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mercredi 24 janvier 2024

Négociations d'Arnaud Beltrame avec Radouane Lakdim

On n'y comprend toujours rien...

Elles débutent avec l'échange avec la caissière qui est immédiatement libérée.

S'ensuivent trois heures de "négociations" au cours desquelles Arnaud Beltrame quitte le terroriste puis retourne s'enfermer avec lui, alors qu'il n'y a plus rien à négocier et que par ailleurs, toute négociation avec un soldat de Daesh est vaine...

C'est lui qui dit ensuite que le terroriste exige la libération de Salah Abdeslam.

Aurait-il décidé de négocier lui-même avec le GIGN ? 

Quel ancien militaire est dit "père de substitution" de Radouane Lakdim ? Un ami d'Arnaud Beltrame ?

Quel militaire lui a fourni une arme ? Arnaud Beltrame ou un de ses amis ?

Ou bien Arnaud Beltrame aurait-il obéi à des ordres inconnus de tous ses collègues ?

 

Sécuriser l'otage 

L'une des assesseurs interroge le major sur la négociation : "On sait qu'avec les soldats de Daesh, il n'y a pas de négociation. Comment fait-on pour les otages ?" Réponse du major Garcia : "On pense qu'à sécuriser l'otage."

Un militaire du GIGN blessé

Lors de l'intervention, un gendarme du groupe d'intervention a été blessé.

Les échanges avec Radouane Lakdim

Des questions ont été posées à Radouane Lakdim : "On lui a demandé s'il avait des armes à feu et des explosifs. C'était pour préparer une future intervention."

Un long huis clos 

Pendant plusieurs heures, le lieutenant-colonel Beltrame est resté dans la salle avec Radouane Lakdim.

Le coup de fil d'Arnaud Beltrame au major

Quelques instants plus tard, le lieutenant-colonel appelle avec son téléphone de service le major Garcia : "Il me dit que Radouane Lakdim exige la libération de Salah Abdeslam."

Un échange de regards entre Garcia et Beltrame

Arnaud Beltrame serait sorti de la pièce où était Radouane Lakdim. "Il me regarde, prend son arme, éjecte une cartouche et le chargeur. Il est ensuite rerentré dans la pièce", souligne le major.

"Je lui avais demandé de ne pas le faire"

Le commandant Garcia avait demandé à Arnaud Beltrame de ne pas négocier avec Radouane Lakdim.

Arnaud Beltrame dépose son ceinturon 

Selon le commandant Garcia, le lieutenant-colonel a déposé son ceinturon avant de rejoindre la pièce où se trouve l'otage Julie Grand et Radouane Lakdim. "Il a remplacé l'otage, elle a été libérée immédiatement", précise le major Garcia.

"Arnaud Beltrame a décidé de négocier" 

A l'intérieur du Super, le major Garcia est présent avec Arnaud Beltrame. "Il a décidé de négocier avec le terroriste", souligne le commandant du PSIG.

"Nous évacuons les différentes victimes" 

Plusieurs victimes étaient encore cachées quand les gendarmes ont pénétré dans le Super U. Elles ont été évacuées par les forces de l'ordre.

"On entendant Allah Akbar"

Dans le magasin, les gendarmes entendent Allah Akbar de la bouche du terroriste islamiste Radouane Lakdim.

Les détails de la journée par le commandant du PSIG

Le major Garcia retrace la journée du 23 mars 2018 que ses équipes et lui ont vécu. Ils sont arrivés durant l'attaque de Radouane Lakdim dans le Super U de Trèbes.


Par ailleurs, l'idée d'un contrat pour le chef boucher se confirme, le terroriste n'ayant eu aucun démêlé préalable avec lui dans le magasin :

 

Pas de lien entre Radouane Lakdim et le Super U

L'avocat de l'otage Julie Grand, Me de Beauregard, a interrogé le commissaire sur les habitudes de Radouane Lakdim. Notamment s'il allait souvent à Trèbes et plus particulièrement au Super U. L'enquêteur lui répond qu'il ne s'était jamais rendu dans ce magasin.


