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lundi 26 septembre 2022

Décès de Guy Menez, ancien directeur de la Police Judiciaire de Rennes

Je ne sais pas ce que la criminelle Josette Brenterch du NPA de Brest peut encore raconter sur ma famille et moi-même, ni quels sont les faux criminels que ses complices la pute Céline Verdier et la folledingue Isabelle Johanny du TJ de Brest continuent à signer à notre sujet.

Autrefois, dans les années 1990, elle répandait dans mon entourage professionnel l'idée que mon père aurait été un "truand bien connu du milieu brestois". 

En réalité, comme d'habitude, c'était exactement l'inverse, il dérangeait tous les truands de la région.

A compter de 2010, tout en publiant elle-même et faisant publier sur les blogs du malade mental Pascal Edouard Cyprien Luraghi énormément de choses très détaillées concernant nos vies privées respectives avec toujours des montagnes d'inventions calomnieuses, elle s'est mise à tenir un second discours, l'officiel, où nous étions présentés comme de parfaits inconnus à Brest.

Or, cette femme n'était pas encore née que mon père était déjà une vedette dans sa ville natale où il a toujours eu de très bons amis, comme je l'ai expliqué dans mon article d'hier.

Je ne vais pas en dresser la liste complète, c'est sans intérêt, et je ne les connais de toute façon pas tous moi-même.

Comme il s'agit pour les plus proches et les plus anciens de beaucoup de personnes nées comme lui avant la Seconde Guerre mondiale, depuis quelques années, on les retrouve tous les uns après les autres dans la rubrique nécrologique du journal, et très souvent avec un article élogieux dans Le Télégramme.

Un des derniers en date est celui-ci, un des meilleurs amis de jeunesse de mon père.

Pour lui, l'article retraçant la biographie avait été publié lors du départ en retraite en 1997.

 

https://avis-deces.letelegramme.fr/obseques/menez-guy/4306782022

M. MÉNEZ Guy :Avis de décès


Publié le 19/08/2022 dans Le Telegramme

VALLAURIS - NICE - PARIS - BREST.
La famille Ménez a la grande douleur de vous faire part du décès de
M. Guy MÉNEZ
Ancien directeur de la Police Judiciaire de Rennes
Les obsèques ont été célébrées le 18 août, dans l'intimité familiale.


 

https://www.letelegramme.fr/ar/viewarticle1024.php?aaaammjj=19970221&article=1730966&type=ar

Un grand flic dépose les armes...

 
Publié le 21 février 1997 à 00h00
 
Le commissaire Ménez prend sa retraite 
 
Ce vendredi, à la veille de ses 58 ans, le commissaire divisionnaire Guy Ménez, Brestois de Lambézellec, patron du SRPJ de Rennes depuis neuf ans, va se séparer de son arme de service, des menottes, du brassard et de la carte de police. Retraite oblige. Un « grand flic » quitte la PJ après 33 ans dans la police. « Ce qui va sans doute me surprendre, c'est d'avoir la tête libre de toutes les affaires en cours ». Finies les astreintes permanentes. Terminé, le stress du téléphone. La vie qui commence aujourd'hui aura de nouveaux repères : le golf, le Stade rennais, et le vélo du côté de la presqu'île de Rhuys, avec dans la tête une montagne de souvenirs. 
 
Futur enseignant avant l'Algérie... 
 
La guerre prive Guy Ménez de son père pour cinq ans. C'est à Bourg-Blanc, au nord de Brest, dans la ferme de ses grands-parents qu'il vit ses premières années. Il y a aussi l'école Saint-Martin, les lycées de l'Harteloire puis de Kérichen, toujours à Brest. C'est l'époque du virus du football au Stade brestois avec en 1956, un quart de finale de la coupe Gambardella, perdu sur la pelouse du Stade rennais face à Rouen. « On avait un très bon gardien, un avant-centre excellent et d'autres joueurs comme moi. » Le futur enseignant est en fac de sciences à Rennes en 57, puis à Brest, avant de passer un an en Algérie. « J'étais démineur, et on a beaucoup déminé entre le cessez-le-feu et l'indépendance. » 
 
