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mardi 2 juillet 2024

Joseph Gillet, propriétaire à Saint-Cyr-au-Mont d'Or...

C'est le fils aîné de François Gillet et Marie Pierron, un des deux oncles Gillet de Louis Chatin, grand-père de Lucienne Chatin, mère adoptive d'Inès Chatin :

http://satanistique.blogspot.com/2024/07/maison-gillet-fils-fabricant-de-soiries.html

 

https://gw.geneanet.org/deverdiere?n=gillet&oc=&p=joseph



  • Né le 20 novembre 1843 - Lyon
  • Décédé le 9 avril 1923 - Paris, à l'âge de 79 ans
  • Inhumé - Bully
  • Industriel, dirigeant de la société Gillet et fils
6 médias disponibles

 Parents

 Union(s) et enfant(s)

  Fratrie

 Notes

Notes individuelles

Joseph Gillet nait à une période où les affaires de son père, François Gillet, installés comme teinturier dans le quartier des Brotteaux à Lyon sont difficiles. En effet, l'inondation du quartier des Brotteaux le 5 novembre 1840 a emporté le fruit des premières années de travail: bains de teinture, drogues et soies sont entrainés par les eaux. Joseph, comme ses frères et soeurs, est placé chez une nourrice à la campagne, puis il devient pensionnaire au collège de Tarare. Il ne voit alors ses parents que pendant les vacances. Supportant mal la pension, Joseph reste chez ses parents l'année 1857-58 et suit les cours à la Martinière. De 13 à 15 ans, il peut ainsi voir les efforts de son père, connaître les difficultés de la vie. Ayant réalisé toute l'importance de la chimie, François Gillet décide d'envoyer son fils à Wiesbaden, à l'école de chimie, la meilleure de l'époque. Agé de 15 ans, Joseph, grand, brun, le visage ouvert, part seul, avec un porte-monnaie dont il responsable, des lettres de recommandation (une pour le Professeur Fressinius et une pour le curé doyen de Wiesbaden), et la volonté de revenir aussi vite que possible travailler à côté de son père dont il admire le caractère, le courage et la loyauté. Il étudie, note, discute, et obtient son diplôme de chimie le 16 mai 1860. Il est ensuite apprenti chez M. Bueschgens, maître teinturier à Crefeld. Il en vient à penser que le personnel de son père n'est pas susceptible de s'adapter aux méthodes nouvelles. A son retour à Lyon en mars 1861, pour faire face à ces changements, François décide d'associer son fils à ses affaires, en 1862. Préalablement, pour parfaire sa formation, il l'envoi faire un voyage de quelques mois début 1862: Paris-Crefeld-Berlin-Galdbach-Londres-Rouen. A Paris, Joseph doit étudier les divers brevets touchant la teinture ou la charge de la soie. François Gillet se sépare alors de ses beaux-frères Pierron, jusque là associés, et en janvier 1864, par acte notarié, constitue pour son mandataire spécial son fils Joseph, à qui il donne pouvoir, pour lui et en son nom, de gérer et diriger les ateliers de teinture de soie qu'il possède quai de Serin à Lyon. Joseph n'a pas vingt et un ans. Il devient le chef de la maison Gillet et le demeurera jusqu'à sa mort en 1923. S'appuyant sur ses expériences et ses connaissances en chimie, il renouvelle et perfectionne les procédés de teinture de la soie. Comme il s'avère que l'eau de la Saône est dure, il crée une usine à Izieux où l'eau est douce. A Vaise, il transforme les matières premières en produits nécessaires à la teinture. En 1885, il crée pour le teint en pièces l'énorme usine de Villeurbanne. En 1891, le groupe Gillet comprend 9 usines, dont des implantations à Moscou, Londres ou Vienne. Ayant interrompu ses études classiques à 15 ans, il voulut se cultiver toute sa vie. Il s'imposait des lectures sérieuses et élevées, et à 40 ans prenait des leçons de philosophie deux fois par semaine. Il aimait rencontrer les hommes les plus fins et les plus cultivés. Avec son grand ami Edouard Aynard il parlait de politique, des arts et des lettres. Il admirait l'activité des Mangini, les aidait et participait à leurs efforts pour le développement des logements économiques ou le sanatorium d'Hauteville. Il entretint une correspondance suivie avec son ami Alfred Motte, grand industriel Roubaisien. Ami d'Henri Germain ,fondateur du Crédit Lyonnais, il deviendra à sa demande administrateur de la puissante banque. Il créera, avec Amédée Gonin, le Musée des Arts Décoratifs de Lyon. Joseph Gillet est propriétaire du château de Bully, vieux donjon du XV ème siècle, situé dans un parc d'une trentaine d'hectares et dont il a hérité de son père, d'une maison à Cannes, la Villa Lérina, qu'il fait construire sur la Croisette, et d'une propriété à Saint-Cyr-au-Mont-d'Or, la Baticolière. Enfin, pendant la première guerre mondiale, il se fait construire un hôtel particulier Bd des Belges, à Lyon. Il est administrateur de l'Ecole de Chimie Industrielle de Lyon, de l'Ecole de Commerce de Lyon, de l'Ecole Centrale ainsi que de la Société d'Enseignement professionnel de Rhône. Il fait parti de l'équipe de direction de la Chambre de Commerce de Lyon, est membre du conseil d'administration de la Société d'Instruction primaire du Rhône, qui a pour but de créer des écoles primaires laïques de garçons et de filles et de dispenser une instruction gratuite.

