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dimanche 26 janvier 2020
Pédophilie : les psychiatres concernés ont bien fait le ménage !
Parmi les signataires des pétitions pro-pédophiles de
1977 figure Alain Robbe-Grillet, dont la sortie du « Roman sentimental »
en 2007 n’était pas passée inaperçue.
En effet, sachant ses bouquins habituellement autobiographiques, il y
avait vraiment lieu de s’inquiéter des contenus de celui-là…
Il avait alors déclaré que LE grand psychiatre de la ville de Brest assurait qu’il n’était pas pervers.
Il s’agit de Jean-Jacques Kress, qui est le pape de la psychiatrie
brestoise depuis son arrivée dans cette ville en provenance de
Strasbourg en 1973 et l’ouverture de l’hôpital psychiatrique de Bohars
en 1975 (voir ci-dessous).
Il me semble que ces propos avaient été tenus dans l’émission de Frédéric Taddeï du 24 octobre 2007.
Le Pr Jean-Jacques Kress a ouvert l’hôpital de Bohars en 1975.
«Je me souviens de cette première réunion de tout le personnel,
faute de salle de réunion, dans le hall de la tour médicale en mai
1975», déclare le Pr Jean-Jacques Kress, venu de Strasbourg en 1973.
��Je me souviens de cette première réunion de tout le personnel,
faute de salle de réunion, dans le hall de la tour médicale en mai 1975»,
déclare le Pr Jean-Jacques Kress, venu de Strasbourg en 1973. A son
arrivée il est accueilli par le Dr Coulonjou, à l’hôpital Ponchelet. Le
service compte 24 lits et six cellules vétustes et repoussantes. «Dès qu’un nouveau malade arrivait, il fallait chercher lequel pouvait sortir».
La création de Bohars répondait à la volonté de soigner les patients
près de chez eux et à la nécessité de doter la jeune faculté de médecine
d’un enseignement et d’une recherche en psychiatrie. Côté architecture,
un plan créé pour l’Afrique du Nord est choisi, plutôt mal conçu : les
pavillons sont éloignés de la tour médicale.
Le tout premier patient
Le service de Ponchelet a subsisté et Bohars n’a pas eu à recevoir les malades chroniques de Morlaix et Quimper. «Nous
avons perdu cet avantage en 90, lorsque des lits ont été supprimés
ailleurs, sans réduction de personnel. Il nous a été plus difficile de
créer des structures extérieures à effectif constant». Le tout premier patient de Bohars, un SDF du port, a été accueilli par tout le personnel venu le saluer. «L’hôpital
qui comptait alors 150 lits s’est rempli peu à peu. Une liberté toute
neuve s’est déployée pour les personnels qui venaient, pour la plupart,
de grands hôpitaux psychiatriques marqués par les séquelles de l’époque
asilaire». A Bohars, pas de barreaux, tout était ouvert, ce qui n’a pas manqué non plus de poser quelques problèmes. «On a cherché nos marques, on s’est heurté à une réalité violente, cela nous a permis de nous donner nos propres règles».
Fils d’ingénieur, Alain Robbe-Grillet suit ses études à Paris au lycée Buffon, puis au lycée Saint-Louis1. Il entre à l’Institut national agronomique à Paris, mais il est envoyé au STO à Nuremberg. Un an après son retour en 1945, il obtient le diplôme d’ingénieur agronome2. Il est ensuite chargé de mission à l’Institut national de la statistique
à Paris, puis ingénieur à partir de 1949 à l’Institut des fruits et
agrumes coloniaux, au Maroc, en Guinée française, à la Martinique et à
la Guadeloupe (1949-51)1.
Il se consacre ensuite à la littérature. Son premier roman, Les Gommes, parait en 1953 aux Éditions de Minuit et Roland Barthes lui consacre un article dans Critique. Se liant d’amitié avec Jérôme Lindon, directeur des éditions de Minuit, il en devient conseiller littéraire entre 1955 et 19851. On considère parfois Les Gommes comme le premier « nouveau roman », mais l’expression n’apparaît que quelques années plus tard, sous la plume d’Emile Henriot3. En 1963 paraît Pour un Nouveau Roman, recueil d’articles de Robbe-Grillet publiés notamment dans L’Express.