Et personne ne fournit la moindre explication concernant la cessation de toute surveillance du futur terroriste au mois de janvier 2018, alors qu'un changement dans son comportement, devenant inquiétant, avait été signalé au mois de décembre 2017 :

 

Une faille sur la dangerosité de Radouane Lakdim ? 

L'avocate de Sofian Manaa a interrogé le commissaire sur le manque de suivi concernant la dangerosité le terroriste Radouane Lakdim. Pas de réponse de la part de l'enquêteur qui ne dépend pas de cela.


Indications de la veille :

 

Fiché S, mais suivi mis en sommeil

La fiche S de Radouane Lakdim était valide jusqu'en mai 2019, mais son suivi avait été mis en sommeil en janvier 2018. Une note de renseignement de 2014 indiquait la rumeur d'un départ en Syrie, et Lakdim était par ailleurs surnommé "le djihadiste".


Le témoin X, un 8e mis en cause

Une 8e personne a été entendue au cours de l'instruction. Il s'est avéré qu'il s'agissait d'un informateur qui s'était rapproché de Lakdim et qu'il avait signalé un changement de comportement 3 mois avant les attentats. Signalement qui était resté sans suite. Il avait finalement bénéficié d'un non-lieu.



https://www.lindependant.fr/2024/01/23/direct-proces-des-attentats-de-trebes-et-de-carcassonne-le-deroule-de-lenquete-au-centre-de-la-deuxieme-journee-daudience-11713252.php

REPLAY. Procès des attentats de Trèbes et de Carcassonne : Haddaoui en détention provisoire, l'acte héroïque d'Arnaud Beltrame, la propagande de l'Etat islamique... ce qu'il faut savoir de la deuxième journée


Publié le , mis à jour
Léo Couffin, envoyé spécial à Paris

Le procès des attentats de Carcassonne et de Trèbes, survenus le 23 mars 2018, s'est ouvert ce lundi 22 janvier 2024, en l'absence de l'un des sept accusés. Après une première journée d'audience particulièrement consacrée au rappel des faits et à l'enquête menée par la sous-direction antiterroriste, ce mardi 23 janvier. Trois gendarmes ont pris la parole à la barre et ont raconté le récit de cette journée noire pour le département de l'Aude. 

Près de six ans après le 23 mars 2018, le procès des attentats de Carcassonne et de Trèbes s'est ouvert ce lundi 22 janvier 2024 devant la cour d'assises spéciale de Paris. 

Retrouvez les moments importants de cette deuxième journée d'audience avec les journalistes de L'Indépendant.

Suivez le procès avec L'Indépendant

Trois journalistes de L'Indépendant vont suivre le procès des attentats de Trèbes et de Carcassonne tout au long des cinq semaines d'audience. Vous pouvez lire tous leurs articles sur lindependant.fr

Ce qu'il faut retenir de la 2e journée d'audience 

L'audience est suspendue 

Les débats reprendront demain à 9h30.

Les questions des avocats de la partie civile au négociateur

Les avocats de la partie civile posent des questions au négociateur du GIGN.

"C'est une erreur au sens militaire, mais un acte héroïque d'un point de vue personnel" 

"L'acte d'Arnaud Beltrame est une erreur au sens militaire mais un acte héroïque d'un point de vue personnel", conclut le négociateur du GIGN.

Le mot assaut n'est pas bien entendu

Sur la bande, le groupe d'intervention n'entend pas bien le mot assaut prononcé par le lieutenant-colonel Beltrame. "On comprend qu'il y a une bagarre."

Beltrame tendu par la situation

"Il parle vite, il nous donne des consignes que l'on comprendra plus tard avec l'interprétation", note le négociateur. "Tout cela se passe très rapidement. Arnaud Beltrame est prêt à nous porter assistance."

"On s'accroche mon colonel" 

Alors qu'Arnaud Beltrame est grièvement blessé, cette phrase a été prononcée par l'un de ses collègues.

"Attaque, assaut, assaut" 

Ce sont les derniers mots prononcés par Arnaud Beltrame avant l'assaut du GIGN.

