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vendredi 31 août 2018

Le Média, proche de la France Insoumise, en crise perpétuelle depuis sa création : comme AC !





Je ne suis sûrement pas la seule à me régaler de ce second feuilleton de l’été 2018, en gestation depuis la création du Média qui dès ses premiers mois d’existence aura été secoué par quelques crises et polémiques tout à fait semblables à celles auxquelles les militants du réseau de collectifs AC ! (Agir ensemble contre le chômage, la précarité et les exclusions) des douze premières années de ce mouvement ont tous peu ou prou pris part, jusqu’à sa scission de l’automne 2005, officialisée au cours de l’été 2006 dans des conditions qui ressemblent étonnamment au conflit relaté dans les articles de presse ci-dessous.

Ayant déjà pas mal publié sur ce que j’ai vécu dans l’association AC ! Brest et ce mouvement AC ! entre 2004 et 2006, j’invite le lecteur intéressé à rechercher tous mes écrits à ce sujet.

La comparaison vaut le détour.

Cependant, rappelant avoir dû ainsi rétablir quelques vérités à la suite des campagnes de calomnies publiques particulièrement violentes dont j’ai été et suis toujours victime sur Internet depuis le mois de juin 2010, je ne la ferai pas moi-même.


https://www.20minutes.fr/justice/2319915-20180810-accusee-malversations-sophia-chikirou-compte-saisir-justice-prouver-bonne-gestion-media

Accusée de malversations, Sophia Chikirou compte saisir la justice pour prouver sa «bonne gestion» du «Média»


JUSTICE Sophia Chikirou, ex-directrice de la publication du Média, compte saisir la justice pour prouver sa bonne gestion financière du site d’information, alors que d’anciens collègues l’accusent de malversations…

A.O 
 
Publié le 10/08/18 à 16h50 — Mis à jour le 10/08/18 à 16h50

Sophia Chikirou, confondatrice du Média, devant la rédaction le 26 février 2018.
Sophia Chikirou, confondatrice du Média, devant la rédaction le 26 février 2018. — LE MEDIA / CAPTURE D’ECRAN

Face aux accusations, la contre-attaque judiciaire. Sophia Chikirou, ancienne directrice de la publication du Média, qui a démissionné début juillet de son poste, n’a pas manqué de réagir face aux accusations de malversations portées par certains de ses anciens collègues du site d’information lancé par plusieurs sympathisants de La France insoumise (FI).

Comme l’a révélé Mediapart ce vendredi, l’ex-conseillère de Jean-Luc Mélenchon – qui occupe désormais le même poste pour la campagne européenne de La France insoumise – est accusée par des salariés du Média d’avoir facturé des « prestations sans réalité » alors qu’elle affirmait exercer sa fonction à titre bénévole.

Mediapart précise qu’elle est accusée d’avoir voulu se rémunérer – à hauteur de 130.000 euros  –, via sa société Mediascop (dont elle est l’unique actionnaire).

Sophia Chikirou veut « prouver [sa] bonne gestion »


En raison «de la gravité de ces accusations», «je vais devoir saisir le tribunal de grande instance et demander la désignation d’un administrateur judiciaire provisoire et un audit pour prouver ma bonne gestion», rétorique Sophia Chikirou, interrogé par Médiapart.

La rentrée du Média, prévue le 3 septembre, s’annonce en tout cas tendue alors que les conflits entre l’ancienne et la nouvelle direction sont visiblement encore loin d’être résolus.


https://www.20minutes.fr/arts-stars/medias/2320327-20180812-conflit-media-tout-fait-sophia-chikirou-gesticulations-assure-direction

Conflit au «Média»: «Tout ce que fait Sophia Chikirou, ce sont des gesticulations», assure la direction


POLEMIQUE L’ancienne présidente de la webtélé réclame un audit sur sa gestion du Média. La nouvelle direction contre-attaque et dénonce un « coup de com’ »…

Nils Wilcke
Publié le 12/08/18 à 17h30 — Mis à jour le 13/08/18 à 21h07

Sophia Chikirou, confondatrice du Média, devant la rédaction le 26 février 2018.
Sophia Chikirou, confondatrice du Média, devant la rédaction le 26 février 2018. — LE MEDIA / CAPTURE D’ECRAN

Rien ne va plus entre le Média et son ancienne dirigeante Sophia Chikirou. « Tout ce qu’elle fait là, ce sont des gesticulations », indique à 20 Minutes une source proche de la direction. L’ex-présidente de la webtélé qui se décrit comme « humaniste, progressiste, écologique, féministe » réclame un audit « indépendant et qualifié » sur sa gestion des comptes, en réponse aux accusations qui pèsent contre elle.

