Vidéo assez longue mais intéressante, comportant de longues explications sur la psyché d'individus ayant accepté de coucher pour en retirer divers avantages alors que leur cerveau n'était pas encore complètement formé, soit des adolescents jusqu'à au moins 19 ans, lesquels ont toujours tendance à s'identifier à leurs bourreaux puis à reproduire ce qu'ils ont pu subir, même en étant en apparence consentants.
C'est le problème des putes comme Céline Verdier qui de manière tout à fait consciente et consentante ont décidé de compenser toutes leurs défaillances intellectuelles en couchant pour obtenir des diplômes (Sciences Po Bordeaux, etc...), puis des postes de pouvoir où elles peuvent s'en donner à coeur joie en tentant de contraindre à la prostitution des femmes ou des jeunes filles qui contrairement à elles ont suffisamment de compétences pour se dispenser de toute promotion canapé.
Ces putes sont incapables d'assumer ce qu'elles sont et le font payer aux autres extrêmement cher, comme je le montre preuves à l'appui depuis des années : assassinat de familles entières d'ingénieurs, parce que dans ces familles-là, il y a des femmes ingénieurs qui refusent catégoriquement de se prostituer, organisation d'attentats islamistes avec le malade mental Pascal Edouard Cyprien Luraghi, etc...
S'il pouvait commencer par le malade mental, trafiquant de drogue, pédocriminel, violeur, proxénète, cybercriminel, harceleur, mythomane, calomniateur, assassin et terroriste "islamigré" Pascal Edouard Cyprien Luraghi, il ferait tout de suite un bien fou à toute la planète.
Il attend d'avoir réussi à assassiner ce qui reste de ma famille pour pouvoir publier sa grosse merde à notre sujet, celle où nous serions tous des fous, et moi une mythomane qui depuis 2008 s'inventerait une vie qu'elle n'aurait jamais eue sous couvert d'anonymat sur Internet... ce qu'il a toujours "dénoncé" depuis 2008 en exigeant partout mon exclusion ou mon bannissement, et à compter de juin 2010 en publiant toutes nos identités et coordonnées avec notre soi-disant "vraie" histoire, celle des fous de son invention...
Avec ça, quand je me plains de cyberharcèlements, de très vastes campagnes de calomnies publiques et non publiques (puisqu'il y a aussi de sa part et celle de ses complices cyberharceleurs une multitude de dénonciations calomnieuses à mon encontre auprès de diverses autorités, et ce dès l'année 2009 parce qu'ils ne parvenaient pas à me faire bannir du site Rue89 où je m'exprimais tout à fait correctement sur plusieurs des sujets de discussion proposés par les journalistes), de graves atteintes à l'intimité de ma vie privée comme à celles de mes proches, et de ses menaces de mort ou de viol à répétition, menaces qui depuis le temps ont bien été suivies d'effet pour certains de mes proches, je le prends pour "bouc émissaire" de je ne sais quoi...
La petite merde qu'il vient de publier à ce sujet en date du 4 novembre 2024 (voir ci-dessous) fait suite à cette publication sur mon blog, dont il est toujours l'un des lecteurs les plus assidus :
Du coup, je suis bien assurée d'être sur la bonne piste concernant le ou les assassins de Lina Delsarte qui elle aussi avait pris pour "boucs émissaires" de toutes ses "frustrations" deux jeunes hommes très sympathiques et bien sous tous rapports...
Je ne sais pas ce qu'ils ont tous avec leurs montres Rolex...
Jaeger-LeCoultre, c'est quand même autre chose :
The JLC Calibre 101 movement, first launched in 1929, measures 14mm x 4.8mm x 3.4mm. The Joaillerie 101 Manchette has a white gold band with inlays of 576 diamonds and 11 onyx crystals.
Queen Elizabeth II wore a version of the JLC Calibre 101 discreetly placed between two rows of diamonds for her coronation in 1953. JLC gifted her one of these Joaillerie 101 Manchette watches in 2012 for her 60th year on the throne (for her “Diamond Jubilee”).
Le rayon hommes aussi est assez chouette :
En plus, les fabricants sont mes cousins depuis le mariage en 1840 d'une jeune femme de ma famille avec un déjà célèbre horloger suisse du nom de Le Coultre.
Tu veux garder ta montre 3887 ans sans qu'elle bouge d'un iota ?
Choisis celle de mes cousins Le Coultre !
Bon, je meuble un peu, j'avoue, j'attends la suite...
