... dans la maison isolée tout au fond de l'impasse...
Le psychopathe Pascal Edouard Cyprien Luraghi n'a pas fait son service militaire, mais un service civil comme objecteur de conscience au Ministère de la Culture. Il avait été coaché comme il fallait pour y être admis, avait bien recopié la lettre de motivations modèle, récité sa leçon et joué sa petite comédie, et a toujours été très fier d'avoir réussi. Puis il n'a jamais vraiment quitté le Ministère de la Culture. En particulier, il est toujours resté très proche de son "très cher ami" Alain Pougetoux, conservateur en chef du patrimoine qui en 2003 avait acheté pour lui sa maison de Puy-l'Evêque, qu'il occupe toujours comme heureux propriétaire. Ses relations lui avaient aussi permis en 1991 de faire publier par l'éditeur Albin Michel ses photos de voyages dans l'Himalaya, comprenant nombre de photographies d'enfants parfois étrangement dénudés. Ne manquait qu'un peu de texte écrit en bon français pour que l'ouvrage fût présentable. Ce fut le travail de Serge, correcteur de l'éditeur, durant un mois, à la Ramounette, où la star des hauts sommets et de tous les trafics himalayens avait exigé qu'il la rejoignît. L'année d'après, étant devenu pochtron lui aussi, il s'était fait virer et était revenu dans le Lot pour s'y installer.
Mais au fait, pourquoi toutes ses relations haut placées n'avaient-elles pas mieux installé le sieur Luraghi que dans cette maison crasseuse au fond des bois du Périgord ?
“Chronologie de la terreur” : à Bondi Beach, un attentat minutieusement préparé
La
police australienne a rendu compte, le 22 décembre, des avancées de
l’enquête sur la fusillade qui a fait quinze morts lors d’un
rassemblement pour Hanoukka à Bondi Beach, le 14 décembre. Les auteurs
présumés, un père et son fils d’origine indienne, ont préparé cette
attaque plusieurs mois en amont. Mais pour le “Sydney Morning Herald”,
de nombreuses zones d’ombre subsistent.
Couverture de l’édition du 23 décembre du quotidien australien “The Sydney Morning Herald”.The Sydney Morning Herald
“Chronologie de la terreur”,titre le Sydney Morning Herald, en couverture de son édition du mardi 23 décembre. Le quotidien australien fait le point sur l’enquête sur la tuerie survenue le 14 décembre
lors d’un rassemblement pour la fête juive de Hanoukka à Bondi Beach,
dans la banlieue de Sydney. Il présente en première page une mosaïque
d’images des deux assaillants présumés et de leur arsenal : aux clichés
réalisés par les services de police s’ajoutent des images de
vidéosurveillance et des captures d’écran de vidéos tournées par les
suspects eux-mêmes.
Une
fiche d’information de la police a été diffusée par la justice de
l’État de Nouvelle-Galles du Sud, lundi 22 décembre. La synthèse qu’en
fait le journal décrit une attaque savamment préparée par Sajid Akram,
50 ans, un Indien entré avec un visa en Australie en 1998, et son fils
Naveed Akram, né sur place, âgé de 24 ans. Après que les deux hommes ont
ouvert le feu sur la foule à Bondi Beach, faisant quinze morts et
40 blessés, le premier a été abattu par la police et le second
grièvement blessé.
Les enquêteurs ont retrouvé
sur le téléphone portable de Naveed Akram des vidéos le montrant en
train de s’entraîner au tir et au déplacement tactique avec son père, à
la campagne, quelque part en Nouvelle-Galles du Sud. Une autre vidéo,
vraisemblablement tournée en octobre, les montrerait s’adressant
directement à la caméra avec un drapeau de l’organisation État islamique
en arrière-plan. Une mise en scène qui ressemble à une revendication de
l’attaque à venir.
Commission royale
La
fiche évoque également l’accumulation d’armes à feu et d’explosifs
artisanaux, la réservation pour plusieurs semaines d’un logement Airbnb à
Campsie, en périphérie de Sydney, et des repérages nocturnes à
proximité de Bondi Beach quelques heures avant la fusillade.
“Les
documents laissent beaucoup de questions sans réponse, notamment
comment ces hommes ont été radicalisés, quand ils auraient préparé
l’attentat contre un groupe de Juifs fêtant Hanoukka sur la plage, et ce
qui les a incités à le mettre en œuvre. Mais ils font apparaître que
dès le [début du] mois de décembre, les terroristes étaient prêts à
entrer en action.”
Dans un éditorial publié le même jour,
le journal réclame publiquement l’ouverture d’une commission royale,
c’est-à-dire une enquête publique de grande ampleur à l’initiative du
gouvernement fédéral, afin de faire la lumière sur les événements du
14 décembre. “Une enquête menée par plusieurs juridictions semble
être la meilleure méthode pour découvrir comment l’attentat de Bondi
Beach s’est produit, et pour se doter de moyens de lutte contre
l’antisémitisme et le terrorisme.”
“Le refus [du Premier ministre australien] Anthony Albanese d’approuver une telle politique revient à défendre l’indéfendable.”
Naveed
Akram demeure hospitalisé après avoir été touché à l’abdomen. Le jeune
homme a été a été inculpé pour quinze meurtres et pour “terrorisme”.
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Thèze, le ruisseau de Frayssinet et par divers autres petits cours d'eau.