Mi-juillet, le départ de la communicante, proche de Jean-Luc Mélenchon, pour la plateforme de la France Insoumise en vue de préparer les Européennes, était annoncé de manière apaisée, du moins officiellement. En coulisses, elle aurait été poussée à la démission. Un mois plus tard, les dirigeants actuels du Média accusent l’ex-présidente d’avoir facturé des « prestations sans réalité » alors qu’elle affirmait exercer sa fonction à titre bénévole, ainsi que Médiapart l’a révélé.

« Elle court des risques judiciaires très importants »


Le site d’information précise qu’elle est accusée d’avoir voulu se rémunérer – à hauteur de 130.000 euros –, via sa société Mediascop (dont elle est l’unique actionnaire). Des prestations « réelles », selon Sophia Chikirou, qui a annoncé qu’elle allait réclamer le paiement d’une facture de plus de 60.000 euros. « D’autant plus qu’elle n’est pas contestée ! », assure-t-elle ce dimanche au JDD.

Une version remise en cause côté Média : « Aucun de ses associés n’a connaisance d’une convention écrite entre Le Média et Médiascop. Elle court des risques judiciaires très importants, notamment au pénal », affirme à 20 Minutes une source proche de la direction.

« Elle s’est signée la facture à elle-même »


L’ancienne présidente du Média a également annoncé son intention de porter l’affaire en justice. « C’est de la com’. Sur quelle base pourrait-elle nous attaquer ? Non-paiement d’honoraires ? Mais nous n’avons même pas eu le détail de la deuxième facture (celle qui a été refusée par la banque, d’environ 67.000 euros). Elle se l’est signée à elle-même », assure à 20 Minutes cette même source.

Samedi, Aude Lancelin, nommée présidente de l’entreprise de presse du Média, a assuré sur Twitter qu’elle ne s’opposait pas à l’audit demandé par Sophia Chikirou.

>> A lire aussi : Accusée de malversations, Sophia Chikirou compte saisir la justice pour prouver sa «bonne gestion» du «Média»

>> A lire aussi : Audiences, déficit… Le Média dans le rouge

>> A lire aussi : Sophia Chikirou recadrée sans ménagement par le «Canard Enchaîné» sur Twitter


https://www.nouvelobs.com/medias/20180813.OBS0830/menace-de-plainte-cles-perdues-entre-sophia-chikirou-et-le-media-la-situation-s-envenime.html

Menace de plainte, clés « perdues »… entre Sophia Chikirou et le Média, la situation s’envenime


Menace de plainte, clés "perdues"... entre Sophia Chikirou et le Média, la situation s'envenime
Sophia Chikirou souligne « l’étanchéité totale », note Mediapart, entre son rôle à la tête de la société de production et celui de patronne de Mediascop. (GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP)

Sophia Chikirou est accusée par ses anciens collègues d’avoir voulu facturer des prestations sans réalité.


Par L’Obs
Publié le 13 août 2018 à 18h00

Eté tumultueux pour la « télé-Mélenchon », comme certains la surnomment. Sophia Chikirou en a quitté la présidence bénévole dans une ambiance très lourde, accusée de management brutal et de mauvaise gestion. Certains de ses collègues l’accusent désormais d’avoir facturé des « prestations sans réalité », via sa société Mediascop, pour se rémunérer.  »De la calomnie pure qui ne vise qu’à nuire à ma réputation de chef d’entreprise », réplique Sophia Chikirou auprès de « l’Obs », menaçant de saisir la justice pour obtenir « un audit indépendant ». « Les voies de droit adéquates sont à l’étude », confirme au « Parisien » son avocat, Me David Marais.




C’est Mediapart qui a révélé l’affaire vendredi, en s’appuyant sur un document interne : « Sophia Chikirou a demandé au Crédit du Nord de faire trois virements : les deux premiers à deux des six autoentrepreneurs ayant travaillé pour le Média, le troisième à sa propre société, Mediascop, d’un montant de 67.146 euros », explique le site d’information.  « La demande de virement a été bloquée par la banque. Deux jours plus tôt, indique le document, un chèque de 64.119,61 euros, libellé également à l’ordre de Mediascop avait été débité du compte. Plus de 130.000 euros en 48 heures. »

Dont des  »prestations de direction conseil et stratégique », facturées 400 euros la journée, entre janvier et juillet 2018.

« En résumé : via sa société Mediascop, dont elle est l’unique actionnaire, la consultante Sophia Chikirou donnait des conseils à la présidente Sophia Chikirou. » « Elle facture des prestations sans réalité », assure un salarié de la société de production (SDPLM) qui gère tous les aspects techniques du Média.

De son côté, Sophia Chikirou défend la régularité des factures et a annoncé son intention de saisir la justice face à ces accusations de malversations. Face à « la gravité de ces accusations », la communicante de La France insoumise affirme qu’elle va « saisir le tribunal de grande instance et demander la désignation d’un administrateur judiciaire provisoire et un audit pour prouver [s]a bonne gestion ».

