Pages

dimanche 3 janvier 2021

Verdier, c'est le Merdier

La juge brestoise Céline Verdier a toujours été depuis 2012 au moins une fervente admiratrice du cybercriminel pédophile et trafiquant de drogue mythomane Pascal Edouard Cyprien Luraghi.

C’est ce qu’elle m’avait fait comprendre lors de notre toute première entrevue au mois d’octobre 2012.

Elle était alors censée instruire ma première plainte avec constitution de partie civile contre les cybercriminels qui me harcelaient sur la toile depuis 2008, me pirataient et m’écoutaient illégalement depuis la même année au moins, ce qui leur avait permis, dès mes tout premiers commentaires anonymes sur le site Rue89 en 2008, d’appréhender tout à la fois mon identité et de nombreux éléments de ma vie privée, dont, précisément, tous ceux avec lesquels ils m’avaient harcelée d’abord sur ce site d’information, de 2008 à 2009, puis sur le site Le Post, de 2009 à 2010, et enfin sur le blog que j’avais ouvert fin mars 2010 sur la plateforme de blogs OverBlog, sans compter tous les sites où ils me calomniaient tout en révélant illégalement au public ces éléments de ma vie privée volés par divers moyens frauduleux, et quantité d’autres, à commencer par les blogs du cybercriminel en chef Pascal Edouard Cyprien Luraghi.

Dès 2012, donc, Céline Verdier était déjà fixée concernant les aspects les plus saillants de sa personnalité et de ses diverses activités : cyberharcèlement, piratages informatiques, écoutes illégales, pédophilie, mythomanie, campagnes de calomnies publiques, etc…

Elle savait aussi comment, dès l’année 2010, il m’avait dénoncée comme « mécréante » sur de nombreux sites islamistes en fournissant mon identité et toutes mes coordonnées ainsi que l’accès à tous ses romans calomnieux à mon encontre et m’avait également directement menacée de mort à maintes reprises tout en incitant quotidiennement ses lecteurs et ceux de nombreux autres sites à la haine à mon encontre, à me tuer, et tous mes proches, témoins et soutiens divers et variés de même.

Ses dénonciations à mon encontre sur des sites islamistes n’étaient peut-être pas indispensables.

En effet, dès le mois de juin 2010, fermement résolu à rendre publics mon identité, mes coordonnées et d’autres éléments de ma vie privée tous illégalement obtenus, et surtout, une montagne d’inventions calomnieuses à mon encontre, tout en sachant très bien quels risques il encourait et faisait courir à de très nombreuses autres personnes en commettant toutes ces infractions pénales, ceux-ci étant en l’occurrence particulièrement élevés du fait que j’avais jadis travaillé pour la Défense nationale sur des projets classés Confidentiel et Secret Défense et y avais été gravement attaquée par des trafiquants d’armes sans que la justice française, malheureusement corrompue, n’ait jamais rien résolu, le pervers et mythomane notoire Pascal Edouard Cyprien Luraghi avait déjà prévu avec ses amis islamistes de commettre des attentats contre la France, lesquels surviendront tous à compter de mars 2012 comme de véritables cris de guerre ponctuant la croisade judiciaire et juridique dans laquelle il avait décidé de s’engager à cette époque contre une république coupable de toujours interdire toutes ses publications, et à plus forte raison toutes celles me concernant, visant aussi, à travers moi, et à l’évidence bien plus que moi, anonyme femme ingénieur qui, seule, n’ai jamais intéressé personne, les plus hautes autorités de l’Etat, son chef, ses autorités militaires, leurs services les plus sensibles ou leurs agents théoriquement les mieux protégés.

Cela s’était notamment traduit dès le début de l’été 2010 par la création du magazine de propagande Inspire :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Inspire_(magazine)

Egalement, dès le mois de juin 2010, Mohammed Merah commençait à s’agiter dangereusement, avant de se lancer dans le périple qui aboutira au mois de mars 2012 aux tueries qui l’ont rendu célèbre à compter de cette année-là.