Le
16 octobre, en vacances en Argentine, Liam Payne est décédé après une
chute du balcon de sa chambre d'hôtel situé au troisième étage de
l'établissement. Près de trois semaines après le drame, de nouvelles
informations sur cette terrible nuit ont été révélées. La disparition
d'un bijou de valeur interroge les enquêteurs.
Le 16 octobre, Liam Payne est décédé à l'âge de 31 ans. En vacances à Buenos Aires, en Argentine, le chanteur est tombé du balcon de sa chambre d'hôtel. Une chute mortelle comme le précise l'autopsie. Au moment du drame, l'ancien membre des One Direction était sous l'emprise de plusieurs drogues, révèlent les résultats de ses analyses toxicologiques. Près de trois semaines, après la disparition du compagnon de Kate Cassidy,
les informations et témoignages sur les dernières heures de la vie du
jeune homme affluent. Selon plusieurs récits, la star aurait eu un
comportement erratique dans le hall de l'hôtel ce jour-là, il aurait
notamment été vu en train d'acheter des substances à un employé.
Plusieurs sources ayant une connaissance directe de l'enquête, ont fait savoir à ABC News
que la police a identifié la présence de deux escortes féminines au
sein de l'établissement dans les heures précédant la mort de Liam Payne.
Les informateurs révèlent aussi qu'une montre de la marque Rolex a
disparu de la chambre du chanteur.
Mort de Liam Payne : cette vidéo confirme la piste de l'accident
La chute mortelle de Liam Payne a été filmée par des caméras de sécurité situées
à proximité du lieu. Les images, actuellement entre les mains des
autorités argentines, confirmeraient la thèse de l’accident. Paula
Varela, une journaliste locale, a déclaré dans l’émission Socios del
Espectáculo, diffusée sur la chaîne Canal 13’s : "Il y a des images
qui ne sont pas diffusées aux médias, avec une vue du balcon, dans
lesquelles vous voyez que Liam s'évanouit. Et tragiquement, à cause de
l'endroit où il se trouve, tombe de ce balcon". Près de trois
semaines après le drame, le corps de l'ami de Zayn Malik se trouve
toujours en Argentine pour des examens plus approfondis. La dépouille devrait être rapatriée courant novembre au Royaume-Uni pour les funérailles. Un dernier au revoir qui s'annonce déjà déchirant.
Par ailleurs, au moins deux Noël auront marqué Samuel Gonin, celui de 2016, comme il l'avait fait savoir par voie de presse, et celui de 2022, comme affiché sur son mur Facebook.
Viols,
chantage et cruauté : plus d’une centaine de témoignages dévoilent le
système criminel mis en place par le producteur de rap.
«Tu
vas disparaître. » Trois mots, une menace. Et l’achat du silence. Cette
phrase a assuré pendant plus de trente ans l’impunité à Sean Combs,
alias P. Diddy.
Elle apparaît dans la plupart des procès-verbaux d’audition des
victimes présumées de la star du rap, que nous avons pu consulter. Mais,
après des années de terreur,
quelque chose a cédé. Le déclic a eu lieu en novembre 2023, avec une
première plainte pour violences sexuelles et psychologiques, déposée par
son ex-compagne Cassie Ventura. Depuis, vingt-six plaintes ont été
enregistrées et plus de cent trente personnes demandent à être
entendues. Un procès pour viol, trafic sexuel, association de
malfaiteurs et transport de personnes à des fins de prostitution se
tiendra le 5 mai 2025.
