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jeudi 19 septembre 2024

En 1958, le PC a un dossier sur l'abbé Pierre depuis déjà longtemps

Voir article ci-dessous.

Questions : pourquoi le PC n'a-t-il rien révélé ? que faisait-il de ce dossier ? l'utilisait-il pour faire taire l'abbé Pierre ou ses complices pédocriminels sur les exactions communistes en URSS ou en Chine ?

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Roland_Barthes

Roland Barthes

Extrait :

 

En 1974, il participe à un voyage en Chine avec François Wahl, Philippe Sollers, Julia Kristeva et Marcelin Pleynet. Alors que cette visite coïncide avec une purge sanglante, « déclenchée à l'échelle du pays entier par le régime maoïste »13, l'article qu'il publie dans Le Monde à son retour ne contient aucune critique du système politique chinois tandis que François Wahl se faisait plus critique et la rédaction de Tel quel défendait le régime de Mao14,15. Il s'en justifiera plus tard en revendiquant une position neutre, « le commentaire sur le ton no comment »13. Ses notes de voyages seront publiées en 2009 dans Carnets du voyage en Chine16.

 

Lire ou relire :

http://satanistique.blogspot.com/2024/09/labbe-pierre-bientot-efface-de-lhistoire.html

http://satanistique.blogspot.com/2024/09/abbe-pierre-les-revelations-prennent-de.html

http://satanistique.blogspot.com/2024/09/qui-protege-labbe-pierre.html

http://satanistique.blogspot.com/2024/09/en-1957-roland-barthes-fait-de-labbe.html

 

 

https://www.rtl.fr/actu/justice-faits-divers/info-rtl-l-abbe-pierre-accuse-d-agressions-sexuelles-que-revelent-les-archives-de-l-eglise-7900417579

INFO RTL - Abbé Pierre accusé d'agressions sexuelles : ce que révèlent les archives de l'Église

 

RTL a pu consulter les archives de l'Église mises à disposition par la conférence des évêques de France après les accusations de viol et d'agression sexuelles contre l'Abbé Pierre. On y retrouve plusieurs lettres de hauts dignitaires de l'Église qui semblaient au courant de ses agissements. 

 

L'abbé Pierre en 1988.
L'abbé Pierre en 1988.
Crédit : Gilles LEIMDORFER / AFP
INFO RTL - L'abbé Pierre accusé d'agressions sexuelles : que révèlent les archives de l'Église ?
00:04:19
INFO RTL - Abbé Pierre : que révèlent les archives de l'Église ?
00:01:28
Lise Tavelet
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La conférence des évêques a mis à disposition les archives de l'Église après les nouvelles accusations de viol et d'agression sexuelle à l'encontre de l'abbé Pierre. Des documents classifiés, qui auraient dû attendre 75 ans avant qu'ils puissent être consultés, mais auxquels Lise Tavelet a eu accès pour RTL. 

À Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine), au sud-ouest de Paris, se trouve une petite porte de métal gris qui donne accès à une cour intérieure, puis une autre porte qui s'ouvre sur une volée de marches. À l'étage, l'archiviste de la conférence des évêques de France nous accueille, nous explique que les demandes affluent depuis début septembre. Il nous emmène dans la salle de lecture. Une salle pas très grande, des chaises bleues et une table d'étude. 

Il nous apporte ce fameux dossier, de couleur jaune. Dessus, il y a écrit finement au crayon à papier "Abbé Pierre, (1947-1972)". Avec pour consigne : pas de photographie ni de photocopies. C'est sous le regard de deux personnes, face à ces documents que nous nous retrouvons. D'un côté, le tic tac de l'horloge, la machine à café toutes les demi-heures et le ronronnement du métro au sol, mais pas un autre bruit. 

Que retrouve-t-on dans ces documents ?

Les documents sont triés en plusieurs volets, "Correspondance diverse", "Correspondance Abbé Pierre + divers", "Correspondance Emmaüs" ainsi que d'autres dossiers plus minces. Le tout fait trois centimètres d'épaisseur, il faut imaginer quelque chose d'assez consistant avec des centaines de lettres. 

À lire aussi

La plupart sont dactylographiées sur du papier qui fait penser à du calque, très fin, qu'on a peur de briser. Et les autres manuscrites, dans des écritures fines, penchées, pour certaines quasiment illisibles, estampillées de différents archevêchés. En voici deux extraits, les faits reprochés à l'abbé Pierre ne sont jamais clairement nommés, ils sont très allusifs mais reviennent abondamment dans la correspondance que nous avons pu consulter. 

"Il y a longtemps que celui-ci est dans un état anormal", écrit Monseigneur Jean Villot à l'évêque de Troyes en avril 1958. "La situation n’a fait qu’empirer depuis quelques mois et l’entrée en clinique n’est pas sans rapports avec cette aggravation." 

Dans une lettre datée de novembre de la même année : "Des faits assez nombreux me laissent craindre une évolution fâcheuse et je vous prie respectueusement de ne pas trop vite considérer le problème comme résolu. Ce rappel peut vous paraître malvenu, indiscret ; j’ai cru important devoir vous l’adresser".

Qui était au courant ?

"L’Assemblée des cardinaux et archevêques" est citée dans plusieurs de ces courriers, il semble donc que toute la hiérarchie était informée. Plusieurs noms de hauts dignitaires de l'Église reviennent, dans des lettres datées de 1956, 1958 ou 1959. Ainsi l'ecclésiastique Jean Villot, alors secrétaire général de l'épiscopat, écrit en ces termes au cardinal Gerlier, le 10 janvier 1958 : "Le prétexte de santé qui a été invoqué ne sert qu’à couvrir son maintien dans une clinique des environs de Genève. Si je me permets d’écrire à Votre Éminence, alors qu’elle est peut-être informée, par ailleurs, de cette situation si pénible, c’est pour que l’on évite, autant qu’il sera possible, de faire des compliments publics à l’abbé, et pour que l’on s’en tienne strictement aux lois d’un accueil fraternel". 

"Il ne faut pas se dissimuler, en effet, que tout cela pourra, un jour ou l’autre, être connu et que l’opinion serait bien surprise alors de voir que la hiérarchie catholique a maintenu sa confiance à l’abbé Pierre. Il y a longtemps déjà que le PC a un dossier à son sujet. Toute la psychologie de l’abbé, attachante par l’humilité avec laquelle il parle de ses faiblesses, n'en est pas moins fort inquiétante et trouble par la facilité avec laquelle il les accepte et en minimise la gravité."

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