Historique du château de Bully Le château de Bully se dresse dans un site charmant, à l'entrée de la vallée de la Turdine, au milieu de monts dont les croupes boisées ou couvertes de pâturages constituent un cadre d'une tendre fraicheur. C'est un petit château féodal, comportant un ancien donjon transformé en corps de logis, accompagné d'une tour hexagonale, et flanqué de tourelles en encorbellement. On n'est pas bien fixé sur la date exacte où fut édifié le donjon de Bully, mais tout fait supposer qu'il fut sinon contemporain de la fondation des châteaux de l'Arbresle et de Sain-Bel, du moins postérieur de très peu, car il faisait partie du système de défense entrepris par les abbés de Savigny pour se garer des attaques de leurs voisins de l'ouest. La tour hexagonale et les tourelles ne furent ajoutées que plus tard, au XVe siècle, lorsque les moines, moins scrupuleusement attachés à la règle de leur abbaye que leurs devanciers, l'attribuèrent comme séjour d'été à un de leurs abbés titrés. Au XVIIe siècle, quand Louis XIII traversa les monts de Tarare pour se rendre à Lyon et, aller de là, assiéger et prendre Chambéry, il s'arrêta à Bully, où il fut hébergé par l'abbé commendataire de Savigny à cette époque. Bully suivit le sort des possessions de l'abbaye et subit une éclipse en même temps que celle-ci. Son dernier propriétaire avant la Révolution était un marquis de Cibeins, dont le portrait est exposé dans le salon du château [en 1929]. Inhabité ensuite pendant longtemps, le donjon de Bully tombait en ruines, lorsqu'au commencement du XXe siècle, Joseph Gillet, le grand industriel lyonnais, qui en avait hérité de son père François, chargea l'architecte Rogniat d'opérer une restauration complète du castel. Celui-ci rétablit le donjon tel qu'il était au Moyen Age et juxtaposa un corps d'habitation moderne. En 1929, un parc, tracé et entretenu avec soin, entoure le château, qui est à cette époque la propriété d'Edmond Gillet. Source : Châteaux anciens et modernes du Centre et du Sud-Est / G. Cazal [pseud. de Georges Sabatier], vol. I, 1929, p.38-39 (BM Lyon, 00 E2 SAB).

 Sources

  • Personne: Les Dynasties Lyonnaises, Bernadette Angleraud et Catherine Pelissier, Perrin, 2003

  Photos & documents

chateau de la baticolière

chateau de la baticolière

Gillet Joseph debut du 20e siecle img

Gillet Joseph debut du 20e siecle img

Joseph Gillet

Joseph Gillet

la baticolière

la baticolière

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  Aperçu de l'arbre

portrait
Michel Gillet 1785-1863
  Jeanne-Marie Recorbet    
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François Gillet 1813-1895
 
Marie Pierron 1812-1892

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portrait
Joseph Gillet 1843-1923

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Gillet

 

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