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samedi 25 février 2023

Assassinat de Saint-Jean-de-Luz : la bataille des experts psychiatres a déjà commencé

On voit déjà se dessiner ce qui sera plaidé du côté de l'auteur des faits, autant que possible expertise psychiatrique à l'appui : trouble dissociatif ou schizophrénie (il parle à la troisième personne) et paranoïa (il aurait perçu des indices de dangerosité sur sa personne à travers des regards, des choses anodines) ayant entraîné une abolition du discernement, contrairement à l'avis rendu par le premier expert appelé à se prononcer.

Par ailleurs, dans l'affaire de l'attentat du 4 avril 2020 de Romans-sur-Isère, ayant fait partie de la série du Lyonnais Patrick Baudy, un avocat à la solde du pédophile et chef terroriste Pascal Edouard Cyprien Luraghi, la troisième expertise psychiatrique vient d'être non plus demandée mais ordonnée :

https://www.ledauphine.com/faits-divers-justice/2023/02/23/attentat-de-romans-sur-isere-une-troisieme-expertise-psychiatrique-demandee

J'en avais parlé le 12 février dernier, en allant un peu plus vite que la musique dans le titre choisi pour cet article de blog, tout comme d'ailleurs le journaliste dont j'avais repris l'information, sachant que de toute façon le procureur est presque toujours suivi en ses réquisitions :

http://satanistique.blogspot.com/2023/02/attentat-du-4-avril-2020-romans-sur.html

Cette fois-ci, donc, cette troisième expertise a bien été ordonnée.

Quel crédit accorder aux experts psychiatres quand ils se contredisent sans cesse d'une expertise à l'autre sur le même cas ? 

Précisons encore que tous les psychiatres sont des experts de la fabrication de malades mentaux de manière artificielle, grâce à le prescription alternée de psychotropes antagonistes à trop fortes doses, assez souvent sans aucune justification médicale initiale : d'abord un antidépresseur sérotoninergique qui va amener progressivement le patient jusqu'à la crise sérotoninergique, tout à fait similaire à la crise schizophrénique, puis un neuroleptique, puissant dépresseur du système nerveux central, jusqu'à l'état dépressif qui nécessitera la reprise de l'antidépresseur. Ou bien encore : d'abord le neuroleptique, jusqu'à la nécessité de passer à l'antidépresseur, etc... Le cycle est immuable et celui qui n'est pas apte à comprendre les traitements qui lui sont prescrits ne peut que croire sur parole le psychiatre qui lui soutient mensongèrement que tous ses déséquilibres mentaux ne résultent que de la maladie mentale dont il serait atteint, avec obligation de suivre le traitement jusqu'à la fin de ses jours. 

L'entrée dans le cycle peut se faire aussi avec un abus d'anxiolytiques ou un syndrome de sevrage, la suite est toujours la même. Pour la plupart, au moins en France, les psychiatres ne soignent pas leurs patients, ils sont intéressés par le chiffre d'affaires des laboratoires pharmaceutiques. C'est différent dans d'autres pays, par exemple en Allemagne.


https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/professeure-poignardee-par-un-eleve-a-saint-jean-de-luz/enseignante-tuee-a-saint-jean-de-luz-l-eleve-ne-reconnait-pas-etre-l-auteur-conscient-et-lucide-de-ce-drame-affirme-son-avocat_5679119.html

Enseignante tuée à Saint-Jean-de-Luz : l'élève "ne reconnaît pas être l'auteur conscient et lucide de ce drame", affirme son avocat

 
L'élève a été mis en examen pour "assassinat" et placé en détention provisoire vendredi. Le procureur de la République à Bayonne s'est justifié en affirmant que l'adolescent était "accessible à une responsabilité pénale".
Article rédigé par
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1 min.
 
Des fleurs ont été déposées à la porte d'entrée du collège-lycée catholique Saint-Thomas-d'Aquin, où une enseignante est décédée après avoir été poignardée par un élève le 22 février, à Saint-Jean-de-Luz. (GAIZKA IROZ / AFP)

 

Le lycéen de 16 ans soupçonné d'avoir poignardé mortellement sa professeure d'espagnol mercredi 22 février dans son lycée de Saint-Jean-de-Luz (Pyrénées-Atlantiques) "ne reconnaît pas être l'auteur conscient et lucide de ce drame", affirme son avocat. Thierry Sagardoytho, invité samedi 25 février sur franceinfo, souligne que c'est là "toute la question de ce dossier", alors que l'élève a été mis en examen la veille pour "assassinat" et placé en détention provisoire.

L'avocat réagit vivement aux propos du procureur de la République à Bayonne, tenus jeudi 23 février. Jérôme Bourrier a affirmé lors d'une conférence de presse que "l'adolescent apparaît accessible à une responsabilité pénale sous réserve des expertises qui devront être ordonnées et d'une possible altération de son discernement"

"Dans une affaire de cette gravité, quand on n'est pas certain ou quand on ne sait pas, on se tait !"

Me Thierry Sagardoytho

sur franceinfo

"Nous sommes dans un dossier dans lequel l'expert" sollicité dans un premier temps "s'est aventuré à dire qu'à son avis, il n'y avait pas d'abolition, sans consultation du dossier psychiatrique antérieur, sans considération des médicaments que ce gamin prenait et sans considération de ce qu'il a pu déclarer aux policiers", poursuit l'avocat du suspect. Pour Thierry Sagardoytho, "ce n'est vraiment pas sérieux".

>> "Elle était adorée de ses élèves et elle les aimait", témoigne le compagnon de l'enseignante tuée

Or, le "jeune homme" au cœur de l'affaire "a perçu des indices de dangerosité sur sa personne à travers des regards, à travers des choses anodines", explique son conseil. "Ce sont des choses qui questionnent et naturellement, la psychiatrie devra s'y attacher particulièrement", ajoute-t-il. Me Thierry Sagardoytho tient à rappeler que son client "parle à la troisième personne". "Ce n'est pas la façon habituelle de décrire les choses", souligne-t-il.

 

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