Elle affirme que le co-fondateur du Média, Gérard Miller, lui aurait refusé un audit externe des comptes, ce que dément la nouvelle présidente de l’entreprise de presse du Média, Aude Lancelin, ex-numéro deux de « l’Obs » :


Bureau fermé à clé


« Au Média, qui se veut le miroir des luttes sociales, la rentrée sera chaude », ironise « le Monde ». Le quotidien rapporte que les salariés du Média expliquent ne même pas avoir accès aux documents sur les prestations facturées par Sophia Chikirou. Ils seraient dans son ancien bureau, « fermé à clé ». Les clés, elles, ont été « perdues », par Sophia Chikirou. Mais l’intéressée assure au contraire que « tout le monde au Média était informé de ces prestations, surtout les fondateurs puisque les trois sociétés des fondateurs fournissaient des prestations de communication et audiovisuelles pour lesquelles le Média n’avait pas les compétences en interne ». Ce que la nouvelle direction conteste.
Aude Lancelin va plus loin. Elle estime en effet que « Sophia ne veut pas que le Média survive à son départ. « Chercher à effectuer ces deux virements à quarante-huit heures d’intervalle, sans en avertir personne, c’est vouloir asphyxier financièrement un média fragile », juge-t-elle.

« Si la banque n’avait pas bloqué le virement, nous aurions été en grande difficulté financière et les salaires n’auraient vraisemblablement pas pu être versés cet été. »


Gérard Miller, qui juge avoir « beaucoup donné pendant la saison 1 du Média », ne veut plus s’exprimer, indique encore « le Monde », soulignant qu’il a également quitté la présidence de l’association.

Avant de partir avec pertes et fracas, Sophia Chikirou avait, elle, trouvé son point de chute : un retour dans l’entourage politique de Jean-Luc Mélenchon, pour préparer la prochaine campagne des européennes. Sa prochaine mission commencera fin août à Marseille lors des amphis d’été de La France insoumise, où elle a convié les représentants de partis européens alliés.

C. C.

L'Obs
L’Obs


http://www.liberation.fr/france/2018/08/21/le-media-sophia-chikirou-sommee-de-payer-la-fracture_1673770

Le Média : Sophia Chikirou sommée de payer la fracture


Par Jérôme Lefilliâtre — 21 août 2018 à 19:21 (mis à jour à 19:27)

Sophia Chikirou, en janvier 2017 à Paris. Photo Geoffroy van der Hasselt. AFP 

Selon nos informations, l’ex-directrice de campagne de Mélenchon, qui vient de quitter avec fracas l’entreprise de presse, a été «mise en demeure» par les deux autres cofondateurs de la web-télé. Ils l’accusent d’abus de biens sociaux.

 

  • Crise au Média : Miller et Poulain menacent de porter plainte contre Chikirou

La meilleure saga de l’été ne se déroule pas sur les écrans de TF1, mais dans les couloirs du Média. Proche de La France insoumise, la web-télé lancée au début de l’année, avec de grandes ambitions journalistiques, a profité des vacances pour se déchirer à la vue de tous, sur les réseaux sociaux et dans les journaux. Alors que la reprise de la diffusion est prévue le 17 septembre et que la rédaction a fait sa rentrée lundi dans ses locaux de Montreuil (Seine-Saint-Denis), la tension n’est pas retombée entre les trois cofondateurs : d’un côté, Sophia Chikirou, l’ex-directrice de la communication de Jean-Luc Mélenchon, qui a quitté la structure à grand fracas avec plusieurs proches ; de l’autre, le psychanalyste Gérard Miller (qui n’a pas souhaité répondre) et le producteur Henri Poulain, qui tentent tant bien que mal de sauver la baraque. La crise a atteint un point ­culminant depuis que ces deux derniers ont, selon nos informations, adressé le 14 août, au nom du ­Média, une «mise en demeure» à leur ancienne associée.

Déclaration de guerre et moyen de pression, le courrier exige que Sophia Chikirou rembourse un paiement effectué le 25 juillet par le ­Média, via la société de production qui lui est liée. D’un montant de 64 000 euros, il a bénéficié à Mediascop, la société personnelle de la communicante. La mise en demeure demande également que Chikirou renonce au règlement, non effectué, d’une autre facture, cette fois d’un montant de 67 000 euros, émise le 27 juillet. Surtout, la missive est assortie d’une menace qui révèle l’état de la relation entre les cofondateurs : si Chikirou, redevenue une dirigeante active de la France insoumise en vue des élections européennes de 2019, ne donne pas suite à ces ­requêtes d’ici le 31 août, Miller et Poulain envisagent de déposer une plainte contre elle pour «abus de biens sociaux».

Contactée par Libération, Sophia Chikirou parle de «manœuvre grossière». «Cette lettre consiste à nier l’intervention de Mediascop entre septembre 2017 et juillet 2018. Toutes les pièces prouvant la mauvaise foi et l’hypocrisie de Miller et Poulain sont entre les mains de mon avocat. Elles démontrent que, dès octobre 2017, un prévisionnel réalisé par Anaïs Feuillette [compagne de Miller, ndlr] prévoit une dette de 80 000 euros envers Mediascop.»

