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dimanche 26 mars 2023

Le djihadiste Farid Ikken, ancien journaliste de Rue89, évident complice de Cyprien Luraghi

Il vient de Béjaia, comme les Berrahma, dont Farid, l'ancien caïd marseillais assassiné avec deux de ses lieutenants le 4 avril 2006 (tuerie du Bar des Marronniers dans le 13e arrondissement de Marseille) et sa tante, gardienne de son image et de tous ses intérêts post-mortem, bien connue de toutes les rédactions parisiennes, la même qui m'attaquait sur le site Rue89 début septembre 2008 sous le pseudonyme de "Pomponette75", en complicité avec le pervers David Servenay, également complice de toute la bande de cybercriminels du pédophile et mythomane notoire Pascal Edouard Cyprien Luraghi, les uns et les autres étant tous "renseignés" à mon sujet par la criminelle Josette Brenterch du NPA de Brest, d'où toutes leurs violences, calomnies et graves atteintes à l'intimité de la vie privée à mon égard.

Lire ou relire ici mon précédent article concernant le pervers David Servenay, ancien journaliste de Rue89 :

http://satanistique.blogspot.com/2023/03/que-devient-le-pervers-david-servenay.html

Les attentats islamistes commis en France ou contre des Français de mars 2012 à janvier 2016 l'ont tous été pour la criminelle Josette Brenterch du NPA de Brest et sa procédure abusive à mon encontre (première plainte avec CPC du 19 août 2011, première mise en examen le 19 janvier 2012, premier jugement le 11 juin 2013, annulé en appel le 2 décembre 2015, ma relaxe totale étant également prononcée, puis décision de non admission du pourvoi en cassation formé par Josette Brenterch le 4 décembre 2015, par arrêt rendu le 8 mars 2016, clôturant définitivement toute cette procédure hallucinante où de bout en bout j'aurai été continuellement accusée mensongèrement de tout et de n'importe quoi par la criminelle même qui depuis 2008 organisait et dirigeait déjà tous les cyberharcèlements dont j'étais victime, lesquels se poursuivront durant toute cette procédure avec une vigueur renforcée par toutes ces dénonciations calomnieuses ayant débuté par une plainte simple dès l'automne 2010).

Ceux commis du printemps 2016 au printemps 2018 l'ont tous été pour son complice Pascal Edouard Cyprien Luraghi et sa procédure parisienne, qu'elle dirigeait encore elle-même, d'où, durant cette période, des attentats ou tentatives ou projets d'attentats sur l'Ile de la Cité où nous avions rendez-vous devant les juges, d'abord le 13 septembre 2016, puis le 8 novembre 2016, et pour finir en mars 2018 après appel le 15 juin 2017 du perdant de première instance Pascal Edouard Cyprien Luraghi.

L'agression de Farid Ikken sur le parvis de Notre-Dame annonce cette procédure en appel.

A mon avis, il ne donnait plus signe de vie à son directeur de thèse de l'université Paris II-Assas depuis l'échec des projets d'attentats prévus pour l'audience du 8 novembre 2016, c'est-à-dire un peu avant, et pour début décembre 2016, en prévision de la décision de première instance qui était initialement attendue pour le 16 décembre 2016 et sera finalement reportée au 5 janvier 2017.


https://www.nouvelobs.com/rue89/rue89-nos-vies-connectees/20170607.OBS0374/farid-ikken-l-agresseur-de-notre-dame-un-journaliste-algerien-pigiste-en-2013-a-rue89.html

Farid Ikken, l'agresseur de Notre-Dame, un journaliste algérien pigiste en 2013 à Rue89

Les policiers étudient la personnalité très complexe du thésard algérien qui a attaqué mardi un policier sur le parvis de Notre-Dame avec un marteau.

Par Emilie Brouze et Nolwenn Le Blevennec
· Publié le · Mis à jour le
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L'homme qui a agressé un policier mardi avec un marteau sur le parvis de Notre-Dame de Paris, en criant "pour la Syrie", a un profil déroutant. Agé de 40 ans, Farid Ikken est un thésard algérien, inscrit depuis 2014 à l'université de Lorraine, à Metz. Il a aussi été journaliste pour plusieurs médias algériens et occasionnellement pour Rue89.

A deux reprises, en septembre 2013 puis en avril 2014, il a collaboré avec la rédaction. Farid Ikken avait contacté Rue89 le 14 août 2013, par e-mail, pour proposer des sujets sur l’Algérie :

“Bonjour,

Mon nom est Farid Ikken. Je travaille comme journaliste en Algérie. Je suis le fondateur du site Bejaia-aujourdhui.com, un site d'information régional dans la ville de Béjaia et je travaille aussi comme collaborateur à El Watan, un quotidien national d'information.

J'ai quitté l'Algérie pour la Suède en 2001 suite aux événements tragiques de Kabylie. J'ai ai suivi des études en journalisme à l'université de Stockholm et d'Uppsala en Suède entre 2006 et 2010 avant de rentrer en Algérie pour travailler. 

