C’est la dernière sortie du lieutenant Ruffin (voir ci-dessous).
Pour autant, que son chef gagne la prochaine présidentielle ne lui « paraît pas couru d’avance »…
Il est vrai qu’en 2022 il aura quand même plus de 70 ans, et qu’il montre déjà des signes de faiblesse non négligeables…
François Ruffin ferait mieux de laisser ses avocats travailler sérieusement que de multiplier ces déclarations imbéciles.
Tout le programme de son leader tient en ces mots qu’un des sbires de Josette Brenterch chargé par elle de me harceler pour me détruire m’avait adressés il y a quelques années :
Assassiner les ingénieurs, causes de tous les maux de la planète, voilà le programme.
Et il cite Antigone que j’ai traduite autrefois… ce qui ne m’a jamais servi à rien face aux sauvages, sauf à me faire pourchasser partout des décennies durant avec un portrait totalement faux de « mythomane » pour l’avoir vaguement évoqué devant eux une fois, une seule fois, une fois malheureuse…
Tous les bouquins au feu et le prof au milieu, donc…
Et c’est un prof qui le veut…
Il faut bien dire que la criminelle Josette Brenterch du NPA de Brest se sent effectivement très proche de ses sbires, des psychopathes qui ont tous connu l’échec scolaire, elle qui a eu jadis tellement de difficultés à obtenir son CAPET pour enseigner dans le public et avait déjà vu ses ambitions initiales réduites par sa nullité en maths – c’est le problème commun de tous ses complices, quels qu’ils soient par ailleurs.
Ces arrivistes à petits QI se vengent de toutes leurs frustrations sur les matheux, les ingénieurs, qu’ils torturent et assassinent dans la joie et la bonne humeur en enrobant le tout de justifications d’ordre idéologique toutes plus fumeuses les unes que les autres.
Même des magistrats en sont là.
Ils seront bien tous amenés à rendre des comptes.
https://actu.orange.fr/politique/ruffin-defend-melenchon-qui-a-remis-la-gauche-sur-ses-deux-jambes-CNT000001gt9nz.html
AFP, publié le vendredi 14 juin 2019 à 10h31
Le député François Ruffin a défendu vendredi le chef de file de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon après « la raclée » des européennes qui a plongé le mouvement dans le désarroi, parce qu’il a « remis la gauche sur ses deux jambes égalitaire et écologiste ».
Le patron des députés insoumis peut-il gagner à la présidentielle de 2022? « Au vu des derniers résultats ça ne paraît pas couru d’avance, la cote n’est pas la meilleure, mais la vie politique est étrange » et imprévisible, a répondu l’électron libre de LFI sur Europe 1.
« Je ne fonctionne pas avec un leader incontesté, mais j’ai des discussions avec Jean-Luc Mélenchon. C’est quelqu’un qui a remis la gauche sur ses deux jambes, rouge égalitaire et verte écologiste, et c’est pas rien », a-t-il expliqué, alors que les Insoumis attendent d’un jour à l’autre une prise de parole de leur leader sur son rôle à venir.
LFI traverse une crise interne au lendemain des élections européennes et de son maigre score de 6,31%, loin des 19,58% de la présidentielle. Des voix se sont élevées pour critiquer le manque de démocratie interne du mouvement tandis que la députée Clémentine Autain a réclamé le changement d’une « ligne » selon elle trop clivante.
Au scrutin du 26 mai, « on s’est pris une raclée c’est évident », mais « ça n’a pas été une surprise car les gens se sont emparés du plus gros bâton pour battre Macron, le RN », a analysé François Ruffin.
« A côté il y avait une série de listes qui ne faisaient pas office de bâton, les gens se sont perdus là-dedans », a-t-il ajouté. « Pour être déçu il faudrait être surpris, je voyais la situation politique, aller expliquer aux gens de voter LFI plutôt que PCF ou les Verts, c’est vachement compliqué ».
M. Ruffin a averti le Premier ministre, qui a lancé mercredi l’acte 2 du quinquennat, et LREM dont la liste Renaissance, avec 22,42%, est arrivée deuxième derrière le RN à 23,34%: « Si on prend ça comme un référendum, ils l’ont perdu », mais « parce qu’on est en seconde position, tout ce qu’on va proposer par la suite est validé? »
https://www.lopinion.fr/edition/politique/face-a-edouard-philippe-jean-luc-melenchon-se-pose-en-sisyphe-l-189670
Le président du groupe insoumis à l’Assemblée nationale, a répondu mercredi au Premier ministre après son discours de politique générale, un peu plus de deux semaines après le recul de la gauche radicale aux élections européennes
Mercredi, c’est un Jean-Luc Mélenchon politiquement affaibli qui s’est présenté à la tribune de l’Assemblée nationale pour répondre, au nom du groupe de La France insoumise (LFI), au deuxième discours de politique générale prononcé par Edouard Philippe. Les deux hommes s’apprécient sur le plan personnel, cultivant une courtoisie réciproque et une déférence envers les usages républicains. Le député de Marseille a d’ailleurs immédiatement donné le ton. « Ce n’est pas votre personne qui est visée, vous êtes un adversaire respecté », a-t-il lancé au locataire de Matignon, visiblement séduit par la forme du discours.