Guerre de com


Révélée par Mediapart, l’embrouille a éclaté fin juillet, après que Chikirou, alors toujours présidente de la société de production du Média, a validé les deux paiements en question, au profit de son entreprise personnelle. L’un des deux a été réglé par chèque ; l’autre, sous forme de virement, a été bloqué par la banque. Ils étaient censés rémunérer des prestations de production, de communication et de direction, dont certaines assurées par Chikirou elle-même. C’est peu dire que la nouvelle, dans un contexte de fragilité financière pour le jeune Média, est mal passée. Chikirou étant à l’émission et à la réception des factures, le conflit d’intérêts semble patent et motive le soupçon d’abus de bien social aux yeux de Miller et Poulain. Ces derniers s’interrogent sur la réalité de certains services facturés.

Ils reprochent à leur ancienne partenaire, qui clamait selon eux travailler bénévolement, d’avoir été mis devant le fait accompli. Faux, rétorque Chikirou : «Tout le monde au Média était informé de ces prestations». Et de faire valoir que la société de production personnelle d’Henri Poulain, StoryCircus, a elle-même bénéficié de contrats avec le Média pour plus de 140 000 euros. «C’est du délire complet», réagit auprès de Libération l’intéressé, qui explique avoir facturé pour 84 000 euros (un chiffre détaillé sur le site Arrêt sur images) et avoir fait valider le tout par Chikirou. «Poulain parle en hors taxe dès qu’il s’agit des factures de StoryCircus mais en TTC pour celles de Mediascop», réagit cette dernière. «Nous publierons dans quelques jours des copies des livres de comptes», réplique Poulain. Guerre de com…

Dans le camp Chikirou, on goûte peu que le travail fourni soit ­contesté : «Regardez ce qu’elle a fait en six mois, dit Alexis Poulin, ­chroniqueur au Média. Elle a levé plus de deux millions d’euros, recruté 19 000 socios, diffusé un journal télévisé quotidien, lancé un magazine papier… Elle a fait un super boulot de chef d’entreprise.» Et le contributeur occasionnel d’ajouter, façon kamikaze : «On est en train de se faire avoir par une équipe de branques, qui n’a aucune stratégie, aucun plan. Leur seul discours, c’est : Sophia a fait de la merde, à nous de faire désormais.» Dans le ­viseur, la journaliste Aude Lancelin, qui a pris la tête de la rédaction, soutenue par Miller et Poulain. «Elle a fédéré une partie de la rédaction avec une partie des cofondateurs, qui se sont sentis dépossédés de leur influence sur le Média, contre Sophia, peste un journaliste proche de Chikirou, sous couvert d’anonymat. Aude Lancelin est un monument de suffisance, qui a toujours pensé être au-dessus de nous tous.» Des accusations balayées par l’intéressée, qui assure n’avoir jamais voulu une fonction dirigeante avant la crise. Si l’ambiance est aussi pourrie, c’est parce que le conflit n’est pas seulement d’argent, mais aussi d’ego, d’idées, d’ambitions. D’un camp à l’autre, les invectives fusent comme rarement.

Temps court


Chez les anti-Chikirou, on ne cesse de renvoyer au management de la communicante, qui s’est retirée après avoir été violemment critiquée par une partie de l’équipe lors d’un séminaire brûlant début juillet. «C’est la solitude de Sophia qui nous a séparés, balance Henri Poulain. Elle ne sait pas partager le pouvoir. Elle a une manière d’être au quotidien presque néolibérale, presque macroniste. Elle ne ­comprend pas qu’un journaliste puisse avoir besoin de trois jours pour écrire un article, elle a un goût démesuré pour le temps court et elle part du postulat qu’elle aurait fait mieux. Elle est capable de sacrifier les gens et le réel pour sa cause. Et sa seule cause, c’est Sophia Chikirou.» Aude Lancelin abonde : «Au fil du temps, il y a eu des cris, des pleurs, des portes qui claquent. Sophia est impulsive et vient du monde du militantisme, où compte l’allégeance. Avec les journalistes ça passait mal.»

