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vendredi 25 novembre 2022
Le Gabéricois Pierre-André Quintin ne remercie pas l'avocat lyonnais Patrick Baudy
Alors qu'il avait obtenu gain de cause en première instance à Quimper, il s'est fait laminer en appel grâce à l'avocat lyonnais Patrick Baudy qu'il avait payé hyper cher pour le sauver des eaux...
Si cela peut le rassurer : je n'ai pas trouvé un seul client de cet avocat qui ait gagné avec lui sur un échantillon de, quand même, plusieurs centaines de dossiers.
Il perd tous ses procès pour ses clients, mais cela ne le dérange absolument pas, il gagne davantage d'argent en se faisant payer à la fois par son client (le plus cher possible, son but étant toujours de s'en mettre plein les fouilles en ruinant ses clients) et par son adversaire pour couler celui qu'il est censé défendre, plutôt qu'en travaillant honnêtement.
En prime, sa charge de travail en est très allégée, il n'a qu'à faire ce que l'adversaire lui demande et pour quoi il lui a donné une belle enveloppe.
N.B. : J'ignore de qui il peut s'agir dans ce cas précis, ce n'est pas forcément la MSA, on comprend facilement à la lecture des déboires de l'intéressé que bien des forces souterraines ont pu se déchaîner contre lui... et ce qui est aussi à peu près certain, c'est que l'avocat lyonnais en a bien fait partie, il en est toujours dès l'instant où il est entré dans une affaire, et cela continue même quand il n'a plus aucun mandat depuis plusieurs années - toutes ses victimes avec qui je suis en contact décrivent à peu près les mêmes modes opératoires pour cet escroc.
Ergué-Gabéric (29). La descente aux enfers d'un agriculteur [Témoignage]
Publié le 26 octobre 2010 à 00h00 Modifié le 26 octobre 2010 à 11h31
C'est l'histoire d'une spirale
infernale qui touche un agriculteur. Menacé d'être privé du RSA, sa
dernière ressource, Pierre-André Quintin lance un appel de détresse.
Difficile
de résumer l'histoire de Pierre-André Quintin, 60 ans, d'Ergué-Gabéric.
Débutons donc au début des années 2000 quand les ennuis commencent
vraiment, en esquivant les vieux contentieux autour de la terre qui
minent l'histoire d'une commune rurale. Pierre-André Quintin élève des
vaches laitières et allaitantes sur sa ferme d'une quarantaine
d'hectares. Il dispose aussi d'une tractopelle et développe une activité
de travaux agricoles.
Dépassé après la maladie des parents
«J'ai commencé à avoir des problèmes de voisinage quand mes parents ont
eu des ennuis de santé, dit-il. Je ne pouvais plus tout faire. Je
n'avais plus le temps de faire mes comptes, les déclarations. J'ai été
aussi victime d'actes de vandalisme. De nombreuses plaintes ont été
déposées». Pierre-André Quintin, qui vit seul et doit s'occuper de ses
parents, est sans doute dépassé par ses obligations.
«Les choses se sont
enchaînées».
Ses vaches souffrent de maladies, le suivi sanitaire n'est
pas suffisant. Une partie sera évacuée sur décision de la Direction des
services vétérinaires. Au final, la liquidation de la ferme est
prononcée en 2007. Le passif de 195.000 EUR porte sur des cotisations
MSA non payées, des échéances de prêts qui s'accumulent.
Une solution?
Pourtant l'agriculteur estime qu'une solution existe pour se remettre à
flot. Elle a même été évoquée par un conciliateur lors d'une entrevue à
la chambre d'agriculture en 2005. «Il suffirait de vendre 2.000m² de
terrains à bâtir, explique Pierre-André Quintin. J'ai une parcelle en
prolongation d'un hameau qui pourrait convenir. J'ai déjà eu des
demandes d'acheteurs intéressés». Le problème est que le terrain en
question est classé en zone agricole au Plan d'occupation des sols
d'Ergué-Gabéric.