Sur le fond, c’est tout autre chose. Jean-Luc Mélenchon a annoncé sans surprise que les députés de LFI ne voteraient pas la confiance au gouvernement. Mais l’essentiel était ailleurs. Son intervention était d’autant plus attendue qu’il s’agissait de sa première vraie prise de parole sur la politique nationale depuis la déroute de son mouvement aux élections européennes. La veille, en bon amateur de boxe, Edouard Philippe avait sèchement renvoyé dans les cordes le député de la Somme François Ruffin lors de la séance des questions au gouvernement, en rappelant l’échec de Jean-Luc Mélenchon et de sa stratégie visant à faire du scrutin un « référendum anti-Macron ».
« Savez-vous que vous avez, vous aussi, perdu l’élection ? Oui, c’était un référendum et vous l’avez perdu »
Ce dernier est, à son tour, revenu sur cet échange, tout en livrant de précieux renseignements sur son analyse des difficultés que traverse LFI. Car si le mouvement est passé de deux à six députés européens, la gauche radicale dans son ensemble a perdu dix sièges au Parlement européen. « La suite du combat s’annonce dans des conditions très dures », a reconnu Jean-Luc Mélenchon… Avant d’enjoindre la majorité à moins de fanfaronnades. « Savez-vous que vous avez, vous aussi, perdu l’élection ? Oui, c’était un référendum et vous l’avez perdu », a-t-il lancé au Premier ministre. « Ne m’objectez pas notre faiblesse actuelle ! », a-t-il encore mis en garde.
Le scrutin a entériné une réalité qui se profilait depuis l’automne dernier, à savoir le retour du Rassemblement national sur le devant de la scène politique, au détriment de LFI et de Jean-Luc Mélenchon qui s’est fait ravir son titre de premier opposant à Emmanuel Macron. Son mutisme a depuis contribué à nourrir les rumeurs, notamment sur un éventuel retrait de la présidence de son groupe. S’il n’a pas entièrement levé le voile sur ses intentions, l’ancien candidat à la présidentielle a toutefois refroidi les ardeurs de ceux qui le voyaient partir à la retraite anticipée.
« Nous ne céderons rien [...] Vous combattre, c’est faire notre devoir. En vain espérerait-on autre chose de nous et de moi en particulier », a prévenu Jean-Luc Mélenchon. Lucide sur le recul électoral de son mouvement, mais apparemment déterminé à poursuivre sa stratégie politique. « Fédérer les classes populaires et les classes moyennes » autour du programme de la présidentielle, « voilà où nous venons d’échouer… pour l’instant ! », a-t-il déclaré en guise de défi. Comme le Sisyphe de Camus qu’il a cité, le tribun voit dans le fait de pousser son rocher un sacerdoce plus qu’un fardeau.
http://facta.media/societe/m-le-premier-ministre-vous-combattre-cest-faire-notre-devoir/
Le mercredi 12 juin 2019, Jean-Luc Mélenchon répondait au discours de politique générale d’Édouard Philippe depuis la tribune de l’Assemblée nationale. Voici la retranscription de son intervention :
Monsieur le Premier ministre,
Je n’ai que 10 minutes et personne n’aura eu le temps de démêler le pesant catalogue que vous nous avez présenté tout à l’heure. Je vais donc à l’essentiel.
Vous venez à l’Assemblée nationale pour nous demander de vous appuyer pour commencer une nouvelle étape de votre politique après les élections européennes.
Les députés de « la France insoumise » s’y opposeront.
Ici, par nos votes.
Hors de ces murs, par les moyens pacifiques de l’action citoyenne. Comme nous le faisons avec l’appel à référendum contre votre privatisation d’Aéroports de Paris.
Notre désaccord n’est pas ponctuel, vous le savez bien. Il est global.
Il est global. Il implique deux visions du monde. Un peu comme cette cinquième République qui est la vôtre – et qui est la monarchie présidentielle, à nos yeux, partout – et cette sixième république dont nous nous réclamons et qui est la démocratie partout.
Monsieur le Premier ministre, ce n’est pas votre personne qui est visée. Vous êtes un adversaire respecté. C’est la pratique libérale autoritaire de votre gouvernement que nous rejetons. Celle de l’instrumentalisation de la justice et de la police contre les oppositions de toutes natures.
