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mardi 17 septembre 2024

En 2012, Thierry Reboul échouait à implanter Bob l'Eponge à La Ciotat

 

 

 

Il l'a bien remis partout dans les cérémonies des JO...

On en parle, oui ou non ?

 

N.B. : Je n'ai pas travaillé que pour la Défense nationale, autrefois. Entre autres choses, j'ai aussi travaillé avec des publicitaires, toujours comme informaticienne - n'en déplaise à certains malades mentaux, je n'ai jamais été secrétaire et n'ai jamais eu nulle part aucun emploi de secrétaire.

Et vous savez quoi ? J'avais plus de culture et d'idées qu'eux...

 

https://www.laprovence.com/article/loisirs/1674902/lexposition-bob-leponge-emportee-par-une-deferlante.html

L'exposition "Bob l'Éponge" emportée par une déferlante


Accessible aux apnéistes de tous âges, l'exposition aurait présenté sept statues des personnages de la série, hautes de 4 mètres et immergées dans 6 m d'eau, au fond de la calanque du Mugel.

Photo DR

La Ciotat

Suscitant la polémique, le projet d'exposition sous-marine sur la série TV a volé en éclats

Personnage haut en couleur apprécié des enfants du monde entier, le fameux petit héros de dessins animés n'a pas que des amis, notamment dans le sud de la France…... Initialement prévue dans l'anse du Sec (la calanque du Mugel), à La Ciotat, l'immersion pendant un an et par 6 m de fond de sept statues géantes de 4 m de haut représentant Bob et ses amis devait constituer une première mondiale, offrant aux visiteurs apnéistes une exposition très originale sur le thème de la protection du milieu marin.

Un "buzz" que s'apprêtait d'ailleurs à relayer la chaîne de télévision Nickelodeon (groupe MTVN-Viacom), détentrice des droits de la série. Mais vendredi dernier, la société parisienne Ubi Bene en charge de l'événement, annonçait officiellement qu'elle jetait… l'éponge. Raison invoquée : la levée de boucliers suscitée par le projet, avec notamment la montée au créneau d'un collectif d'associations confortées dans leur démarche par un avis défavorable du Groupement d'intérêt public (GIP) des Calanques. Et pour cause : le site retenu par les organisateurs se situait au coeur du futur parc national ; une erreur d'appréciation qui allait coûter cher à ces derniers.

"Bob l'Eponge, c'est d'abord un lavage de cerveau"

"Nous nous opposons fermement à cet usage marchand de la mer, à des fins soi disant pédagogiques mais dont le seul but est de promouvoir les intérêts d'un groupe financier, affirme Philippe Bonneau, membre de La Ciotat Écologique. Pour nos enfants, Bob l'Éponge, c'est d'abord un lavage de cerveau". Une annulation très mal vécue par la Ville de La Ciotat qui avait été emballée par le projet et travaillait depuis 10 mois aux côtés d'Ubi Bene et d'entreprises locales afin que l'inauguration de l'expo coïncide avec la Journée mondiale des Océans, le 8 juin. Dans un souci d'apaisement, la municipalité avait d'ailleurs accepté que seule la statue de Bob L'Éponge soit réalisée et immergée sur un fond sableux à 300 m au large des plages pendant une durée réduite aux trois mois d'été.

"Il y aurait eu d'innombrables reportages sur La Ciotat et d'énormes retombées en terme d'image et d'attractivité touristique, le tout sans aucun investissement pour la ville ni aucun dérangement pour l'environnement", assure Jean-Louis Tixier, adjoint au maire en charge de la Culture. "De tout le littoral français, le groupe américain MTVN avait choisi La Ciotat. Mais il voulait un consensus. Il ne l'a pas eu, alors il s'en va, explique Thierry Reboul, patron d'Ubi Bene. L'exposition se fera ailleurs et beaucoup vont s'en mordre les doigts".


Les partenaires sont tombés de haut

Le projet avait été présenté à la Fédération nationale de plongée (FFESSM) ainsi qu'à l'Institut océanographique Ricard en vue d'obtenir leur labellisation. Les discussions étaient en cours quand la décision de tout arrêter a été prise. Mais surtout, la réalisation de cette exposition avait mobilisé les moyens humains et financiers de plusieurs PME locales avec lesquelles Ubi Bene et MTVN avaient souhaité travailler, comme Fun Services (Vitrolles), Galatea (Marseille), Géocéan (Cassis), TSM3D et Composite Works (La Ciotat). Spécialiste de l'ingénierie des composites pour l'aéronautique, Fun Service était notamment en charge de l'étude technique du process de fabrication des statues afin que ce dernier soit totalement neutre pour le milieu marin.

 

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