Avant même qu’il n’eût commencé à publier toutes ses saloperies à mon encontre, à compter du 19 juin 2010, tous les complices du malade mental extrêmement dangereux Pascal Edouard Cyprien Luraghi étaient donc déjà bien avertis de ses projets et se préparaient, à raison de ses prochaines publications me concernant, à un combat titanesque contre l’Etat français.

Le chef de guerre publiait dès lors tout son programme pour les années à venir en annonçant toute une série de procédures judiciaires à mon encontre, du fait que je m’opposais ouvertement à ses publications calomnieuses et ô combien dangereuses et en démentais publiquement tous les contenus mensongers.

Dans le but de pouvoir, à terme, publier un « brûlot » dont les autorités militaires comme le chef de l’Etat, mes proches, mes amis, la plupart de mes anciennes relations et moi-même ne pourraient pas se remettre, il lui fallait d’abord faire authentifier ou cautionner par une justice forcément corrompue toutes ses inventions calomnieuses à mon encontre et en obtenir que personne ne viendrait plus jamais le contredire à mon sujet, ni la première intéressée, ni aucune autre des nombreuses personnes très respectables qu’il calomniait avec moi, en sachant qu’elles se montreraient autrement plus coriaces que je ne pouvais l’être moi-même, en sachant aussi comment certains services de l’Etat interviennent d’autorité lorsqu’une justice « indépendante » et corrompue jusqu’à la moelle les met en danger.

En tout cela, il ne rencontrait aucune difficulté avec les magistrats brestois, lesquels soutenaient entièrement tous ses projets me concernant, de la guerre judiciaire et juridique contre l’Etat français dans ses propres prétoires, un combat particulièrement scandaleux accompagné d’attentats islamistes destinés à faire diversion, jusqu’à l’ultime attaque « littéraire » projetée, en passant par la recherche et l’identification de toutes mes anciennes relations, de tous les témoins de ma vraie vie, afin de pouvoir éliminer ou neutraliser toutes ces personnes pour ensuite publier sans plus craindre aucune contradiction, remise en cause ou plainte susceptible d’obérer son succès la version entièrement fausse de ma « biographie » dont l’essentiel lui était dicté par sa complice la criminelle Josette Brenterch du NPA de Brest depuis 2008 au moins.

Tout le Plan étant déjà tracé, validé, acté dès juin 2010, jusque dans la stratégie encore utilisée aujourd’hui par le pervers narcissique Pascal Edouard Cyprien Luraghi et tous ses complices et qui consiste, partout comme dans le cadre de toutes les procédures qu’ils engagent à mon encontre préventivement, parce que la meilleure défense est toujours l’attaque, à m’accuser mensongèrement de manière quasi systématique de faits imaginaires de même nature que ceux, bien réels, dont ils se rendent, eux, effectivement coupables à mon encontre, les dénonciations ultérieures comme « mécréante » sur de nombreux sites islamistes, notamment au cours de l’automne 2010, apparaissent donc superfétatoires.

Mais peut-être fallait-il que les islamistes sachent bien tous à quel dieu se vouer…

Quoi qu’il en soit, ces dénonciations étaient déjà connues de la juge Céline Verdier la première fois que je l’ai rencontrée, au mois d’octobre 2012, alors que je ne lui en avais pas encore parlé et ne les avais non plus pas évoquées dans mes diverses plaintes jusqu’à cette date (les infractions pénales dont j’ai à me plaindre de la part du malade mental Pascal Edouard Cyprien Luraghi et de sa bande de cybercriminels sont, dès l’origine des faits, tellement nombreuses qu’il m’a toujours été impossible de tout dénoncer, même à travers plusieurs plaintes déjà assez « touffues » et bien étayées).

Pour tout le reste aussi, elle était bien au courant.