"Moi, je suis là pour mourir" 

Radouane Lakdim ajoute : "Moi, je suis là pour mourir. Alors faites sortir mon frère de prison."

"La libération de Salah Abdeslam" 

Durant les échanges, Radouane Lakdim a demandé la libération de Salah Abdeslam. "Vous savez que ce n'est pas possible", répond le négociateur.

Echange entre Beltrame et le négociateur

Quand Arnaud Beltrame s'est substitué, il a eu des échanges avec le négociateur du GIGN.

Le négociateur du GIGN à la barre

Après la délibération concernant Baghdad Haddaoui, les faits dans le Super U de Trèbes reviennent au cœur de l'audience. Le négociateur du GIGN est à la barre.

Après délibération, Baghdad Haddaoui placé en détention provisoire jusqu'à la fin du procès

Il sera incarcéré à Paris.

L'audience est suspendue 

La cour se retire pour délibérer.

"Monsieur Haddaoui n'a pas peur devant vous"

L'avocat de Baghdad Haddaoui prend la parole pour défendre son client : "Monsieur Haddaoui n'a pas peur devant vous [...] Il clame devant vous son acquittement. Il en a juste marre et je le comprends un petit peu."

"Nous pouvons aussi entendre la peur d'arriver à l'audience et des enjeux" 

L'avocate générale, Aurélie Valente, a requis la délivrance d'un mandat de dépôt : "Nous sollicitons son incarcération jusqu'à la fin du procès. Nous n'allons pas demander un mandat d'amener tous les jours", demande-t-elle. Et de poursuivre : "Nous pouvons aussi entendre la peur d'arriver à l'audience et des enjeux."

Baghdad Haddaoui garde le silence

Interrogé par Laurent Raviot, l'accusé fait des signes avec ses mains mais souhaite garder le silence.

"Cela aurait pu être beaucoup plus simple"

Le président de la cour d'assises spéciale, Laurent Raviot, interpelle d'emblée l'accusé Baghdad Haddaoui : "Cela aurait pu être beaucoup plus simple si vous étiez venu hier. J'espère que ça va s'arranger."

Absent jusqu'à présent, l'accusé Baghdad Haddaoui est arrivé dans la salle d'audience

L'audience est reprise 

Audience suspendue

Après le témoignage du commandant Sébastien Gay, l'audience est suspendue dix minutes.

"Il fallait qu'on continue le travail" 

Malgré les faits, le commandant Sébastien Gay affirme "qu'il fallait continuer le travail". "On a mené notre opération jusqu'au bout."

Ému en évoquant Arnaud Beltrame 

Le commandant de la gendarmerie revient sur cette journée. Il évoque, aussi, le décès d'Arnaud Beltrame avec beaucoup d'émotion : "Le lendemain, nous avons appris la mort de notre camarade."

Sébastien Gay, commandant du groupement de gendarmerie de l'Aude, arrive à la barre

En tant que témoin, le commandant du groupement de gendarmerie de l'Aude, Sébastien Gay, raconte son récit à la barre.

"J'avais estimé qu'un jour il y aurait un attentat à la Cité de Carcassonne" 

Le major est parti d'un constat avec l'un de ses collègues : "Dire que cela arrive qu'aux autres, c'est faux. J'avais estimé qu'un jour, il y aurait un attentat à la Cité de Carcassonne. Lui imaginait que cela arriverait dans un magasin."

Les questions des avocats de la partie civile

Jean Reinhart, avocat de Système U, a demandé au major Garcia si les caméras, qui se trouvaient dans la pièce où était le GIGN, ont servi pour leur intervention. Réponse du commandant du PSIG : "Oui on avait un meilleur visuel sur la situation."

"J'appréciais échanger avec lui" 

Le major Garcia et le lieutenant-colonel Arnaud Beltrame se connaissaient à travers leur fonction. "On a toujours eu de bons rapports. J'appréciais échanger avec lui", ajoute le commandant du PSIG.

La reconstruction après la mort d'Arnaud Beltrame 

Le major Garcia est à la tête d'une équipe composée de treize gendarmes. Après l'intervention, les militaires ont dû se reconstruire : "Les psychologues de la gendarmerie sont venus. On était déjà une équipe très soudée et ça a renforcé quelque chose. Cette année-là, nous a beaucoup marqués, entre les inondations et les Gilets jaunes à Carcassonne. On a gardé contact, la vie continue malheureusement."

