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samedi 8 février 2020

Ligue du LOL et Gabriel Matzneff : deux enquêtes qui finiront par se rejoindre


La première, dont on ignore à peu près tout, sauf qu’elle serait toujours en cours, ne semble pas avoir beaucoup avancé en un an.

Comment s’en étonner ?

Celle qui l’annonce hier la première et apparaît donc en contact direct avec le parquet de Paris à ce sujet n’est autre que la « déconnologue » de 20minutes.fr Hélène Sergent…

Voir ici :

https://www.20minutes.fr/justice/2713463-20200207-ligue-lol-enquete-preliminaire-contre-x-ouverte-parquet-paris

Plus d’informations ci-dessous avec l’article du Monde qui précise qu’aucun des protagonistes de l’affaire interrogés par les journalistes ne l’a été dans le cadre de cette enquête préliminaire dont par contre une source judiciaire a informé hier la harceleuse Hélène Sergent de l’existence.

Rappelons ici que cette dernière, grâce à son article entièrement mensonger de l’année dernière à mon sujet, a permis au cybercriminel et pédophile notoire Pascal Edouard Cyprien Luraghi de regagner du crédit auprès de ses troupes alors qu’il éprouvait de plus en plus de difficultés à recruter des volontaires pour commettre des attentats islamistes sur le sol français à la suite de ses échecs judiciaires répétés au Palais de Justice de Paris à compter du mois de janvier 2017, montrant qu’il avait toujours menti à son public en tout ce qui me concerne. Aussi, nous voyons aujourd’hui revenir à l’actualité attentats et projets d’attentats relevant d’un cycle nouveau attestant qu’en un an le « Konducator » a bien repris du poil de la bête…

Fort heureusement, l’enquête ouverte sur Gabriel Matzneff en ce début d’année 2020 semble pour l’heure plus prometteuse : même si son concurrent Pascal Edouard Cyprien Luraghi n’est pour sa part toujours pas inquiété, ni pour ses écrits publics apologistes du terrorisme, ni pour ses écrits publics apologistes de la pédophilie, ni pour tous ses autres écrits publics manifestement illicites (par exemple, de l’antisémitisme sur Twitter au printemps dernier), ni même, pour l’instant, pour avoir bizarrement collectionné les écrits publics apologistes de la pédophilie de Gabriel Matzneff (rappelons qu’il lisait son blog depuis ses débuts et en a réalisé une sauvegarde complète avant qu’il ne disparaisse fin décembre 2019), les policiers en charge de l’enquête semblent vraiment à la recherche d’éléments probants et viennent de découvrir tout un carton concernant leur « client » dans les archives des ex-RG à la Préfecture de Police de Paris.

Cette documentation s’arrête en 1999 sous la direction centrale d’Yves Bertrand, durant la cohabitation Jacques Chirac / Lionel Jospin, Jean-Pierre Chevènement étant ministre de l’Intérieur.

L’ancien directeur de l’hôpital psychiatrique de Bohars qui fut entre 1999 et 2004 poursuivi et condamné pour de multiples infractions pénales, dont le proxénétisme aggravé, et qui avait aussi fait l’objet d’au moins une dénonciation pour détournement de mineures de la part du responsable d’un foyer de l’enfance local, avait été révoqué de la fonction publique au cours de cette même année 1999, au mois d’août.



https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/02/07/ligue-du-lol-le-parquet-de-paris-mene-une-enquete-pour-harcelement_6028824_3224.html

Ligue du LOL : le parquet de Paris mène une enquête pour « harcèlement »


Une enquête a été confiée à la brigade de répression de la délinquance contre la personne concernant l’affaire révélée il y a un an.

Le Monde avec AFP Publié hier à 16h40, mis à jour hier à 19h38


Un an après la révélation de l’affaire de la Ligue du LOL, l’Agence France-Presse (AFP) a appris de source judiciaire qu’une enquête pour « harcèlement » était menée depuis plusieurs mois par le parquet de Paris.

Cette source n’a pas précisé à quelle date l’enquête, confiée à la brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP), avait été ouverte. L’affaire concerne une trentaine de membres d’un groupe Facebook – la Ligue du LOL – qui sont accusés de s’être livrés à du cyber-harcèlement depuis 2009, en particulier sur Twitter. Une dizaine de victimes présumées, mais aussi de membres du groupe polémique Facebook ont cependant assuré à l’AFP ne pas avoir été contactés par les enquêteurs au cours de cette dernière année.

