Manquent encore à l'appel le malade mental Pascal Edouard Cyprien Luraghi et sa complice la criminelle Josette Brenterch du NPA de Brest...
Voilà ce qu'ils m'indiquaient le 23 avril : cela continue...
Le parquet national anti-terroriste a procédé via les 200 enquêteurs répartis dans toute la France à l'interpellation de 25 personnes soupçonnées d'être liées aux attaques des prisons depuis le 13 avril dernier sur tout le territoire. Un homme de 22 ans incarcéré à Avignon soupçonné de faire partie des donneurs d'ordre, a été extrait de sa cellule. .
Marseille, Toulon, Aix-en-Provence, les prisons de notre région ont été la cible d'attaques. Au total sur tout le territoire, le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau indique que 65 faits ont eu lieu en dix jours. Ce lundi 28 avril, près 25 personnes ont été arrêtées et placées en garde à vue. Des interpellations sous fond de narcotrafic révèle Franceinfo. Ces interpellations ont eu lieu dans plusieurs départements français parmi lesquels la région parisienne, en Seine-et-Marne, Hauts-de-Seine et Seine-Saint-Denis, la Drôme, le Gard, les Bouches-du-Rhône, le Rhône ou encore la Gironde. Selon Le Parisien, d’autres arrestations sont en cours, au total plus d’une trentaine d’objectifs sont visés.
Un membre de la DZ Mafia extrait de sa cellule
Parmi les 25 personnes interpellées ce lundi 28 avril après les attaques contre des prisons survenues ces dernières semaines en France, un détenu de 22 ans a été extrait de sa cellule de la maison d'arrêt d'Avignon (Vaucluse). D'après les informations de Franceinfo de source proche du dossier, cet homme est considéré comme un membre de l'organisation criminelle marseillaise de la DZ Mafia. Il est mis en examen pour assassinat depuis 2023. Cette source ajoute qu'il est soupçonné de faire partie des donneurs d'ordre de l'organisation criminelle.
200 enquêteurs mobilisés depuis plus de 15 jours
Plusieurs personnes, soupçonnées d'être instigatrices de ces attaques, ont été extraites de prison pour être placées en garde à vue. Le parquet national antiterroriste (Pnat) s'est saisi de 13 des attaques. Elles sont soupçonnées d'être liées aux attaques qui ont visé des prisons et des surveillants pénitentiaires ces dernières semaines. Des actions revendiquées par un groupe nommé "DDPF" (Défense des droits des prisonniers français).
Le parquet national anti-terroriste précise que près de 200 agents des forces de l'ordre ont travaillé sur ce dossier.
Des personnels pénitentiaires visés personnellement
À Marseille, une dizaine de voitures ont été taguées à la bombe noire du sigle "DDPF", et un véhicule entièrement détruit par les flammes, le 13 avril dernier, sur le parking d'une résidence du 13e arrondissement de Marseille, logeant des agents pénitentiaires. Les prisons de Toulon, Luynes et Marseille ont été la cible de tirs de mortier.
Le garde des sceaux, Gérald Darmanin n'a pas manqué de féliciter les forces de l'ordre qui ont permis ces interpellations sur le réseau X.
"130 enquêteurs et 30 policiers scientifiques près de Lyon travaillent sur ces enquêtes" à affirmer le ministre de l'Intérieur, précisant que "très prochainement des interpellations auraient lieu", avait annoncé Bruno Retailleau, en visite à Marseille jeudi 23 avril.
Des indices essentiels
Selon les premiers éléments qui ressortent de l'enquête, les suspects ont laissé de nombreuses traces et indices permettant aux enquêteurs de remonter leur piste. Par exemple, Le Parisien détaille qu'un véhicule retrouvé à Marseille aurait servi dans l'attaque contre la prison de Toulon. Il s'agit d'un véhicule volé. Selon le quotidien, "les exécutants seraient loin d'être des criminels aguerris", ils sont "peu expérimentés". Dans le mode de communication, l'amateurisme prédomine, "les revendications ont été postées très rapidement sur Telegram et TikTok". Les membres se prétendant de l'organisation DDPF, dont on ignore l'identité, ont aussi appelé "les internautes à livrer des informations personnelles concernant les agents pénitentiaires ou les directeurs de prison contre des sommes d'argent variant entre 1 00 à 5 000 euros".
Parmi les autres faits les plus graves imputés à la DDPF, des tirs de kalachnikov contre la prison de Toulon-La Farlède, mais aussi l’incendie du véhicule d’un agent pénitentiaire d’Aix-Lyunes, en pleine nuit, devant son domicile personnel avec la diffusion de son adresse, son nom et des appels pour l’inciter à démissionner de la pénitentiaire.
