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mercredi 24 janvier 2024

Troisième journée de procès des attentats du 23 mars 2018

Il manque quelque chose, là :

 

"Lakdim m'a fait un grand sourire en me disant c'est comme ça comme on fait"

"Il longe les caisses et se dirige vers le point boulangerie. Il va faire demi tour. Christian Medves traverse la magasin avec des documents administratifs. Lakdim se dirige vers lui, une arme côté gauche, il pointe l'arme contre le crâne et appuie sur la détente. Il refait un pas et réarme et tire à nouveau à bout touchant. Christian Medves n'a pas pu se tourner, il ne s'est rendu compte de rien. Christian Medves est venu me dire bonjour a dit l'hôtesse de caisse. Lakdim m'a fait un grand sourire en me disant c'est comme ca comme on fait. Il a tiré une fois."

 

A l'époque des faits, la presse avait rapporté qu'il avait demandé quelque chose à la boulangère, puis s'était précipité vers le chef boucher pour le tuer. N'est-ce pas lui qu'il cherchait ?

Manifestement, il avait un contrat à remplir : tuer le chef boucher qui très certainement devait déranger en raison de ses activités de syndicaliste.


A lire ou à relire :

http://satanistique.blogspot.com/2018/03/stephane-poussier-ex-candidat-fi-du.html

http://satanistique.blogspot.com/2018/03/terrorisme-stephane-poussier-condamne.html

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http://satanistique.blogspot.com/2021/12/terrorisme-islamiste-retour-sur.html

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http://satanistique.blogspot.com/2024/01/proces-des-attentats-du-23-mars-2018.html

http://satanistique.blogspot.com/2024/01/negociations-darnaud-beltrame-avec.html

 

 

https://www.lindependant.fr/2024/01/24/direct-proces-des-attentats-de-trebes-et-de-carcassonne-les-temoignages-de-trois-policiers-attendus-au-3e-jour-daudience-11715706.php

REPLAY. Procès des attentats de Trèbes et de Carcassonne : revivez les moments forts de la troisième journée


Publié le , mis à jour
Christophe Parra, envoyé spécial à Paris

Troisième journée du procès des attentats de Trèbes et de Carcassonne ce mercredi 24 janvier 2024. Le 23 mars 2018, le parcours meurtrier de Radouane Lakdim avait conduit à la mort de quatre personnes : Jean Mazières, Christian Medvès, Hervé Sosna et le colonel Arnaud Beltrame. Le terroriste, lui, a été tué lors de l'assaut mené par les forces de l'ordre dans le Super U de Trèbes. Mardi, lors de la deuxième journée d'audience, le parcours de Lakdim a été détaillé par des experts. Puis, trois gendarmes présents devant le supermarché de Trèbes ont raconté leurs souvenirs. Ce mercredi, trois policiers seront entendus à la barre de la cour d'assises spéciale.

Trois policiers sont attendus dans la "salle des grands procès" ce mercredi 24 janvier pour la 3e journée d'audience du procès des attentats de Trèbes et de Carcassonne.

Suivez les moments importants de cette 3e journée d'audience avec les journalistes de L'Indépendant.

Ce qu'il faut retenir de la 3e journée d'audience 

L'audience est suspendue.

Elle reprendra à 9 h 30 demain.

Il a une plaie au niveau du cou

Le GIGN : "Il a une plaie au niveau du cou"

Tenez le coup mon colonel

Négociateur : "Radouane tu es toujours là. Ta maman est triste de cette situation."

Arnaud c'est toi qui fais ces bruits

Négociateur : "Arnaud, c'est toi qui fais ces bruits. Si tu es blessé, grogne un coup."

Qu'est ce qu'il se passe Radouane ?

Arnaud Beltrame au négociateur qui appelle ? "Tu sais qui je suis, tu sais d'où je viens."

Reprise de l'audience

L'enregistrement de la négociation avec le GIGN va être diffusé.

L'audience est suspendue

Arnaud Beltrame a tenté de joindre sa femme

Arnaud Beltrame a tenté de joindre sa femme pendant qu'il était avec Radouane Lakdim. Vers 14 h. En vain.

On comprend qu'il a un plan

En réponse à Me Franck Alberti, l'enquêteur : "C'est quelqu'un de déterminé. Il est plutôt calme. Dans le magasin, il va marcher, il va vers ses objectifs, il ne va pas se perdre. Il ne se précipite pas. Il sourit de façon provocatrice à une caissière. Des propos qu'il tient à Julie Lavaud, on comprend qu'il a un plan."

Se confronter avec les forces de l'ordre

A une question de l'avocate générale Alexa Dubourg, l'enquêteur confie que Radouane Lakdim dit à plusieurs reprises qu'il veut se confronter avec les forces de l'ordre.

