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Par ailleurs, nous n’avons toujours pas de nouvelles de l’autre équarrisseuse, celle d’Ille-sur-Têt.
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Affaire Doire dans l’Allier : la veuve du chasseur remise en liberté sous surveillance électronique
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Publié le 17/08/2022 à 16h40
L’audience devant la chambre de l’instruction s’est tenu à huis clos, à la demande des avocats de la défense. © CAMPAGNONI Francis
Cette femme de 55 ans, soupçonnée du meurtre de son mari, en 1995, à Busset (Allier), était en détention provisoire depuis plus d’un mois. Ce mercredi matin, la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Riom a ordonné sa remise en liberté très encadrée.
La veuve de Christophe Doire, ce chasseur retrouvé décapité à Busset, dans l’Allier, le jour de Noël 1995, va pouvoir sortir de prison. Après plus d’un mois de détention provisoire consécutive à sa mise en examen pour homicide volontaire, la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Riom a ordonné sa remise en liberté avec assignation à résidence sous surveillance électronique (ARSE).
L’audience a eu lieu ce mercredi matin, en sa présence et à huis clos, conformément à la demande de ses conseils, Maîtres Nathalie Bernard et Jean-François Canis. Rien n’a filtré sur la motivation de cette décision. Les magistrats se sont prononcés dans le cadre d’un appel de la détention provisoire formulé par les deux avocats de la défense, en s’appuyant sur une enquête de faisabilité pour un bracelet électronique, décidée le 12 juillet dernier.
Rebondissement en juin dernier
Pour rappel, l’affaire Christophe Doire, restée un « cold case », une affaire jamais élucidée, durant 27 ans, a été relancée en novembre 2021, à l’initiative d’Eric Neveu, procureur de la République de Cusset. De nouvelles investigations ont été lancées, orientant les soupçons des enquêteurs sur Maria M., laquelle avait été mise hors de cause après la découverte du cadavre de son mari. Durant ses 48 heures de garde à vue, en juin dernier, cette femme de 55 ans, jusqu’alors discrète, aurait nié avoir tué celui-ci, fin 1995, ainsi que toutes relations conflictuelles avec lui.
Ce mardi matin, c’est une quinquagénaire au visage déterminée qui est apparue dans le box de la cour d’appel de Riom, juste avant le début de l’audience. Chemisier blanc rayé de noir, cheveux longs attachés, elle s’est longuement entretenue avec ses avocats.
Les débats, devant la chambre de l’instruction, ont duré près d’1 h 30. Dans la salle, côté public : Olivier Doire, le frère de la victime. Maîtres Canis et Bernard n’ont pas souhaité faire de commentaires à l’issue de l’audience. Mais c’est bien l’innocence de leur cliente qu’ils sont venus plaider.
« C’est prématuré et risqué »
Maître Juliette Chapelle (*), l’avocate d’Olivier Doire, se dit pour sa part »assez surprise » de la décision de la chambre de l’instruction. « C’est prématuré et risqué. D’une part au regard des indices graves et concordants qui ont été rassemblés jusqu’à présent dans l’instruction et d’autres part sur les garanties de représentation, qui sont assez faibles et sur le risque de concertation qui est non négligeable. La suspecte n’a pas encore été interrogée au fond par le juge d’instruction. »
(*) Réprésentée par Maître Sylvain Gauché à l’audience
Olivier Choruszko
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