A propos de tous les problèmes extrêmement graves que posaient et provoquaient depuis déjà plus de deux ans les publications calomnieuses quotidiennes du malade mental Pascal Edouard Cyprien Luraghi à mon encontre, ou qui accompagnaient ces publications et toutes les procédures abusives engagées par icelui et ses complices à mon encontre dans le but d’obtenir notamment le maintien de toutes ces publications calomnieuses extrêmement dangereuses et la poursuite de leur production, problèmes pour lesquels je multipliais les avertissements depuis 2010, la justice brestoise ultra CORROMPUE me faisait donc répondre, grosso modo, par cette juge très agressive :

« Il n’y a aucun problème, on a tout prévu, on fait des attentats islamistes. »

Et pour blanchir son protégé, le pédophile cybercriminel terroriste et mythomane notoire Pascal Edouard Cyprien Luraghi, dont toutes les activités criminelles génialissimes étaient alors censées régler définitivement le problème que constituait depuis déjà fort longtemps pour un certain nombre de magistrats, autres fonctionnaires et politiciens brestois tous CORROMPUS, ma famille d’ingénieurs à l’intégrité sans faille, non seulement elle a toujours accrédité en toute connaissance de cause toutes ses inventions calomnieuses à notre encontre, mais elle en a elle-même produit un bon nombre.

Céline Verdier se dit Brestoise d’origine.

Soit.

Par ici, on parle encore un peu breton et bien des noms propres ont cette origine linguistique, ce qui en fait parfois muter le M en V (voir ci-dessous).

Rendons donc à Céline Verdier son vrai patronyme qui tant qu’elle continuera à sévir à Brest ou en Bretagne ne sera toujours que Merdier.

Voilà, moi aussi je peux jouer avec les mots, si je veux, c’est à la portée de n’importe qui et cela n’a jamais fait aucun écrivain.

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Mutations_du_breton

Mutations du breton

Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus sur les bandeaux.
Verdier, c'est le Merdier dans AC ! Brest 45px-Circle-icons-recycle.svg
Cet article concernant les langues doit être recyclé (décembre 2010).Une réorganisation et une clarification du contenu paraissent nécessaires. Améliorez-le, discutez des points à améliorer ou précisez les sections à recycler en utilisant {{section à recycler}}.

Comme toutes les langues celtiques modernes, le breton connaît certains phénomènes d’altération orale, les mutations consonantiques et les adoucissements de liaisons, qui en font une langue très liée (par opposition par exemple au chinois, qui est une langue très « hachée »).

Ainsi, le mot tad « père » devient ma zad « mon père », da dad « ton père ». De même, le mot penn « tête » devient ma fenn « ma tête », da benn « ta tête ».

Les mutations du breton ont plusieurs fonctions :

  • les mutations de liaison; elles se produisent systématiquement après certains mots, appelés mutateurs (il en existe une centaine en breton)
  • les mutations distinctives du genre; elles se produisent :
  • les mutations de reconnaissance : elles permettent d’identifier correctement les mots homonymes et sont indispensables à la compréhension de la phrase.
Les mutations consonantiques du breton
Mutations consonantiques

Ces mutations se répartissent en quatre grandes catégories, selon les transformations phonétiques qu’elles entraînent :

  • les mutations adoucissantes (également appelées affaiblissement ou lénition),
  • les mutations durcissantes (également appelées renforcement ou provection),
  • les mutations spirantes (également appelées spirantisation)
  • les mutations mixtes (qui comprennent trois adoucissantes et une durcissante ; également appelées léniprovection),

Notons que les mutations ne sont pas des sandhis, parce qu’elles ont une valeur syntaxique, tandis que les sandhis sont des phénomènes purement phonétiques[réf. nécessaire].

Le breton connaît également des sandhis, à savoir:

  • les liaisons adoucissantes en fin de mot
  • les consonnes durcies en finale absolue (fin de phrase, …)
  • les sandhis de durcissement (p. ex. : dek gwech « dix fois » se prononce fréquemment /deːkweʃ/, tud ‘zo « il y a des gens » /tyːtso/).