«A la fin, c’était vraiment horrible, embraye la reporter Virginie Cresci. Elle nous hurlait dessus, nous montait les uns contre les autres. Cela fonctionnait comme dans un parti politique… Et on faisait un journal télévisé sans moyens, médiocre. On le savait tous, personne n’était ­content.» Long format imposé par l’ex-patronne du Média, le «JT» quotidien, qui s’apparentait plus à de la radio filmée et consumait les énergies, a rapidement montré ses limites, faute de temps pour réaliser les sujets le remplissant. Il a vite été décrédibilisé par l’énonciation en avril d’une fausse nouvelle concernant un blessé grave à Tolbiac. Même les partisans de Chikirou en conviennent, à l’image d’Alexis Poulin : «Il faut revoir le format.» Mais c’est une erreur pour eux de le supprimer, comme Aude Lancelin l’a rapidement décidé. «Le JT est notre promesse éditoriale de base aux socios : une autre hiérarchie de l’information tous les soirs», s’inquiète un journaliste proche de Chikirou. Pour lui, l’arrivée de Lancelin aux commandes signe la prise de pouvoir «des ultragauchistes tendance Julien Coupat, attirés par le communautarisme». Sophia Chikirou déplore que certains membres de la rédaction émettent des revendications identitaires : «Lors du séminaire, certains « racisés », comme ils se définissent eux-mêmes, ont porté des accusations de racisme contre les républicains, dont je suis.» Pour avoir tenu un discours semblable dans la presse, le journaliste Serge Faubert a écopé d’un avertissement disciplinaire lundi. «Tout cela est un rideau de fumée, s’agace Henri Poulain. Sophia dresse un storytelling pour faire croire que la crise est politique.» Sur ce sujet, pas facile d’y voir clair…

Il est cependant une certitude : quelques mois après un lancement non dénué d’arrogance, l’effet d’image pour le Média est terrible. La nouvelle direction croit néanmoins à des lendemains qui chantent. Aude Lancelin promet pour le 17 septembre de l’actualité quotidienne, mais aussi de l’investigation, de la critique des médias, de nouvelles émissions, avec des titularisations et «trois ou quatre recrutements» dans la rédaction. «Cette crise est l’occasion de repartir sur des bases saines», dit-elle, donnant rendez-vous dans six mois : «S’il n’y a pas d’amélioration, je remettrai mon mandat en jeu.» Quant à Henri Poulain, il estime que «le Média va bénéficier du départ de Sophia Chikirou. Un bouchon de suspicion disparaît». Comprendre que l’ombre de La France insoumise s’éloigne avec elle, redonnant à la web-télé des gages de crédibilité journalistique. Il n’y a plus qu’à espérer, pour l’avenir économique du Média et ses salariés, que la communicante n’emmène pas trop de socios dans son sillage…

A lire aussi : Crise au Média : mise au point de Gérard Miller et Henri Poulain

Jérôme Lefilliâtre


https://www.nouvelobs.com/politique/20180822.OBS1158/la-crise-au-media-sujet-tabou-chez-les-insoumis.html

La crise au Média, sujet tabou chez les Insoumis


La crise au Média, sujet tabou chez les Insoumis
Jean-Luc Mélenchon et Sophia Chikirou, à Paris, le 22 avril 2012. (CHARLES PLATIAU / POOL / AFP)

Alors que les cofondateurs de la web-télé se déchirent, Jean-Luc Mélenchon et les cadres de La France insoumise restent silencieux.





« J’ai suivi ça de loin », « désolé j’étais en vacances », « on dirait un sac de nœuds »… Depuis mi-juillet, Le Media, cette web-télé proche de La France insoumise, voit ses cofondateurs s’étriller dans la presse et sur les réseaux sociaux. Mais au sein du mouvement de la gauche radicale, qui tient ce week-end son université d’été à Marseille, on semble avoir complètement loupé le feuilleton de l’été. « Pas de commentaires », répond Eric Coquerel.

« Le Média, ce n’est pas La France insoumise », tranche Alexis Corbière.Et pourtant… Il y a tout pile un an, c’est précisément à Marseille, où La France insoumise tenait déjà son grand raout de rentrée, que le lancement du Média avait été annoncé. C’était lors d’une conférence intitulée « Faut-il dégager les médias ? » A la tribune d’un amphithéâtre bondé, Sophia Chikirou, l’ex-directrice de communication de Jean-Luc Mélenchon, était alors assise à côté d’Aude Lancelin, ex-journaliste à « l’Obs ». Le ton était moqueur, les deux femmes riaient de bon cœur et dénonçaient ensemble le « système médiatique ».

Un an plus tard, voilà qu’elles, et leur entourage respectif, s’accablent de tous les maux par médias interposés et tweets vengeurs. Accusée d’avoir fait régner la terreur dans les locaux de Montreuil, Sophia Chikirou a été poussée à démissionner de la présidence du Média mi-juillet. Aude Lancelin l’a remplacée à la tête de l’entreprise de presse. Depuis, la guerre est déclarée entre, d’un côté, la communicante et ses proches et, de l’autre, la nouvelle boss et les cofondateurs Henri Poulain et Gérard Miller. Le 10 août, Mediapart a révélé que Sophia Chikirou a reçu via sa société Mediascop le paiement d’une facture de 64.000 euros. Le 14 août, elle reçoit un courrier du Media exigeant le remboursement de cette somme avant le 31 août sous peine de dépôt de plainte pour « abus de bien social ». Ce que l’intéressée n’a pas du tout l’intention de faire. Les coups pleuvent. Des deux côtés, on menace de porter l’embrouille devant la justice.

