Quelques précisions à la suite de mon précédent article, concernant toute la série d’attentats commis en France ou contre des Français à compter de janvier 2020, dans le cadre des procédures délirantes d’un complice de mes harceleurs à mon encontre, ce dernier étant un avocat du barreau de Lyon :
En définitive, la menace habituelle d’attentat dans les jours qui précèdent une toujours possible nouvelle condamnation inique et scandaleuse à mon encontre était bien présente avant la décision de la Cour d’Appel de Lyon qui fut prononcée le 16 mars 2021.
Le plan Vigipirate avait été abaissé au niveau « Sécurité renforcée – risque attentat » en date du 5 mars 2021, après avoir été relevé au maximum « Urgence attentat » le 29 octobre 2020 à la suite de l’attaque de Nice :
http://www.sgdsn.gouv.fr/evenement/posture-vigipirate-securite-renforcee-risque-attentat-2/
« Le retour au niveau « Sécurité renforcée – risque attentat » atteste d’un niveau de menace durablement élevé sur l’ensemble du territoire, mais moindre qu’à la fin d’année 2020″, explique le gouvernement.
Toutefois, deux nouveaux projets d’attentats avaient été déjoués avec l’arrestation le 10 mars 2021 de deux suspects radicalisés à Mantes-la-Jolie et à Marseille (voir ci-dessous).
Au moins l’un d’eux peut correspondre à l’attentat que l’on pouvait craindre avant la décision de la Cour d’Appel de Lyon, comme ceux du 13 novembre 2015 avant la décision de la Cour d’Appel de Rennes du 2 décembre 2015, et du 23 mars 2018 avant la décision de la Cour d’Appel de Paris du 11 avril 2018.
A lire ou à relire :
« Ils sont dans une dérive personnelle » : des ados radicalisés soupçonnés de projets d’attentats mis en examen
Selon nos informations, les policiers de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) ont interpellé mercredi un mineur et un jeune majeur en région parisienne et à Marseille, soupçonnés chacun d’un projet d’action violente, notamment contre des militaires. Ils ont été mis en examen ce samedi.
Par Jérémie Pham-Lê
Selon des sources proches de l’enquête, un adolescent de 17 ans et un jeune homme de 18 ans ont été placés en garde à vue mercredi par les policiers de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) dans le cadre de deux enquêtes antiterroristes distinctes.
Interpellés à Mantes-la-Jolie (Yvelines) et Marseille (Bouches-du-Rhône), ces deux suspects radicalisés auraient chacun envisagé de mener une action violente sur sol français. Tous deux ont été mis en examen ce samedi soir par un juge antiterroriste pour « association de malfaiteurs terroriste criminelle » et placés en détention provisoire.
L’un d’eux a reconnu vouloir s’en prendre à des militaires
« Ils présentent tous deux des profils de jeunes actifs sur les réseaux sociaux et sont dans une certaine dérive personnelle », confie une source proche des investigations. Le premier, L., encore mineur, a reconnu devant les enquêteurs qu’il voulait s’en prendre à des cibles militaires, notamment des soldats en faction, par haine de la France.
Les investigations, lancées fin janvier 2021 dans le cadre d’une enquête ouverte par le parquet national antiterroriste (Pnat), ont permis de mettre en évidence une recherche active sur ses cibles ainsi que de complices. Domicilié à Avion (Pas-de-Calais) mais interpellé chez sa mère à Mantes-la-Jolie, l’adolescent était membre d’une chaîne Telegram réunissant des individus radicalisés. Il y exprimait ouvertement sa volonté de « faire payer à la France » sa participation à la coalition anti-Daech en zone irako-syrienne en s’attaquant à des symboles de l’Etat français.
Des contacts avec des djihadistes en zone irako-syrienne
Le second suspect, O., est entré dans le viseur de la justice antiterroriste à la suite d’une visite domiciliaire, dispositif qui a succédé aux perquisitions administratives de l’état d’urgence, menée à son domicile marseillais mercredi. Les policiers de la DGSI ont découvert un nombre impressionnant de documentations de propagande terroriste. D’après les premières investigations, le jeune homme, franco-algérien, avait affiché sa volonté de rejoindre la Syrie. Il était en contact virtuel avec des djihadistes se trouvant sur les théâtres de guerre.
Mais ces derniers temps, il aurait renoncé à son projet de « hijra » [émigration en pays musulman, NDLR] pour mener à la place une action violente en France. Dans le cadre de discussions avec d’autres jeunes appartenant à la mouvance radicale en Europe, il aurait évoqué plusieurs projets ainsi que des cibles sensibles en France. Au moment de son arrestation, ses noirs desseins n’étaient néanmoins pas encore dans une phase aboutie.
Ces deux affaires constituent les premiers projets d’attentats d’inspiration islamiste déjoués de l’année 2021. « La menace terroriste est toujours présente, notre vigilance est extrême », a tweeté ce samedi soir le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin. L’an passé, deux projets violents ont été mis en échec par les services antiterroristes mais cinq attentats sanglants ont été recensés, faisant six morts et neuf blessés. « Nous devons actuellement faire face à des attaques meurtrières bien moins organisées, mais plus difficiles à anticiper du fait de profils plus imprévisibles et souvent assez instables », expliquait le juge antiterroriste David De Pas dans les colonnes du Parisien en novembre dernier, expliquant avoir constaté « un très net rajeunissement des auteurs ». Si les néo-terroristes français sont très souvent isolés, il apparaît qu’ils sont largement influencés par la propagande toujours active des organisations djihadistes, voire en contact numérique avec certains combattants à l’étranger.
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