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jeudi 13 octobre 2022
Double meurtre du stand de tir en 1996 à Brest : dossier transmis au pôle judiciaire de Nanterre dédié aux cold cases
En conséquence, l'espoir que cette affaire puisse un jour être résolue renaît pour les familles des deux victimes.
Il est certain que la juridiction spécialisée de Nanterre ne fera sûrement pas plus mal que celle de Brest, qui n'est spécialisée que dans l'enterrement des dossiers sensibles.
En l'occurrence, il existe pour cette affaire comme pour de nombreuses autres une piste très intéressante qui passe encore par... la criminelle Josette Brenterch du NPA de Brest... et ses très proches amis très proches de Luc Jouret.
Elle est connue depuis les premiers mois de l'enquête et a toujours été considérée comme l'une des plus sérieuses par les différents enquêteurs qui ont travaillé sur cette affaire... et se sont tous vu interdire de l'explorer... par les amis francs-maçons de Josette Brenterch, après le début d'une garde à vue très vite écourtée.
Or, la franc-maçonnerie est également très bien représentée à Nanterre.
Un nouvel espoir de voir résolu le double meurtre du stand de tir de Brest
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Publié le 11 octobre 2022 à 20h00
Le
nouveau pôle judiciaire de Nanterre, dédié aux crimes irrésolus, va se
saisir du double meurtre du stand de tir de Brest. Ces deux assassinats,
commis il y a 26 ans, restent parmi les plus mystérieux de Bretagne.
Vingt-six
années ont passé. La litanie des faits divers n’a pas effacé le
souvenir de ce qui est communément appelé, dans le Finistère, « le
double meurtre du stand de tir ». Le dimanche 13 octobre 1996, deux
hommes sans histoires étaient assassinés par balles, à Guilers, aux
portes de Brest. François Picard, 52 ans, père de trois enfants, était
pharmacien chimiste à la préfecture maritime de Brest. Pol Creton, 32
ans, papa d’une fillette, était spécialiste des mammifères marins au
sein d’Océanopolis. Leur point commun ? Tous deux étaient adhérents du
club de tir de la Marine, dont le stand était implanté en bordure du
terrain militaire de la Villeneuve, non loin du parc des expositions de
Brest.
Un regard neuf espéré
Ces
deux morts violentes ont laminé leurs familles, qui ont connu beaucoup
de désillusions depuis 26 ans. « Ce n’est pas de la compassion que nous
demandons, ce sont des moyens pour enquêter ! », martèle, depuis des
lustres, Me Bertrand Labat, avocat de la famille de François Picard et
des parents de Pol Creton. C’est peu dire qu’il a été satisfait
d’apprendre, par la juge d’instruction, que le pôle judiciaire de Nanterre, qui enquête également sur un autre « cold case » breton - la disparition d’une jeune femme, Khadija Bengrine,
au milieu des années 2000 - s’en saisissait. Me Labat espère qu’un
regard neuf, conjugué aux avancées scientifiques, permettra d’élucider
ce mystérieux dossier confié, sans succès, à la section de recherches de
la gendarmerie de Rennes, puis à la police judiciaire.
Froide exécution ?
Ce
double meurtre combine amateurisme apparent et froide détermination. Il
est 9 h, ce 13 octobre 1996. François Picard et Pol Creton s‘apprêtent à
ouvrir la porte blindée du stand de tir de l’Union sportive de
l’Arsenal maritime, niché à proximité du bois de Kéroual, un endroit
prisé des joggers. Alors qu‘ils vont tourner la clé dans la serrure du
local, ils sont abattus, chacun de deux balles dans le thorax, puis
achevés d’une balle dans la nuque. Une froide exécution ? L’arme
employée est une carabine 22 long rifle, peu utilisée par le grand
banditisme. Les deux hommes auraient été fouillés. Trois armes qu’avait
apportées François Picard - deux pistolets de précision et un 357 Magnum
- sont dérobées. L’un des pistolets sera retrouvé, abandonné dans un
fossé.
Deux
hommes en fuite sont aperçus, s’engouffrant dans une voiture qui
pourrait être une Talbot Horizon de couleur bleue. Ils ont pris soin de
découper le grillage du site militaire pour rejoindre le parking de
Penfeld. Venaient-ils chercher des armes en vue d’un mauvais coup ? La
section de recherches de Rennes met en place une cellule d’enquête. La
piste de dealers dérangés pendant une transaction est explorée, en vain.
La découverte des portefeuilles des victimes, quatre jours plus tard,
dans une poubelle du souterrain de la gare de Landerneau, met aussi les
enquêteurs sur la piste de gens du voyage, dont un camp est implanté à
proximité. Là encore, chou blanc.