C’est la société d’extension des inégalités que vous développez, c’est le monde de l’irresponsabilité écologique que vous incarnez à nos yeux, parce que vous êtes absolument et aveuglement hostile à toute planification écologique. C’est normal, puisque vous êtes un inconditionnel de la concurrence « libre et non faussée ».
Compte tenu de notre résultat électoral, je suis parfaitement conscient de la difficulté de notre situation pour mener le combat. Le rapport de force est lourdement défavorable pour nous. Il l’est ici en France, face à vous et à l’extrême droite. Mais il l’est hélas aussi dans l’ensemble de l’Union européenne.
Certes, les députés insoumis sont désormais six à Strasbourg alors qu’ils n’étaient que deux. Mais notre groupe transnational a perdu dix sièges. Nous sommes rayés de la carte dans plusieurs pays.La suite du combat s’annonce donc pour nous dans des conditions très dures. Nous les assumerons.
Mais n’allez pas croire pour autant que tout vous soit permis de ce seul fait, Monsieur le Premier ministre.
Car je vois bien que vous n’êtes guère encouragé à la lucidité. En effet, j’ai noté que dans notre pays, pour une certaine presse, quand les opposants ne gagnent pas une élection ils devraient démissionner ; mais si c’est le pouvoir qui est dans ce cas, aucun des mêmes ne le suggère.
Monsieur le Premier ministre, savez-vous que vous avez, vous aussi, perdu l’élection ?
Je vois bien que non.
Hier, vous avez rappelé que je comptais sur l’élection européenne comme sur un référendum contre votre politique. Mais c’est bien vrai ! Et c’est bien ce qui s’est passé.
Oui, c’était un référendum ! Et vous l’avez perdu.
80% des bulletins de vote se sont portés sur des listes qui vous étaient ouvertement opposées. 90 % des inscrits vous ont refusé leur appui.
Ce n’est pas tout.
Vous aviez lancé un défi solennel à l’extrême droite et le Président de la République avait dit que si jamais il venait à perdre, il y aurait de lourdes conséquences. Et vous l’avez perdu.
Pourtant, vous voulez faire comme si de rien n’était.
Vous pensez gouverner contre tout le monde avec 20% des suffrages exprimés et 10% des inscrits ! Et cela pour continuer à tout détruire de l’État social et républicain lentement construit par les générations précédentes.
Dès lors, toute votre politique est un passage en force contre le pays.
Où est la République dans cette méthode ? Où est la démocratie ? Où est la souveraineté du peuple ?
Ne m’objectez pas notre propre faiblesse actuelle !
On est légitime à tout remettre en cause si c’est la loi de sa seule conscience et qu’on en assume les conséquences. C’est la leçon que nous a laissée Antigone de Sophocle.
Mais pour le reste, on ne peut gouverner tout le monde qu’à la condition d’avoir une majorité populaire pour le faire. Ce n’est pas une affaire individuelle et le statut de l’opposant et celui du gouvernant n’ont rien à voir.
Vous pouvez croire le contraire, pendant ce temps la France poursuit donc son ébullition. C’est ce que montrent, par exemple – je dis bien « par exemple » – ces 45 services d’urgences en grève dans les hôpitaux, ou ces centaines d’établissements scolaires en lutte contre la réforme Blanquer.
Dans sa profondeur, la vérité qui nous accable tous est la suivante : le pays ne se sent représenté politiquement par personne.
Pourtant, il existe un programme populaire partagé à cette heure et qui tient en deux lignes : vivre décemment dans un monde débarrassé de la compétition de chacun contre tous et du saccage de la nature.
Fédérer les classes populaires et les classes moyennes sur ce programme d’avenir en commun, voilà notre objectif face à vous. Voilà où nous venons d’échouer, pour l’instant.
Pour l’instant !
Car, quels que soient les résultats électoraux, un démocrate et un républicain, qui plus est un militant de la révolution citoyenne, doit choisir le lendemain : lutter contre le rouleau compresseur de ce monde de violences écologiques et sociales ou céder.
Nous ne céderons pas. Quoiqu’il arrive. Nous ne céderons pas.
Non pour nous, si mal récompensés de nos dévouements !
Non pour nous, mais pour les 9 millions de pauvres du pays, pour cet enfant sur 5 qui vit dans la pauvreté, pour les quatre millions de mal logés, pour les six cents morts annuels sur leurs postes de travail, les 2000 décès dans la rue, pour les 5 millions de personnes qui ont recours à l’aide alimentaire, pour les 30% des Français qui renoncent à des soins pour des raisons financières.
Notre patrie restera les humiliés et les opprimés.
Non pour nous, mais pour le changement radical dans la façon de produire, d’échanger, de consommer qui la condition de notre survie collective.
