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lundi 15 mai 2023

Le Baron Benoît de Bonvoisin, financier des terroristes belges ?

 

 

Homme d'affaires soupçonné de financer l'extrême-droite belge, son nom est régulièrement associé aux tueries du Brabant, une perquisition chez son oncle en 1990 a même permis de trouver une liste de membres de l'organisation d'extrême-droite à l'origine de ces tueries, avec une ébauche de plan d'attaques de supermarchés dès 1977 (écouter à partir de 26').

Les Bonvoisin sont de Verviers, près de Liège, comme la cellule de terroristes islamistes démantelée au mois de janvier 2015.

Benoît de Bonvoisin est bien proche du M. Viande Paul Vanden Boeynants.

Et on a identifié avec lui le spécialiste des attaques d'églises :

 

Début 1995, le masque mortuaire et le moulage en argent des mains de Sainte Madeleine-Sophie Barat dérobés à l'occasion de la démolition de la chapelle du couvent des religieuses du Sacré-Cœur de Jésus à Jette en 19937 sont retrouvés chez Benoît de Bonvoisin8. Inculpé de recel, celui-ci est condamné en février 1996, par le tribunal correctionnel de Bruxelles, à 6 mois de prison et 1 000 FB d'amende9. Il fut ensuite relaxé par la Cour d'appel de Bruxelles.

 

Voir aussi :

https://www.leparisien.fr/faits-divers/le-scandaleux-pillage-du-patrimoine-religieux-16-09-2007-2008383151.php

Le scandaleux pillage du patrimoine religieux

 

La ministre de la Culture, Christine Albanel, veut partir en croisade contre le pillage méthodique de notre patrimoine religieux. Chapelles, églises et cathédrales sont aujourd'hui la cible de trafiquants d'objets d'art, d'autant qu'un marché se déve

 

Le scandaleux pillage du patrimoine religieux

LES VOLEURS ne craignent pas les foudres du Seigneur. En trois mois, les cathédrales de Rennes (Ille-et-Vilaine), Toulouse (Haute-Garonne) et Perpignan (Pyrénées-Orientales) ont été méthodiquement pillées. On ne compte plus les vierges et les objets de culte qui disparaissent des petites chapelles, notamment dans le Sud-Ouest. Des vols aux préjudices « inestimables » comme le plus récent, commis dans la nuit de mardi à mercredi à la cathédrale Saint-Jean-Baptiste de Perpignan (lire ci-dessous), où de véritables trésors nationaux ont disparu. Face à l'ampleur du phénomène, la ministre de la Culture, Christine Albanel, s'est immédiatement rendue dans la cité catalane pour réclamer des lois plus dures contre ceux qui organisent les trafics de biens culturels. Elle n'a pas hésité à parler de « scandale » et a promis de se tourner vers le garde des Sceaux, Rachida Dati, pour résoudre le problème. « Il est exact qu'à l'heure actuelle les textes français ne distinguent pas un vol d'agrafeuse de celui d'une pièce inscrite au registre des monuments historiques », ajoute le lieutenant-colonel Pierre Tabel, chef de l'Office central de lutte contre le trafic des biens culturels (OCBC).

La Belgique, plaque tournante

Sur un plan général, les vols d'oeuvres d'art sont en baisse depuis plusieurs années en France. De plus de 7 000 faits constatés en 2002, les chiffres sont descendus à 2 750 l'année dernière.

Mais les pillages de lieux de culte, eux, ne baissent pas. « Aux Etats-Unis, il y a un réel engouement pour ces objets sacrés qui servent à décorer ensuite des jardins ou des salons. Comme il y a de la demande, les trafiquants se sont mis sur ce créneau. C'est la loi du marché », souffle Pierre Tabel. La preuve. Fin juin, un retable flamand disparaît de la cathédrale de Rennes. Quelques semaines plus tard, un marchand d'art de New York alerte les autorités françaises. Un collègue belge l'a contacté pour lui revendre ce retable. « Cela prouve que les premiers à pouvoir nous aider sont les professionnels du marché de l'art », relève le patron de l'OCBC qui souhaite que l'immense base de données des objets volés, baptisée Treima, soit enfin mise à leur disposition.