Dans les rangs des plaignants, il y aura Adria, Dawn, April, Liza,
Ashley, Crystal… Mais aussi des hommes, dont Rodney Jones, dit Lil Rod,
ancien collaborateur de Diddy et témoin clé dans cette affaire. Et des
mineurs. L’une d’entre eux, 13 ans au moment des faits, résume de façon
glaçante ce qu’elle a vécu : « Des États-Unis à Dubaï, P. Diddy me
faisait voyager avec lui dans son avion privé et m’obligeait à me
prostituer. Je n’étais qu’une enfant. »
D’un côté, des victimes déterminées à dire
leur vérité et des pièces à conviction accablantes. De l’autre, une
défense qui multiplie les pressions et tente de passer des accords
financiers. Autrefois employée par le chanteur pour animer ses soirées,
victime elle aussi de ses abus, la danseuse Adria English n’en démord
pas : « Mon silence n’est pas à vendre. Ce type a détruit ma vie. Je ne
pourrai jamais oublier ce qu’il m’a fait subir. J’ai beau être dans la
merde financièrement, je ne me tairai pas. J’ai résisté à ses menaces,
je résisterai à ses dollars. »
Selon « Forbes », sa fortune était estimée à 820 millions de dollars
25 mars
2024. Le FBI perquisitionne simultanément les propriétés du chanteur, à
Los Angeles et à Miami. Dans leur saisie, de la drogue, des armes, des
vidéos, des photos… et mille bouteilles d’huile pour bébé. « Quand les
agents fédéraux ont mis la main sur ces flacons, ils ont d’abord pensé
que leur contenu était utilisé comme lubrifiant, explique Ariel
Mitchell-Kidd, l’avocate de plusieurs victimes. ça pourrait être bien
plus sordide que cela. En visionnant les orgies filmées aux domiciles de
l’accusé, la police a découvert des femmes et des hommes inanimés
subissant d’évidentes agressions sexuelles. »
La fameuse huile
aurait en réalité servi de support au GHB, la drogue du violeur, qui
fait perdre connaissance. Elle permettrait de le faire pénétrer dans le
corps des victimes pour les soumettre chimiquement. « Ashlay P., l’une
de mes clientes, confirme que M. Combs l’en a aspergée avant de la
violer », révèle l’avocate. Marc Agnifilo, avocat de P. Diddy, a quant à
lui une autre explication : son client, qui « a une grande maison,
achète ces produits en gros ». Il affirme que « les performances
sexuelles compulsives alimentées par la drogue étaient le fait d’adultes
consentants » et conteste l’utilisation de l’huile pour des abus
sexuels, ainsi que la plupart des accusations visant son client. Cette
manière d’opérer à des fins criminelles est pourtant connue et étudiée,
depuis 2019, en Angleterre, par une cellule spécialisée de la
Metropolitan Police Service and National Crime Agency dirigée par
Stephen Morris.
Ce dernier explique : « Nous savons
aujourd’hui que le GHB peut être administré via du lubrifiant. De
nombreux viols sont commis par ce procédé. » Dans le cadre de l’enquête,
de multiples expertises médicales auront pour charge de déterminer si
le passage par l’épiderme de l’huile mélangée à une drogue comme le GHB
produit le même effet que par ingestion ou par injection. À défaut, les
experts devront prouver que le simple fait d’asperger la victime a
permis l’atteinte des muqueuses : nez, yeux, bouche ou parties
génitales. Ces preuves matérielles pourraient peser lourd dans le
dossier d’accusation. « Le fait que le FBI perquisitionne indique qu’ils
ont des victimes coopératives et qu’ils agissent rapidement pour monter
un dossier », analyse Rebekah Donaleski, ancienne procureure fédérale
qui a supervisé les poursuites engagées contre Ghislaine Maxwell, la
compagne et rabatteuse d’un autre prédateur sexuel, Jeffrey Epstein.
« J'ai résisté à ses menaces, je résisterai à ses dollars », assure Adria, une de ses victimes
Qu’il
semble loin le temps de la gloire et de la toute-puissance de
P. Diddy ! Celui où son premier single « Can’t Nobody Hold Me Down »
restait vingt-huit semaines d’affilée au sommet des charts, où toute
l’industrie de la musique se prosternait devant le faiseur de roi… Sean
Combs, alias Puff Daddy, Puffy, P. Diddy ou Diddy, a grandi dans le
quartier chaud de Harlem où son père, Melvin, a été assassiné lors d’un
règlement de comptes entre dealers. Après avoir travaillé pour la
célèbre maison de disques Uptown Records, il lance, en 1993, le label
Bad Boys Records.
Symbole de réussite et d’espoir pour la jeunesse
noire américaine, il est non seulement un talentueux rappeur, mais
aussi un producteur de musique au flair infaillible, à l’origine des
carrières de Mary J. Blige, Jennifer Lopez, qui sera sa petite amie, ou
encore Usher. Producteur d’émissions de télévision, il fait les beaux
jours de la chaîne musicale MTV. Designer, passionné de mode, Diddy
possède sa ligne de vêtements et de parfums. Selon le magazine
« Forbes », sa fortune était estimée à 820 millions de dollars. Mais
c’est une cinquième casquette, celle d’organisateur de soirées, qui va
le mener à sa perte.