Les sandhis du breton ne sont pas écrits, contrairement aux mutations.

Les types de mutations

Les mutations consonantiques du breton peuvent se répartir en plusieurs types selon les phénomènes phonétiques qu’elles induisent.

Ce classement correspond aux mutations listées par les grammaires et qui sont régulièrement écrites. Il en existe d’autres, qui ne sont pas écrites (voir les mutations non écrites).

Ces mutations sont résumés dans le tableau ci-dessous :

Consonne non mutée Mutation adoucissante Mutation spirante Mutation durcissante Mutation mixte
p b /b̥/ f /v̥/

t d /d̥/ z /h/

k g /ɡ̊/ c’h /x/

b v
p /p̎/ v
d z
t /t͈/ t /t͈/
g c’h /ɣ/
k /k͈/ c’h /ɣ/
gw w
kw w
m v

v

Les mutations adoucissantes

Elles se nomment kemmadurioù dre vlotaat en breton et consistent en un adoucissement de consonnes dures en consonnes douces. Elle concerne huit consonnes :

  • trois plosives non voisées (qui se voisent) : P/B, T/D et K/G
  • trois plosives voisées (qui deviennent des fricatives) : B/V, D/Z et G/C’H (cas particulier : Gw/W)
  • une nasale : M/V

Les mutations adoucissantes sont de loin les plus fréquentes en breton : elles se produisent dans les mutations distinctives du genre ainsi que dans la très grande majorité des mutations de liaison.

Exemple : bihan « petit » devient re vihan eo « il est trop petit ».

Ces mutations se produisent après :

  • les mutateurs de liaison, au nombre d’une centaine, (holl, l’adverbe re, …)
  • l’article (sous conditions)
  • les prépositions da, dre, a, war, dindan, eme, en ur, …
  • le pronom interrogatif pe
  • les possessifs da, e,
  • les particules verbales a, ne, na
  • les numéraux daou et div
  • la conjonction pa
  • la forme réfléchie en em
  • les pronoms hini et re pour les substantifs féminins,

Les mutations durcissantes

Elles se nomment kemmadurioù dre galetaat en breton et consistent en un durcissement de consonnes douces en consonnes dures : B/P, D/T et G/K. Cela correspond à un dévoisement de ces consonnes.

Exemples :

  • daouarn « mains » devient ho taouarn « vos mains »,
  • breur « frère » devient ho preur « votre frère »,
  • bag « bateau » devient ez pag « dans ton bateau »

Ces mutations se produisent après :

  • les possessifs ho, ez, da’z, az

Les mutations spirantes

Les mutations spirantes (kemmadurioù dre c’hwezañ en breton) transforment trois consonnes plosives non voisées en fricatives : P/F, T/Z et K/C’H.

Exemples :

  • paotr «gars » devient ma faotr « mon gars »
  • tad « père » devient he zad « son père » (à elle)
  • ki « chien » devient o c’hi «leurs chien »

Ces mutations se produisent également, selon les dialectes, après :

  • les numéraux tri/teir, pevar/peder, nav
  • les possessifs hon (en trégorrois uniquement), ma, em, he et o
  • le jour Sul pour Pâques (Sul Fask, « le dimanche de Pâques »)

Les mutations mixtes

Les mutations mixtes (kemmadurioù kemmesket en breton) rassemblent trois mutations adoucissantes et une mutation durcissante : B/V, D/T, G/C’H (Gw/W) et M/V.

Exemple : mont « aller » devient emaon o vont da Vrest « Je suis en train d’aller à Brest »

Ces mutations se produisent après :

  • les particules verbales e et o
  • la conjonction ma

Les fonctions des mutations

Les mutations consonantiques jouent un rôle dans la syntaxe et la grammaire du breton. Elles remplissent plusieurs fonctions.