Autre enseignement de l'affaire de Rennes, la confirmation du rôle de plaque tournante de la Belgique. Grâce à une législation très permissive sur le recel d'objets volés, le pays est devenu l'eldorado des trafiquants. « Avant de s'embarquer vers les Etats-Unis en containers, les objets volés dans les églises françaises transitent par les ports belges », confirme l'OCBC. Depuis des années, la France attend une harmonisation des textes européens sur cette question. « En Belgique, au bout de cinq ans, le recel est prescrit. Donc, le trafiquant peut enterrer sa pièce pendant cette durée, puis la remettre sur le marché légal. On ne peut rien contre lui. C'est du blanchiment parfait », conclut le lieutenant-colonel Tabel.

 

Egalement à lire ou à relire :

http://satanistique.blogspot.com/2019/02/quadruple-meurtre-pour-un-trafic.html

http://satanistique.blogspot.com/2019/02/du-pillage-des-eglises-bretonnes-et.html

http://satanistique.blogspot.com/2022/01/enquete-sur-les-brocanteurs-daffaire.html

http://satanistique.blogspot.com/2022/01/roger-la-brocante-du-pays-wallon-en.html

 

Rappelons encore que l'un des tueurs du Brabant, le Français Xavier Sliman, frère aîné de Thierry, est lui-même antiquaire.

 

https://www.liberation.fr/planete/1996/11/04/la-chute-d-un-trublion-de-la-politique-belge-le-baron-de-bonvoisin-en-prison_189554/

La chute d'un trublion de la politique belge. Le baron de Bonvoisin en prison.

 
par Sylvain EPHIMENCO
publié le 4 novembre 1996 à 2h10

Benelux de notre correspondant

C'est un peu une époque qui vient de s'achever en Belgique avec la disparition entre deux gendarmes, jeudi dernier au palais de justice de Bruxelles, d'un homme livide et qui hurlait d'ultimes imprécations en direction des caméras de télévision. Le baron Benoît de Bonvoisin, figure aussi obscure que charismatique de la scène politico-judiciaire belge, a écopé de cinq ans de prison ferme pour «escroquerie, extorsion de fonds, abus de confiance et fraude fiscale». Bien sûr, cet homme politique déchu qui invoquait volontiers ses amitiés personnelles avec le président zaïrois Mobutu, l'ancien Premier ministre belge Paul Vanden Boeynants, voire le défunt comique Thierry Le Luron, n'a pas manqué de mettre ses déboires sur le compte d'une formidable machination. «C'est un scandale, un complot. Cherchez en l'origine à la Sûreté de l'Etat!» a-t-il lancé avant d'être conduit dans sa cellule. Mais les Belges n'y auront sans doute pas cru, tout comme son avocat Julien Pierre, celui-là même qui s'attache depuis plusieurs semaines à la défense du pédophile Marc Dutroux.

C'est que cet homme d'affaires fortuné, issu de la noblesse verviétoise, a une réputation plus que sulfureuse, et, depuis quinze ans, son nom apparaît dans des dossiers aussi sensibles qu'obscurs. Ancien trésorier du Cepic, l'aile droite du Parti social-chrétien, il est dépeint dans son pays comme un bailleur de fonds de l'extrême droite belge qui entretient des relations plus qu'amicales avec des groupuscules néonazis. En 1981, un note confidentielle de la Sûreté de l'Etat belge, traitant de ses amitiés particulières et qui fut publiée dans le quotidien De Morgen , devait lui valoir le surnom de «Baron noir». Démasqué ou, selon lui, diffamé par les services du contre-espionnage, Benoît de Bonvoisin voyait en tout cas sa carrière politique brisée. Il entamait alors une croisade toute personnelle contre cette même Sûreté de l'Etat, affirmant détenir les preuves de la collusion de son patron, Albert Raes, avec les puissances de l'Est. Spécialiste du coup de poing médiatique et des conférences de presse tous azimuts, le «Baron noir» n'hésitait plus, par la suite, à dénoncer les pires complots dans lesquels apparaissaient les noms de personnalités politiques belges.

En réalité, ces sorties spectaculaires masquaient pour une part des activités financières intenses et souvent délictueuses comme il est apparu jeudi. Déjà, en 1992, on retrouvait le «Baron» dans le rôle d'«apporteur d'affaires» de la société française CGE dans le cadre de l'obtention frauduleuse du marché des horodateurs de la ville de Liège. Ce scandale retentissant fut marqué par la condamnation du bourgmestre de Liège, Edouard Close, des représentants belges de la CGE et de celle de l'homme d'affaires français Jean-Claude Decaux dans un dossier connexe. Le «Baron noir», pourtant convaincu d'avoir été l'intermédiaire dans le versement d'argent sale, fut toutefois relaxé.