Bref, non pour une étiquette politique mais pour le monde que nous voulons faire naître, en dépit de vous et contre vous.
Il le faut – ne rien céder et vous combattre – car vous non plus vous ne cédez rien.
Et sous prétexte d’acte 2, on y voit comme un bégaiement de l’acte 1.
Et vous êtes le danger. Le Président vient de déclarer qu’il se soucierait désormais davantage de la part humaine des problèmes qu’il traite.
Quel cynisme ! Alors même que vous allez détruire le système de retraite par répartition et pousser l’âge de la retraite à taux plein à 64 ans ! Vous vous préoccupez de l’Humain ?
Cela au moment où vous vous apprêtez à réduire de nouveau les droits et les indemnisations des chômeurs, comme si les chômeurs étaient responsables du chômage.
Cela au moment où tous les tarifs de l’accès aux réseaux explosent !
Certes, une rude saison commence pour nous. Certes.
Mais l’histoire accélère ses développements sur le vieux continent et elle nous remplit d’espoir pour les opportunités qu’elle nous offre.
La désagrégation commencée avec le Brexit, les délires guerriers de l’OTAN, les brigandages de la mondialisation, le court délai avant le déclenchement de la crise climatique… Tout conduit à un moment agité de l’histoire de la civilisation humaine et notamment sur le vieux continent habitué aux grands tumultes.
C’est le moment où, paraît-il, vous proposeriez la chancelière Merkel comme présidente la Commission européenne !
Quelle est cette folie ?
Pourquoi n’avez-vous pas dit pendant les élections que voter pour vous c’était voter pour la droite allemande à la tête de l’Europe ?
Quel que soit votre discours aujourd’hui, demain la France sera mise en laisse de plus court encore si c’est Madame Merkel qui la tient depuis Bruxelles.
C’est-à-dire que nous serons davantage encore traités comme le sont les Allemands. Davantage de pauvreté, d’inégalités, de pesticides et d’alignement sur l’OTAN. Moins de solidarité dans nos nations et entre elles, moins de souveraineté du peuple.
J’achève.
Vous combattre c’est faire notre devoir.
En vain, espérerait-on autre chose de nous et de moi en particulier
Vous combattre, c’est assumer la responsabilité de l’engagement qui nous fonde dans le long fil de l’Histoire qui unit les morts aux vivants jusqu’à cet instant.
C’est maintenir ouverte la voie d’une alternative. Un autre futur doit rester possible. Quel autre choix aurait un sens pour une opposition comme la nôtre ?
J’en reste, Monsieur le Premier ministre, décidément à Camus.
Il demande « d’imaginer Sisyphe heureux. »
Vous vous doutez que c’est plus facile dans le haut de la côte que dans le bas. Mais il faut l’imaginer heureux. Mais on ne comprend pas comment Sisyphe y parvient si l’on ne se souvient que pour lui, selon les mots du philosophe, « la lutte pour les sommets suffit à remplir le cœur d’un homme » et il ne s’agit pas là de crapahutages politiciens.
La grandeur de la République et celle de la France sont au prix que je viens de dire. Il lui faut cette opposition puissante, opiniâtre, inlassable sans quoi elle n’est plus elle-même.
Et cette exigence vaut pour chacun d’entre nous. Pour chaque Français, c’est la condition de la grandeur de la patrie.
Pour autant, que son chef gagne la prochaine présidentielle ne lui « paraît pas couru d’avance »…
Il est vrai qu’en 2022 il aura quand même plus de 70 ans, et qu’il montre déjà des signes de faiblesse non négligeables…
François Ruffin ferait mieux de laisser ses avocats travailler sérieusement que de multiplier ces déclarations imbéciles.
Tout le programme de son leader tient en ces mots qu’un des sbires de Josette Brenterch chargé par elle de me harceler pour me détruire m’avait adressés il y a quelques années :
Toutes avancées soit disant positives pour l’homme fini par être récupéré par leurs chefs supérieurs en grades de mes deux et se concrétise par la mise en place de politiques à but capitaliste ! ! ! Matériels militaire, satellites espions, missiles, armes nucléaires en tous genre… Il est vrais que les ouvriers que tu n’aimes pas n’oseraient pas imaginer ce genre de technologie de pointe dont une certaine partie ne sert qu’à les tuer militairement d’une part, puis d’autre part empoisonnés en temps de paix par les labos producteurs de produits pesticides avec en objectif le système productiviste soit disant dans le but nourrir la planète ; et après tout ce cirque médiatiquo-intello de mes deux, il n’est pas rare de voir ces idiots d’ingé et consorts rouler en quatre quatre avec leurs sacoches bardé de travail pour la maison “ hum… quelle gourmandise ” ! Quelle bande de dégénérés qui non content de vivre une vie de con martyrisent leurs gosses pour faire des études comme eux, et finir sur la paille endetté jusqu’aux yeux, pathétique ! ! ! A fond les études au point d’en oublier de vivre leurs adolescence, et après à fond comme tu l’as sans doute toi aussi fait pour vivre ta vie “ intellectuelle ” et finir en milieux carcéral sous tranxène ! C’est donc si bon que cela le bagage ? ou est-ce le regard de l’autre qui justifie toute cette souffrance (reconnaissance sociale de “ l’élite ” boiteuse et boosté aux amphétamines lorsque certains d’entre eux soit disant réussissent à quel prix) ! Demain mes seigneurs vous serez cuit dans votre jus, et le capital pour lequel vous êtes pour une grande part toujours soumis puisque dans l’attente d’une partie du gâteau “ Dime ” prélevé sur le compte de l’ouvrier vous sautera à la gueule !
