Au mois de février de l’année dernière, quantité d’articles s’étaient brutalement fait l’écho d’affaires de viols, de harcèlement et d’agressions sexuels dans les IEP, à commencer par celui de Bordeaux où la juge d’instruction ultra corrompue de Brest Céline Verdier a été scolarisée après avoir obtenu son Bac littéraire à Brest. Elle en est apparemment sortie diplômée sans aucun problème, puis a intégré l’Ecole de la Magistrature.
Les dénonciations de l’année dernière portaient sur des faits tellement massifs, rodés, systématisés, qu’il n’est pas possible d’envisager que ces traitements à l’égard des jeunes filles ne fassent pas partie intégrante de leur formation dans les IEP : ou bien elles peuvent supporter d’être réduites à l’état de guenons bonobo et l’acceptent sans aucun problème (ce qui, curieusement, est toujours beaucoup plus facile pour les jeunes filles qui n’ont pas connu l’école républicaine, celle des gueux, mais proviennent comme Céline Verdier ou Josette Brenterch d’établissements catholiques parmi les plus huppés, où elles auraient déjà un certain entraînement), ou bien elles dégagent, n’ayant décidément pas leur place parmi la future « élite » féminine du pays.
C’est clairement un mode de sélection des futures diplômées de Sciences Po, dépendant non pas de connaissances ou de compétences appropriées, mais uniquement d’une faculté particulière dont elles font preuve pour se soumettre aux mâles dominants de ces écoles, lesquels préfigurent les « élites » masculines du pays : ces jeunes femmes n’ont en réalité nullement vocation à les concurrencer, mais uniquement à les servir partout où elles seront employées, par exemple comme magistrates à l’instar de l’ultra corrompue Céline Verdier dont la violence à l’égard des femmes ingénieurs, qui elles ne sont absolument pas concernées par ces histoires de coucheries ou de promotions canapé, est tout à fait effrayante et révèle bien la véritable formation, celle d’une pute extrêmement vulgaire.
On en fait des Ghislaine Maxwell pour les Jeffrey Epstein qui nous gouvernent et tous leurs complices.
Voilà comment et pourquoi l’ultra corrompue juge d’instruction de Brest Céline Verdier a fait du cybercriminel, pédophile et terroriste notoire Pascal Edouard Cyprien Luraghi un véritable Dieu autorisé à violer qui il veut autant qu’il veut et à faire assassiner de braves gens par centaines aussi longtemps qu’il lui plaira.
Sciences-Po Bordeaux : «J’ai été violée et l’administration a répondu par de la violence supplémentaire»
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«Libération» a pu s’entretenir avec une dizaine d’étudiantes de l’institut d’études politiques victimes d’agressions sexuelles ou de viols, le plus souvent lors de séjours académiques à l’étranger. Dans certains cas, ils auraient été perpétrés par leurs camarades. Toutes questionnent la prise en charge par l’institution.
Le bâtiment de Sciences-Po Bordeaux, sur le campus universitaire de Pessac, mardi. (Rodolphe Escher/Libération)
par Eva Fonteneau, correspondante à Bordeaux et Fanny Marlier
publié le 4 février 2021 à 17h59
Elle n’oubliera jamais la couleur bleue du mur. Le sentiment de «tétanie». «L’humiliation.» Puis «l’anéantissement». Ce mois de septembre 2016, Brune (1) le garde gravé au fer rouge dans sa mémoire. La jeune étudiante de Sciences-Po Bordeaux explique avoir été violée à plusieurs reprises par un étudiant d’un autre institut d’études politiques (IEP) français, durant son année de mobilité dans un pays européen, lorsqu’elle était à peine majeure. Quatre années plus tard, le 23 janvier, Brune a choisi de briser le silence sur un groupe Facebook privé des étudiants de l’institut bordelais, galvanisée par la publication d’un autre témoignage. Libérée d’un poids, elle pointe en revanche la responsabilité de l’établissement dans l’aggravation de son mal-être : «J’ai été violée et l’administration a répondu par de la violence supplémentaire. […] Je me suis sentie abandonnée et niée dans ma chair et dans ma souffrance.»
