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jeudi 29 mai 2025

Le Télégramme : une rédaction coupée en deux ?

La moitié de ses 220 journalistes adhère à une société des journalistes du Télégramme (SJT) qualifiée d'extrême-gauchiste par la direction du quotidien local, lequel n'a jamais dénoncé les harcèlements judiciaires ou «procédures baillons» à répétition de la criminelle Josette Brenterch du NPA de Brest à mon encontre à partir de 2010, dans le but de me faire taire sur ma propre biographie, après qu'elle eut décidé d'en faire publier et diffuser une version de son invention, entièrement fausse et mensongère, à seule fin de me calomnier publiquement au maximum, et avec moi tous mes proches ainsi que toutes les personnes qui ont pu me faire confiance ou émettre des avis favorables à mon sujet au cours de mon existence, notamment sur le plan professionnel.

D'abord à Brest où elle a toujours bénéficié d'un puissant soutien des magistrats locaux tous frappés de corruption et totalement à sa botte, comme Céline Verdier, du SM, ce que n'ignore pas le "journaliste" Steven Le Roy du Télégramme, le seul à avoir osé se fendre d'un rapport d'audience après le procès tout à fait hallucinant qui avait été organisé à mon encontre en avril 2013 (Ouest France s'était abstenu), puis à Rennes, en appel, où au contraire elle s'était pris une claque le 2 décembre 2015, ce dont Steven Le Roy n'avait pas tiré un article à la mesure de celui où il m'avait calomniée et ridiculisée pour le plus grand plaisir de la dame en avril 2013, et encore à Paris sous prête-nom, celui du malade mental Pascal Edouard Cyprien Luraghi, deux fois, en première instance et en appel, avec pour résultats deux belles claques à ses méchantes odeurs, en 2017 et 2018.

 

https://www.liberation.fr/economie/medias/bollore-contribue-au-pluralisme-des-idees-un-editorial-du-directeur-de-linformation-du-telegramme-denonce-par-la-redaction-20250528_E5D6AOBZ5JFBDP6QPVQFJIQPIM/

Fronde
 

«Bolloré contribue au pluralisme des idées» : un éditorial du directeur de l’information du «Télégramme» dénoncé par la rédaction

 
La société des journalistes du quotidien breton s’est désolidarisée, mardi 27 mai, des mots de Hubert Coudurier en défense du milliardaire proche de la fachosphère.

publié le 28 mai 2025 à 16h53
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La société des journalistes du Télégramme (SJT) a publié mardi 27 mai un communiqué dans lequel elle prend ses distances et dénonce l’éditorial pro-Bolloré paru deux jours plus tôt dans les colonnes du quotidien. La SJT souligne que «de nombreux journalistes de la rédaction ne se reconnaissent pas dans les propos tenus». Et pour cause, Hubert Coudurier, le directeur de l’information et auteur de la publication titrée «Stop à l’agit-prop anti-Bolloré» y affirme dès les premières lignes qu’«il y a quelque chose de profondément incongru et déplaisant dans la manifestation anti-Bolloré qui s’est déroulée samedi».

Une prise de position du Morlaisien de 67 ans qui fait suite au rassemblement de près de 70 bateaux, samedi 24 mai, dans l’archipel des Glénan où Vincent Bolloré possède une île. Le collectif Lever les voiles et les Soulèvements de la Terre avaient organisé cette mobilisation pour protester contre la présence du milliardaire d’extrême droite. «Vouloir s’en prendre à son droit de propriété rappelle des pratiques de régimes totalitaires auxquels nous n’aimerions pas ressembler», écrit Hubert Coudurier. Ce dernier s’étonnant que l’on puisse reprocher quoi que ce soit à celui «qui a redressé, de manière remarquable, son entreprise familiale [et qui] incarne […] la réussite de la Bretagne».

Un rond de serviette sur CNews

L’édito de trop pour la SJT, relancée il y a deux ans par plusieurs journalistes interpellés notamment par l’orientation des écrits de Hubert Coudurier et à laquelle adhèrent la moitié des 220 journalistes de la rédaction. L’organisation avait déjà partagé deux communiqués en interne en 2021 et en 2024 pour déplorer les prises de position du directeur de l’information. Cette fois, elle s’est fendue d’un communiqué public pour exprimer sa distance avec le texte, en particulier vis-à-vis de cette affirmation de l’éditorialiste selon laquelle «Bolloré contribue au pluralisme des idées dans un pays longtemps soumis à une certaine doxa médiatique».

«L’affaire était trop sérieuse et le fait qu’Hubert Coudurier s’exprime au nom de l’ensemble du Télégramme pour prendre parti pour Vincent Bolloré a heurté une large proportion de nos adhérents. Ce sont eux qui nous ont encouragés à réagir de manière publique, avant même qu’on en discute», précise-t-on au bureau de la SJT auprès de Libération.

La société des journalistes lui a répondu en rappelant que «la stratégie de conquête déployée par [Vincent Bolloré] dans le secteur médiatique pour servir son idéologie et ses intérêts a été largement documentée. Plusieurs journalistes ont par ailleurs dénoncé les intimidations et les menaces que fait peser le milliardaire sur la liberté de l’information». La SJT en profitant pour souligner que Hubert Coudurier «intervient lui-même en tant que chroniqueur sur la chaîne CNews», chaîne du groupe Vivendi, détenu par Vincent Bolloré. Une information que le cadre du Télégramme, qui apparaît régulièrement dans l’émission 180 minutes info, ne précise pas dans son éditorial à la gloire de son employeur.

Coudurier soutenu par Coudurier

Dans la foulée de la publication de la SJT, Hubert Coudurier, dont le frère, Edouard, est président du conseil d’administration et propriétaire du groupe Télégramme, a reçu le soutien de la direction du journal. Dans un communiqué d’abord envoyé aux journalistes puis diffusé publiquement, celle-ci assure que la SJT «se trompe de combat» : «Il ne s’agit pas […] de défendre M. Bolloré ni ses idées, mais de dénoncer la dérive totalitaire de certains mouvements d’extrême gauche.»

La direction poursuit : «Oui, le Télégramme est indépendant et défend le pluralisme des opinions, c’est pourquoi il est utile de réaffirmer que celles-ci ont droit de cité dans l’espace médiatique, même lorsqu’elles déplaisent à l’extrême gauche et à la SJT». Un parallèle qui intervient pourtant quelques semaines seulement après le soutien apporté par la direction à sa rédaction, lorsque Jean-Luc Mélenchon avait qualifié le journal de «bulletin paroissial» qui «manipule ses lecteurs», en mars. Loin de qualifier l’organisation «d’extrême gauche», la direction avait republié le communiqué de la SJT réagissant aux propos du leader insoumis.

«On regrette d’être caricaturés. L’objet de notre communiqué n’était pas du tout de soutenir la manifestation mais de rappeler qu’on ne peut pas considérer qu’un milliardaire qui fait main basse sur plusieurs médias œuvre pour le pluralisme des opinions», déplore-t-on au bureau de la SJT auprès de «Libé». Ce dernier rappelant que Vincent Bolloré est coutumier des «procédures baillons» (de longues poursuites judiciaires visant à épuiser financièrement un média) dès lors que la presse se penche d’un peu trop près sur ses affaires.

 

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