Les photos des caisses

Les photos des deux caisses où ont été assassinés d'une balle dans la tête Hervé Sosna et Christian Medves sont diffusées.

Une photo de la réserve

Le président diffuse une photo de la réserve où s'est nouée la prise d'otage et l'issue fatale.

Il agit en marchant

Le président Laurent Raviot reprend les faits avec l'enquêteur de la Sdat. Il rappelle que la remontée de la ligne de caisse, et l'assassinat de Medves et Sosna, s'est faite en marchant. Cela a duré deux minutes.

Quatre engins explosifs retrouvés

Trois armes ont été retrouvés dont celles de Beltrame utilisés par Lakdim, un pisotet utilisé à six reprises par Lakdim et un poignard, ainsi que quatre engins explosifs.

Blessures à l'arme blanche et lésions balistiques

Trois personnes sont décédées, Hervé Sosna, Christian Medves et Arnaud Beltrame qui est décédé des suites de ses blessures à l'arme blanche et de lésions balistiques.

Ils ont cru à des pétards

Les témoins ont cru entendre des pétards et des palettes qui tombent. Ceux qui l'ont vu ont pris la fuite. Les témoins ont entendu entre deux et sept tirs. Certains témoins disent qu'il avait un couteau.

Beltrame : "Vous vous barrez, j'ai pas envie de mourir moi"

Lakdim : "-Rentre dans les bureaux." Julie Lavaud : "-Je pars doucement, ok." Lakdim "-Ferme la porte." Julie Lavaud : "Tu veux que je ferme ? D'accord. Je sors."

"Vous êtes quel grade ?"

"- Elle est où votre arme ?" "-Regardez..." "-Enlève tout, ok jette-le." (...) "-Oh vous êtes quel grade vous ?" "-Lieutenant-colonel quand même."

"On les fait sortir et vous me prenez en otage"

"- Faites moi sortir tous ces comiques, ça sert à rien, on va parler." "-Je suis d'accord, on les fait sortir mais vous me prenez en otage à la place de la dame."

La conversation entre Beltrame et Lakdim

"- Vous voulez que je vous tue ? Vous êtes prêt à mourir pour la France ? "-Je pose ma radio, regardez. Relâchez cette dame, d'accord. "Vous voulez que je vous tue ?" "-Je veux juste qu'on s'échange avec cette dame."

L'échange d'otage

A son arrivée, Arnaud Beltrame dit à ses troupes "Taisez vous, c'est moi qui négocie cassez vous du supermarché." L'enquêteur rend compte de l'échange, enregistré par le téléphone de Julie Lavaud, entre Arnaud Beltrame et Radouane Lakdim.

"Elle ne comprenait pas pourquoi un gendarme voulait s'échanger contre elle"

L'enquêteur cite Julie Lavaud : "Il me semble qu'il a dit qu'il voulait mourir en martyr. Il m'a mis le canon sur la tempe. Plus le gendarme avançait, plus il tremblait." Elle avait de la culpabilité et "ne comprenait pas pourquoi un gendarme voulait s'échanger contre elle".

Il avait l'ait content d'avoir un otage

"Julie Lavaud est restée 50 minutes seule avec l'auteur des faits. Elle s'exprime clairement. Ses mots semblent apaiser le preneur d'otage. Elle restera à côté du combiné. Elle permettra de situer l'auteur. Il avait l'air content d'avoir un otage dit-elle."

"Moi j'ai pas peur de mourir"

"Lakdim brandit son arme et invective les personnes, lève son bras en direction du plafond et tire un second coup de feu. Deux clients sont à la caisse dont Hervé Sosna. Ce dernier est face au tapis de caisse. Il a vu les coups de feu. Toi c'est gratuit et il lui tire dessus."

"L'auteur repart en chemin inverse vers le coin boulangerie. Il s'adresse à un client, en lui demandant des allumettes. L'auteur cherchait du feu car il avait des grenades. Il se met à crier. Il était en colère. Il dit qu'il défendait ses frères de Syrie, du Mali et de Lybie et criait aux gens de se coucher."

"Il entre dans le kiosque d'accueil. Julie s'est caché dans une des pièces derrière l'accueil. Il déclare : Tiens voilà mon otage. Il la rassure, en lui disant qu'il ne lui fera rien. Il lui demande de faire le 17. Elle s'exécute. "

"Lakdim m'a fait un grand sourire en me disant c'est comme ça comme on fait"

"Il longe les caisses et se dirige vers le point boulangerie. Il va faire demi tour. Christian Medves traverse la magasin avec des documents administratifs. Lakdim se dirige vers lui, une arme côté gauche, il pointe l'arme contre le crâne et appuie sur la détente. Il refait un pas et réarme et tire à nouveau à bout touchant. Christian Medves n'a pas pu se tourner, il ne s'est rendu compte de rien. Christian Medves est venu me dire bonjour a dit l'hôtesse de caisse. Lakdim m'a fait un grand sourire en me disant c'est comme ca comme on fait. Il a tiré une fois."