Les maisons de Diddy comportent toutes des backrooms
En
1998, P. Diddy passe ses vacances à Saint-Tropez. Il s’approprie le
concept des soirées blanches imaginées par le producteur français Eddie
Barclay pour réunir les stars du show-business et les puissants du
monde entier. Au programme : fiestas, relations publiques et gros
contrats. Dans ses somptueuses villas, l’empereur du hip-hop reçoit des
personnalités, de tout horizon, comme le couple Beyoncé et Jay-Z ou
Donald Trump. Ces fêtes sont avant tout une vitrine pour attirer les
grands de ce monde et permettre à P. Diddy d’asseoir son pouvoir. En
promoteur avisé, il recrute de jolies filles aux postes d’hôtesse, de
serveuse ou de danseuse. Adria est l’une d’entre elles. Elle raconte :
« En 2004, mon petit ami avait été recruté par P. Diddy en tant que
mannequin. Moi, je démarrais ma carrière de danseuse. Pour gagner ma
vie, je faisais un peu de go-go dancing au club Hustler de New York.
Quand Diddy l’a appris, il m’a dit que je valais mieux que ça et m’a
proposé de m’engager pour une soirée blanche dans les Hamptons.
À
la villa, il y avait un vestiaire pour le personnel avec des uniformes
pour chacun. En tant que danseuse, une tenue sexy blanche m’attendait.
Mon rôle était de mettre de l’ambiance en dansant au milieu des
convives. Ce soir-là, il y avait du beau monde : la créatrice Donna
Karan, la chanteuse Mariah Carey. Certains invités, comme les Osbourne
ou Diana Ross, étaient venus avec leurs enfants. Je dansais à côté du
bar et une table était entièrement remplie de marijuana, ecstasy,
cocaïne rose… J’avais peur que les petits y touchent ! » Justin, le fils
du photographe officiel de l’événement, David Allen, a assisté à l’une
de ces soirées en 1999. Il avait alors 6 ans. Il se souvient : « J’ai vu
des choses que je n’étais pas en âge de voir. Il y avait des femmes
seins nus, des gens qui buvaient de l’alcool, se roulaient des joints,
sniffaient de la cocaïne… Diddy me touchait de façon inappropriée, il me
mettait mal à l’aise. »
Tamiko Thomas serait la « Ghislaine Maxwell » de l’affaire Diddy
La
femme qui manage les danseuses s’appelle Tamiko Thomas. Elle est
aujourd’hui soupçonnée d’être la « Ghislaine Maxwell » de l’affaire
Diddy. Très vite, Thomas aurait demandé des faveurs à sa nouvelle
recrue : « Il fallait que les invités se lâchent, explique Adria. Je
devais faire des “lap dances” sur les genoux des messieurs pour les
chauffer. Son but, je l’ai compris plus tard, était de pousser les
invités à prolonger la nuit chez Diddy. » Les fêtes blanches sont en
réalité le prélude à un autre type de soirée, plus noire, perverse et
dépravée. Chaque maison de Diddy comporte des « backrooms » dans
lesquelles des invités initiés basculent pour y vivre des orgies
inimaginables… « La majorité des invités ne participent qu’aux soirées
blanches, explique Adria, mais quelques-uns restaient pour les afters
appelés “freak offs”, des soirées panique. »
Selon elle, les
stars présentes aux premières agapes ne savent pas forcément toutes ce
qui se trame en coulisses. Elle-même n’en avait pas conscience lors de
sa première prestation. Il faut dire que le plan communication de Diddy
pour attirer les stars et ses futures victimes est particulièrement bien
ficelé. Pour promouvoir ses soirées, P. Diddy a ses entrées, notamment
au magazine « Vibe », créé par le producteur de Michael Jackson, Quincy
Jones. Le numéro de novembre 2006 est ainsi tout à la gloire du
multimillionnaire, par ailleurs gros donateur du Parti démocrate :
portrait dithyrambique, promotion de ses White Parties, publicité pour
ses marques… Tout est fait pour rendre hautement désirables les soirées
du chanteur-producteur. Les vedettes du showbiz s’y montrent pour gagner
en popularité, les politiques pour rajeunir leur image. Tous craignent
aujourd’hui d’être associés au scandale.