Créé il y a deux semaines, ce groupe Facebook privé dédié à des étudiants de l’école accueille désormais près de 200 témoignages de victimes de violences sexuelles, avec cette phrase en étendard : «La honte change de camp.» Y sont relatés des viols, des agressions sexuelles, des affaires d’inceste, de revenge porn, de zones grises ou encore de stealthing (le retrait du préservatif sans l’accord du ou de la partenaire)… Seize étudiants mis en cause étaient scolarisés dans un IEP français au moment des faits, et certains le…
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« Je crois qu’on peut dire que je l’ai violé » : à Sciences Po Bordeaux, la parole se libère sur les violences sexuelles
Sur un groupe Facebook, des étudiantes et étudiants de Science Po Bordeaux racontent les viols ou agression sexuelles dont elles ou ils ont été victimes, et même parfois auteurs, et rappellent l’importance du consentement.
« Il m’a balancée sur le sol et m’a attaché les poignets. J’ai réussi à me libérer pendant qu’il se déshabillait. Il m’a rattaché les poignets, plus fort. Et il m’a violée ». Ce témoignage, avant de le livrer à France 3 Aquitaine, Claire ( le prénom a été volontairement changé ) l’a posté sur un groupe Facebook privé, rassemblant des étudiant⸱e⸱s de Sciences Po Bordeaux.
Ces mots vont alors lancer une véritable vague de témoignages. Des dizaines d’étudiantes et étudiants bordelais, racontent, à leur tour, les viols et les agressions sexuelles dont ils ont été victimes. Beaucoup racontent avoir été abusé ⸱e ⸱s lors de soirées étudiantes, parfois alcoolisées.
Mahé a ajouté son témoignage après avoir lu les mots de Claire. « Je n’avais pas envie de faire la sourde oreille. Il me semblait important de parler du sujet sans tabou ». Elle qualifie son témoignage de « particulier ».
« Je crois qu’on peut dire que je l’ai violé »
« Quand j’avais 18 ans, lors d’une soirée chez moi, on avait beaucoup bu. Je suis allée dans une chambre, un garçon dormait. Il était dans un sale état. J’ai eu une relation sexuelle avec lui, sans lui demander s’il était réveillé ni comment il allait », reconnaît la jeune femme.
Je me suis rendu compte qu’il l’avait certainement vécu comme quelque chose d’imposé. Je crois qu’on peut dire que je l’ai violé.
Mahé, étudiante
Le consentement en question
« En tant que jeunes, on a une mauvaise idée de ce qu’est le consentement. On ne sait pas le demander, l’exprimer ni le refuser. Ce n’est pas instinctif », poursuit l’étudiante.
Mahé, hier agresseuse, est ensuite devenue victime, au cours d’autres soirées festives. » J’ai vécu des expériences irrespectueuses. Très récemment, j’ai vécu une expérience sexuelle traumatisante », rajoute-elle. L’étudiante a tenté de voir une psy, sans être convaincue. « Ce qui se passe à Sciences Po, ça peut m’aider, je sais que le plus important dans le processus c’est de dire les choses et d’assumer ses actes ».
« On ne nous fait pas suffisamment confiance »
L’Institut d’Etudes politique de Bordeaux dispose d’une cellule de
recueil et d’écoutes destinée à ce genre de situation. Pour autant,
Yves Déloye, directeur de Sciences Po s’est dit « effaré » devant l’afflux de témoignages, en nombre « largement supérieur aux signalements que nous pouvons traiter en interne ».
« Un nombre considérable de ces cas concerne la scolarité dans
l’établissement et pose des questions sur la façon dont on peut réagir
et accompagner les victimes », estime-t-il. La direction de
l’établissement prévoit de mettre en place un programme pour accompagner
la libération de la parole sur les volets psychologiques, juridiques et
pédagogiques.
On ne nous fait pas suffisamment confiance pour libérer certaine parole. C’est là dessus qu’il faut qu’on travaille, qu’on noue un lien de confiance sur un diagnostic partagé, pour faire avancer notre capacité d’écoute.
