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dimanche 8 décembre 2019
Accusations de pédophilie : des interprétations françaises et américaines divergentes...
Tout est affaire de contexte et de circonstances, en fait
: en France, on aime bien les pédophiles qui restent surprotégés par
une « justice » elle-même infestée de pédophiles, mais ce n’est pas
forcément le cas partout ailleurs dans le monde…
Ainsi Elon Musk a-t-il pu se défendre en arguant qu’il avait
seulement proféré une « insulte » assez banale en cas de dispute dans le
monde anglo-saxon lorsqu’au cours de l’été 2018 il avait traité Vern
Unsworth de « pédophile » sur Twitter.
Estimant qu’il n’y avait pas là de quoi fouetter un chat, et
certainement pas lieu de lever toute une armée pour aplatir l’auteur du
délit ainsi que l’intégralité de sa parentèle, de ses amis et de ses
soutiens, les jurés américains ont expédié leur décision en s’arrêtant
au second des cinq critères qu’ils devaient examiner dans le cadre de la
plainte pour diffamation dont ils avaient été saisis et décrété que la
cible n’était même pas clairement identifiée par le message…
On rappelle ici qu’il s’agit de droit américain et qu’il en serait
sans doute autrement en France, et ce, d’autant plus que le pédophile
français est encore assez respecté pour que le mot qui le désigne ne
puisse en aucun cas constituer une simple « insulte »…
Egalement, il convient de rappeler que contrairement aux accusations
mensongères qu’ils répandent tous trois très largement à mon encontre
depuis de nombreuses années, sur la toile comme dans les tribunaux, je
n’ai jamais accusé de pédophilie ni traité de pédophile, ni Jean-Marc
Donnadieu de Béziers, ni Pascal Edouard Cyprien Luraghi de Puy-l’Evêque,
ni leur complice résident thaïlandais Georges Cortez.
La fameuse question que j’avais posée publiquement concernant le
premier d’entre eux au mois de mai 2010 après qu’il eut tenté d’obtenir
de mon hébergeur la suppression de mon blog à l’aide d’autres
dénonciations calomnieuses se justifiait parfaitement par ses
harcèlements naissants à mon encontre, lesquels étaient bien motivés par
mes republications concernant le pédophile brestois Serge Rodallec
après leur suppression du site Le Post au motif d’une « diffamation » en
réalité inexistante, l’individu, en cavale depuis 2005, et qui venait
d’être retrouvé en Thaïlande sous une fausse identité, ayant déjà été
condamné plusieurs fois pour des faits de pédophilie multiples – et il
le sera à nouveau jusqu’en 2012.
Les jurés ont tranché : les tweets d’Elon Musk ne sont pas de la diffamation. Tout au mieux des insultes.
« Ma foi en l’humanité est restaurée », a lancé Elon Musk à
quelques journalistes qui attendaient l’issue du procès l’opposant à
Vernon Unsworth. Le sauveteur britannique, membre de l’équipe qui avait
sauvé des adolescents pris au piège dans une cave par la montée des
eaux, avait critiqué l’implication d’Elon Musk et de son sous-marin. À
cette mise en cause de son implication et de l’utilité de son gadget,
Elon Musk avait réagi avec violence, déclarant sur Twitter que M.
Unsworth était probablement un « pedo guy », soit un pédocriminel.
Mais Musk ne s’était pas arrêté là : l’histoire a connu plusieurs
rebondissements, tant le milliardaire semblait tenir à prouver ce qu’il
racontait. Plusieurs interventions lunaires sur le sujet avaient conduit
Unsworth à saisir les tribunaux pour diffamation,
tant l’acharnement du patron de Tesla et SpaceX était démesuré. Le
tribunal vient de rendre son verdict : Elon Musk n’est pas coupable de
diffamation à l’encontre de M. Unsworth.
Le sous-marin de la discorde // Source : SpaceX
La forme du tweet a sauvé Musk
Le jugement est un cas d’école d’application scrupuleuse de la loi au
sujet de supports numériques. Ce qui a permis à Elon Musk de s’en
sortir, d’après les jurés, c’est que le tweet incriminant ne nomme pas
Unsworth. In extenso, il disait cela : « sorry pedo guy, you really did ask for it ». Soit, en français : « Déso le pédo, tu l’as bien cherché ». La diffamation, dans cette affaire, avait une définition en 5 points :
Il faut que le message ait été adressé à d’autres personnes que la cible
Il faut que la cible soit clairement identifiée par le message
Il faut que la déclaration fasse précisément comprendre que Unsworh était un pédophile
Il faut que la déclaration soit fausse
Il faut que la déclaration soit précipitée
Au média américain Buzzfeed News,
les jurés déclarent avoir tranché dès le deuxième point : d’après eux,
le tweet ne permet pas de comprendre que l’insulte est adressée à Vernon
Unsworth. La forme du tweet n’inclut en effet aucune manière de dire
qu’il diffame un individu en particulier dans l’absolu, même si les
personnes qui ont suivi l’histoire ont très bien compris à qui le
message s’adressait. Pour rappel, le milliardaire avait déjà pointé du doigt les mécaniques de Twitter. Le tribunal, lui, semble avoir retenu l’insulte, ce que plaidait Elon Musk, qui est bien moins grave que la diffamation. L’avocat d’Elon Musk a confirmé cette interprétation du litige : « C’était une dispute. Et dans les disputes, vous insultez des gens ».