Les mutations de liaison

Elles se produisent systématiquement après certains mots, appelés mutateurs (il en existe une centaine en breton). Ce sont toujours des mutations adoucissantes.

Exemples :

  • baraerien « boulangers » devient ar gwir varaerien « les vrais boulangers »
  • tad (papa) devient da dad « ton père »
  • mamm (maman) devient da vamm « ta mère »

Les mutations distinctives du genre

Elles se produisent après l’article en fonction du genre et de la pluralité du substantif ainsi que dans l’adjectif après le nom (sous certaines conditions). Ce sont toujours des mutations adoucissantes.

Un nom féminin singulier mute systématiquement. Au pluriel, seuls les noms masculins de personnes mutent (sauf les rares en -où comme tadoù). Derrière un substantif mutable, l’adjectif épithète mute (sauf pour p, t et k si le substantif se termine par l, m, n, r ou une voyelle).

Tous les autres substantifs ne font que la seule mutation K/C’H (e.g : ki, « chien », devient ur c’hi), ce qui distingue le breton du gallois.

Exemples:

  • paotr (« garçon, homme », masculin) : ur paotr brav « un beau gars » mais ar baotred vrav « les beaux gars »
  • bro (« pays », féminin) : ar vro vihan « le petit pays » mais ar broioù bihan « les petits pays »
  • tad et mamm : an tad kozh « le grand-père » et ar vamm gozh « la grand-mère »

Il existe des exceptions, ainsi plac’h, bien que féminin, ne mute pas, mais entraîne la mutation de l’épithète : ur plac’h vrav « une belle fille » mais ur verc’h vrav.

Les mutations de reconnaissance

Elles permettent d’identifier correctement les mots homonymes et sont indispensables à la compréhension de la phrase orale.

Ce sont généralement des mutations durcissantes, spirantes ou mixtes.

Exemples :

  • e vreur « son frère (à lui) » mais he breur « son frère (à elle) »
  • ho ti « votre maison »)= mais o zi « leur maison »

Les mutations et l’écrit

Les mutations écrites

En vieux-breton et en moyen-breton, il était extrêmement rare d’écrire les mutations consonantiques.

Mais lorsque les jésuites lancèrent de vastes campagne au XVIIe siècle; ils se virent dans l’obligation d’apprendre le breton. Ils étudièrent la langue et rédigèrent des grammaires. À cette occasion, ils introduisirent une innovation, l’écriture des mutations. Sont donc aujourd’hui écrits tad (père), ma zad (mon père), da dad (ton père), …

Parfois (généralement pour les noms propres), on écrit la lettre mutée devant la lettre non mutée afin de faciliter la lecture. Exemple : Itron vMaria (« la vierge Marie ») se prononce /intron varia/.

Les mutations non écrites

Cependant, certaines mutations ne sont pas écrites: CH/J, F/V, S/Z, C’H dur en C’H doux, … Souvent les locuteurs ne se rendent d’ailleurs même pas compte de ces mutations…

On remarquera que ce sont principalement les mutations de fricatives en d’autre fricatives qui ne sont pas écrites.

Il s’agit en fait des mutations (relativement) nouvelles, ce qui explique pourquoi elles ne sont pas historiquement écrites. De plus, elles ne sont généralement pas employées en vannetais. Enfin, elles n’ont pas de caractère distinctif du genre et sont (relativement) automatiques pour les mots qu’elles affectent. En ce sens, elles peuvent être appelés sandhi plutôt que mutations. Elles ne sont pas systématiques en ce sens qu’elles n’affectent pas tous les mots commençant par f, s, …

Par exemple, les mots ou verbes sellout, chom, … sont affectés par ces sandhis chez la plupart des locuteurs.

Le lecteur pourra consulter la thèse de François Falc’hun, « Le système consonantique du breton » pour plus d’informations.