Sur les réseaux sociaux, de nombreux socios, (les contributeurs citoyens du Média), n’en croient pas leurs yeux devant pareil spectacle. Certains annoncent d’ores et déjà qu’ils ne remettront pas un euro dans le projet. D’autres réclament des comptes. Et parmi eux, figurent de nombreux électeurs de Jean-Luc Mélenchon à la dernière présidentielle.

Le leader « insoumis » va-t-il s’exprimer sur le sujet ? En janvier dernier, après que le Média a diffusé ses premiers journaux télévisés, le député de Marseille avait mis la main à la pâte en invitant ses troupes à soutenir financièrement l’aventure dans une de ses revues de la semaine. « C’est une expérience. Ils tentent quelque chose. Il faut les aider les gars, faut pas tourner autour du pot, faut pas rester les bras croisés. Par exemple, on peut donner des sous », exhortait-il face caméra. Six mois plus tard, peut-il à son tour rester « les bras croisés » ? Entre Sophia Chikirou, sa proche conseillère à qui il vient de confier pour mission de préparer la campagne des européennes, et la nouvelle équipe dirigeante du Média – rappelons que Gérard Miller est son ami – JLM va-t-il jouer les arbitres ? Ou choisir de rester silencieux ?

Dans tous les cas, l’affaire a déjà donné des arguments à la majorité macroniste. « Ils voulaient gouverner le pays, ils ne sont même pas capables de gérer une web-tv », a ainsi tweeté le député LREM Gabriel Attal.

A Marseille, où les Insoumis font leur rentrée, le Media n’a envoyé personne. La web-télé a préféré dépêcher une journaliste à Grenoble, où se tient, depuis mercredi, l’Université d’été rebelle et solidaire des mouvements sociaux et citoyens. Le signe d’un début d’émancipation de la tutelle insoumise ? Sophia Chikirou sera, elle, bien présente dans la cité phocéenne. Dans les allées du parc Chanot, derrière les discours anti-Macron, la crise au Média ne fera l’objet d’aucune table ronde, mais sera présente dans tous les esprits.




https://www.nouvelobs.com/politique/telephone-rouge/20180828.OBS1443/crise-au-media-un-e-mail-de-sophia-chikirou-jette-le-trouble.html

Crise au Média : un e-mail de Sophia Chikirou jette le trouble


Crise au Média : un e-mail de Sophia Chikirou jette le trouble
Sophia Chikirou en janvier 2017. (GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP)

L’ex-patronne de la webtélé a-t-elle prévenu ses anciens associés qu’elle comptait facturer près de 130.000 euros pour sa société Mediascop ?


Par Rémy Dodet
Publié le 29 août 2018 à 07h12



C’est le sujet qui fâche entre Sophia Chikirou et ses anciens associés du Média, le psychanalyste Gérard Miller et le réalisateur Henri Poulain. L’ex-patronne de la webtélé proche de La France insoumise les a-t-elle prévenus qu’elle comptait facturer près de 130.000 euros pour sa société Mediascop ?




Dans un e-mail daté du 28 mars dernier adressé à Miller et Poulain, que nous avons pu consulter, Sophia Chikirou a bien évoqué l’idée d’une « convention entre Le Média et Story Circus [la société de Henri Poulain, NDLR] d’une part, Le Média et Mediascop d’autre part ». Un document censé encadrer les factures portant sur de la location de matériel et des prestations de conseil.
« Si tout le monde est d’accord, je fais rédiger les conventions pour la semaine pro », écrit alors la présidente à ses camarades.



« Ça n’a pas été suivi d’effet »


Contacté par « l’Obs », l’un d’eux ne conteste pas l’e-mail mais s’indigne : « Ça n’a pas été suivi d’effet. Elle essaie de faire croire qu’on a validé les factures alors que nous avons découvert leur libellé et leur montant en juillet. » Réponse de la conseillère de Jean-Luc Mélenchon : « Nous avions un rendez-vous pour discuter oralement de tout ça. A cette occasion, j’ai présenté la convention entre ‘Le Média’ et Mediascop, et il n’y a eu aucune objection. »

Le 14 août, Sophia Chikirou a reçu un courrier émanant de la nouvelle direction du Média, lui réclamant le remboursement des 64.000 euros déjà encaissés par sa société Mediascop, faute de quoi la justice serait saisie.

Rémy Dodet

L'Obs
Rémy Dodet


https://www.francetvinfo.fr/politique/la-france-insoumise/le-media-porte-plainte-apres-une-intervention-malveillante-et-la-disparition-d-une-partie-de-ses-contenus-videos_2919135.html

Le Média porte plainte après une « intervention malveillante » et la disparition d’une partie de ses contenus vidéo


Plus de soixante vidéos se sont volatilisées des serveurs de la webtélé proche de La France insoumise.