Menaces de mort, association de malfaiteurs, tentative d'assassinat
Dans ce contexte, la nature des faits, les cibles choisies et le caractère concerté d'une action commise sur de multiples points du territoire pouvant, parmi les mobiles possibles, s'inscrire dans un objectif poursuivi de troubler gravement l'ordre public par l'intimidation, les enquêtes de flagrances ont été ouvertes par le parquet national anti-terroriste des chefs suivant :
- Association de malfaiteurs terroriste en vue de la préparation d'un ou plusieurs crimes d'atteinte aux personnes visés au 1e de l'article 421-1 du code pénal.
- Tentative d'assassinat en relation avec une entreprise terroriste commise sur personne dépositaire de l'autorité publique.
- Association de malfaiteurs en vue d'actes de terrorisme
- Dégradation ou détérioration en bande organisée du bien d'autrui par un moyen dangereux pour les personnes en relation avec une entreprise terroriste
- Menace de mort à l'encontre d'une personne exerçant une fonction publique
Attaques contre des prisons : une vingtaine de personnes interpellées, dont des proches de narcotrafiquants
Par Ariane Griessel ⸱ Publié le lundi 28 avril 2025
Attaques contre les prisons : une vingtaine de suspects arrêtés dans un vaste coup de filet
L'enquête sur le réseau à l'origine de la série d'attaques contre des prisons et menaces contre des agents pénitentiaires prend un nouveau tournant, avec l'arrestation d'une vingtaine de personnes ce lundi 28 avril au matin.
Derrière les portes du commissariat de Bordeaux (Gironde) ce lundi 28 avril, au moins une personne a été placée en garde à vue, soupçonnée d'avoir participé aux attaques contre les prisons françaises de ces dernières semaines. Le résultat d'un vaste coup de filet sur tout le territoire tôt ce lundi matin. Quelque 25 personnes ont été arrêtées.
"Ça reste les petites mains"
Le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, a remercié "les magistrats et [les] forces de l'ordre" pour cette intervention. Les attaques ont débuté le 13 avril dernier à Agen (Lot-et-Garonne), devant l'École nationale de l'administration pénitentiaire. Des voitures avaient été incendiées sur un parking, avant d'autres incendies devant des prisons françaises, jusqu'à des tirs à l'arme à feu. Ces arrestations soulagent les agents pénitentiaires, mais ne sont qu'une première étape selon eux. "Ça reste les petites mains, les têtes de réseau on les aura peut-être plus tard, ça viendra avec le temps", témoigne Fabrice Salomone, du Syndicat surveillant pénitentiaire Valence Ufap.
Retrouvez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus
Attaques contre des prisons : "Les petites mains ont commencé à
être attrapées, il reste le plus gros du réseau", explique un
syndicaliste pénitentiaire
"C'est une première bonne nouvelle", salue Jérémy Moncelon, secrétaire local FO Justice au centre pénitentiaire de Valence, l'un des établissements visés par cette série d'attaques depuis plusieurs semaines.
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"Les petites mains ont commencé à être attrapées, il reste le plus gros du réseau à démanteler", selon Jérémy Moncelon, le représentant FO-Pénitentiaire de Valence - dans la Drôme, invité sur franceinfo après la vingtaine d'interpellations qui a lieu un peu partout en France, lundi 28 avril. "Mais les agents verront qu'il y a déjà eu une première vague d'interpellations", ajoute-t-il, évoquant la menace qui pesait sur l'ensemble de la profession des surveillants depuis les attaques qui les ont principalement pris pour cibles.
Mi-avril, plusieurs établissements pénitentiaires, véhicules et domicile de surveillants, et même l'Ecole nationale d'administration pénitentiaire à Agen ont été pris pour cibles partout en France. Avec des incendies et des tags, un groupe a revendiqué la "défense des droits des prisonniers français", en inscrivant des sigles "DDPF" aux abords des prisons. Des vidéos et des menaces ont également été publiées sur la messagerie Telegram, et le Parquet national antiterroriste s'est saisi de plusieurs faits.
Avec 25 personnes interpellées lundi matin, "c'est une première bonne nouvelle (...) Il va y avoir forcément un soulagement", selon le représentant FO-Pénitentiaire de Valence, qui souligne que l'enquête "est loin d'être terminée". Le syndicaliste précise qu'il "n'est pas surpris" que ces interpellations soient liées au narcotrafic.
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