 ... policier après 
 
L'Algérie l'éloigne de l'enseignement. Il sera policier. Inspecteur à Caen en 64, il est reçu cinq ans plus tard au concours de commissaire et sort major de sa promotion devant deux inconnus, Robert Broussard et Yves Bertrand, aujourd'hui directeur des renseignements généraux. Premier poste, « la crim », à Rennes de 70 à 79. C'est en 74 la rencontre avec un autre grand flic, Roger le Taillanter qui dit de lui : « Ménez, c'est non seulement un excellent policier, mais aussi un meneur d'hommes dont les coups de gueule et le tempérament volubile de Nord-Finistérien n'ont rien à voir avec le bavardage inconsidéré. C'est un homme d'une grande loyauté qui connaît tous ses policiers et qui sait payer de sa personne ». Février 77, à Saint-Brieuc, un forcené qui séquestre son épouse, tue un policier et en blesse quatre autres dont le commissaire Ménez. « Côté tir, je ne suis pas terrible. Je l'ai raté à trois mètres. Lui par contre ne m'a pas manqué ». La balle touche le foie, l'estomac et les intestins. 
 
FLB, Action Directe 
 
Bretonnant dès l'enfance, Guy Ménez intervient dans les dossiers du FLB. « Le Taillanter, en prenant la direction du SRPJ, avait amené avec lui des hommes qui nous ont beaucoup appris en matière de filature. Toutes les affaires ont été résolues, sauf celles qui ont bénéficié de lois d'amnistie ». Sous-directeur du SRPJ de Dijon en 79, il occupe la même fonction au SRPJ de Lyon en janvier 85. « C'était un peu la totale en matière de grand banditisme avec en prime Action Directe et l'arrestation de Max Frérot ». Lyon, c'est aussi le souvenir d'un triple pontage avec un rappel lors d'une rencontre de football en février 95 entre Cannes et Rennes. « J'ai eu beaucoup de chance. Il y avait sur place le médecin du Stade rennais, celui de l'équipe de Cannes et celui du SAMU. Survenu dans l'avion, le même malaise cardiaque aurait pu être fatal ». Conséquence : la pose d'un stimulateur cardiaque et l'achat d'un vélo d'appartement « pour les journées trop pluvieuses ». 
 
Enigmes 
 
Quelques autres images : Le professionnalisme des policiers de la BRI de Lyon qui, en 89, ont pisté deux truands jusqu'à Guipavas. Les braqueurs étaient arrêtés dès le lendemain. L'un d'eux avait pris une journée de congé à Ouessant. La disparition restée inexpliquée d'une pharmacienne de Belle-Ile-en-Mer, le meurtre d'une auto-stoppeuse à Scaër et celui d'une jeune fille à Gestel. « Dans les énigmes que l'on n'a pas pu résoudre, il y a le meurtre de Mme Schmitt, tuée de 19 coups de couteau le 30 janvier 1975 dans le centre de Rennes ». 
 
Une recrue pour le Stade rennais 
 
Confidence du futur ancien policier à la lumière de cette affaire non résolue : « La qualité première d'un bon policier, c'est la rigueur, d'abord dans les constatations que l'on ne peut pas refaire et ensuite dans le raisonnement comme dans le respect de la procédure ». Il quitte aujourd'hui un service doté d'une équipe qui, en matière d'identité judiciaire, fait référence au plan national. La retraite se passera entre Rennes, « une ville qui évolue bien et où la sécurité des gens est assurée » et Sarzeau, « parce que la presqu'île mérite de longues découvertes à bicyclette ». Il y aura aussi le Stade rennais où un poste important attend ce fou de foot. 
 
Christian Tual Patron du SRPJ de Rennes depuis neuf ans, le commissaire divisionnaire Guy Ménez quitte la police après 33 ans de service. (Photo Pascal Allée)

 

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