Assassiner les ingénieurs, causes de tous les maux de la planète, voilà le programme.
Et il cite Antigone que j’ai traduite autrefois… ce qui ne m’a jamais servi à rien face aux sauvages, sauf à me faire pourchasser partout des décennies durant avec un portrait totalement faux de « mythomane » pour l’avoir vaguement évoqué devant eux une fois, une seule fois, une fois malheureuse…
Tous les bouquins au feu et le prof au milieu, donc…
Et c’est un prof qui le veut…
Il faut bien dire que la criminelle Josette Brenterch du NPA de Brest se sent effectivement très proche de ses sbires, des psychopathes qui ont tous connu l’échec scolaire, elle qui a eu jadis tellement de difficultés à obtenir son CAPET pour enseigner dans le public et avait déjà vu ses ambitions initiales réduites par sa nullité en maths – c’est le problème commun de tous ses complices, quels qu’ils soient par ailleurs.
Ces arrivistes à petits QI se vengent de toutes leurs frustrations sur les matheux, les ingénieurs, qu’ils torturent et assassinent dans la joie et la bonne humeur en enrobant le tout de justifications d’ordre idéologique toutes plus fumeuses les unes que les autres.
Même des magistrats en sont là.
Ils seront bien tous amenés à rendre des comptes.
https://actu.orange.fr/politique/ruffin-defend-melenchon-qui-a-remis-la-gauche-sur-ses-deux-jambes-CNT000001gt9nz.html
Ruffin défend Mélenchon, qui « a remis la gauche sur ses deux jambes »
Jean-Luc Mélenchon le 5 juin 2019 à l’Assemblée nationale
©JACQUES DEMARTHON, AFP
AFP, publié le vendredi 14 juin 2019 à 10h31
Le député François Ruffin a défendu vendredi le chef de file de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon après « la raclée » des européennes qui a plongé le mouvement dans le désarroi, parce qu’il a « remis la gauche sur ses deux jambes égalitaire et écologiste ».
Le patron des députés insoumis peut-il gagner à la présidentielle de 2022? « Au vu des derniers résultats ça ne paraît pas couru d’avance, la cote n’est pas la meilleure, mais la vie politique est étrange » et imprévisible, a répondu l’électron libre de LFI sur Europe 1.
« Je ne fonctionne pas avec un leader incontesté, mais j’ai des discussions avec Jean-Luc Mélenchon. C’est quelqu’un qui a remis la gauche sur ses deux jambes, rouge égalitaire et verte écologiste, et c’est pas rien », a-t-il expliqué, alors que les Insoumis attendent d’un jour à l’autre une prise de parole de leur leader sur son rôle à venir.
LFI traverse une crise interne au lendemain des élections européennes et de son maigre score de 6,31%, loin des 19,58% de la présidentielle. Des voix se sont élevées pour critiquer le manque de démocratie interne du mouvement tandis que la députée Clémentine Autain a réclamé le changement d’une « ligne » selon elle trop clivante.
Au scrutin du 26 mai, « on s’est pris une raclée c’est évident », mais « ça n’a pas été une surprise car les gens se sont emparés du plus gros bâton pour battre Macron, le RN », a analysé François Ruffin.
« A côté il y avait une série de listes qui ne faisaient pas office de bâton, les gens se sont perdus là-dedans », a-t-il ajouté. « Pour être déçu il faudrait être surpris, je voyais la situation politique, aller expliquer aux gens de voter LFI plutôt que PCF ou les Verts, c’est vachement compliqué ».