Certificat d'urbanisme accordé puis retiré
L'affaire a traîné. Pierre-André Quintin vit du RSA. En août dernier, il
y a une éclaircie. Le maire de la commune accorde deux certificats
d'urbanisme pour la parcelle concernée. Est-ce légal? «Dans certains cas
difficiles la préfecture peut accorder des dérogations sans qu'il y ait
modification d'un POS», soutient Pierre-André Quintin. Erreur. Le
11août, la préfecture demande au maire d'annuler ses arrêtés car les
terrains sont en zone non-constructible. Mais s'il y a modification du
POS, le courrier précise qu'il n'y aura pas d'opposition. Finalement, le
maire annule ses arrêtés en septembre. «Il ne veut pas de révision»,
ajoute l'agriculteur désespéré. La procédure arrive donc à son terme.
Courant novembre, la vente judiciaire de l'exploitation pourrait avoir
lieu. «Mon recours gracieux a été refusé, ensuite je serai à la rue».
Le
sort s'acharne sur l'homme.
«Mon RSA va être coupé dans les jours qui
viennent car on m'oblige à faire valoir mes droits à la retraite. Si
j'accepte, je perds toutes mes terres». Pierre-André Quintin voit
aujourd'hui des complots partout pour le déposséder. «Je ne demande
pourtant pas le Pérou», dit-il. Il a décidé que son affaire ne serait
pas réglée dans le silence.
Ergué-Gabéric. Un troupeau en déshérence depuis sept ans
Publié le 15 janvier 2015 à 00h00 Modifié le 15 janvier 2015 à 22h04
La liquidation de la ferme
de Pierre-André Quintin a eu lieu il y a sept ans. Depuis, rien n'a
bougé, si ce n'est un cheptel de charolaises qui s'est reproduit en
liberté, quasiment sans surveillance et qui compte aujourd'hui 79 têtes,
dont la santé inquiète. Retour sur un dossier que l'on a laissé
pourrir.
Pierre-André
Quintin a donné rendez-vous ce mercredi sur une grande parcelle qui
domine la chapelle de Kerdevot en Ergué-Gabéric. Le troupeau est parqué
au fond. La terre est détrempée, l'herbe salie par les bouses, jaunie.
Une cinquantaine de charolaises y sont réunies, vaches, taureaux,
broutards. Le poil est épais, certains animaux efflanqués. Voilà donc le
fameux troupeau de l'ancien agriculteur d'Ergué-Gabéric. Ou plutôt une
partie. Une vingtaine de bovins sont installés dans un autre champ.
Contesté dès le départ
Retour
une histoire compliquée qui remonte à plusieurs années. Dans les années
2000, Pierre-André Quintin, agriculteur et entrepreneur agricole, qui
vit seul et doit s'occuper de ses parents, est dépassé par ses
obligations. Ses vaches souffrent de maladies, le suivi sanitaire n'est
pas suffisant. Une partie sera évacuée sur décision de la Direction des
services vétérinaires. Au final, la liquidation de la ferme est
prononcée en juin 2007, quelques jours après le décès de son père. Le
passif de 195.000 EUR porte sur des cotisations MSA non payées, des
échéances de prêts qui s'accumulent. Commence alors une longue période
de procédures. « J'avais une trentaine de vaches charolaises sur mes
terres, rappelait, hier, Pierre-André Quintin, aujourd'hui âgé de 64
ans. Il n'y a pas eu d'inventaire lors de la liquidation. Seules neuf
bêtes ont été recensées ».
Animaux délaissés
Les
délais prévus pour la vente des biens sont dépassés, les animaux sont
délaissés dans les parcelles. La nature fait son oeuvre. Les naissances
se succèdent. Les animaux ne sont ni suivis, ni déclarés, avec les
risques sanitaires qui en découlent. « J'ai continué à leur apporter de
l'eau, à m'en occuper par défaut, comme je pouvais, explique
Pierre-André Quintin. Mais j'estime que, depuis 2007, une quarantaine
sont morts ». Les carcasses partiront à l'équarrissage. « Aujourd'hui,
il y a 79 animaux sur les parcelles. C'est un troupeau à l'abandon dont
je ne suis pas normalement responsable vu que je suis en liquidation
personnelle. Les terres et le cheptel ne m'appartiennent pas. Il faut
que le mandataire fasse le nécessaire pour remettre en état le troupeau
car les bêtes sont récupérables ».
