Reportage très instructif sur cette affaire, mis en ligne le 6 juillet 2022.
Les journalistes ont vraiment enquêté au lieu de se contenter de résumer ou de paraphraser des rapports d’enquête officiels, lesquels peuvent toujours être insuffisants quand il ne s’agit pas carrément de faux.
Nous y apprenons donc que l’épouse présumée équarrisseuse mesure au moins 1,83 m tandis que la victime Christophe Doire ne dépassait pas 1,63 m.
En outre, elle se prénomme Dominique, plusieurs de ses proches l’accusent du meurtre ou la disent au moins capable d’avoir tué, et elle-même avoue presque le meurtre face à la caméra :
« Je n’ai rien avoué… On ne saura jamais rien ».
Par ailleurs, on en sait un peu plus sur l’équarrisseuse présumée d’Ille-sur-Têt (voir ci-dessous).
En fait, elle est boulangère !
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Cycliste démembré dans les Pyrénées-Orientales : qui est Carmen S., sa compagne qui a été écrouée ?
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l’essentiel
Le 1er juin dernier, le corps de François Vigouroux, un habitant d’Ille-sur-Têt, dans les Pyrénées Orientales, a été retrouvé, emballé dans deux sacs-poubelles. Carmen S., sa compagne, a été mise en examen.
Vendredi 1er juillet, une femme a été mise en examen pour meurtre, un mois après la découverte, dans les Pyrénées-Orientales, du corps démembré de François Vigouroux, habitant d’Ille-sur-Têt de 57 ans. Pour rappel, le 26 mai dernier, ce dernier avait quitté son domicile pour une sortie à vélo. Il n’en était jamais revenu. Son corps avait été retrouvé dans deux sacs, découpé au niveau du tronc, par des randonneurs quelques jours plus tard.
Comme le révèle L’Indépendant, cette femme, âgée de 58 ans, était la compagne de François Vigouroux. Ils s’étaient rencontrés il y a environ deux ans. Le couple s’était récemment installé ensemble, dans une maison à Ille-sur-Têt. Cependant, Carmen S. avait continué à passer du temps dans son logement, situé à Cassagnes, en Haute-Garonne.
Dans ce petit village, Carmen S. avait été boulangère, pendant des années, avec son mari. « Très intégrée, cette mère de trois filles aujourd’hui majeures, participait activement à la vie du village, en tant que parent d’élèves », rapportent nos confrères.
D’origine andalouse, la cinquantenaire est décrite comme « quelqu’un de sympathique, mais également assez discrète, pas exubérante, et finalement assez quelconque ». D’autres soulignent son côté « secret » et le fait « qu’il lui arrivait toujours des histoires ».
En 2020, le mari de Carmen S. était décédé d’une longue maladie. Peu de temps après, elle avait fait la rencontre de François Vigouroux. À Ille-sur-Têt, aucun habitant ne semble avoir entendu parler de séparation, ni même de conflit entre eux. « Personne ne peut imaginer qu’elle ait pu en arriver là. Même s’il y a toujours eu du flou et des zones d’ombre autour de Carmen ».
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