« Dans les Hamptons,
relate Adria, il y avait une jeune fille allongée sur une table avec des
fruits sur le corps. Je me souviens que Diddy m’a demandé d’en attraper
un, posé sur son téton, avec ma bouche. J’ai appris plus tard que la
petite n’avait pas 15 ans. » Cette jeune femme, qui souhaite rester
anonyme et que nous appellerons Jennifer, se souvient : « Diddy et ses
amis me touchaient les parties génitales et aucun des adultes présents
ne semblait s’en soucier. »
Après la soirée dans les Hamptons et
une deuxième à New York, P. Diddy et sa complice Tamiko Thomas
proposent à Adria un nouveau contrat, cette fois-ci dans la maison du
rappeur à Miami. Si la danseuse fait, ce jour-là, le voyage sur un vol
commercial, Jennifer aurait, elle, été transportée en jet privé avec
P. Diddy et des mannequins. « Nous étions toutes super jeunes. On aurait
dit un charter d’esclaves sexuelles. Il y avait des stocks de drogue,
de l’ecstasy, de la cocaïne, de la kétamine. Le grand jeu de Diddy était
de sniffer de la cocaïne sur mon corps… » Lorsqu’Adria arrive dans le
vestiaire de la propriété de Miami, ce n’est plus la tenue blanche
réservée aux « virgin dancers » qui l’attend, mais une robe de cocktail
noire. « Le code couleur de l’uniforme réservé aux filles qui
couchaient, afin que les invités initiés puissent nous identifier. Nous
avions aussi des bouteilles attitrées, elles contenaient
vraisemblablement de la drogue car on se transformait en zombies.
Jacob le Joaillier serait le premier à avoir abusé d'elle
Diddy
et Tamiko m’ont poussée dans les bras d’un homme surnommé Jacob le
Joaillier, car il fabriquait des bijoux pour toutes les stars du rap.
On l’aperçoit d’ailleurs, en tant que guest, dans des clips. C’est le
premier à avoir abusé de moi. [L’homme, au casier judiciaire chargé, est
également désigné comme accusé dans les documents d’enquête, NDLR.] Je
voulais partir, que tout s’arrête, mais Diddy m’a dit : “Tu sais, tu
pourrais disparaître et ton petit ami ne saurait jamais ce qui t’est
arrivé…” » Prise dans un engrenage infernal, prisonnière de ces menaces,
Adria a des moments de black-out total. « Je ne me souviens de rien
tellement j’étais stone. Un jour, j’ai repris connaissance au milieu
d’une “backroom” sans souvenir d’y être entrée, en plein acte sexuel
avec trois hommes : Diddy, son garde du corps et un très célèbre
acteur. »
Jennifer aussi se remémore avoir été abusée par
plusieurs personnalités : « Un chanteur, des influenceuses célèbres… Un
soir, un homme jouait avec un poisson qu’il voulait introduire dans mon
vagin. » Sous l’emprise de Diddy, une autre jeune femme est forcée
d’assister à ces spectacles de dépravation. Elle a alors 21 ans et
s’appelle Dawn Richards. Contrairement à Adria et à Jennifer, issues de
milieux défavorisés, Dawn vient d’une famille de classe moyenne de la
région de Baltimore. En 2005, elle gagne un télécrochet produit par
P. Diddy pour la chaîne MTV : « Making the Band ». La jeune chanteuse
devient alors le jouet de P. Diddy. « Il me recevait en caleçon dans son
bureau, me touchait les seins, les fesses. Puis il m’a poussée à entrer
dans ces soirées “freak offs”, juste pour regarder. » Dawn décrit des
corps imbriqués les uns dans les autres, des femmes et des hommes
transformés en poupées de chiffon, totalement défoncés, sous des corps
de personnalités qu’elle connaît et qui jouent avec ces personnes
inanimées sans se soucier de leur état. Témoin forcé de ces actes
criminels, Dawn est, à son tour, menacée par Diddy : « Il m’a dit : “Je
peux te faire disparaître et ton papa ne te retrouvera jamais.” »
Diddy filmait les soirées de débauche
On
sait aujourd’hui que Diddy filmait ces soirées de débauche : « J’ai été
contactée par une personne qui disposait d’une copie d’une vidéo que
j’ai pu visionner, confirme l’avocate Ariel Mitchell-Kidd. On y voit
clairement l’une des plus grandes stars de Hollywood, qui semble très
jeune au moment des faits. Il est visiblement drogué, au milieu d’hommes
qui pratiquent des actes sexuels sur sa personne. Un gang bang ! Nous
pensons aujourd’hui que Diddy gardait ces images pour faire chanter les
personnalités devenues ses complices. »
Certaines de ces orgies
criminelles pourraient s’être aussi tenues en Europe. En 2011, alors