Mais celui qui se présentait comme le dénonciateur permanent de terribles secrets minant la démocratie belge a finalement chuté, pour avoir lui même opéré dans l'ombre, à la tête d'un petit empire de sociétés «malodorantes», dont l'une, la Cidep, éditait une publication d'extrême droite, le Nouvelle Europe magazine. La présidente du tribunal correctionnel de Bruxelles a ainsi fustigé le «cynisme» du «Baron noir», son comportement «délictueux et asocial» et son «mépris total pour la loi». La lourde peine dont il vient d'écoper confortera sans doute Benoît de Bonvoisin, pour quelques années supplémentaires, dans sa théorie du complot belge permanent.

 

 

On notera que contrairement à d'autres, celui-là est toujours vivant et conteste vigoureusement tout ce dont il est accusé ou soupçonné :

http://benoitdebonvoisin.com/

 

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Beno%C3%AEt_de_Bonvoisin

Benoît de Bonvoisin

Benoît de Bonvoisin
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Titre de noblesse
Baron
Biographie
Naissance
(84 ans)
Etterbeek
Nationalité
Formation
Activité
Autres informations
Parti politique

Benoît de Bonvoisin, surnommé "Le Baron noir", né le , est un aristocrate et homme politique belge.

Biographie

Benoît de Bonvoisin est le fils du baron Pierre de Bonvoisin (né en 1903) président de la Société Générale de Banque et petit-fils d'Alexandre Galopin, gouverneur de la Société générale de Belgique.

Il est diplômé de philosophie de l'Université Catholique de Louvain.

Politique

Vers 1970, il entre au Cercle des Nations1.

Benoît de Bonvoisin est appelé par Paul Vanden Boeynants, il devient trésorier du Centre politique des indépendants et cadres chrétiens (CEPIC) qui est considéré comme l'aile droite du parti social-chrétien2.

Il est considéré comme financier et soutien de l’extrême-droite belge et proche de groupes néo-nazis. Il est éditeur de magazines d'extrême-droite3.

Ceci est inexact car comme l'indique la Cour d'appel de Mons dans son arrêt du 16 juillet 2020, une note établie, en 1981, par la Sûreté de l'Etat liant Benoit de Bonvoisin à des mouvements d'extrême droite est fautive et la diffusion de celle-ci à des organes de presse est de la responsabilité de l'Etat.4

Affaires judiciaires

En 1984, à la suite de la faillite frauduleuse de la Boomse Metaalwerken, il est condamné à une interdiction d'actes commerciaux5.

En 1992, il est relaxé en tant qu'intermédiaire dans l'affaire d'obtention frauduleuse du marché des horodateurs de la ville de Liège6.

Début 1995, le masque mortuaire et le moulage en argent des mains de Sainte Madeleine-Sophie Barat dérobés à l'occasion de la démolition de la chapelle du couvent des religieuses du Sacré-Cœur de Jésus à Jette en 19937 sont retrouvés chez Benoît de Bonvoisin8. Inculpé de recel, celui-ci est condamné en février 1996, par le tribunal correctionnel de Bruxelles, à 6 mois de prison et 1 000 FB d'amende9. Il fut ensuite relaxé par la Cour d'appel de Bruxelles.

Il est également connu pour avoir été l'objet d'une enquête menée par un ancien chef de la sécurité de l'État, Albert Raes qui à la commission Parlementaire Wijninckx a menti, sous serment, en 1981 à propos de Benoît de Bonvoisin.[réf. nécessaire].

En novembre 1996, il est inculpé pour escroquerie, extorsion de fonds, abus de confiance et fraude fiscale et condamné à une peine de cinq années de prison en Belgique6. Toutefois il est acquitté par la cour d'appel de Mons pour l'ensemble des chefs d'accusation le 12 mai 200010.

Par ailleurs l'Etat belge se voit condamné à lui verser un dédommagement de 100 000 € au titre de préjudice moral dans l'affaire politico-judiciaire l'opposant depuis 1981 à la Sûreté de l'Etat 11.

Notes et références


  • VDB Un Citoyen Au-Dessus De Tout Soupçon. Jan Willems, Éditions Aden, pages 138 et 139.