Au déclenchement de l’affaire, en février 2019, SOS-Racisme avait saisi la justice, imité quelques semaines plus tard par l’association Prenons la une, qui milite pour l’égalité femmes-hommes dans les rédactions.

Tout comprendre : Cinq questions pour comprendre l’affaire de la Ligue du Lol et ses enjeux

« Meutes » numériques


De nombreux internautes avaient accusé plusieurs membres du groupe, essentiellement des journalistes et des communicants, et d’autres personnes extérieures de les avoir harcelés sur Internet dans les années 2010, ou d’avoir par leurs critiques publiques lancé des « meutes » numériques contre eux. Ces accusations ont entraîné le licenciement de plusieurs journalistes mis en cause.

Après des excuses initiales, plusieurs d’entre eux ont contesté les accusations dont ils faisaient l’objet. Au moins trois procédures aux prud’hommes sont en cours contre Libération et Les Inrocks.



https://www.lepoint.fr/societe/exclusif-gabriel-matzneff-a-ete-fiche-par-les-services-de-renseignements-08-02-2020-2361763_23.php

EXCLUSIF. Gabriel Matzneff a été fiché par les services de renseignements


VIDÉO. Les policiers chargés de l’enquête pour viols sur mineur visant l’écrivain viennent de découvrir l’existence d’un dossier conservé aux archives des ex-RG.


Par et
Modifié le 08/02/2020 à 10:05 – Publié le 08/02/2020 à 09:01 | Le Point.fr


Rebondissement dans l’affaire Matzneff. Les policiers, qui épluchent actuellement les livres publiés par l’écrivain depuis les années 1970, et dont ils se sont procuré des exemplaires au siège de la maison Gallimard à Paris, viennent de faire une nouvelle découverte. Un carton, référencé au nom de Gabriel Matzneff, a été exhumé des archives des ex-renseignements généraux (RG).

Selon une source proche de l’affaire, « les documents de ce dossier couvrent la période 1950-1999 », soit une grande partie de la vie de Gabriel Matzneff et de sa production littéraire. D’après le Code du patrimoine, ces archives ne sont normalement pas communicables avant un délai de cinquante ans, au titre de la protection de la vie privée.

Des démarches policières pour récupérer les documents


L’Office central pour la répression de la violence aux personnes (OCRVP), chargé des investigations pour viols sur mineur visant Gabriel Matzneff, a cependant été récemment averti de l’existence de ce dossier. Jusqu’à présent, seules quelques bribes d’archives de la brigade de protection des mineurs (BPM), datées de 1986, avaient été versées à l’enquête en cours.

Lire aussi Pourquoi Gabriel Matzneff a (jusqu’ici) échappé à la justice

La préfecture de police de Paris ignorait-elle qu’elle possédait de tels documents ? Mystère. Ceux-ci sont pourtant numérotés et archivés sous le nom de l’écrivain. Me Forestier, l’avocate de Vanessa Springora, fait savoir qu’elle n’a aucune information à ce sujet. « Concernant les cartons RG […], des démarches ont été entreprises par le service saisi de l’enquête pour récupérer ces documents », affirme pour sa part une source judiciaire.

Notes, rapports ou simples coupures de presse ?


Ces documents pourraient être de nature diverse : notes, rapports ou simples coupures de presse. Les policiers de l’OCRVP espèrent en tout cas y trouver des indices sur l’environnement de Gabriel Matzneff, qui a librement fait, pendant des années, l’apologie de la pédophilie et du tourisme sexuel, se vantant même, dans les années 1970 et 1980, d’amitiés politiques haut placées lui assurant une protection.

Lire aussi Quand la brigade des mineurs surveillait discrètement Matzneff

L’enquête de l’OCRVP pour viols sur mineur fait suite à la parution de l’ouvrage de Vanessa Springora (Le Consentement, éditions Grasset) qui narre l’emprise que l’écrivain exerçait sur elle à partir de 1986, alors que la jeune femme, aujourd’hui éditrice, avait 14 ans. Alors que les faits apparaissent prescrits, les investigations s’attachent à « identifier toutes les autres victimes éventuelles ayant pu subir des infractions de même nature sur le territoire national ou à l’étranger », précisait le parquet de Paris lors de l’annonce de l’ouverture de l’enquête.

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