Je serai heureux de couvrir pour vous en Algérie des sujets qui intéressent vos lecteurs dans le cas ou vous serez intéressés. [...]  

Sincères salutations.”

Un journaliste engagé

La justice sociale semblait être son moteur de journaliste.

Les deux articles publiés sur notre site, tout comme les autres sujets qu'il nous avait proposés, étaient engagés (la pauvreté et la corruption en Algérie, l'insuffisante prise en charge gynécologique des femmes à Béjaïa ou le portrait de Nourredine Belmouhoub, "l'homme qui tient tête au général"). 

Le premier papier publié sur Rue89 porte sur la médecine à deux vitesses en Algérie. Il y montre que les victimes du cancer n'ont pas les mêmes chances de survie quand elles ont du piston.

"Trouver un rendez-vous pour une opération chirurgicale ou de la radiothérapie sans recourir aux « relations », comme on dit ici, relève de l’impossible aujourd’hui en Algérie. Tout le monde ne peut pas, comme le président Bouteflika, se faire soigner au Val-de-Grâce."

Le deuxième article, sur une idée de la rédactrice en chef de Rue89, parlait des femmes algériennes en exil : du long chemin qu'il faut parcourir pour être respectée dans le pays d'accueil et celui d'origine.

Pour cet article, Farid Ikken interviewe Dehbia, une "rescapée", "aujourd’hui fonctionnaire dans l’éducation en France, mariée et heureuse de son parcours". Elle témoigne :

« A l’ANPE, on m’a proposé un emploi de femme de ménage, que j’ai refusé. Alors qu’il avait sous les yeux mon diplôme de master 2 et CV de deux pages ; il me demandait si je savais lire. »

La rédactrice en chef adjointe de Rue89, Blandine Grosjean, qui a longuement échangé avec lui par mail, décrit un journaliste "sérieux, impliqué socialement, soucieux de la cause féministe".

Avant cette collaboration, Farid Ikken indique sur son CV, toujours en ligne sur Linkedin, avoir été journaliste freelance en Suède, où il s'est exilé, de juillet 2009 à décembre 2010.

Puis il a couvert l'actualité régionale de Béjaïa et ses environs pour le quotidien algérien El WatanKamel Medjdoub, journaliste et chef du bureau d'El Watan à Béjaïa, l'a recruté en 2013. Il traitait surtout de sujets sociaux, se souvient-il. "Il était calme, très sérieux dans le travail. Bien entendu, il faisait sa prière, mais il était tolérant. Ce n'était pas quelqu'un qui était radical ou extrémiste. Il était très ouvert. Je ne peux pas l'imaginer en soldat du califat", expose-t-il à Rue89.

"Toute la rédaction d’El Watan, dans laquelle il avait fait un passage est aujourd’hui profondément consternée", écrit le journaliste sur le site du quotidien.

Farid Ikken indique également sur son CV avoir été rédacteur en chef d'un site d'info qu'il a fondé, Bejaia-aujourdhui.com, qui n'est plus en ligne aujourd'hui mais dont voici une page d'archive :

Capture d'écran du site de Bejaia-aujourdhui.com, en date du 5 août  2016

Capture d'écran de Béjaïa-aujourd'hui.com, en date du 5 août 2016.

Exilé en Suède

En 2013, dans des e-mails à la rédaction que nous avons relus, il dit avoir vécu "la plupart de [son] exil en Suède".

Comme il nous l'explique dans son premier message, il a immigré dans ce pays en 2001, suite à de violentes émeutes réprimées en Kabylie. De 2009 à 2011, Farid Ikken a étudié le journalisme à l'université d'Uppsala et a été diplômé en 2011, rapporte Le Parisien. Il a notamment effectué un stage de journalisme en Suède et a collaboré avec plusieurs médias.

Selon le journal algérien TSA, Farid Ikken est retourné travailler en Algérie en 2011, au moment du Printemps arabe. « Il était contre le régime. Il disait que la situation ne pouvait durer comme ça. Il disait : ‘ce n’est pas normal qu’on soit obligé de vivre à l’étranger au lieu d’être chez nous », témoigne son neveu, Sofiane Ikken, avocat.

Dans un article publié en 2012 par la revue "Fjärde Världen" consacrée aux peuples autochtones, cité par l'Agence France presse (AFP), Farik Ikken se présente comme Algérien d'origine berbère. "Les Algériens sont résilients, un peuple qui a connu une grande souffrance et la pauvreté pendant l'époque coloniale", écrit-il.

"Ils sont aussi un peu sensibles et naïfs. Ce que les islamistes radicaux ont compris et qu'ils ont exploité au début des années 1990."

Une vidéo d’allégeance à l'EI

Le 27 mars 2014, au moment de nous envoyer son second article sur les femmes algériennes en exil, Farid Ikken précisait avoir eu des difficultés à réaliser son reportage à Alger : "C'est pas évident de piger à Alger quand on perçoit 300 euros de salaire."

