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mardi 10 juin 2025

Deux attaques meurtrières dans des écoles en France et en Autriche

J'ai bien eu l'avertissement rituel hier et l'Autriche paraissait bien visée mais pas seule :

 


 



https://www.lemonde.fr/societe/article/2025/06/10/en-haute-marne-un-collegien-blesse-gravement-une-surveillante-au-couteau-la-victime-en-urgence-absolue_6612015_3224.html

A Nogent, en Haute-Marne, une surveillante tuée au couteau par un élève devant un collège

Le collégien a été placé en garde à vue et les 324 élèves de l’établissement Françoise-Dolto, ont été confinés, a déclaré la préfecture. Emmanuel Macron, qui a confirmé le décès de l’assistante d’éducation âgée de 31 ans, a dénoncé « un déferlement de violence insensé ».

Le Monde avec AFP

Publié aujourd’hui à 10h35, modifié à 12h47

Temps de Lecture 2 min.

La surveillante agressée au couteau par un élève aux abords du collège Françoise-Dolto, à Nogent (Haute-Marne), mardi 10 juin dans la matinée, est morte de ses blessures, a appris l’Agence France-Presse (AFP) de source proche de l’enquête.

Le président français, Emmanuel Macron, a confirmé la nouvelle sur le réseau social X. « Alors qu’elle veillait sur nos enfants à Nogent, une assistante d’éducation a perdu la vie, victime d’un déferlement de violence insensé, a-t-il écrit. Tous, nous sommes aux côtés de sa famille, de ses proches, de ses collègues et de l’ensemble de la communauté éducative. »

Plus tôt, la préfecture avait déclaré qu’un élève avait agressé avec un couteau cette assistante d’éducation âgée de 31 ans, lors d’un contrôle de sacs effectué par les gendarmes. Le collégien a été placé en garde à vue à la gendarmerie de Nogent et les 324 élèves de l’établissement ont été confinés, a précisé la préfecture. La préfète est attendue sur place, tout comme la ministre de l’éducation nationale, Elisabeth Borne.

Cette dernière a dénoncé, sur X, un « drame terrible ». « Je salue le sang-froid et l’engagement de celles et ceux qui ont agi pour maîtriser l’agresseur et protéger les élèves et les personnels. Je me rends sur place en soutien à l’ensemble de la communauté scolaire et des forces de l’ordre », a-t-elle écrit, ajoutant apporter tout son soutien à la victime et à ses proches.

« Plusieurs coups de couteau » ont été portés juste au moment de la rentrée des classes, et le suspect, immédiatement maîtrisé par les gendarmes présents pour le contrôle, « serait bien un collégien de l’établissement », d’après les premières informations recueillies auprès du rectorat, cité par l’AFP. L’académie de Reims a déployé une équipe mobile de sécurité sur place, et déclenché la mise en place d’une cellule de soutien psychologique.

« Fléau de la violence des mineurs »

La cheffe des députés du Rassemblement national (RN), Marine Le Pen, a dénoncé la « banalisation de l’ultraviolence, encouragée par l’apathie des pouvoirs publics ». « Pas une semaine sans qu’un drame frappe l’école », a déclaré Mme Le Pen, réclamant sur X « une réponse politique ferme, implacable et déterminée face au fléau de la violence des mineurs ».

Plusieurs autres personnalités politiques ont également réagi. « Hier, vous dénonciez “ceux qui brainwashent sur les derniers faits divers”. Les Français subissent à la fois la violence d’en bas et le mépris d’en haut : on ne peut plus tolérer cette alliance insupportable de la sauvagerie sur le terrain et du déni à la tête de l’Etat », a affirmé sur X le président du RN, Jordan Bardella.

« Comme mère, comme citoyenne, je sais ce que l’on attend de l’école : qu’elle soit un lieu sûr, exigeant, protecteur. Aucun mot n’est à la hauteur de l’horreur de la mort de la surveillante poignardée par un élève en Haute-Marne », a estimé la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, également sur X.

Le chef des communistes, Fabien Roussel, a, de son côté, évoqué son « horreur » et sa « profonde émotion » face à ce meurtre. « L’école et ceux qui la défendent doivent être protégés de la violence », a-t-il enjoint.

« La mort de l’assistante d’éducation poignardée par un élève de l’établissement où elle travaillait, à Nogent, est absolument terrible. Elle horrifie et elle nous glace », a déclaré la présidente du groupe La France insoumise (LFI) à l’Assemblée nationale, Mathilde Panot.

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Le Monde avec AFP

 

https://www.lemonde.fr/international/article/2025/06/10/en-autriche-plusieurs-morts-dans-un-etablissement-scolaire-apres-des-tirs_6612031_3210.html

Autriche : au moins dix personnes, dont des élèves, tuées par balle dans un établissement scolaire de Graz

Elke Kahr, la maire de la ville, la deuxième plus grande d’Autriche, a confirmé la mort d’au moins dix personnes, et parlé d’une « horrible tragédie ».

Le Monde avec AFP

Publié aujourd’hui à 12h17, modifié à 13h00

 

Les forces de l’ordre autrichiennes, dans une rue adjacente à l’école où des personnes ont été tuées, à Graz (Autriche), le 10 juin 2025.

 

Des tirs ont fait au moins dix morts dans un établissement scolaire de Graz mardi 10 juin, dans le sud-est de l’Autriche, a rapporté la maire de la ville, Elke Kahr, citée par l’agence de presse autrichienne APA. Il s’agit d’un bilan encore provisoire. Parmi les victimes, figurent des élèves et au moins un adulte, a précisé la maire, qui a dénoncé une « horrible tragédie ».

Sur le réseau social X, la police a confirmé que plusieurs personnes avaient été tuées. Elle a ajouté que l’établissement avait été évacué et que la situation était stable, précisant que « plusieurs unités d’intervention spéciale [étaient] sur place ».

Sur X, la cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, s’est dite « profondément choquée » par la fusillade. « Chaque enfant devrait se sentir en sécurité à l’école et pouvoir apprendre sans peur ni violence. Mes pensées vont aux victimes, à leurs familles et au peuple autrichien dans ce moment sombre », a-t-elle écrit sur le réseau social.

« Les nouvelles de Graz me touchent au cœur », a affirmé, de son côté, la présidente de la commission européenne, Ursula von der Leyen. « Les écoles sont des symboles de jeunesse, d’espoir et d’avenir », a-t-elle souligné sur X. « Il est difficile de supporter que des écoles deviennent des lieux de mort et de violence », a-t-elle encore dit.

Graz, la deuxième plus grande ville d’Autriche, est située dans le sud-est du pays et compte environ 300 000 habitants.

Le Monde avec AFP

 

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