Lénitions non écrites

CH/J

Par exemple, Emaon o chom se prononce /(e)ˈmaɔ̃n(o)ʒɔmː/. Notons le phénomène inverse, qui n’est pas une mutation de l’initiale mais un sandhi final de liaison : Ne blij ket din se prononce /(ne)bliʃ‿keː(t)‿din/.

De même, <ch> est régulièrement prononcé /ʒ/ après da.

F/V

La mutation F/V se rencontre surtout en léonard, qui par ailleurs, connaît globalement plus de mutations que les autres dialectes.

Il est cependant assez courant de prononcer da fri /davri/ (« ton nez »)

S/Z

En liaison, s se voise fréquemment (surtout en Léon) en z : da sell(out) se prononce /dazél(oute)/.

Par contre, dans une grande partie du Trégor, et dans la moitié Est de la Cornouaille, le s initial de la plupart des mots se prononcent /z/ en situation normale. Un /z/ qui subit une mutation durcissante en /s/ (voir plus bas).

Mutations durcissantes non écrites

La mutation durcissante peut concerner également :

  • le « s » prononcé /z/, le « f » prononcé /v/, qui mutent respectivement en /s/ et /f/ (« saout » /’zowt/ donnant « ho saout » /o’sowt/) ;
  • « j » qui mute en « ch » (« ar journal » donnant « ho chournal ») ;
  • les voyelles et « y » ;
  • les lettres liquides « l », « m », « n » et « r » en /lh/, /mh/, /nh/ et /x/ (dans la moitié Sud-Est de la Cornouaille) ;

Ces mutations sont parfois écrites en rajoutant « -c’h » au mot provoquant la mutation (bien qu’écrire un simple « h » serait plus juste) :

  • « hoc’h levr » /o’lhewr/,
  • « hoc’h mamm » (/o’mhãm/),
  • « hoc’h rastell » (/o’xastəl/).

Elles concerne « ho » (votre) et quelquefois « he » (son, à elle).

Renforcement de mutations mixtes

On a un phénomène similaire après la particule « o » (ou « é »). En fait, ces mots ne se prononcent que par la mutation qu’ils provoquent. Le renforcement se fait après « l », « n », « r »… ou après le résultat d’une mutation mixte : « v » provenant de « b » ou de « m », et « c’h » doux provenant de « g ».

  • « bale » : « o vale » /fa:lə/
  • « mont » : « o vont » /fõn/ (devenant souvent /hõn/)
  • « nijal » : « o nijal » /nhi:ʒəl/

Les anciennes mutations nasalisantes

Le moyen-breton connaissait les mutations nasalisantes comme le gallois. Cependant, elles sont devenues extrêmement rares en breton moderne, au point d’avoir quasiment disparu.

Il reste la notable et exceptionnelle mutation de dor (« porte ») en an nor (« la porte »), la seule à être écrite, selon les normes du moins. Mais localement, d’autres mots vont voir la consonne d se nasaliser après l’article : den (« personne ») dans an nen (« on »). Ceci est dû au fait que la nasalisation de d était l’une des plus fréquentes en moyen-breton.

La nasalisation de b se constate aussi pour « bennak(et) » (« quelque ») entendu /menak(ət)/.

Mutations et dialectes

Dans certains dialectes du breton, en particulier en trégorrois ou en cornouaillais, certaines mutations ont changé. Ainsi, certaines mutations spirantes disparaissent et sont remplacées par des mutations adoucissantes. Il ne s’agit pas d’erreurs, mais bien d’une évolution de la langue bretonne au niveau local. On pourra ainsi entendre :

  • ma dad (« mon père »), au lieu de ma zad
  • ma benn (« ma tête »), au lieu de ma fenn

Il est difficile d’expliquer l’origine de ces changements. Les mutations adoucissantes étant de loin les plus fréquentes en breton, il est possible qu’elles prennent le pas sur les autres, plus complexes, notamment lorsque la compréhension n’en est pas directement impactée.

Article connexe

 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire