Notons à ce propos que la grande copine brestoise du second, Céline Verdier, doyenne des juges d’instruction du tribunal judiciaire de Brest, semble être originaire du même secteur que Claude Verdier, amant de Christian Giudicelli, l’ami avec lequel Gabriel Matzneff a passé de nombreuses vacances pédophiles aux Philippines.
Ses relations avec eux seraient-elles anciennes, voire familiales ?
Une chose est en tous les cas bien certaine : elle adule les pédophiles, particulièrement le Luraghi Pascal Edouard Cyprien, qu’elle n’a cessé de porter aux nues depuis au moins une bonne dizaine d’années en sachant pertinemment qu’il avait entrepris de rechercher toutes mes relations anciennes et actuelles, afin d’assassiner tous ceux qui m’ont connue et pouvoir ainsi plus aisément défoncer l’Etat français et son armée avec ses amis islamistes…
https://copainsdavant.linternaute.com/p/celine-verdier-5306732
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Parcours
Parcours scolaire
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Collège Saint-jean
- Bagnols sur ceze 1990 – 1994
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Lycée Sainte-anne
- Brest 1995 – 1997
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Institut D’études Politiques (Iep) – Sciences Po
- Bordeaux 1997 – 2000
A propos
Général
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Prénom Nom :
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Vit à :
BREST, France
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Née le :
5 juil. 1979 (42 ans)
Ma vie aujourd’hui
- Aucune information disponible
Mes goûts et passions
Je remarque au passage qu’elle a récemment supprimé de sa fiche Copains d’avant toute mention à ses fonctions actuelles de magistrate, à Brest, ainsi qu’à sa formation à l’Ecole nationale de la magistrature sitôt après ses études à l’IEP de Bordeaux, lesquelles y ont figuré durant plusieurs années.
Ce n’est pourtant pas elle qui craint grand-chose en affichant publiquement ce qu’elle est, les islamistes l’adorent autant que les pédophiles : c’est la juge à Lura, ils sont tous au courant depuis le début.
https://www.midilibre.fr/2011/08/01/quand-la-commune-inspirait-deux-artistes,364727.php
Quand la commune inspirait deux artistes
Quelques articles récents concernant La Roque ont brièvement mentionné les noms de Christian Giudicelli et de Claude Verdier : deux artistes talentueux dont les œuvres ont valorisé la région, bien au-delà des frontières. Ils ont, maintes fois, puisé leur inspiration, l’un pour la peinture, l’autre pour la littérature, dans le charme des vieux villages locaux, les faisant ainsi apprécier par un très large public.
Claude Verdier (1932-1997) quittait régulièrement Paris pour se ressourcer dans sa maison familiale à Goudargues, où sa mère enseigna le piano à plusieurs générations de Goudarguais. Par ses créations picturales, Claude recherchait inlassablement à percer le mystère de la nature et des vieilles bâtisses. Le site de La Roque l’attirait tellement qu’il lui consacra un livre et une exposition dans la capitale en 1971. Par cinq fois, la galerie d’art Anne-Colin exposa ses tableaux. Petite anecdote : cette galerie, située rue Mazarine, recevait à chaque fois, un visiteur de marque, François Mitterrand qui appréciait particulièrement Goudargues. En 2011, le domaine de Bel-Air rend hommage à Claude ; l’étiquette apposée sur les bouteilles de la cuvée, médaille d’or 2010, est une pointe sèche de l’artiste représentant La Roque.
Ces années de création artistiques (théâtres, décors, expositions, conférences etc.), Claude les a partagées avec son compagnon Christian Giudicelli.
Ce dernier, Nîmois de naissance, est devenu un homme de Lettres récompensé par les prix les plus prestigieux (prix Valéry-Larbaud, prix Jean-Freustié, prix Renaudot en 1986 pour le livre Station balnéaire). Son dernier ouvrage Square de la couronne (2010) se passe à Nîmes. Ses émissions sur France Culture ont séduit un large public. Il est conseiller littéraire chez Gallimard.
Fidèle à la mémoire de Claude et de leurs souvenirs communs de La Roque, Christian a accepté avec joie de préfacer le tout nouveau livre de Mme Frach-Descazeaux intitulé Vivre à La Roque au XVIIIe siècle ». (Midi Libre du 23 juillet 2011).
« Je ressens ce village, tout en traits coupés, comme l’étape d’un ultime pèlerinage », écrivait leur ami commun Boris Schreiber, lui aussi prix Renaudot.
Correspondant : 06 60 09 59 49
Qui est Christian Giudicelli, écrivain, éditeur et compagnon de voyage de Matzneff ?
Les enquêteurs s’intéressent à cet intime de Gabriel Matzneff, avec qui il partage une profonde amitié depuis plusieurs décennies.
Christian Giudicelli, l’ami intime de Gabriel Matzneff
Capture YouTube / Gérard Courant
Le siège de Gallimard à Paris a été perquisitionné ce mercredi dans le cadre de l’enquête ouverte contre l’écrivain Gabriel Matzneff pour « viols sur mineur » de moins de 15 ans. La perquisition, révélée par Mediapart, a débuté dans la matinée et s’est achevée en tout début d’après-midi.
Les enquêteurs de l’Office central de répression des violences aux personnes (OCRVP) recherchaient notamment des passages écrits de l’écrivain ne figurant pas dans ses ouvrages publiés. Mais selon des sources proches du dossier et Mediapart, ils s’intéressent aussi à Christian Giudicelli, 78 ans, intime de Gabriel Matzneff et compagnon de ses voyages aux Philippines.
Un ami très proche
Lui-même romancier, il est membre du comité de lecture de Gallimard et dirige la collection « La fantaisie du voyageur » aux éditions Rocher, dans laquelle a publié Matzneff. Christian Giudicelli est l’un des dix jurés du prix Renaudot et a défendu à plusieurs reprises la candidature de son ami lors des délibérations, comme l’a raconté Le Monde.
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Très proche de Gabriel Matzneff, il se définissait lui-même dans son ouvrage Les Spectre Joyeux comme le « fidèle complice » de l’écrivain accusé de viols sur mineurs. Par ailleurs, comme le note Mediapart, dans un texte intitulé Gabriel infiniment aimable, publié dans le livre hommage des éditions du Sandre, Christian Giudicelli parlait de « coup de foudre » amical, pour décrire sa relation avec Matzneff, « un homme qui [lui] est si proche depuis environ trente-cinq ans ».
Des voyages aux Philippines
Sur le site matzneff.com, dédié à l’écrivain et qui a été supprimé en décembre dernier, la décennie 1980 mentionne plusieurs voyages à Manille avec Christian Giudicelli. Comme le souligne Mediapart, deux photos publiées dans le livre hommage des éditions du Sandre confirment ces voyages. Dans leurs ouvrages, les deux hommes se surnomment « 804″ pour Matzneff et « 811″ pour Giudicelli.
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Toujours dans le même livre hommage, Christian Giudicelli donne des détails sur leur relation. « Durant notre premier séjour à l’hôtel Tropicana [à Manille], lui habitait la chambre 804 [Eight o four] et moi la 811 [Eight one one] : ainsi, en bavardant, avons-nous pris l’habitude de nous désigner plutôt que par nos prénoms et, lorsqu’il s’agit d’évoquer, ici et là, en un court paragraphe, de menues coquineries et fredaines dont nous ne nous sentons guère coupables, mon cher Eight o four prend soin de dissimuler son cher Christian sous l’aile protectrice d’Eight one one : un tour de passe-passe qui n’abuse plus depuis longtemps ses fidèles lecteurs. » Des références à ces surnoms apparaîtront ensuite dans plusieurs de leurs romans respectifs.
A-t-il cherché à protéger Matzneff ?
Les clins d’oeil n’ont cependant pas toujours été aussi discrets. Dans La Prunelle de mes yeux, Gabriel Matzneff fait référence de manière plus ouverte à son ami. Alors qu’il raconte une scène où il sodomise une jeune fille, qui ressent des douleurs, il écrit : « Je me suis aussitôt retiré du ‘sentier des épices’ (ça, c’est une anecdote de Giudicelli, un ‘private joke’). »
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Au nom de cette amitié, Christian Giudicelli a-t-il cherché à protéger Gabriel Matzneff ? Toujours dans La Prunelle de mes yeux, l’écrivain raconte avoir été inquiété par la Brigade des mineurs, à la suite de lettres anonymes le dénonçant. « Hier soir, Christian Giudicelli (auquel, redoutant une perquisition, j’ai confié les photos de Vanessa prises chez moi et ses lettres), puis Marc Lacroix, ont été, comme toujours, des amis épatants », retrace-t-il.
Dans un entretien à l’ex-site Biffures, en 2008, Gabriel Matzneff déclarait avoir « autocensuré » des « passages » de ses écrits qui risquaient d’être « jugés spécialement scandaleux » après avoir notamment pris conseil auprès de Christian Giudicelli.
Matzneff ajoute avoir mis ces textes « en sécurité dans un coffre de banque ». Selon Mediapart, ce coffre-fort aurait été « localisé » par les enquêteurs.
“L’Arme la plus meurtrière” : le livre riposte d’une autre victime de Matzneff
Après Vanessa Springora, une autre femme, Francesca Gee, aujourd’hui âgée de 63 ans, accuse Gabriel Matzneff d’abus sexuels. Dans un livre auto-édité, L’arme la plus meurtrière, elle dresse le portrait implacable d’un prédateur et du système qui l’a protégé.
Lorsqu’elle a rencontré Matzneff, Francesca Gee avait quinze ans et lui trente-sept, le même âge qu’Humbert Humbert, le protagoniste de « Lolita » de Nabokov. Quand on a lu Vanessa Springora (Le Consentement, Grasset, 2020), on ne peut qu’être saisi par les similitudes entre les deux récits. Comme Vanessa, Francesca était une adolescente passionnée de littérature, dont les parents, fraîchement séparés, « sont trop pris par leur mélo personnel pour s’intéresser à ce que je deviens ».
« Mes appas, mon intelligence, ma simple existence sont portés aux nues. Comment résister à te tels compliments ? »
Un soir, à la sortie du cinéma, Francesca et sa mère tombent sur Matzneff, une vieille connaissance, perdue de vue depuis longtemps. Ah, le plaisir des retrouvailles ! Assez vite, cependant, la jeune Francesca, troublée, comprend que c’est après elle que l’écrivain en a, et non après sa journaliste de mère. « Grâce à son sismographe intérieur le détourneur de fillettes a détecté la fêlure et, sans hésiter, il a foncé », écrit-elle dans L’Arme la plus meurtrière.
Il appelle aux heures de bureau pour être sûr de tomber sur la jeune fille. Il lui propose de la voir, l’étourdit de discours. « Mes appas, mon intelligence, ma simple existence sont portés aux nues. Comment résister à te tels compliments ? Comment refuser de vivre, enfin, la vie d’une héroïne », écrit-elle dans un extrait du livre disponible sur son site.
Une adolescente sous emprise
Lorsqu’il se jette sur elle, lors d’une promenade sur les quais, elle ne peut pas retenir un mouvement de dégoût. « Tandis qu’il s’escrime sur ma bouche, mes yeux ouverts enregistrent la chair flasque du cou, la peau du menton un peu pendante. » Un peu plus tard, ce sera le lit « comme une arène ». Dire non ? Impensable. À cette adolescente peu sûre d’elle, on a appris à être polie, à faire plaisir, à obéir aux adultes.
Les adultes, justement, que pensent-ils de cette drôle d’affaire ? « Ma mère était très opposée à cette liaison, déclare Francesca Gee à France Inter, mais mon père y était très favorable. Il était tout à fait d’accord pour que je sois la maîtresse de Matzneff. » Dans cette famille, personne n’occupe la place qu’il devrait occuper. Personne ne fait ce qu’il devrait faire. Car si la mère est opposée à cette liaison, la jeune Francesca en découvre bientôt la raison : « Tu m’as volé mon amant », lance-t-elle un jour à sa fille médusée. « Quand une mère et sa fille ont des rapports avec le même homme, c’est un triangle incestueux », analyse Francesca Gee. Sa mère, aujourd’hui âgée de près de 90 ans, refuse d’aborder avec sa fille ce chapitre douloureux.
Pendant ce temps, l’écrivain resserre sa prise. « Gabriel Matzneff m’a mise en garde. (..) Le monde, celui des adultes, est méchant. Il ne supporte pas les gens qui s’aiment comme lui et moi nous aimons. Car « nous » nous aimons. C’est un dogme. » Il l’espionne, lui interdit de voir ses amis, manœuvre pour qu’elle soit inscrite dans un lycée près de chez lui, pille les lettres qu’elle lui a envoyées pour les publier, à son insu, dans son essai Les moins de seize ans. Les vacances, qu’elle passe à la neige ou dans sa famille italienne, sont une respiration bienvenue pour Francesca. Mais elle a beau se débattre, elle est engluée.
Un système qui protège Matzneff
Matzneff, prudent, a toujours dans son portefeuille une lettre autographe de Pompidou, à en-tête de la Présidence de la République. Plus tard, elle sera remplacée par une lettre de Mitterrand. En cas d’ennuis avec la police, cela peut faire son effet. Rarement on a lu une aussi fine analyse du système de manipulation mis en place par un prédateur. « Matzneff m’aime comme il aime les côtes de bœuf et les vins de Bourgogne : il me dévore et me transforme en bouillie ; plus tard il me défèquera. »
À ses dix-huit ans, Franscesca Gee parvient enfin à le quitter. Mais on ne quitte pas Matzneff. Elle a beau mettre de la distance entre eux (elle vivra de nombreuses années à l’étranger), il la poursuit : dans son journal (publié) il la traite de « garce luciférienne » et autres vocables du même tonneau. Pire, il utilise une photo d’elle à quinze ans pour illustrer l’édition Folio d’un de ses livres.
C’est en vain qu’elle essaie de faire cesser l’utilisation de son image. L’écrivain est bien entouré. Il dispose de relais puissants. Deux avocats refusent de prendre le dossier qu’elle leur soumet. Essaie-t-elle de faire le récit de ce qui lui est arrivé ? Des éditeurs la découragent. Pendant ce temps, droite et gauche confondues, l’État « fait risette au pédopornographe en chef », constate, amère, Francesca Gee, avant d’énumérer les hochets honorifiques (mais pas seulement) offerts par les gouvernements successifs. Comment cela a-t-il été rendu possible ? C’est aussi le propos de ce livre. Récit d’une dépossession de soi mais aussi décryptage de ce que l’auteure appelle lors de notre entretien « le biotope de Gabriel Matzneff ». En clair, les relations et le système qui l’ont protégé.
Un livre pour « riposter »
Lorsqu’est paru Le Consentement, de Vanessa Springora, Francesca Gee a accueilli avec joie et soulagement la déflagration qui a accompagné la sortie du livre. Elle s’est d’abord dit que c’était réglé, qu’elle n’aurait plus à y revenir. Puis, petit à petit, le désir de reprendre son manuscrit refusé est apparu. « J’ai été si gravement insultée, il faut bien lui répondre à ce type ! On ne va pas faire comme s’il ne s’était rien passé, j’avais besoin de me défendre et de riposter ! », s’exclame-t-elle avec véhémence.
Francesca Gee a parlé à la presse pour la première fois l’an dernier. C’est au New York Times qu’elle a choisi de confier son récit, écartant d’office les journaux français. Pour son livre, L’Arme la plus meurtrière, elle opté pour l’auto-édition après quelques contacts infructueux dans l’édition. Des choix qui disent bien sa défiance à l’égard d’un système longtemps acquis à son prédateur et qui a érigé autour de lui une conspiration du silence.
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