Il se fait ainsi en quelque sorte le théoricien de ce mouvement
littéraire, malgré sa résistance explicite vis-à-vis d’une telle
dénomination (la première phrase de Pour un Nouveau Roman est « Je ne suis pas un théoricien du roman »). Néanmoins, on le qualifia souvent de « pape du nouveau roman ».
Peu à peu, ses romans se sont tournés vers l’érotisme, et vers l’« autobiographie fantasmatique4 »,
romans qui ont parfois été plus appréciés à l’étranger (notamment aux
États-Unis) qu’en France, au moins du point de vue des universitaires.
Il participe pourtant au Haut comité pour la défense et l’expansion de la langue française entre 1966 et 19681.
Il est signataire parmi d’autres d’une pétition controversée dans Le Monde du 23 mai 1977. Cet appel écrit par Gabriel Matzneff
réclamait une réécriture des dispositions du code pénal concernant les
relations sexuelles entre adultes et mineurs de quinze ans afin de les
rendre moins strictes.
Élu à l’Académie française au 32e fauteuil, succédant à Maurice Rheims,
le 25 mars 2004, il n’a jamais prononcé son discours de réception,
refusant le port de l’habit vert et une tradition qu’il considérait
comme dépassée, provoquant ainsi l’impatience des autres immortels5. De plus, comme l’a précisé sa femme (On n’est pas couché
du 17/11/2012), il refusait que son discours de réception soit approuvé
à l’avance par un comité d’académiciens. Sa mort ayant eu lieu avant
que le problème ait trouvé une solution, il n’a jamais siégé à
l’Académie française.
Installé dans le Calvados au Mesnil-au-Grain, à partir de 1963, il y écrit la plupart de ses livres et consacre sa formation d’agronome au parc du château du XVIIe siècle. Plus tard, il travaille avec l’Institut mémoires de l’édition contemporaine ouvert en 2003 à Caen, où il dépose ses archives et dont il a fait du directeur son légataire universel.
Jean Ricardou, Le Nouveau Roman, Seuil,
collection ‘Écrivains de toujours’, 1973 ; version récrite, précédée
d’une préface inédite suivie de l’étude ‘Les raisons de l’ensemble’,
Seuil, collection ‘Points’, 1990.
Roger-Michel Allemand, Alain Robbe-Grillet, éd. du Seuil, 2002.
Roger-Michel Allemand, Le Nouveau Roman, éd. Ellipses, 1996.
Lors d’une interview donnée dans l’émission Ce soir (ou jamais !)
du 24 octobre 2007, Alain Robbe-Grillet a déclaré à propos de « conte
de fées pour adultes », ne pas le considérer comme faisant partie de son
œuvre littéraire.
Enregistrement sur CD et
transcription de cet enregistrement dans un livre de vingt-cinq
émissions préalablement diffusées sur France-Culture durant l’été 2003.
Un roman sentimental est un récit d’Alain Robbe-Grillet, publié en 2007 chez Fayard.
Il a fait l’objet d’une controverse quant à la notion de « licence
artistique », car il décrit des actes de pédophilie, inceste, meurtres
et autres actes de barbarie sur de très jeunes filles.
C’est par ces lignes que l’auteur présente son œuvre1 : « Le présent récit est une sorte de conte de fées
pour adultes, ce qui lui permet d’outrepasser en maintes occasions les
lois de la vraisemblance. Il est écrit cependant avec un grand souci de
précision, qui peut ressembler au réalisme le plus méticuleux,
outrepassant cette fois les lois de la bienséance. C’est d’autre chose
qu’il s’agit, délibérément. Une autre bienséance et une autre
vraisemblance… Malgré les tendres couleurs des chairs nues adolescentes,
les contes de fées pour adultes n’ont pas leur place dans la
Bibliothèque rose. »
Michel Contat, « Alain Robbe-Grillet ou les infortunes du pornographe. Un roman sentimental aux dernières extrémités du genre érotique », Le Monde, 18 février 2008 (lire en ligne [archive]).
François Harvey, « Alain Robbe-Grillet et les jeunes filles. Un roman sentimental d’Alain Robbe-Grillet », Spirale, no 223, 2008, p. 53-54 (lire en ligne [archive]).
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