qu’elle vient d’enregistrer un nouvel album avec P. Diddy, intitulé
« Last Train to Paris », Dawn est embarquée par le rappeur à Paris, puis
à Glasgow, où elle aurait été contrainte, à chaque fois, d’assister à
des after-parties au rituel immuable : « Les gardes du corps
confisquaient les téléphones à l’entrée de la chambre d’hôtel. Ensuite,
ils poussaient les meubles pour bloquer les portes, forçaient tout le
monde à se droguer et l’orgie commençait. »
Lors des deux soirées
qu’ils passent ensemble à Paris, les 22 et 23 janvier 2011, Diddy et
Dawn dînent avec des personnalités françaises. Mais, comme pour la
plupart des prestigieux invités des soirées blanches, rien n’établit
qu’elles aient participé aux bacchanales. Les vidéos détenues par le FBI
pourraient contenir les images de ces nuits parisiennes. D’après nos
informations, à Paris, Diddy aurait invité à son hôtel des mannequins de
la fashion week. « J’ai été contactée par un mannequin allemand qui
voulait déposer plainte contre Diddy, confie l’avocate Ariel
Mitchell-Kidd. Je lui ai conseillé de se rapprocher des autorités de son
pays et j’invite toutes les personnes qui ont pu subir des agressions
sexuelles de la part de M. Combs et de ses complices à Paris, Cannes ou
Saint-Tropez, partout où il avait ses habitudes, à se rapprocher des
autorités françaises. Ce dossier va malheureusement prendre une
dimension internationale. »
Des menaces de mort
Une
question subsiste, même s’il reste présumé innocent : comment P. Diddy
a-t-il pu agir en toute impunité pendant toutes ces années ? « Depuis
mon dépôt de plainte, j’ai reçu des menaces de mort, j’ai dû me réfugier
chez des amis, confie Adria. Diddy a des relations avec les gangs, j’ai
peur pour ma vie. » Des menaces prises au sérieux par les procureurs
qui ont adressé une lettre au juge, qualifiant Sean Combs de
« dangereux ». Ils écrivent encore : « L’accusé présente également un
risque important d’entrave à la justice. En effet, au cours de
l’instrucion, il a tenté de corrompre le personnel de sécurité et menacé
les témoins de son comportement criminel. Il a aussi contacté à
plusieurs reprises les victimes pour leur donner de fausses descriptions
des événements. »
La perquisition du FBI aux deux domiciles de
Sean Combs a permis la saisie de plusieurs armes et munitions, dont
trois AR-15. Son nom a déjà été associé aux morts suspectes de
personnalités sans qu’il soit jamais inquiété, et à au moins une
fusillade, en décembre 1999. L’enquête du FBI pourrait-elle réveiller
des « cold cases » ? Rien ne permet de l’affirmer à ce stade, mais c’est
l’espoir de la famille du rappeur Tupac, assassiné en plein Las Vegas
le 7 septembre 1996. Sa nièce Talia Shakur confirme par mail que sa
famille doit rencontrer ses avocats pour évaluer l’intérêt d’un
rapprochement avec l’affaire Diddy. Idem du côté des proches du chanteur
Aaron Carter, mort d’une overdose médicamenteuse suivie de noyade en
2022, peu de temps après avoir évoqué ses souvenirs de soirées chez
P. Diddy alors qu’il était mineur. D’autres décès posent encore
question : celui de l’actrice Brittany Murphy ainsi que celui de Kim
Porter, ex-femme de P. Diddy et mère de trois de ses enfants, toutes
deux mortes d’une étrange pneumonie. Le premier époux de Kim, le
rappeur Al B. Sure !, se dit prêt à se porter partie civile.
Le
8 octobre, lors d’une conférence de presse à Houston, Tony Buzbee, l’un
des avocats des victimes, déclarait : « Nous allons bientôt dévoiler
d’autres noms que celui de Combs, et il y en a beaucoup. […] Des
personnes influentes seront exposées, d’horribles secrets seront
révélés. » Pour l’instant, aucune personnalité n’a encore témoigné
contre l’ex-roi du hip-hop. Fausses listes de complices, photos générées
par l’IA, théorie du complot : les réseaux sociaux se chargent de
nourrir la machine à rumeurs.
Incarcéré
depuis le 16 septembre, P. Diddy s’est vu refuser à deux reprises sa
demande de libération sous caution de 50 millions de dollars. Dans
l’attente de son procès, celui qui avait l’habitude de séquestrer ses
proies est désormais à l’isolement au centre de détention de Brooklyn.
De la fenêtre de sa cellule, il peut apercevoir la ville de son enfance.
Mesurer le chemin parcouru. Et l’amplitude de sa chute.