Capture d\'écran d\'une vidéo du Média, publiée sur YouTube le 15 janvier 2018.
Capture d’écran d’une vidéo du Média, publiée sur YouTube le 15 janvier 2018. (LE MEDIA / YOUTUBE)

Le Média secoué par un nouveau conflit interne. Aude Lancelin, la directrice de la webtélé proche de La France insoumise, rapporte sur Twitter, vendredi 31 août, que soixante contenus vidéo ont été supprimés de la chaîne YouTube du Média. Une « intervention malveillante » qui va faire l’objet d’une plainte, annonce-t-elle dans un communiqué. « Le Média est en train d’évaluer l’étendue des dommages et essaye bien évidemment de trouver une solution pour que ses programmes ainsi supprimés puissent être rendus au public », poursuit le texte.


« D’anciens membres partis à La France insoumise, administrateurs de notre page Facebook, ne veulent pas nous rendre l’accès », assure une journaliste à franceinfo. « Ils ont supprimé un certain nombre de vidéos sur le compte YouTube – des entretiens d’Aude Lancelin, de Gérard Miller, des best of », poursuit-elle.

Le Média traverse une crise, en raison notamment du départ de sa directrice de publication Sophia Chikirou, accusée par ses anciens collègues de mauvaise gestion financière.


mercredi 29 août 2018

Beau temps à Berlin ?


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Qu'est-ce que la Direction Interministérielle du Numérique et du Système d'Information et de Communication de l'Etat ?

Pour répondre à cette question, je ne me casse pas la tête, je colle ci-dessous les fiches Wikipédia qui vont bien en précisant à l’ensemble de mes lecteurs, surtout les plus réguliers, que cette Direction fait partie des leurs, c’est-à-dire qu’elle me lit régulièrement depuis plusieurs années, probablement sur dénonciations. Je voyais déjà assez souvent la Direction Interministérielle des Systèmes d’Information et de Communication parmi mes lecteurs de blog avant qu’elle ne se transforme et change d’appellation, ce n’est donc pas nouveau.

Puisqu’en ce moment même elle s’intéresse derechef à plusieurs de mes écrits, je me permets de lui signaler, d’une part, que ceux-ci ne sont pas forcément le fidèle reflet de ce que je sais faire ni de tout ce que je pourrais dire ou écrire si je n’étais pas constamment plus ou moins contrainte ou forcée par les cybercriminels qui me violent au quotidien depuis maintenant une bonne dizaine d’années, et d’autre part, qu’étant moi-même spécialisée en conception de systèmes d’information, je parle couramment numérique et suis bien évidemment toujours ouverte à toute discussion sérieuse. Je n’évite que les pervers. Ma langue maternelle est le français et j’ai aussi quelques notions de brestois, bien utiles par les temps qui courent.

A bon entendeur…


https://fr.wikipedia.org/wiki/Direction_interminist%C3%A9rielle_du_num%C3%A9rique_et_du_syst%C3%A8me_d%27information_et_de_communication_de_l%27%C3%89tat

Direction interministérielle du numérique et du système d’information et de communication de l’État


La direction interministérielle du numérique et du système d’information et de communication de l’État (DINSIC) est une direction placée sous l’autorité du Premier ministre, au sein de l’administration publique française, chargée de coordonner les actions des administrations en matière de systèmes d’information.

Elle est considérée comme la direction des systèmes d’information de l’État français.

Histoire


Le 21 septembre 2015, le secrétariat général pour la modernisation de l’action publique prend suite à la direction interministérielle des systèmes d’information et de communication. Il comprend deux directions : la direction interministérielle pour l’accompagnement des transformations publiques et la direction interministérielle du numérique et du système d’information et de communication de l’Etat1.

Le 20 novembre 2017, le secrétariat général pour la modernisation de l’action publique est supprimé, et la direction interministérielle du numérique et du système d’information et de communication de l’Etat est désormais placée, par délégation du Premier ministre, sous l’autorité du ministre chargé du numérique et rattachée au secrétaire général du Gouvernement. Le ministre chargé de la réforme de l’Etat en dispose2.