M. Ruffin a averti le Premier ministre, qui a lancé mercredi l’acte 2 du quinquennat, et LREM dont la liste Renaissance, avec 22,42%, est arrivée deuxième derrière le RN à 23,34%: « Si on prend ça comme un référendum, ils l’ont perdu », mais « parce qu’on est en seconde position, tout ce qu’on va proposer par la suite est validé? »
https://www.lopinion.fr/edition/politique/face-a-edouard-philippe-jean-luc-melenchon-se-pose-en-sisyphe-l-189670
Face à Edouard Philippe, Jean-Luc Mélenchon se pose en Sisyphe de l’opposition
Le chef de file de LFI a reconnu la défaite de son camp aux européennes mais a promis de continuer le combat contre le gouvernement
Jean-Luc Mélenchon à la tribune de l’Assemblée nationale.
© Sipa Press
Le président du groupe insoumis à l’Assemblée nationale, a répondu mercredi au Premier ministre après son discours de politique générale, un peu plus de deux semaines après le recul de la gauche radicale aux élections européennes
Mercredi, c’est un Jean-Luc Mélenchon politiquement affaibli qui s’est présenté à la tribune de l’Assemblée nationale pour répondre, au nom du groupe de La France insoumise (LFI), au deuxième discours de politique générale prononcé par Edouard Philippe. Les deux hommes s’apprécient sur le plan personnel, cultivant une courtoisie réciproque et une déférence envers les usages républicains. Le député de Marseille a d’ailleurs immédiatement donné le ton. « Ce n’est pas votre personne qui est visée, vous êtes un adversaire respecté », a-t-il lancé au locataire de Matignon, visiblement séduit par la forme du discours.
Sur le fond, c’est tout autre chose. Jean-Luc Mélenchon a annoncé sans surprise que les députés de LFI ne voteraient pas la confiance au gouvernement. Mais l’essentiel était ailleurs. Son intervention était d’autant plus attendue qu’il s’agissait de sa première vraie prise de parole sur la politique nationale depuis la déroute de son mouvement aux élections européennes. La veille, en bon amateur de boxe, Edouard Philippe avait sèchement renvoyé dans les cordes le député de la Somme François Ruffin lors de la séance des questions au gouvernement, en rappelant l’échec de Jean-Luc Mélenchon et de sa stratégie visant à faire du scrutin un « référendum anti-Macron ».
« Savez-vous que vous avez, vous aussi, perdu l’élection ? Oui, c’était un référendum et vous l’avez perdu »
Ce dernier est, à son tour, revenu sur cet échange, tout en livrant de précieux renseignements sur son analyse des difficultés que traverse LFI. Car si le mouvement est passé de deux à six députés européens, la gauche radicale dans son ensemble a perdu dix sièges au Parlement européen. « La suite du combat s’annonce dans des conditions très dures », a reconnu Jean-Luc Mélenchon… Avant d’enjoindre la majorité à moins de fanfaronnades. « Savez-vous que vous avez, vous aussi, perdu l’élection ? Oui, c’était un référendum et vous l’avez perdu », a-t-il lancé au Premier ministre. « Ne m’objectez pas notre faiblesse actuelle ! », a-t-il encore mis en garde.
Le scrutin a entériné une réalité qui se profilait depuis l’automne dernier, à savoir le retour du Rassemblement national sur le devant de la scène politique, au détriment de LFI et de Jean-Luc Mélenchon qui s’est fait ravir son titre de premier opposant à Emmanuel Macron. Son mutisme a depuis contribué à nourrir les rumeurs, notamment sur un éventuel retrait de la présidence de son groupe. S’il n’a pas entièrement levé le voile sur ses intentions, l’ancien candidat à la présidentielle a toutefois refroidi les ardeurs de ceux qui le voyaient partir à la retraite anticipée.
« Nous ne céderons rien [...] Vous combattre, c’est faire notre devoir. En vain espérerait-on autre chose de nous et de moi en particulier », a prévenu Jean-Luc Mélenchon. Lucide sur le recul électoral de son mouvement, mais apparemment déterminé à poursuivre sa stratégie politique. « Fédérer les classes populaires et les classes moyennes » autour du programme de la présidentielle, « voilà où nous venons d’échouer… pour l’instant ! », a-t-il déclaré en guise de défi. Comme le Sisyphe de Camus qu’il a cité, le tribun voit dans le fait de pousser son rocher un sacerdoce plus qu’un fardeau.
http://facta.media/societe/m-le-premier-ministre-vous-combattre-cest-faire-notre-devoir/
«M. Le Premier ministre, vous combattre, c’est faire notre devoir»
Le mercredi 12 juin 2019, Jean-Luc Mélenchon répondait au discours de politique générale d’Édouard Philippe depuis la tribune de l’Assemblée nationale. Voici la retranscription de son intervention :
Monsieur le Premier ministre,
Je n’ai que 10 minutes et personne n’aura eu le temps de démêler le pesant catalogue que vous nous avez présenté tout à l’heure. Je vais donc à l’essentiel.
Vous venez à l’Assemblée nationale pour nous demander de vous appuyer pour commencer une nouvelle étape de votre politique après les élections européennes.
