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samedi 2 novembre 2024

Mexicanisation de la France

J'y faisais déjà allusion l'été dernier avec ces deux articles des 20 juin et 19 juillet :

http://satanistique.blogspot.com/2024/06/la-france-tres-bientot.html

http://satanistique.blogspot.com/2024/07/narcotrafiquants-et-rite-satanique-au.html

Le gouvernement actuel vient donc de prendre conscience du problème. C'est mieux que rien, c'est un premier pas vers la recherche de solutions.

M'enfin, concernant la corruption, elle ne vient quand même pas de s'installer. Personnellement, je la dénonce vainement depuis les années 1990.

Le gros point noir est toujours judiciaire.

 

https://www.francetvinfo.fr/societe/drogue/narcotrafic-on-n-est-pas-encore-un-narco-etat-mais-si-on-laisse-faire-on-le-deviendra-previent-le-senateur-lr-etienne-blanc_6873821.html

Narcotrafic : "On n'est pas encore un narco-État, mais si on laisse faire on le deviendra", prévient le sénateur LR Étienne Blanc

 
Alors que le ministère de l'Intérieur craint une "mexicanisation" de la France, le rapporteur de la commission d'enquête sur le narcotrafic confirme une corruption grandissante et appelle à agir avant que les choses deviennent "irréversibles". 
 
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 3min 
 
Etienne Blanc, sénateur LR du Rhône, le 25 octobre 2018. (FRANCOIS GUILLOT / AFP)

 

"On n'est pas encore un narco-État, mais si on laisse faire on le deviendra", prévient Étienne Blanc, sénateur LR du Rhône et rapporteur de la commission d'enquête sur le narcotrafic, samedi 2 novembre, sur franceinfo. Une rixe sur fond de trafic de drogue a fait cinq blessés jeudi soir à Poitiers (Vienne) et un enfant a été grièvement blessé par balles la semaine dernière en Ille-et-Vilaine(Nouvelle fenêtre).

À la suite de ces récentes fusillades, le ministre de l'Intérieur a dénoncé une "mexicanisation" du pays. Étienne Blanc ne paraît pas choqué par ces propos et assure qu'il "est de temps de réagir". S'il soutient que "le combat n'est pas perdu", le sénateur de droite constate tout de même que "toute une série de signes laisse entendre que les choses pourraient devenir irréversibles".

"La corruption s'étend"

Étienne Blanc assure ainsi qu'on "commence à voir toute une série de signes laissant entendre que la corruption s'étend" et que "les centres névralgiques de l'État, la puissance publique commencent à être attaqués." Cela se voit, selon lui, "dans la police, quand un fichier est consulté et que des infos sont données à des narcotrafiquants ; dans les prisons, quand des agents pénitentiaires laissent entrer dans la drogue ou des téléphones ; dans les douanes, quand des renseignements sont donnés ; et dans les ports, des dockers déplacent des conteneurs moyennant finances".

Le sénateur Les Républicains regrette que depuis quelques années "on ait laissé prospérer des entreprises de narcotrafic", à tel point qu'elles "sont devenues d'une puissance absolument incroyable". Il estime "à 6 milliards d'euros le chiffre d'affaires du narcotrafic en France". "Avec cette puissance colossale, les narcotrafiquants peuvent corrompre, utiliser des prestataires pour tuer, pour menacer et tout cela est en train de déraper", déplore-t-il.

Confisquer le "produit de ce narcotrafic"

Étienne Blanc affirme que ces sommes "considérables" ont eu le temps d'être "blanchies" et injectées dans "des entreprises de l'économie réelle", "des appartements et des voitures". Pour contrer ce phénomène, il met en avant l'une des propositions émises dans son rapport sur le narcotrafic, à savoir "l'injonction pour ressource inexpliquée". "Si une personne qui a un appartement, une grosse voiture ou des titres en bourse ne peut pas démontrer qu'il les a acquis légalement, alors son patrimoine est confisqué", explique-t-il. Le sénateur considère en effet que la "vraie sanction en matière de narcotrafic est la confiscation du produit de ce narcotrafic". "Il faut aller chercher ces milliards d'euros de chiffres d'affaires", lance le parlementaire.

Le sénateur du Rhône est aussi favorable à la création d'un parquet national antistupéfiants. Cela permettrait, d'après lui, d'avoir "un interlocuteur qui puisse diligenter l'ensemble des services et des opérations" et qui puisse avoir "autorité à la fois sur le fisc, l'institution judiciaire et la police pour mener des opérations puissantes".

 

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