre à nos
questions, et qu’il n’avait rien à dire de plus que dans son communiqué.
Alors ? Alors, Flavie, Alice et Lucie peuvent porter plainte. Mais
les viols sur mineur sont prescrits après 30 ans. « On espère que
d’autres témoignages arriveront, et peut-être des plus récents ! »,
explique l’animatrice.
Une quatrième femme s’est manifestée. Nous l’avons eue au téléphone.
Elle affirme avoir été violée à 14 ans, en 1967, soit vingt ans plus tôt
que les faits décrits précédemment. Pas au Cap d’Agde, mais à
Ramatuelle, dans la maison que le photographe possède, et où il séjourne
encore souvent aujourd’hui.
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