Yves Déloye, directeur de Sciences Po Bordeaux
« Céder n’est pas consentir », rappelle de son coté Marion Paoletti, chargée de mission parité, égalité et diversité au sein de l’université de Bordeaux, « Il
faut se rappeler que l’image du viol violent dans l’espace public est
un cas minoritaire. Dans les faits, l’agresseur est souvent un proche.
Entre cette image et celle du consentement libre et joyeux, qui se
trouve à l’autre extrémité, on peut problématiser le consentement,
notamment en en verbalisant les étapes », suggère-t-elle.
Le rôle des universités
Parmi les actions à mettre en place, Marion Paoletti rappelle l’importance de la formation de la sensibilisation et de la sanction. « Les universités et les écoles sont responsables de ce qui se passe dans leurs enceintes. Il est vrai que souvent les faits se déroulent lors de soirée privées.
Pour autant , dès lors que l’étudiante considère que cela l’empêche de suivre une scolarité normale, de prendre le options qu’elle veut, ou d’être dans le groupe de TD où se trouve son agresseur, cela a un impact sur l’établissement, et nous sommes fondés à réagir ».
Information complémentaire à propos du reportage vidéo
France 3 Aquitaine a réalisé un reportage télévisé qui n’est plus visible en ligne. Il a été diffusé le mardi 2 février dans l’édition de la mi-journée mais il comportait une erreur, en l’occurence une image qui aurait dû être floutée avant diffusion où apparaît la page d’un groupe Facebook non public. D’autre part, l’une des personnes interviewées s’est ensuite rétractée. Nous ne pouvions donc pas le conserver en consultation en replay.
Sous le hashtag « SciencesPorcs », les étudiants des IEP dénoncent viols et agressions sexuelles
par Lorélie Carrive publié le 10 février 2021 à 6h08
Réputés former l’élite, les IEP traversent une zone de turbulences. D’un
côté, Frédéric Mion, directeur de Sciences Po Paris, poussé à la
démission après l’affaire Duhamel. De l’autre, ce déferlement de
messages sur les réseaux sociaux, témoignant de violences sexuelles et
de la passivité de l’administration.
C’est un effet de masse, une accumulation qui donne le vertige. Depuis quelques jours, des centaines de messages affluent sur les réseaux sociaux. Il y est question de viols, d’agressions sexuelles, et de la coupable passivité de l’administration des Instituts d’études politiques (IEP), les « Sciences Po », ces dix écoles particulièrement sélectives, disséminées sur le territoire hexagonal. Apparu lundi, le hashtag #Sciencesporcs comptait mardi soir sur Twitter plus de 22 000 occurrences, selon l’outil de veille Visibrain. Des enquêtes ont été ouvertes à Toulouse et Grenoble.
Déflagration
D’habitude, sur le groupe Facebook privé des étudiants de Sciences Po Bordeaux, on trouve surtout des programmes de conférence, des rendez-vous d’apéro-débat ou des offres de stage. Mais le 23 janvier dernier, un long message provoque une déflagration. Une étudiante y décrit le viol commis par son petit ami, en avril 2019.
Son post marque le début d’une longue série : quatre jours plus tard, la page comprend déjà une quinzaine d’autres publications de la même tonalité. À l’heure actuelle, elle en compte 166, selon Sexprimons-nous, association féministe de l’IEP bordelais. Celle-ci a lancé lundi un formulaire en ligne, pour continuer à collecter des témoignages.
Faut-il voir, dans cette libération de la parole, un effet de traîne de l’affaire Olivier Duhamel, désormais ex-président de la Fondation nationale de sciences politiques, contraint à la démission après le livre de Camille Kouchner ? Une manifestation a encore eu lieu ce lundi pour réclamer la démission du directeur de Sciences Po Paris, Frédéric Mion, qui était au courant des accusations pesant sur le célèbre constitutionnaliste. Sous pression, celui-ci a d’ailleurs annoncé mardi dans la soirée qu’il renonçait à ses fonctions.