  • Le centre politique des independants et cadres chretiens (CEPIC) [archive] Jacques Moden et Jean Sloover. Publié dans Courrier hebdomadaire du CRISP, 1978/2 (no 787)

  • « ...il est dépeint dans son pays comme un bailleur de fonds de l'extrême droite belge qui entretient des relations plus qu'amicales avec des groupuscules néonazis. », liberation.fr (présentation en ligne [archive]).

  • « Arrêt de la Cour d'appel, », Mons,‎ , pages 16 et 17

  • Main basse sur Bruxelles, Georges Timmerman, Éditions Aden, 1991, page 47 - L'affaire des parcmètres

  • Sylvain EPHIMENCO, « La chute d'un trublion de la politique belge. Le baron de Bonvoisin en prison. », Libération,‎ (lire en ligne [archive], consulté le ).

  • (nl) André Monteyne, « De straatnamen van Jette (21) : Heilig Hartlaan », De Zeyp,‎ , p. 8 (lire en ligne [archive], consulté le )

  • Christian Du Brulle, « Benoît de Bonvoisin jugé à Bruxelles : Le « masque d'argent » devant le tribunal » [archive], sur lesoir.be [archive], (consulté le )

  • « 55e chambre du tribunal correctionnel de Bruxelles a prononcé mardi des condamnations à des peines de prison ferme contre » [archive], sur L'Écho [archive]consulté le=4 mai 2014,

  • « Dans les dossiers Cidep et PDG, l'homme était soupçonné d'avoir commis des jeux d'écritures afin d'éluder l'impôt La cour d'appel de Mons acquitte le baron de Bonvoisin » [archive], (consulté le )

    1. « L'Etat condamné à verser 100 000 euros au baron de Bonvoisin » [archive], sur Le Vif, (consulté le )

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Philippe Brewaeys et Jean Frédéric Deliège, De Bonvoisin Et Cie. De Liège à Bruxelles les prédateurs et l’état, éditions EPO, Anvers-Bruxelles, 1992.

    Article connexe

    Liens externes

     

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Attentats_d%C3%A9jou%C3%A9s_%C3%A0_Verviers

    Attentats déjoués à Verviers

    Attentats déjoués à Verviers
    Localisation Verviers, rue de la Colline
    Cible Zone de police Bruxelles-Ouest, Police fédérale
    Coordonnées 50° 35′ 23″ nord, 5° 51′ 47″ est
    Date à 17 h 45 (UTC+1)
    Type Fusillades
    Armes Fusils d’assaut Kalachnikov
    Morts 2 terroristes
    Blessés 1 terroriste
    Organisations Flag of the Islamic State of Iraq and the Levant2.svg État islamique
    Mouvance Terrorisme islamiste
    Géolocalisation sur la carte : Belgique
    (Voir situation sur carte : Belgique)
    Attentats déjoués à Verviers

    Les attentats déjoués à Verviers consistent en une opération des services de sécurité belges visant à démanteler une cellule djihadiste sur le point de commettre des attentats commandités par l'État islamique. Cette intervention s'est déroulée le soir du 15 janvier 2015 à Verviers.

    Démantèlement de la cellule terroriste

    Unité ayant réalisé l'opération

    Le soir du jeudi 15 janvier 2015, vers 17:45 heures, les unités spéciales de la police belge, dénommées CGSU, mènent une perquisition offensive à Verviers, rue de la Colline dans une ancienne boulangerie1. Elle vise l'arrestation d'une cellule terroriste ayant pour projet de commettre des attentats imminents sur le territoire belge. La cellule est composée de notamment trois djihadistes revenus de Syrie une semaine avant les faits, et mis sur écoute par les services de renseignements belges2.

    Sur place, les services de police rencontrent une opposition armée. Les terroristes font usage d'armes de guerre ; même au sol, ils continuent à faire feu vers les policiers. À l'issue de l'intervention, deux terroristes sont tués et un troisième est blessé. Aucun policier ou civil n'est blessé1.

    Des kalachnikovs, du matériel servant à la fabrication d'explosif et des uniformes de policiers sont retrouvés3. Des accessoires pour l'utilisation d'une caméra de type "GoPro" sont retrouvés sur place, ce qui laisse à penser que les auteurs avaient l'intention de filmer leurs attaques4. Ce qui représente un point similaire avec les attaques perpétrées par Mohammed Merah.