Frayssinet-le-Gélat est une commune rurale qui compte
375 habitants en 2022, après avoir connu un pic de population de
1 433 habitants en 1836. Ses habitants sont appelés les Frayssinetois ou Frayssinetoises.
Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types
climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages
obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre
des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la
période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de
type climat océanique altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfa, selon la classification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été chaud sans saison sèche[2]. Par ailleurs Météo-France publie en 2020 une nouvelle typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré[3] et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne,
caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en
automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[4]. Elle est en outre dans la zone H2c au titre de la réglementation environnementale 2020 des constructions neuves[5],[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 884 mm, avec 11,4 jours de précipitations en janvier et 6,5 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune d'Anglars-Juillac à 11 km à vol d'oiseau[7], est de 13,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 822,6 mm[8],[9].
La température maximale relevée sur cette station est de 42,1 °C, atteinte le ; la température minimale est de −15 °C, atteinte le [Note 1].
Au ,
Frayssinet-le-Gélat est catégorisée commune rurale à habitat très
dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux
définie par l'Insee en 2022[I 1].
Elle est située hors unité urbaine[I 2] et hors attraction des villes[I 3],[I 4].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover
(CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels
(71,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (71,4 %). La
répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (71,4 %), zones agricoles hétérogènes (23,4 %), prairies (2,9 %),
zones urbanisées (1,2 %), terres arables (1,1 %)[13].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses
infrastructures peut être observée sur les différentes représentations
cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Thèze. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIeContrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[16]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1993 et 1999[17],[14].
Frayssinet-le-Gélat est exposée au risque de feu de forêt. Un
plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été
approuvé par arrêté préfectoral le
pour la période 2015-2025. Les propriétaires doivent ainsi couper les
broussailles, les arbustes et les branches basses sur une profondeur de
50 mètres, aux abords des constructions, chantiers, travaux et
installations de toute nature, situées à moins de 200 mètres de terrains
en nature
de bois, forêts, plantations, reboisements, landes ou friches. Le
brûlage des déchets issus de l’entretien des parcs et jardins des
ménages et des collectivités est interdit. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de type méchouis et barbecues,
à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées
sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation[18].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Frayssinet-le-Gélat.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune
sont des éboulements, chutes de pierres et de blocs, des glissements de
terrain et des tassements différentiels[19].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse
et de pluie. 91,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou
fort (67,7 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur
les 317 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 256 sont en aléa
moyen ou fort, soit 81 %, à comparer aux 72 % au niveau départemental et
54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire
national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[20],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[21].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue
en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des
mouvements de terrain en 1999[14].
Toponymie
Le toponymeFrayssinet est basé sur le nom collectif fraxinu qui désigne un bois de frêne et du suffixe collectif -etum. Le-Gélat, en occitanlo-gelat, désigne celui qui est froid, gelé[22].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population
effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de
10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la
population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence
des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation
ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[28].
En 2022, la commune comptait 375 habitants[Note 2], en évolution de +5,63 % par rapport à 2016 (Lot : +1,52 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 198 personnes,
parmi lesquelles on compte 69,9 % d'actifs (56,7 % ayant un emploi et
13,3 % de chômeurs) et 30,1 % d'inactifs[Note 4],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 3],[I 10]. Elle compte 63 emplois en 2018, contre 74 en 2013 et 71 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 114, soit un indicateur de concentration d'emploi de 55,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 44 %[I 11].
Sur ces 114 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 43 travaillent dans la commune, soit 37 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 82,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,9 % les transports en commun, 2,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 14,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
Activités hors agriculture
30 établissements[Note 5] sont implantés à Frayssinet-le-Gélat au [I 14].
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de
l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune
puisqu'il représente 46,7 % du nombre total d'établissements de la
commune (14 sur les 30 entreprises implantées à Frayssinet-le-Gélat),
contre 29,9 % au niveau départemental[I 15].
Grottes de Combe-Nègre
comprenant deux galeries (Combe-Nègre 1 et Combe-Nègre 2) ; des
peintures, constituées de signes ponctués noirs, d'une main négative et
des profils de deux herbivores, peuvent être rattachées à la phase
archaïque des grottes ornées quercynoises appartenant au Gravettien ou, au plus tard, au Solutréen, qui ont été découvertes fortuitement en mars 2001 par trois spéléologues, C. Momméja, J.L. Huvier et Jo Magdelaine[36],[37],[38]. Les grottes ont été inscrites au titre des monuments historiques en 2010[39].
Le
recensement agricole est une opération décennale européenne et
obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur
l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture
européenne[32].
Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux
répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée,
tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de
revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
Les
inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les
stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les
autres inactifs.
L'établissement,
au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement
individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il
produit des biens ou des services.
Les données relatives à la surface agricole utilisée
(SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de
production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent
donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer
son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire
plusieurs régions.
L'orientation
technico-économique est la production dominante de l'exploitation,
déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la
production brute standard.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155).
Vincent Dubreuil, « Le changement climatique en France illustré par la classification de Köppen », La Météorologie, no 116, (DOI10.37053/lameteorologie-2022-0012).
Gaston Bazalgues, À la découverte des noms de lieux du Quercy : Toponymie lotoise, Gourdon, Éditions de la Bouriane et du Quercy, , 127 p. (ISBN2-910540-16-2), p. 111.
Jean-Jacques Fouché, Oradour, Liana Levi 2001, p. 54.