« Situation compliquée »
Mais
pourquoi donc, le liquidateur, Me Bernard Corre, mandataire judiciaire à
Quimper, n'a-t-il pas vendu les biens en 2007 ? « M. Quintin a tout
fait pour bloquer la liquidation, répond-il. Il n'y a eu aucune
collaboration de sa part en 2007 pour identifier le cheptel de départ.
Et pour vendre les terres, il aurait fallu qu'elles soient libres
d'animaux. Aujourd'hui, il y a plus de soixante bêtes qui ne sont pas
bouclées (enregistrées officiellement). C'est un cheptel qui a été
dissimulé à la procédure ». « C'est une situation compliquée » admet Me
Corre. L'affaire reviendra au tribunal le 24 février pour une nouvelle
autorisation de vente des biens : terre et cheptel. Pierre Quintin
estime que le travail qu'il a fait tant bien que mal depuis sept ans
autour du troupeau fantôme mérite aussi un dédommagement. Le 24 février,
il faudra décider si le cheptel peut être remis en état après un
parcours sanitaire et vendu ou s'il doit partir à l'équarrissage. Sept
ans pour en arriver là !
Ergué-Gabéric. Exploitation Quintin : l'épilogue de la liquidation approche
Publié le 11 février 2015 à 00h00 Modifié le 11 février 2015 à 10h04
La décision de vente du
cheptel de l'ancien l'agriculteur gabéricois Pierre Quintin, en
liquidation depuis 2007, sera débattue le 24 février, au tribunal de
grande instance de Quimper. Celui-ci entend encore sauver ce qui peut
l'être du travail d'une vie. Il lui faudra pour cela trouver un nouvel
avocat.
Le
24 février, Pierre Quintin est invité à se présenter au tribunal de
grande instance de Quimper. L'ancien agriculteur d'Ergué-Gabéric sera
entendu dans le cadre de la requête du mandataire judiciaire chargé de
la liquidation de son exploitation, « aux fins de vente aux enchères
publiques du cheptel ».
Voilà
des années que Pierre Quintin se bat pour sauver ce qu'il peut de sa
vie passée, après la liquidation prononcée au printemps 2007, suite à
une assignation de la MSA pour cotisations impayées.
Le tribunal
avait alors constaté que « M. Quintin n'exerce plus réellement les deux
activités qui sont les siennes, son élevage de vaches allaitantes se
réduisant à neuf bêtes et l'assistance portée à son père gravement
malade l'empêchant d'exercer son activité de terrassement-assainissement
». Le délibéré notait aussi que l'absence totale de comptabilité ne
permettait pas de vérifier si l'une ou l'autre des activités était
rentable, ni si l'exploitation était encore viable avec une capacité
d'apurement compatible avec le passif de 187.000 EUR. Le Gabéricois
s'est alors battu.
Le
troupeau initial avait atteint 79 têtes sur la quarantaine d'hectares
de l'exploitation. Les dizaines de charolaises dont s'occupait Pierre
Quintin, sans moyens, étaient en partie non répertoriées, non suivies
sanitairement. Le procureur a alors demandé à ce que les vaches amaigries soient envoyées vers une ferme adaptée,
afin d'être remises en état et de retrouver une valeur marchande.
Cinquante et une vaches ont été évacuées ces derniers jours. Il reste
quatre génisses échappées lors de la première opération et une vingtaine
de bovins dans une autre parcelle.
Recherche avocat
«
Je vais demander un renvoi de la prochaine audience, expliquait hier
Pierre Quintin. Je veux demander des dommages et intérêts pour le suivi
du troupeau pendant toutes ces années. Car il sera vite remis sur pied
». L'ancien agriculteur estime avoir des droits sur un cheptel. « Le
problème c'est que je n'ai plus d'avocat, ajoute-t-il. J'espère que
quelqu'un me tendra la main pour aider ma défense ».
Pierre
Quintin va demander l'aide juridictionnelle pour poursuivre son combat.
Si le 24 février, la décision est prise de vendre les animaux aux
enchères, les terres seront libérées et vendues dans la foulée. Cela
suffira-t-il à apurer le passif ?
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