Les députés de « la France insoumise » s’y opposeront.
Ici, par nos votes.
Hors de ces murs, par les moyens pacifiques de l’action citoyenne. Comme nous le faisons avec l’appel à référendum contre votre privatisation d’Aéroports de Paris.
Notre désaccord n’est pas ponctuel, vous le savez bien. Il est global.
Il est global. Il implique deux visions du monde. Un peu comme cette cinquième République qui est la vôtre – et qui est la monarchie présidentielle, à nos yeux, partout – et cette sixième république dont nous nous réclamons et qui est la démocratie partout.
Monsieur le Premier ministre, ce n’est pas votre personne qui est visée. Vous êtes un adversaire respecté. C’est la pratique libérale autoritaire de votre gouvernement que nous rejetons. Celle de l’instrumentalisation de la justice et de la police contre les oppositions de toutes natures.
C’est la société d’extension des inégalités que vous développez, c’est le monde de l’irresponsabilité écologique que vous incarnez à nos yeux, parce que vous êtes absolument et aveuglement hostile à toute planification écologique. C’est normal, puisque vous êtes un inconditionnel de la concurrence « libre et non faussée ».
Compte tenu de notre résultat électoral, je suis parfaitement conscient de la difficulté de notre situation pour mener le combat. Le rapport de force est lourdement défavorable pour nous. Il l’est ici en France, face à vous et à l’extrême droite. Mais il l’est hélas aussi dans l’ensemble de l’Union européenne.
Certes, les députés insoumis sont désormais six à Strasbourg alors qu’ils n’étaient que deux. Mais notre groupe transnational a perdu dix sièges. Nous sommes rayés de la carte dans plusieurs pays.La suite du combat s’annonce donc pour nous dans des conditions très dures. Nous les assumerons.
Mais n’allez pas croire pour autant que tout vous soit permis de ce seul fait, Monsieur le Premier ministre.
Car je vois bien que vous n’êtes guère encouragé à la lucidité. En effet, j’ai noté que dans notre pays, pour une certaine presse, quand les opposants ne gagnent pas une élection ils devraient démissionner ; mais si c’est le pouvoir qui est dans ce cas, aucun des mêmes ne le suggère.
Monsieur le Premier ministre, savez-vous que vous avez, vous aussi, perdu l’élection ?
Je vois bien que non.
Hier, vous avez rappelé que je comptais sur l’élection européenne comme sur un référendum contre votre politique. Mais c’est bien vrai ! Et c’est bien ce qui s’est passé.
Oui, c’était un référendum ! Et vous l’avez perdu.
80% des bulletins de vote se sont portés sur des listes qui vous étaient ouvertement opposées. 90 % des inscrits vous ont refusé leur appui.
Ce n’est pas tout.
Vous aviez lancé un défi solennel à l’extrême droite et le Président de la République avait dit que si jamais il venait à perdre, il y aurait de lourdes conséquences. Et vous l’avez perdu.
Pourtant, vous voulez faire comme si de rien n’était.
Vous pensez gouverner contre tout le monde avec 20% des suffrages exprimés et 10% des inscrits ! Et cela pour continuer à tout détruire de l’État social et républicain lentement construit par les générations précédentes.
Dès lors, toute votre politique est un passage en force contre le pays.
Où est la République dans cette méthode ? Où est la démocratie ? Où est la souveraineté du peuple ?
Ne m’objectez pas notre propre faiblesse actuelle !
On est légitime à tout remettre en cause si c’est la loi de sa seule conscience et qu’on en assume les conséquences. C’est la leçon que nous a laissée Antigone de Sophocle.
Mais pour le reste, on ne peut gouverner tout le monde qu’à la condition d’avoir une majorité populaire pour le faire. Ce n’est pas une affaire individuelle et le statut de l’opposant et celui du gouvernant n’ont rien à voir.
Vous pouvez croire le contraire, pendant ce temps la France poursuit donc son ébullition. C’est ce que montrent, par exemple – je dis bien « par exemple » – ces 45 services d’urgences en grève dans les hôpitaux, ou ces centaines d’établissements scolaires en lutte contre la réforme Blanquer.
Dans sa profondeur, la vérité qui nous accable tous est la suivante : le pays ne se sent représenté politiquement par personne.
Pourtant, il existe un programme populaire partagé à cette heure et qui tient en deux lignes : vivre décemment dans un monde débarrassé de la compétition de chacun contre tous et du saccage de la nature.
Fédérer les classes populaires et les classes moyennes sur ce programme d’avenir en commun, voilà notre objectif face à vous. Voilà où nous venons d’échouer, pour l’instant.
Pour l’instant !