Elon Musk avait accusé publiquement un sauveteur d’être pédophile. Il
prétend aujourd’hui qu’il s’agissait d’une insulte dénuée de son sens.
Ses prises de paroles de l’époque contredisent pourtant très clairement
cette défense hasardeuse.
La défense d’Elon Musk ne manque pas d’audace. Le patron de Tesla et SpaceX a dû s’expliquer devant le tribunal de Los Angeles, mardi 3 décembre, à propos d’un tweet publié l’an dernier où il accusait un sauveteur britannique d’être un « pédophile », sans aucune preuve. L’homme, qui se nomme Vern Unsworth, a depuis déposé plainte pour qu’Elon Musk cesse de le diffamer publiquement.
Il aura fallu un an, et la menace de ce procès, pour que le
milliardaire revienne enfin sur ses propos et concède qu’il ne disposait
d’aucune preuve de ce qu’il avançait. L’avocat de Musk, Me Spiro, a
argué que le mot « pédophile » était une insulte courante que
le patron de Tesla utilisait fréquemment lorsqu’il était jeune et qu’il
vivait en Afrique du Sud. « Mais ce mot est aussi utilisé dans d’autres pays », a ajouté Elon Musk dans sa déposition. « Il
est vraiment répandu dans les pays anglophones. Je suis sûr que si vous
faites une recherche en ligne, la définition qui ressortira sera juste : ‘un vieil homme louche’. » Pour Me Spiro, il ne s’agirait que « de tweets pour rigoler, au cours d’une engueulade entre deux hommes », rapporte le New York Times.
Pourtant Elon Musk a bien, par le passé, insisté lourdement sur son accusation de pédophilie à l’encontre de Vern Unsworth.
Rappel des faits. À l’été 2018, un groupe d’enfants se retrouvent
coincés dans une grotte très difficile d’accès en Thaïlande. Alors que
des sauveteurs, dont le Britannique Vern Unsworth, s’affairent pour
essayer de les sortir de là, Elon Musk propose publiquement de construire en vitesse un mini sous-marin
pour les extirper de la grotte. Apprenant la nouvelle, Unsworth répondu
sèchement que cet engin ne servirait absolument à rien (car il était
techniquement trop rigide et long pour être efficace), ce que Musk ne
prend pas bien du tout. Il l’alpague sur Twitter.
Capture d’écran du tweet supprimé // Source : twitter/elonmusk
Non seulement Elon Musk a-t-il traité l’homme de « pédophile » plusieurs fois en juillet,
mais il a aussi surenchéri à deux reprises (après avoir pourtant
présenté des excuses, probablement contraint par le Conseil
d’administration de Tesla). D’abord fin août, dans un échange avec un
journaliste américain, Drew Olanoff, qu’il pressait d’enquêter sur le
prétendu statut de « pédophile » du sauveteur : « Vous ne trouvez
pas ça bizarre, qu’il ne m’ait pas poursuivi en justice ? On lui a
pourtant proposé des services d’avocat gratuits… » a-t-il notamment sous-entendu.
Puis il est devenu encore plus vindicatif en septembre 2018, dans un échange de mails surréalistes avec le site BuzzFeed News. « Je
vous suggère d’appeler des gens en Thaïlande, vous rendre compte de ce
qu’il se passe et arrêter de défendre des violeurs d’enfants, bande
d’enfoirés », a-t-il rédigé, avant de décrire le sauveteur comme un « vieil homme blanc qui vient d’Angleterre et a voyagé ou bien vécu en Thaïlande pendant 30 à 40 ans ». Et de conclure sur de nouvelles accusations concernant une prétendue « épouse enfant ».
Il avait alors engagé un détective privé pour 50 000 dollars pour
trouver des informations compromettantes sur Vern Unsworth.
Il est donc particulièrement cocasse qu’un an plus tard, devant la justice, la défense d’Elon Musk repose sur un mensonge. « Je ne voulais pas dire littéralement qu’il était pédophile. Juste qu’il était louche », a-t-il pourtant réaffirmé le 3 décembre 2019. La roue tourne…
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