    Une seconde perquisition est menée le soir même dans la rue du Palais à Verviers, mais celle-ci s'avère négative5.

    Verviers est notamment considéré comme un "foyer islamiste" belge par la presse du pays6.

    Coordination de l'opération

    Le raid est opéré par les unités spéciales, dépendant de la police fédérale. La zone de police de Verviers, compétente territorialement, n'est pas avisée des faits. Dix minutes après le début de l'assaut, un commissaire de la police locale descend sur place et coordonne ses équipes locales afin d'appuyer le dispositif mis en place par les unités fédérales. Le bourgmestre descend également sur place7.

    Actions simultanées

    Ce dossier, mené par le Parquet Fédéral de Belgique, mène à douze autres perquisitions dans les régions de Bruxelles, Verviers et Hal-Vilvorde. Lesquelles permettent l'arrestation de 13 individus, dont 9 uniquement à Molenbeek8.

    Attentats prévus

    Les attentats déjoués consistaient en une attaque à l'encontre du quartier général de la police fédérale et du commissariat de la police locale de Molenbeek-Saint-Jean9. Ceux-ci auraient dû se dérouler le lendemain du démantèlement, soit le vendredi 16 janvier 2015.

    Il était également prévu d'enlever une personne influente ou un haut responsable des services de police et de décapiter cette personne3.

    Identification des auteurs

    Marouan El Bali

    Marouan El Bali est considéré comme le commandant de l'opération. Il tente de fuir lors de l'intervention des forces de l'ordre mais est directement privé de sa liberté9.

    Lors de l'enquête judiciaire, il explique sa présence sur place, à Verviers, dans le cadre d'un trafic de stupéfiants. Il est placé sous mandat d'arrêt par le juge d'instruction10.

    En appel, il est condamné à 12 ans de prison pour la tentative d'attentat11.

    Abdelhamid Abaaoud

    Abdelhamid Abaaoud, âgé de 27 ans au moment des faits, est également le cerveau présumé des attentats de Paris du 13 novembre 201512,13. Il a été abattu par les services de police français le 18 novembre 2015 lors d'une opération policière à Saint-Denis au nord de Paris9. Il est possible qu'il ait supervisé la préparation du projet d'attentat de Verviers depuis la Grèce14.

    Le 29 juillet 2015, il est condamné par défaut à 20 ans de prison dans le cadre de la "filière syrienne belge", concernant l'envoi en Syrie de djihadistes de nationalité belge15.

    Sofiane Amghar

    Sofiane Amghar, âgé de 26 ans au moment des faits, tire en direction des services de police lors de l'assaut. Il est tué par ces derniers9.

    Sa famille déclare à la presse avoir averti la police de Molenbeek-Saint-Jean de la radicalisation de l'intéressé16. Le 5 juin 2015, sa famille dépose plainte pour meurtre à l'encontre des services de police ayant réalisé l'opération17.

    Khalid Ban Larbi

    Khalid Ban Larbi, âgé de 23 ans au moment des faits, fait également feu vers les services de police. Il est le second terroriste abattu9.

    Il est originaire de la commune de Molenbeek-Saint-Jean. Il part en Syrie au mois d'août 201418.

    Il est inhumé au cimetière multiconfessionnel de Schaerbeek19.

    Conséquences

    À la suite de ces faits, l'OCAM relève le niveau de la menace terroriste en Belgique au niveau 3 sur une échelle de 420. À la suite de ces attentats déjoués et de ceux ayant frappé la France en janvier 2015, le gouvernement lance l'opération Vigilant Guardian, c'est alors que les militaires sont déployés dans la rue pour assurer la sécurité de lieux sensibles21. Le 9 mars 2015, le niveau redescend à deux avec une vigilance particulière pour la population22. Concernant les services de police, c'est en date du 27 octobre 2015 que la menace redescend au niveau 223. À la suite des faits de Paris, le niveau remonte à 3 pour l'ensemble de la population en date du 16 novembre 201524.

    En juin 2015, la Ligue des droits de l'homme se pose la question de l'utilité de l'usage mortel d'armes par les unités spéciales de la police, et demande une enquête indépendante25.

    Du 14 au 19 janvier 2016 l'ensemble des maisons de police de la zone de police de Verviers ferment à titre préventif, de manière à sécuriser l’hôtel de police principal et placer plus de policiers dans la rue26.