"Ce n'est pas seulement un événement professionnel mais celui d'une vie" 

L'avocate générale, Aurélie Valente, a souligné le récit "exceptionnel" du major Garcia avant d'ajouter : "Ce n’est pas seulement un événement professionnel mais celui d’une vie."

Sécuriser l'otage 

L'une des assesseurs interroge le major sur la négociation : "On sait qu'avec les soldats de Daesh, il n'y a pas de négociation. Comment fait-on pour les otages ?" Réponse du major Garcia : "On pense qu'à sécuriser l'otage."

Un militaire du GIGN blessé

Lors de l'intervention, un gendarme du groupe d'intervention a été blessé.

Les échanges avec Radouane Lakdim

Des questions ont été posées à Radouane Lakdim : "On lui a demandé s'il avait des armes à feu et des explosifs. C'était pour préparer une future intervention."

Un long huis clos 

Pendant plusieurs heures, le lieutenant-colonel Beltrame est resté dans la salle avec Radouane Lakdim.

Le coup de fil d'Arnaud Beltrame au major

Quelques instants plus tard, le lieutenant-colonel appelle avec son téléphone de service le major Garcia : "Il me dit que Radouane Lakdim exige la libération de Salah Abdeslam."

Un échange de regards entre Garcia et Beltrame

Arnaud Beltrame serait sorti de la pièce où était Radouane Lakdim. "Il me regarde, prend son arme, éjecte une cartouche et le chargeur. Il est ensuite rerentré dans la pièce", souligne le major.

"Je lui avais demandé de ne pas le faire"

Le commandant Garcia avait demandé à Arnaud Beltrame de ne pas négocier avec Radouane Lakdim.

Arnaud Beltrame dépose son ceinturon 

Selon le commandant Garcia, le lieutenant-colonel a déposé son ceinturon avant de rejoindre la pièce où se trouve l'otage Julie Grand et Radouane Lakdim. "Il a remplacé l'otage, elle a été libérée immédiatement", précise le major Garcia.

"Arnaud Beltrame a décidé de négocier" 

A l'intérieur du Super, le major Garcia est présent avec Arnaud Beltrame. "Il a décidé de négocier avec le terroriste", souligne le commandant du PSIG.

"Nous évacuons les différentes victimes" 

Plusieurs victimes étaient encore cachées quand les gendarmes ont pénétré dans le Super U. Elles ont été évacuées par les forces de l'ordre.

"On entendant Allah Akbar"

Dans le magasin, les gendarmes entendent Allah Akbar de la bouche du terroriste islamiste Radouane Lakdim.

Les détails de la journée par le commandant du PSIG

Le major Garcia retrace la journée du 23 mars 2018 que ses équipes et lui ont vécu. Ils sont arrivés durant l'attaque de Radouane Lakdim dans le Super U de Trèbes.

Le major Garcia s'avance à la barre

Le commandant du PSIG de Carcassonne, le major Garcia, est arrivé dans la cour spécialement composée de Paris. Il est entendu en tant que témoin.

L'audience est reprise 

Le point sur l'audience à la mi-journée 

L'audience est suspendue 

L'audience de ce mardi 23 janvier est suspendue. Elle doit reprendre aux alentours de 14h15.

Baghdad Haddaoui se trouve dans le tribunal

L'accusé Baghdad Haddaoui, qui doit être jugé pour le délit connexe de non-dénonciation de crime terroriste, était absent durant le premier jour d'audience. Il a été interpellé ce matin par les forces de police à son domicile, à Saint-Etienne. Il se trouve actuellement dans les locaux du tribunal et devrait être présent cet après-midi pour le deuxième jour d'audience.

Le commissaire répond aux questions des avocats généraux

Une revendication "d'opportunité" 

Selon le commissaire de la DGSI, cette revendication a été qualifiée "d'opportunité et non d'opportuniste". "L'auteur a prêté allégeance à l'EI et lui a donné son attaque."