Car, quels que soient les résultats électoraux, un démocrate et un républicain, qui plus est un militant de la révolution citoyenne, doit choisir le lendemain : lutter contre le rouleau compresseur de ce monde de violences écologiques et sociales ou céder.
Nous ne céderons pas. Quoiqu’il arrive. Nous ne céderons pas.
Non pour nous, si mal récompensés de nos dévouements !
Non pour nous, mais pour les 9 millions de pauvres du pays, pour cet enfant sur 5 qui vit dans la pauvreté, pour les quatre millions de mal logés, pour les six cents morts annuels sur leurs postes de travail, les 2000 décès dans la rue, pour les 5 millions de personnes qui ont recours à l’aide alimentaire, pour les 30% des Français qui renoncent à des soins pour des raisons financières.
Notre patrie restera les humiliés et les opprimés.
Non pour nous, mais pour le changement radical dans la façon de produire, d’échanger, de consommer qui la condition de notre survie collective.
Bref, non pour une étiquette politique mais pour le monde que nous voulons faire naître, en dépit de vous et contre vous.
Il le faut – ne rien céder et vous combattre – car vous non plus vous ne cédez rien.
Et sous prétexte d’acte 2, on y voit comme un bégaiement de l’acte 1.
Et vous êtes le danger. Le Président vient de déclarer qu’il se soucierait désormais davantage de la part humaine des problèmes qu’il traite.
Quel cynisme ! Alors même que vous allez détruire le système de retraite par répartition et pousser l’âge de la retraite à taux plein à 64 ans ! Vous vous préoccupez de l’Humain ?
Cela au moment où vous vous apprêtez à réduire de nouveau les droits et les indemnisations des chômeurs, comme si les chômeurs étaient responsables du chômage.
Cela au moment où tous les tarifs de l’accès aux réseaux explosent !
Certes, une rude saison commence pour nous. Certes.
Mais l’histoire accélère ses développements sur le vieux continent et elle nous remplit d’espoir pour les opportunités qu’elle nous offre.
La désagrégation commencée avec le Brexit, les délires guerriers de l’OTAN, les brigandages de la mondialisation, le court délai avant le déclenchement de la crise climatique… Tout conduit à un moment agité de l’histoire de la civilisation humaine et notamment sur le vieux continent habitué aux grands tumultes.
C’est le moment où, paraît-il, vous proposeriez la chancelière Merkel comme présidente la Commission européenne !
Quelle est cette folie ?
Pourquoi n’avez-vous pas dit pendant les élections que voter pour vous c’était voter pour la droite allemande à la tête de l’Europe ?
Quel que soit votre discours aujourd’hui, demain la France sera mise en laisse de plus court encore si c’est Madame Merkel qui la tient depuis Bruxelles.
C’est-à-dire que nous serons davantage encore traités comme le sont les Allemands. Davantage de pauvreté, d’inégalités, de pesticides et d’alignement sur l’OTAN. Moins de solidarité dans nos nations et entre elles, moins de souveraineté du peuple.
J’achève.
Vous combattre c’est faire notre devoir.
En vain, espérerait-on autre chose de nous et de moi en particulier
Vous combattre, c’est assumer la responsabilité de l’engagement qui nous fonde dans le long fil de l’Histoire qui unit les morts aux vivants jusqu’à cet instant.
C’est maintenir ouverte la voie d’une alternative. Un autre futur doit rester possible. Quel autre choix aurait un sens pour une opposition comme la nôtre ?
J’en reste, Monsieur le Premier ministre, décidément à Camus.
Il demande « d’imaginer Sisyphe heureux. »
Vous vous doutez que c’est plus facile dans le haut de la côte que dans le bas. Mais il faut l’imaginer heureux. Mais on ne comprend pas comment Sisyphe y parvient si l’on ne se souvient que pour lui, selon les mots du philosophe, « la lutte pour les sommets suffit à remplir le cœur d’un homme » et il ne s’agit pas là de crapahutages politiciens.
La grandeur de la République et celle de la France sont au prix que je viens de dire. Il lui faut cette opposition puissante, opiniâtre, inlassable sans quoi elle n’est plus elle-même.
Et cette exigence vaut pour chacun d’entre nous. Pour chaque Français, c’est la condition de la grandeur de la patrie.
https://www.youtube.com/watch?v=ZuyB5L8bzYc&feature=youtu.be&fbclid=IwAR3afSK2Yd9bo3Zw7Ndpfbr02kVllvop_TppHcDOYOBAAV1I7WRHKpXrRx8
RépondreSupprimerQuel intérêt de venir me coller ce lien ici, M. Nemrod ?
RépondreSupprimerPour que j'aille voir et découvre toutes vos invectives et insultes contre l'auteur de la vidéo ?
Que vous-a-t-il fait, à vous, personnellement ?
Des menaces de révélations ?