« À Toulouse aussi, on est violé.es »
Toujours est-il que les langues se sont déliées bien au-delà des murs de Sciences Po Bordeaux. Les témoignages compilés sur Instagram par l’activiste féministe Anna Toumazoff passée par Sciences Po Toulouse, émanent de tous les IEP. « Je vous écris car à Toulouse aussi on est violé.es (…). Au début, tu m’insultais comme les autres, même beaucoup plus, et puis tu m’as violée (…). Je dormais et tu as continué. Tu m’as demandé si ça allait, j’ai dit non et tu as fini », raconte notamment Juliette, 20 ans.
La plainte déposée par la jeune femme le 6 février a donné lieu à l’ouverture d’une enquête préliminaire. À Grenoble, le parquet a indiqué avoir reçu deux signalements d’agression sexuelle par la direction de Sciences Po et ouvert des enquêtes dans la foulée.
Les multiples témoignages évoquent des viols, des agressions sexuelles, survenus parfois lors de week-end d’intégration ou des CRIT, ces compétitions sportives inter-écoles, mais aussi lors de mobilités à l’étranger.
Nombreux sont les messages qui mettent au cause l’attitude de l’administration. Une jeune femme affirme notamment :
« J’ai alerté sur le fait que j’étais harcelée par un élève de l’établissement et aucune réaction. Je leur ai dit que cet élève m’avait violée, aucune réaction. Ils m’ont traitée comme de la merde, ils ne m’ont pas crue et n’ont rien fait. »
Un message assure aussi que l’administration de Sciences Po Strasbourg aurait dissuadé une étudiante de porter plainte pour des faits de harcèlement sexuel. Un autre avance que Sciences Po Paris aurait sanctionné un homme ayant violé une femme avec une bouteille de bière en le changeant de campus. Des professeurs sont également accusés de harcèlement et d’agressions.
« Vigilance » et »détermination »
À Bordeaux, où tout a commencé, l’association Sexprimons-Nous a rencontré le 2 février le directeur de l’IEP, Yves Déloye. « Maintenant que cette parole tragique a été libérée, elle doit être accueillie avec empathie et traitée avec détermination », déclare le communiqué publié par la direction. Celle-ci s’engage notamment à mettre en place un programme de formation et de prévention. Un groupe de travail doit proposer un plan d’action, en vue d’une mise en œuvre à la rentrée prochaine.
De son côté, l’IEP de Strasbourg a réagi ce mardi, réaffirmant sa « très grande vigilance à l’endroit de toutes les formes de discrimination et de violence » ainsi que son « intransigeance ». « Les procédures mises en place ne semblent pas avoir porté leurs fruits », reconnaît l’Institut. « Aussi l’école s’engage avec les 6 autres Sciences Po du réseau à travailler dès maintenant à la mise en place de nouveaux dispositifs ».
Si certaines voix dénoncent une « culture du viol » qui serait particulièrement marquée au sein de Sciences Po, les membre de Sexprimons-Nous se veulent plus mesurées et réfutent l’idée d’une problématique spécifique liées aux IEP. « Ce que nous avons envie de montrer, c’est que ces violences sexistes et sexuelles n’épargnent pas Sciences Po, mais qu’elles sont aussi partout, dans tout l’enseignement supérieur. Partout. »
« SciencesPorcs » : « Aucun fait avéré ne doit rester impuni », insiste la ministre Frédérique Vidal
La ministre de l’Enseignement supérieur souligne aussi l’importance de
veiller à ce que celles et ceux qui dénoncent leurs agresseurs ne soient
pas obligées de renoncer à leurs études, ce qui constituerait « un
deuxième traumatisme ».
Période houleuse, pour IEP. Les dix Instituts d’études politiques que compte le territoire hexagonal sont secoués à la fois par une vague de dénonciation des violences sexistes et sexuelles et par les répercussions du livre de Camille Kouchner, celui-ci ayant successivement contraint Olivier Duhamel et Frédéric Mion a renoncer à leurs fonctions, à la tête de la fondation qui supervise les Sciences Po pour le premier, et à la direction de Sciences Po Paris pour le second.
Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Frédérique Vidal, apporte son soutien aux victimes. « Aucun fait avéré ne doit rester impuni », insiste-t-elle. La ministre souligne aussi l’importance qu’aucune victime ne soit obligée de renoncer à ses études ou à changer d’établissement.