La revendication de Radouane Lakdim

Après les faits de Radouane Lakdim, le 23 mars 2018, l'agence Amaq diffuse un communiqué en Arabe. Une chaîne sur le réseau Telegram a été renommée pour parler de ces actes terroristes. Et cette revendication des actes du terroriste a été validée par les hauts chefs de l'EI.

Vague d'attaques entre 2017 et 2018 

Selon l'enquêteur de la DGSI, entre 2017 et 2018, de nombreuses attaques ont été menées sur le sol français. Les soldats de l'EI sur zone encouragent ceux qui se trouvent en France à frapper l'Hexagone.

Des fiches techniques sur comment mener des attaques

L'EI a créé des fiches techniques en 2016 sur comment mener des attaques au couteau ou empoisonner. Mais aussi sur les cibles à viser : "Les homosexuels, le corps enseignant." Une vidéo est régulièrement retrouvée dans les dossiers terroristes : un soldat de Daesh montre, par exemple, comment fabriquer des explosives.

L'agence de propagande Amaq a revendiqué l'attaque de Radouane Lakdim 

L'attaque de Radouane Lakdim à Carcassonne et Trèbes a été revendiquée via l'agence médiatique de Daesh appelée l'Amaq. C'est aussi une organe de propagande.

Les principes de la propagande de l'EI 

Elle a pour objectif d'inciter le passage à l'acte et de faire venir des "combattants" sur zone. La propagande est supervisée à très haut niveau. En outre, la communication est validée par les chefs de l'EI, la revendication des attentats est également validée par les hauts chefs de l'organisation.

1500 individus partis sur zone

Selon l'enquêteur, environ, 1500 Français se sont rendus sur le territoire tenu par Daesh.

Inciter par une propagande "massive" les partisans de l'EI

Outre les cellules comme celle du 13 novembre, l'EI se focalise, de manière complémentaire, sur la propagande auprès des partisans de la cause de l'Etat islamique. Ces personnes, qui se trouvent notamment en France, mènent des attaques sur le territoire .

La France l'une des cibles prioritaires

L'Hexagone fait partie des cibles principales de l'EI. Dans leurs discours, les chefs de l'organisation prend souvent cet exemple.

La stratégie terroriste de l'EI

Dès 2014, le terrorisme devient la priorité pour l'Etat islamique. "Cette politique à trois objectifs : attirer de nouveaux membres, frapper ses ennemis et montrer sa force face aux organisations terroristes concurrentes."

Le commissaire expose la création de l'EI

En préambule de son récit, le commissaire de la sécurité intérieure revient sur la création de l'Etat islamique notamment sur l'installation du califat en Irak, à Mossoul.

Un niveau de menace très élevé

En 2018, l'EI est en grande difficulté militaire en Syrie. L'organisation terroriste arrive cependant à maintenir un niveau de menace très élevé sur le sol français.

L'auteur a suivi les préconisations de l'Etat islamique

Selon ce commissaire, Radouane Lakdim a suivi les préconisations de l'Etat islamique. "Dans le mode de procédure, il a suivi ce que fait l'EI."

Un nouvel enquêteur appelé en vidéoconférence

Un deuxième témoin va parler de la revendication et du contexte dans lequel ces faits se sont déroulés. Il témoigne en vidéoconférence et visage caché. Il s'agit d'un commissaire de police de la direction général de la sécurité intérieur.

Le commissaire de la SDAT quitte les lieux 

Après avoir répondu aux questions sur l'enquête, le commissaire de la SDAT quitte la cour d'assises spéciale.

Une faille sur la dangerosité de Radouane Lakdim ? 

L'avocate de Sofian Manaa a interrogé le commissaire sur le manque de suivi concernant la dangerosité le terroriste Radouane Lakdim. Pas de réponse de la part de l'enquêteur qui ne dépend pas de cela.

Un sac remis par un ancien avocat d'Ahmed Arfaoui

L'ancien avocat d'Arfaoui a remis un sac aux enquêteurs ne janvier 2019. Mais il n'y avait pas de trace d'ADN ni de poudre.