Il ajoutait :

"Je voulais juste te dire que j'ai décidé de reprendre mes études et j'ai pu enfin obtenir une réponse favorable en France pour une inscription en doctorat, candidature indépendante. Si vous êtes encore intéressé par mes piges, je le ferai volontiers."

Notre dernier contact avec lui remonte à mai 2014. Son installation en France remonte à la même époque. Inscrit à l'université à Metz, il avait ensuite suivi son directeur de thèse, muté à Paris à la rentrée 2015-2016. Farid Ikken était domicilié à Cergy-Pontoise (Val-d'Oise). 

Son nom lié à une adresse à Cergy-Pontoise apparaît sur Societe.com, au sujet d'une activité libérale de traduction.

La police a retrouvé lors d'une perquisition dans sa résidence étudiante une vidéo d’allégeance à l’organisation djihadiste Etat islamique (EI), a appris l'AFP.

Son prof avait perdu contact

Quand Arnaud Mercier, professeur d'information et communication à l'université Paris II-Assas, a entendu le nom de l'élève qu'il suivait pour sa thèse, il est "tombé de sa chaise". 

"Il sortait d’un diplôme de master en journalisme obtenu en Suède et avait exercé la fonction de journaliste à Stockholm et en Algérie", relate-t-il à LCI

"Son sujet visait à étudier la manière dont les médias maghrébins traitaient les élections nationales organisées dans les autres pays. Avec notamment une problématique tout à fait intéressante : la façon dont les médias couvraient ces élections pour délivrer implicitement des messages."

Pour le chercheur, son sujet de thèse, sur "les nouveaux médias et les élections au Maghreb", "témoigne de ses engagements démocratiques".

Selon lui, Farid Ikken "était à mille lieues de tous les idéaux islamistes de détestation de l’occident". Le professeur avait perdu contact avec lui en novembre dernier. Il n'avait alors pas reçu de réponse à son mail, "ce qui n'était pas dans ses habitudes". 

Comment ce journaliste a-t-il pu basculer à ce point dans l'extrêmisme ? Quelles sont les motivations qui l'ont poussé à commettre son geste fou ? Le parquet antiterroriste s'est saisi de l'enquête. Les enquêteurs vont devoir maintenant s'appliquer à cerner le profil complexe de sa personnalité. 

Emilie Brouze et Nolwenn Le Blevennec

 

 

https://www.liberation.fr/societe/police-justice/attaque-au-marteau-devant-notre-dame-en-2017-farid-ikken-condamne-a-30-ans-en-appel-20211119_DPVVU4XAOZDZNL6QVFCYIOHN2I/

Terrorisme

Attaque au marteau devant Notre-Dame en 2017: Farid Ikken condamné à 30 ans en appel

 
Le jihadiste Farid Ikken a été condamné en appel à trente ans de réclusion criminelle pour avoir attaqué des policiers au marteau et blessé l’un d’eux devant la cathédrale Notre-Dame en juin 2017 à Paris.
 
par LIBERATION et AFP
publié le 19 novembre 2021 à 21h48

Deux ans de plus en appel. La cour d’assises spéciale de Paris a alourdi, ce vendredi soir, la peine prononcée en première instance à l’égard de Farid Ikken. Cet ancien étudiant algérien de 44 ans avait écopé, en octobre 2020, de 28 ans de réclusion pour avoir attaqué des policiers au marteau et blessé l’un d’eux devant la cathédrale Notre-Dame de Paris en juin 2017. Il est dorénavant condamné à trente ans de prison.

Farid Ikken a été reconnu coupable d’association de malfaiteurs terroriste criminelle et de tentatives d’assassinats sur personnes dépositaires de l’autorité publique en relation avec une entreprise terroriste. Les magistrats professionnels ont assorti leur condamnation d’une peine de sûreté des deux tiers, ainsi que d’une interdiction définitive du territoire français et de l’interdiction de porter une arme soumise à autorisation pour une durée de 15 ans.

Allégeance à l’Etat islamique

Le 6 juin 2017, sur le parvis de Notre-Dame, l’assaillant avait bondi sur trois policiers, frappant l’un d’eux avec un marteau en criant «C’est pour la Syrie !» Le policier, légèrement blessé à la tête, et un de ses collègues avaient ouvert le feu et blessé Farid Ikken au thorax, avant de l’arrêter. Dans son sac et à son domicile, les policiers avaient retrouvé du matériel de propagande jihadiste et une vidéo dans laquelle il prêtait allégeance au groupe Etat islamique et annonçait : «c’est l’heure de la vengeance, c’est l’heure du jihad».

Si Farid Ikken avait rapidement reconnu les faits, il niait en revanche avoir voulu tuer les policiers. Lors de son premier procès, il avait affirmé avoir voulu les blesser dans un «acte de résistance politique» destiné à «attirer l’attention de l’opinion publique française sur le massacre de (ses) petits frères et sœurs à Mossoul (Irak) et en Syrie par l’armée française», qui bombardait l’Etat islamique au sein de la coalition occidentale. Des justifications qui rappellent les propos de Salah Abdeslam au début du procès du 13 Novembre.

 

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