    Réactions de l'État islamique

    Le 27 janvier 2015, l'État islamique publie, sur un compte Twitter, des photos des deux djihadistes tués18.

    Dans un message vocal, le porte-parole de l'organisation terroriste, Abou Mohammed al-Adnani, rend hommage aux deux djihadistes et menace la Belgique à la suite du déploiement de militaires dans les rues27.

    Notes et références


  • « Deux jeunes djihadistes, revenus de Syrie, tués à Verviers: des kalachnikovs et des vêtements policiers ont été trouvés dans l’appartement (vidéo et photos) » [archive], sur lameuse.be (consulté le )

  • « Vaste opération anti-terroriste en Belgique: 2 jihadistes tués à Verviers, des attentats imminents déjoués » [archive], sur RTL Info (consulté le )

  • « Opérations anti-terroristes: 12 perquisitions et 15 interpellations dont 2 en France (IMAGES et VIDEO) » [archive], sur dhnet.be (consulté le )

  • « Une attache Go Pro retrouvée à Verviers lors de l’assaut en janvier dernier: les terroristes étaient prêts à filmer leurs assassinats ! » [archive], sur lameuse.be (consulté le )

  • « Des attentats «imminents» contre la police ont été déjoués, deux djihadistes tués » [archive], sur lesoir.be (consulté le )

  • « Un nid de radicaux à Verviers » [archive], sur lalibre.be (consulté le )

  • Ysaline Fettweis, « L'interview du commissaire de garde le 15 janvier à la zone Vesdre: il a tout coordonné », La Nouvelle Gazette,‎ , p. 19

  • « Opération antiterroriste: rappel des événements de la soirée de jeudi » [archive], sur RTBF Info (consulté le )

  • « Les détails de l'attentat prévu par les djihadistes de Verviers » [archive], sur 7s7 (consulté le )

  • « Marouane, le suspect interpellé à Verviers, nie les faits: il lie les deux djihadistes aux lettres de menace contre les libraires » [archive], sur lacapitale.be (consulté le )

  • « Marouan El Bali condamné à 12 ans de prison pour terrorisme », La Libre,‎ (lire en ligne [archive], consulté le )

  • Qui est Abdelhamid Abaaoud, commanditaire présumé des attentats [archive]

  • Attentats à Paris : Abdelhamid Abaaoud, le forcené [archive]

  • un Bruxellois de 27 ans aurait commandité les attentats… depuis la Grèce [archive]

  • « Des peines de 10 mois à 20 ans de prison contre la filière syrienne » [archive], sur lesoir.be (consulté le )

  • « La famille de Soufiane Amghar, abattu à Verviers le 15 janvier dernier, témoigne: On avait appelé la police à l’aide » [archive], sur sudinfo.be (consulté le )

  • « La famille de l'un des djihadistes tués à Verviers veut lever les mystères autour de la fusillade » [archive], sur levif.be, (consulté le )

  • « L’État Islamique a diffusé sur les réseaux sociaux les visages des deux terroristes tués à Verviers: Ce sont les martyrs belges » [archive], sur lameuse.be (consulté le )

  • « Khalid Ben Larbi, l’un des terroristes tués de la cellule de Verviers, est enterré à Schaerbeek: avant Abaaoud, Abdeslam et Hadfi? » [archive], sur lacapitale.be (consulté le )

  • « L’OCAM a relevé le niveau d’alerte au niveau 3, sur une échelle de 4 » [archive], sur lesoir.be (consulté le )

  • « Militaires en rue: "Un coût que nous assumons" » [archive], sur 7s7 (consulté le )

  • « L'OCAM diminue la menace au niveau 2 avec une vigilance particulière » [archive], sur RTBF Info (consulté le )

  • « L’Ocam abaisse le niveau de la menace pour la police de 3 à 2 » [archive], sur telebruxelles.be (consulté le )

  • « Le niveau d'alerte terroriste passe à 3, cela signifie quoi concrètement ? » [archive], sur levif.be, (consulté le )

  • « La Ligue des Droits de l’Homme espère qu’on enquêtera sur… les policiers qui ont mené le raid contre les terroristes présumés de Verviers » [archive], sur RTL Info (consulté le )

  • « Verviers un an après: les maisons de police ferment à titre préventif » [archive], sur RTBF Info (consulté le )

    1. « L'État islamique cite les djihadistes belges en exemple » [archive], sur levif.be, (consulté le )

     

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