FRANCE INTER : « Comment réagissez-vous à cette vague de dénonciation de violences sexuelles au sein des IEP ? »
FRÉDÉRIQUE VIDAL : « Je tiens d’abord à dire qu’il est très important que cette parole se libère et que cela conforte tout ce que nous avons mis en place dans l’ensemble des établissements d’enseignement supérieur pour lutter contre ces violences sexistes et sexuelles. Notamment la capacité à recueillir la parole et à aider ces jeunes à aller jusqu’au bout de leur démarche, leur préciser les dispositifs qui peuvent les aider, comme l’aide juridictionnelle.
Et puis, au delà de leurs témoignages, les pousser à agir, à porter plainte de façon à ce qu’aucun fait avéré ne reste impuni. »
Êtes-vous surprise par l’ampleur que prend le phénomène jour après jour ?
« Je crois qu’on assiste, sur différents sujets, à la libération de la parole et c’est toujours bien. Il y a des pionniers ou des pionnières, en l’occurrence celles qui osent parler et qui font savoir que l’on n’est pas seul. C’est important de se confier et de ne pas culpabiliser parce que l’on est victime.
Les établissements d’enseignement supérieur sont comme le reste de la société. Il y a des faits qui, s’ils sont avérés, doivent être absolument dénoncés et punis. Parce que c’est extrêmement grave et peut-être encore plus sur des jeunes en cours de formation : à la fois dans leurs études, mais aussi en cours de formation de leur personnalité, de ce qui va les construire pour la suite de leur vie. »
« Il ne faut pas rester avec un secret aussi lourd, des blessures aussi graves sans se confier et qu’il y ait réparation. »
Quel soutien pouvez vous apporter votre niveau?
« Nous allons continuer à accompagner les établissements pour ce recueil de parole et surtout pour donner aux victimes toutes les indications pour les accompagner, les inciter à porter plainte. Il s’agit aussi de veiller à ce qu’elles ne soient pas finalement obligées de s’exclure de leurs études.
Une enquête sur les violences sexistes et sexuelles, commandée au mois de novembre, montre que, dans un cas sur dix, c’est la victime qui quitte ses études, qui quitte l’établissement. C’est là dessus qu’il faut insister. »
« Les victimes n’ont pas à subir un deuxième traumatisme en étant obligé de renoncer aux études qu’elles souhaitaient poursuivre »
Le directeur de Sciences Po Paris, Frédéric Mion, a annoncé ce mardi soir sa démission, après l’affaire Olivier Duhamel. A-t-il bien fait de renoncer à ses fonctions ?
« Frédéric Mion s’en est expliqué à la fois dans une lettre qu’il m’a adressée ainsi qu’à l’ensemble des personnels et des étudiants. C’était important pour moi qu’il y ait une inspection générale pour ramener de la sérénité dans l’établissement. Ce qu’a montré cette inspection, c’est qu’il n’y avait pas eu d’omerta organisée, qu’il n’y a pas eu de violences sexuelles ou sexistes au sein de l’établissement du fait de M. Duhamel. Néanmoins, Frédéric Mion a jugé que, pour protéger l’institution, il était de sa responsabilité de démissionner. Il a pris ses responsabilités.
Mais il faut aussi reconnaître le rôle qu’il a joué, notamment à Paris, en montant l’une des premières cellules d’écoute des violences sexistes et sexuelles dans les IEP en 2015. Il a mis en place des dispositifs tout à fait novateurs dont les autres IEP se sont d’ailleurs emparés, même si l’on doit encore les amplifier. »
Cette décision est-elle de nature à ramener une certaine sérénité à Sciences Po Paris ?
« Je crois déjà que l’ensemble des protagonistes de Sciences Po, que ce soit les étudiants ou les personnels, ont apprécié la venue de l’inspection, qui est un regard extérieur. Plus de 60 personnes ont été auditionnées. Et ça a déjà ramené une forme de sérénité.
Moi, tout ce que je souhaite, c’est que le second semestre puisse se dérouler à Sciences Po de la façon la plus apaisée possible. Les étudiants sont déjà suffisamment contraints par les mesures sanitaires. »
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