J'ai bien eu l'avertissement rituel hier et l'Autriche paraissait bien visée mais pas seule :
A Nogent, en Haute-Marne, une surveillante tuée au couteau par un élève devant un collège
Le collégien a été placé en garde à vue et les 324 élèves de l’établissement Françoise-Dolto, ont été confinés, a déclaré la préfecture. Emmanuel Macron, qui a confirmé le décès de l’assistante d’éducation âgée de 31 ans, a dénoncé « un déferlement de violence insensé ».
Le président français, Emmanuel Macron, a confirmé la nouvelle sur le réseau social X. « Alors qu’elle veillait sur nos enfants à Nogent, une assistante d’éducation a perdu la vie, victime d’un déferlement de violence insensé, a-t-il écrit. Tous, nous sommes aux côtés de sa famille, de ses proches, de ses collègues et de l’ensemble de la communauté éducative. »
Plus tôt, la préfecture avait déclaré qu’un élève avait agressé avec un couteau cette assistante d’éducation âgée de 31 ans, lors d’un contrôle de sacs effectué par les gendarmes. Le collégien a été placé en garde à vue à la gendarmerie de Nogent et les 324 élèves de l’établissement ont été confinés, a précisé la préfecture. La préfète est attendue sur place, tout comme la ministre de l’éducation nationale, Elisabeth Borne.
Cette dernière a dénoncé, sur X, un « drame terrible ». « Je salue le sang-froid et l’engagement de celles et ceux qui ont agi pour maîtriser l’agresseur et protéger les élèves et les personnels. Je me rends sur place en soutien à l’ensemble de la communauté scolaire et des forces de l’ordre », a-t-elle écrit, ajoutant apporter tout son soutien à la victime et à ses proches.
« Plusieurs coups de couteau » ont été portés juste au moment de la rentrée des classes, et le suspect, immédiatement maîtrisé par les gendarmes présents pour le contrôle, « serait bien un collégien de l’établissement », d’après les premières informations recueillies auprès du rectorat, cité par l’AFP. L’académie de Reims a déployé une équipe mobile de sécurité sur place, et déclenché la mise en place d’une cellule de soutien psychologique.
« Fléau de la violence des mineurs »
La cheffe des députés du Rassemblement national (RN), Marine Le Pen, a dénoncé la « banalisation de l’ultraviolence, encouragée par l’apathie des pouvoirs publics ». « Pas une semaine sans qu’un drame frappe l’école », a déclaré Mme Le Pen, réclamant sur X « une réponse politique ferme, implacable et déterminée face au fléau de la violence des mineurs ».
Plusieurs autres personnalités politiques ont également réagi. « Hier, vous dénonciez “ceux qui brainwashent sur les derniers faits divers”. Les Français subissent à la fois la violence d’en bas et le mépris d’en haut : on ne peut plus tolérer cette alliance insupportable de la sauvagerie sur le terrain et du déni à la tête de l’Etat », a affirmé sur X le président du RN, Jordan Bardella.
« Comme mère, comme citoyenne, je sais ce que l’on attend de l’école : qu’elle soit un lieu sûr, exigeant, protecteur. Aucun mot n’est à la hauteur de l’horreur de la mort de la surveillante poignardée par un élève en Haute-Marne », a estimé la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, également sur X.
Le chef des communistes, Fabien Roussel, a, de son côté, évoqué son « horreur » et sa « profonde émotion » face à ce meurtre. « L’école et ceux qui la défendent doivent être protégés de la violence », a-t-il enjoint.
« La mort de l’assistante d’éducation poignardée par un élève de l’établissement où elle travaillait, à Nogent, est absolument terrible. Elle horrifie et elle nous glace », a déclaré la présidente du groupe La France insoumise (LFI) à l’Assemblée nationale, Mathilde Panot.
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