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samedi 10 février 2024

A Limoges, psychiatre violeur et procureur grivois...

 

 

Réflexions très justes d'Eva Darlan à propos des multiples abus révélés ces derniers jours dans le monde du cinéma et de l'audiovisuel.

Que font les juges, procureurs, avocats ?

Ben... ils ne sont pas forcément mieux que leurs clients violeurs ou harceleurs...

Et même si ces professions se sont énormément féminisées, le problème persiste, car pour beaucoup d'entre elles, les femmes que l'on y rencontre ont des profils tout à fait similaires à ceux des deux criminelles Josette Brenterch du NPA de Brest et Céline Verdier du TJ de Brest, que j'ai déjà exposés plusieurs fois dans ce blog : nulles en tout sauf en saloperies, vraies perverses elles-mêmes, elles se sont issées à des situations de pouvoir grâce au cul ou à un système qui les a sélectionnées, non pas pour leurs compétences professionnelles ou leurs qualités morales, mais uniquement parce que leur mode de fonctionnement très particulier présentait pour leurs recruteurs une garantie de non remise en cause ultérieure de leurs propres fonctionnements et de leurs habitudes de traitement des affaires de moeurs.

 

https://www.lanouvellerepublique.fr/haute-vienne/limoges-un-psychiatre-soupconne-d-agressions-sexuelles-sur-des-patientes-sous-hypnose

Limoges : un psychiatre soupçonné d’agressions sexuelles sur des patientes sous hypnose

Publié le 02/11/2023 à 12:27 | Mis à jour le 02/11/2023 à 12:27

Un médecin psychiatre de Limoges (Haute-Vienne) est poursuivi pour agressions sexuelles.

Un médecin psychiatre de Limoges (Haute-Vienne) est poursuivi pour agressions sexuelles.
© Photo d'illustration Pixabay/NomeVisualizzato

 

Deux femmes ont déposé plainte contre leur médecin psychiatre, à Limoges (Haute-Vienne). Celui-ci a comparu devant le tribunal correctionnel mardi 31 octobre pour agressions sexuelles.

Un homme de 72 ans a comparu devant le tribunal correctionnel de Limoges (Haute-Vienne) mardi 31 octobre 2023, pour des agressions sexuelles présumées. Ce médecin psychiatre est soupçonné d’avoir abusé de plusieurs patientes lors de séances réalisées sous hypnose, rapporte Le Populaire du Centre.

Un mode opératoire similaire

Deux femmes ont ainsi déposé plainte, à quatre années d’intervalle. La première, une enseignante, accuse le praticien de l’avoir agressée le 12 janvier 2016. Elle consultait ce psychiatre depuis trois ans. Après avoir pris conscience des faits, la patiente avait annulé le rendez-vous suivant. Le médecin l’aurait alors appelée à quatorze reprises, le même jour.

La seconde plaignante, âgée de 54 ans, décrit la même agression, subie le 24 novembre 2020. Le mode opératoire serait exactement le même : une patiente plongée sous hypnose par un psychiatre qui s’adonne ensuite à des attouchements. Une troisième victime présumée a été identifiée au cours de l’enquête mais elle n’a pas souhaité déposer plainte.

Le syndrome du faux souvenir

De son côté, le médecin a nié les agressions, décrivant des séances plutôt basées sur la relaxation que l’hypnose. Son avocat a évoqué le syndrome du faux souvenir, qui serait en fait la réminiscence de traumatismes passés.

Il a donc plaidé la relaxe pour son client. Le ministère public a quant à lui requis deux ans de prison avec un sursis probatoire pendant deux ans, ainsi qu’une interdiction d’exercer. Le délibéré est prévu pour le 15 décembre prochain. En attendant, le médecin est toujours autorisé à recevoir des patients.

 

https://www.sudouest.fr/justice/le-procureur-de-limoges-en-audience-disciplinaire-pour-des-propos-sexistes-et-graveleux-18469281.php

Le procureur de Limoges en audience disciplinaire pour des propos sexistes et graveleux

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Le procureur de Limoges en audience disciplinaire pour des propos sexistes et graveleux
Le directeur des services judiciaires a fustigé une « perte totale de repères déontologiques » et demandé une « sanction exemplaire » © Crédit photo : Thierry David/ « Sud Ouest »
 
Par sudouest.fr avec AFP

Le procureur en exercice de Limoges a comparu lors d’une audience disciplinaire du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), qui décidera, le 12 mars, de son avenir dans la profession

Le procureur en exercice de Limoges, dans la Haute-Vienne, a comparu toute la journée du mardi 6 janvier lors d’une audience disciplinaire du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), qui décidera, le 12 mars, de son avenir dans la profession, comme le rapporte Le Parisien.

Il est reproché à Baptiste Porcher, pour qui « les femmes doivent rester à la maison », des propos graveleux, sexistes, dévalorisants, entre autres « manquements » à sa fonction. Un comportement inapproprié envers ses collègues féminines également pointé par de nombreux hommes de ce parquet où le magistrat, nommé en 2020, a su remettre de l’ordre. Et ce malgré un rappel à l’ordre de la Procureure générale.

Le magistrat minimise

Blagues de mauvais goût, contrepèteries graveleuses, noms transformés en termes sexuels, supputations salaces sur des collègues féminines faites en public et à haute voix, femme traitée « d’allumeuse », mais aussi regards appuyés sur des poitrines des collaboratrices… Autant de griefs qui ont fini par faire régner une ambiance plus que pesante au sein de l’institution, au point que certaines jeunes femmes ont demandé à être mutées avant de finir en dépression.

Devant ses pairs, le magistrat, qui avait aussi omis de prévenir la procureure générale qu’une plainte pour vol - finalement classée - visait ses deux enfants, a nié ou minimisé, plaidant la nécessité de l’humour - « noir », « grivois » ou « potache » - pour motiver ses collaborateurs.

Le directeur des services judiciaires, requérant au nom du garde des Sceaux, a fustigé une « perte totale de repères déontologiques » et demandé une « sanction exemplaire », soit le retrait de la fonction de procureur et un déplacement d’office.

 

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