Une avocate de la défense s'interroge sur l'ADN de son client

Me Emmanuelle Franck demande au commissaire de la SDAT si l'ADN d'Ahmed Arfaoui, l'un des sept accusés, a été retrouvé au domicile des Lakdim le jour de la perquisition. Selon le commissaire, non il n'y avait pas son ADN.

 La perquisition chez les Lakdim évoquée

Des armes et des munitions ont été retrouvées chez la famille Lakdim le jour de la perquisition, le 23 mars 2018 dans plusieurs pièces du domicile sauf dans la chambre du terroriste.

Pas de lien entre Radouane Lakdim et le Super U

L'avocat de l'otage Julie Grand, Me de Beauregard, a interrogé le commissaire sur les habitudes de Radouane Lakdim. Notamment s'il allait souvent à Trèbes et plus particulièrement au Super U. L'enquêteur lui répond qu'il ne s'était jamais rendu dans ce magasin.

Des vidéos envoyées à ses proches avant l'attentat

Le commissaire rappelle à la barre que le terroriste Radouane Lakdim a envoyé des vidéos la veille des attentats, le 22 mars 2018, à ses proches.

Le commissaire de la SDAT répond aux questions 

L'après-midi du 22 janvier, premier jour d'audience, était dédié à l'enquête en présence du commissaire de la sous-direction antiterroriste. Ce mardi 23 janvier, il est de nouveau à la barre pour répondre aux questions du ministère public mais aussi des avocats.

L'accusé Baghdad Haddaoui a été interpellé 

Il était absent lors du premier jour d'audience. Le président avait demandé un mandat d'amener. Ainsi, Baghdad Haddaoui a été interpellé à Saint-Etienne et sera présent pour la suite du procès.

A lire aussi : Procès des attentats de Trèbes et Carcassonne : Baghdad Haddaoui a été interpellé

L'audience reprend 

"Que justice soit rendue pour tout le monde" 

La mère et les frères d'Arnaud Beltrame, le gendarme qui s'était substitué à une otage retenue par le terroriste dans le Super U de Trèbes, ont demandé que "justice soit rendue pour tout le monde" . "J'attends que tous ceux qui, de près ou de loin, ont fait partie de l'organisation de cet attentat soient identifiés, entendus et jugés s'ils sont coupables. J'espère que la justice sera ferme pour envoyer un signal fort à tous ceux qui pourraient penser passer à l'acte ou aider ce genre de personne. Il n'y a pas de loup solitaire" , a déclaré le frère du militaire.

"Certaines personnes, avant d'en avoir la confirmation, ont eu le sentiment qu'il s'agissait de Radouane Lakdim"

"Sa radicalisation patente, sa fascination pour les armes, sa haine de la police sont des éléments qui étaient connus de son entourage. Au point que quand elles ont entendu parler de la prise d'otage, certaines personnes ont eu le sentiment, avant d'en avoir la confirmation, qu'il s'agissait de Radouane Lakdim", a déclaré à la barre de la cour d'assises spéciale un enquêteur de la sous-direction antiterroriste (SDAT), qui a été chargée de l'enquête. Lors de l'audience, il a retracé le parcours de Radouane Lakdim et les investigations qui ont suivi son attentat.

Le parcours de Radouane Lakdim

Lundi, pour la première journée d'audience, le parcours du terroriste Radouane Lakdim a été détaillé.

A lire aussi : Procès des attentats de Trèbes et Carcassonne : délinquance, radicalisation, allégeance à l'Etat islamique... qui était Radouane Lakdim le terroriste tué par le GIGN

Absence d'un des accusés 

Ce lundi 22 janvier, le procès des attentats de Trèbes et de Carcassonne s'est ouvert en l'absence d'un des accusés. Baghdad Haddaoui, ne s'est pas rendu à sa convocation. Il doit être jugé pour le délit connexe de non-dénonciation de crime terroriste. Pour les deux avocats généraux, l'accusé a montré son "irrespect" de la procédure.

Bonjour et bienvenue dans ce live consacré au deuxième jour du procès des attentats de Trèbes et Carcassonne

 

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