« Nous ne baissons pas les bras ! »
Alors
les gendarmes décortiquent la vie des victimes. Spécialiste en
radiobiologie, François Picard a-t-il pu avoir connaissance de relevés
inquiétants de radioactivité en rade de Brest ? Son ordinateur a
d’ailleurs disparu de son bureau deux jours après sa mort. Cette piste
ne débouche sur rien. Les gendarmes sont dessaisis en janvier 2001, au
profit de la police judiciaire. Un ADN incomplet sur un mégot, la
découverte d’un chargeur de 22 long rifle dans une casse de Guilers ou
la requête d’un détenu souhaitant témoigner ne donneront pas davantage
de résultats. À l’automne 2007, des enquêteurs parisiens de l’Office
central de répression des violences faites aux personnes viendront
épauler leurs collègues brestois. Douze suspects seront simultanément
interpellés, sans plus de résultats. « Nous ne baissons pas les
bras ! », reprend Me Labat.
« L’heure du crime », sur RTL, sera consacrée ce mercredi, de 14 h 30 à 15 h 30, au double meurtre du stand de tir.
Bretagne. Un nouveau regard sur le double meurtre du stand de tir de Brest
Qui a exécuté François
Picard et Pol Creton, en octobre 1996, à Brest (Finistère) ? Et
pourquoi ? Énigme depuis 26 ans, le double meurtre du stand de tir,
sera-t-il résolu, maintenant qu’il est confié au pôle judiciaire de
Nanterre dédié aux cold cases ?
Énigme depuis 26 ans, le double meurtre du stand de tir de Brest (Finistère) vient d’être confié au pôle judiciaire de Nanterre (Hauts-de-Seine) dédié aux cold cases, aux crimes irrésolus. « La dernière ligne droite, peut-être le bouquet final », espère Bertrand Labat, avocat au barreau de Brest, qui se souvient parfaitement du jour où il a reçu « la veuve Picard et ses trois enfants, prostrés, incapables d’assimiler ce qui leur arrivait. »
Amateurisme ou exécution ?
Ce matin d’automne 1996, aux portes du stand du club de tir
de la Marine, à Brest, deux de ses adhérents sont retrouvés morts,
abattus de trois balles chacun....
Affaire Picard/Creton : "il y a des choses qu'on a voulu nous faire croire", raconte Jean-Claude Picard
François Picard et Pol Creton sont tués par balles en 1996. Le
mystère piétine depuis 26 ans. Jean-Claude Picard défend la thèse d'un
secret militaire.
Stand de tir de la caserne de la gendarmerie de Bron, prise le 13 décembre 2002
Crédit : JEAN-PHILIPPE KSIAZEK / AFP
L'INTÉGRALE - Double meurtre au Stand de tir : les ombres de la rade de Brest
00:38:15
L'ENQUÊTE - Double meurtre au Stand de tir : qui a tué Pol Creton et François Picard ?
00:12:39
François Picard et Pol Creton
ne se connaissaient pas. Le premier est militaire et capitaine de
vaisseau. Le second est technicien au centre océanographique. Ils n'ont rien en commun
à part leur adhésion au même stand de tir. Pourtant, c'est sur le
chemin de la mort que les deux hommes se rencontrent. Ils sont tous les
deux fauchés par les mêmes coups de feux et leur corps sont retrouvés ensemble, devant les portes du stand de tir.
Cette mort foudroyante
laisse perplexe les enquêteurs. La piste d'une effraction qui a mal
tourné est très vite écartée. Les victimes ont été dépouillées de leurs portefeuilles.Aucune trace d'empreinte
n'a été retrouvée et le grillage permettant d'entrer et de sortir à
l'abris des regard du terrain militaire a été minutieusement découpé. Le
ou
les auteurs ont de toute évidence bien préparé leur coup.
L'une des deux victimes étaient-elles visées ? Contrairement à la vie tranquille de Pol Creton, celle de François Picard n'a rien d'ordinaire. Pendant l'enquête, les policiers se heurtent au mur du silence.
La carrière professionnelle du militaire est classée secret défense, il
leur est impossible d'accéder à la moindre information.
Faire en sorte que la marine nationale soit préservée
Jean-Claude Picard, frère de François Picard
Interviewé dans L'heure du crime, Jean-Claude Picard, frère de François Picard explique que l'armée n'a pas été coopérative pendant l'enquête :
"En ce qui me concerne, il y a trop d'invraisemblances dans ce dossier,
qui font penser qu'il y a des choses qu'on a voulu nous faire croire.
Personnellement, je pense qu'on a tout fait pour faire en sorte que la marine nationale soit préservée de quelque chose qui aurait pu, éventuellement, entaché sa réputation".
Il poursuit : "On a le
sentiment que le politique a tout fait pour non pas étouffer l'affaire
mais faire en sorte qu'elle ne puisse pas aller dans la direction de la
piste professionnelle". François Picard était-il trop gênant ?
L'ordinateur et le disque dur de la victime retrouvés à son domicile
ont été nettoyés. En 2021, le dossier est de nouveau étudié. Des
réponses et des expertises sont menées afin de mettre un terme à cette affaire ouverte depuis 26 ans.
Les invités de "L'heure du crime"
- Me Bertrand Labat, avocat au barreau de
Brest des familles Picard et Creton
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