L'entrée de Lakdim dans le Super U

"Radouane Lakdim est vêtu d'un pantalon treillis, un t-shirt à capuche, doudoune marron. Il se dirige à petite foulée vers le magasin. Il plaque le pan de sa veste contre lui. Il entre dans le Super U. Il fait quelques pas et semble jauger l'activité."

"Expliquer les faits"

"Le but est d'expliquer les faits au Super U, en m'appuyant sur les témoignages des forces de l'ordre, des clients et des employés, les constatations et la videosurveillance."

Deux faits concomittants

Enquête de la Sdat : "A 10 h 35, on tire sur les CRS, à 10 h 42, prise d'otage au Super U, ce qui a fait penser qu'il y avait deux auteurs. L'assassinat de Jean Mazières est connu à 12 h 30. C'est à 13 h 47 que le lien a été effectué entre ces trois faits."

Exposé sur les investigations effectuées au Super U de Trèbes

Un officier de police judiciaire de la sous direction antiterroriste est appelé à la barre. Il avait été dépêché sur place le jour des faits.

L'audience reprend

Notre journaliste fait un point à la mi-journée 

L'audience est suspendue

Elle reprendra à 14 heures.

Touché sous l'aisselle, en pleine région du coeur

Les quatre CRS étaient arrivés le 12 mars à Carcassonne. Le jour des faits, ils faisaient un footing en civil. A leur retour, vers 10 h à une centaine de mètres de la caserne, ils sont victimes de tir. Frédéric Poirot entend une détonation. Il voit un véhicule blanc et un bras, avec une arme. Il est touché et se réfugie derrière une voiture en stationnement, dans la cour intérieure de la caserne. Il est touché sous l'aisselle gauche, en pleine région du coeur. Il est traumatisé. Le deuxième CRS détaille cinq tirs , il se réfugie aussi dans la cour intérieure de la caserne. Il entend une autre détonation et un véhicule qui part en trombe. Il fera un point de compression sur Frédéric Poirot. Un autre CRS va se réfugier derrière un petit muret. Il craignait que le terroriste ne descende pour les abattre. Le quatrième CRS, qui fermait la marche voit un pistolet semi automatique. Il va se cacher derrière un véhicule en stationnement. Il va porter secours à son collègue.

"Une route très fréquentée" 

"Ma mission : faire les constatations là où quatre CRS ont été les cibles de tir, avec un blessé. L'avenue général Leclerc, route très fréquentée."

Les tirs sur les CRS

Le commandant Duluc de la police judicaire de Perpignan vient rendre compte des faits des tirs sur les CRS, avenue général Leclerc.

Renato Silva a fait 40 mètres, avec une balle dans la tête

Répondant aux questions de Me Alberti, l'avocat de Renato Silva, l'enquêteur estime à "une quarantaine de mètres, sentier au milieu de la végétation", du lieu du parking où on a découvert Renato. "Je pense que le lieu de rencontre est dans ce sentier, à l'abri des regards. Il a eu la présence d'esprit de prendre la bonne direction."

Un témoignage qui n'est pas confirmé

Ce conducteur dit : "Je passe les Aigles, je regarde sur la droite, j'ai deux hommes qui descendent le ravin. J'ai vu qu'ils portaient des armes longues, plutôt des fusils d'assaut, et des tenues longues comme ceux de Daesh. J'ai appelé le 17." Après vérification, l'enquêteur note : "Entre Pech Mary et Montlegun, personne n'a vu ces individus. Et l'horaire ne correspond pas avec l'heure de l'assassinat de Jean Mazières."

Pas de lien entre les victimes et Lakdim

Il n'y a aucun lien entre les victimes, Jean Mazières, Renato Silva et Radouane Lakdim confirme l'enquêteur de la police judiciaire.

Un miracle qu'il soit en vie

Pour le président Laurent Raviot, c'est un miracle que Renato Silva soit en vie, "avec une balle dans la boîte cranienne".

Le verre des lunettes a dévié la balle

Ce sont celle de Renato Silva qui a été retrouvée. Le verre a certainement dû dévier la balle indique l'enquêteur.

Le président Laurent Raviot montre des photos

Des vues du parking et qui montrent les lieux où on a découvert le corps de Jean Mazières, le sentier qui mène à une petite forêt.

La Corsa retrouvée au Super U

L'enquêteur : "Le jour des faits, on fait le lien du véhicule Corsa de Renato Silva, volé et utilisé par l'assaillant. Ce véhicule zest retrouvé stationné sur le parking du Super U. On retrouve une douille percutée et un téléphone portable."

Résumé de l'audition de Renato Silva en avril 2018

Renato Silva a été auditionné en avril 2018. "Il raconte qu'il a fumé une cigarette. Il a vu un individu, vêtu de sombre, de petite taille. Pourquoi tu es là ? Je fume ma cigarette. Au même moment, il voit un homme d'une cinquantaine d'années qu'il a déjà vu le site à plusieurs reprises Puis il ne se souvient plus de rien. Quand il s'est réveillé, il a vu l'homme mort, il a la conscience d'être blessé par balle. Il a eu le reflexe d'appeler sa mère.

Deux individus avec des fusils d'assaut ?

Un autre témoin dit "qu'il a fait le 17 quand il a longé le parking des Aigles car il aurait vu deux individus avec des djellabas, avec des fusils d'assaut. C'est le seul témoignage dans ce sens."

Un témoin découvre Renato Silva

Le principal témoin vit sur la zone de la Cité des oiseaux. dans un camion. "Ce jour là, il est allé à la gare. Au retour, il est passé par le parking des Aigles. Il a constaté un individu allongé. Il a vu le visage ensanglanté. Il a pensé qu'il avait été agressé physiquement. Il a pris le téléphone pour alerter les services de police et le SAMU."

"En état de choc"

La maman de Renato Silva a été entendue par les enquêteurs. "Il devait aller à Pôle Emploi. Elle expliquera qu'elle a reçu un appel vers 10 h 50. C'est Renato qui dit qu'il a été blessé par balle. Elle demande d'être rappelée par vision. Il était en état de choc. Il n'arrivait pas à se localiser."

"Pas de trace de lutte"

Découverte du corps sans vie de M. Mazières, à une cinquantaine de mètres. du parking. "Un policier qui connaissait la victime confirme l'identité. Il n'y a pas de traces de lutte."

Le parking des Aigles

Une zone qui est connue pour être un lieu de rencontres homosexuelles. C'est un homme qui habitait à proximité qui a donné l'alerte.

Un enquêteur de la police judiciaire à la barre

Le capitaine Desmidt de la police judicaire de Montpellier est appelé à la barre. Ce vendredi 23 mars 2018 Il intervient avec son équipe sur le parking des Aigles de la Cité pour un homme blessé par balle.

L'accusé Haddaoui a refusé d'être extrait

L'audience a pris du retard car l'accusé Bagdhad Haddaoui a refusé d'extrait de sa cellule. Le premier jour du procès, il ne s'était pas présenté à l'audience. Le président avait délivré un mandat d'amené à son encontre.

Ce mercredi 24 janvier, l'audience reprend

Ce matin, la cour d'assises spéciale dot revenir sur les faits commis sur le parking des Aigles de la Cité et sur les tirs à l'encontre des CRS, avenue général Leclerc.

L'acte héroïque d'Arnaud Beltrame

Trois gendarmes présents sur le parking du Super U de Trèbes. Ils sont racontés l'acte héroïque du colonel Arnaud Beltrame entré dans le supermarché en échange de la libération d'une otage.

Au 2e jour du procès, le drame qui s'est déroulé dans le Super U se dessine en salle d'audience

Le fourmillement et l'effervescence ont laissé la place à une ambiance plus calme, en ce deuxième jour de procès des attentats de Trèbes et Carcassonne, mardi 23 janvier.

La propagande, l'autre stratégie de l'Etat islamique

Durant le deuxième jour d'audience, mardi 23 janvier, un commissaire de la sécurité intérieure a témoigné à la barre. Il a détaillé le fonctionnement de l'Etat islamique et s'est particulièrement penché sur l'utilisation de la propagande, point central de la stratégie de l'EI.

"Y a-t-il eu une faille" dans le suivi de Radouane Lakdim ?

"Y a-t-il eu une faille ?" C'est la question qu'a posé une avocate des accusés à un commissaire de police de la sous-direction antiterroriste.

Un accusé incarcéré le temps du procès

Hier, un des accusés absent lundi à l'ouverture du procès, a été interpellé chez lui à Saint-Etienne et a été amené devant la cour d'assises spéciale de Paris. I l sera incarcéré à la Santé jusqu'à la fin du procès.

Bonjour à tous et bienvenue dans ce direct pour suivre la 3e journée d'audience du procès des attentats de Trèbes et de Carcassonne. L'audience reprend à 9h30 ce mercredi.

 

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