Rôle

  • Oriente, anime et coordonne les actions des administrations de l’État visant à améliorer la qualité, l’efficacité, l’efficience et la fiabilité du service rendu par le système d’information et de communication de l’État et ceux des autres autorités administratives.
  • Promeut l’innovation en matière de technologies de l’information et de la communication.
  • Contribue, avec les administrations de l’État, à l’ouverture des données publiques. Elle veille à ce que ces systèmes concourent de manière cohérente à simplifier les relations entre les usagers et les administrations de l’État et entre celles-ci et les autres autorités administratives.
  • Organise et pilote la conception et la mise en œuvre des opérations de mutualisation entre administrations de l’État, ou entre celles-ci et d’autres autorités administratives, de systèmes d’information ou de communication d’usage partagé.
  • Organise et anime la concertation nécessaire à l’évolution des référentiels généraux d’interopérabilité et d’accessibilité, des modèles de données de référence et des modèles d’échange et, en liaison avec l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information, du référentiel général de sécurité.
  • Contribue, par les réponses apportées aux besoins propres de l’État en matière de technologies de l’information et de la communication, à promouvoir l’innovation et la compétitivité dans ce secteur de l’économie nationale.
  • Contribue à la définition des positions françaises dans les instances internationales et communautaires compétentes en matière de normalisation, d’industrialisation, de commercialisation et d’usage des technologies de l’information et de la communication, et d’affectation des fréquences.
  • Contribue, avec le service des achats de l’État, à définir les règles et procédures applicables pour l’externalisation, la sous-traitance et l’achat de matériels, logiciels et prestations de services concourant à l’établissement ou à l’exploitation des systèmes d’information et des réseaux et services de communications électroniques des administrations de l’État.
  • Contribue, avec la direction générale de l’administration et de la fonction publique, à définir les processus et les règles spécifiques de gestion des personnels des administrations de l’État dans les métiers des technologies de l’information et de la communication.

Réalisations opérationnelles de la DISIC puis de la DINSIC


Plusieurs interviews ou interventions publiques3,4 de son directeur, ainsi que le dossier sur le site du gouvernement5 permettent de cerner les premiers chantiers :

  • la création d’un réseau interministériel de l’État, pour remplacer les réseaux des ministères et améliorer la sécurité. C’est le résultat d’une décision du Conseil des ministres du 25 mai 20116 ;
  • la modernisation des centres informatiques, pour mettre en commun les moyens des ministères et développer l’usage de l’informatique en nuage au sein de l’administration ;
  • l’accompagnement, sur le plan des systèmes d’information, des réformes organisationnelles de l’État sur le territoire (« réforme de l’administration territoriale de l’État »7). Cela consiste à harmoniser et mettre en commun les systèmes d’informations locaux issus des différents ministères concernés et adapter les organisations locales.

Plusieurs documents cadres sont également publiés par la DISIC :

  • le cadre stratégique commun du système d’information de l’État, diffusé par circulaire du Premier Ministre, définit la stratégie d’évolution du système d’information de l’État, et demande aux ministères de s’y conformer ;
  • le cadre commun d’urbanisation, définit des bonnes pratiques en matière d’architecture d’entreprise pour les ministères8 ;
  • la circulaire sur l’usage du logiciel libre dans l’administration encourage les ministères à l’adoption des logiciels libres9 ;
  • la synthèse des contrats de progrès ministériels 2013-201510.

La DINSIC propose de systématiser l’usage de la méthode d’analyse de la valeur MAREVA sur tous les nouveaux projets dans tous les ministères.

Elle opère aussi FranceConnect. C’est un dispositif qui permet à chacun de s’identifier et s’authentifier sur un site web via un bouton FranceConnect.

On mentionnera également des travaux de modernisation de la gestion des ressources humaines dans le domaine informatique, de travaux budgétaires, et d’opérations de sécurisation de grands projets informatiques en cours.

Liste des directeurs

 

Notes et références

  1. Décret no 2015-1165 du 21 septembre 2015 relatif au secrétariat général pour la modernisation de l’action publique [archive]
  2. Décret no 2017-1584 du 20 novembre 2017 relatif à la direction interministérielle de la transformation publique et à la direction interministérielle du numérique et du système d’information et de communication de l’Etat [archive]
  3. http://www.acteurspublics.com/article/13-04-11/les-3-chantiers-du-directeur-informatique-de-l-etat [archive]
  4. http://www.entreprises-et-cultures-numeriques.org/role-du-si-dans-la-transformation-de-l-etat-pourquoi-une-disic/ [archive]
  5. http://www.gouvernement.fr/gouvernement/le-systeme-d-information-de-l-etat-se-transforme [archive]
  6. http://www.elysee.fr/president/les-actualites/conseil-des-ministres/comptes-rendus/2011/compte-reandu-du-conseil-des-ministres-du-25-mai.11448.html [archive]
  7. http://www.interieur.gouv.fr/reate/Recueil_textes_reate_v_3.pdf [archive]
  8. « Urbanisation du système d’information de l’État | Les documents de référence du S.I. de l’État » [archive], sur references.modernisation.gouv.fr (consulté le 27 janvier 2016)
  9. http://circulaire.legifrance.gouv.fr/pdf/2012/09/cir_35837.pdf [archive]
  10. Synthèse des contrats de progrès ministériels 2013-2015 [archive]
  11. « Henri Verdier à la tête de la nouvelle Direction interministérielle du numérique (DINSIC) » [archive], sur www.nextinpact.com (consulté le 27 janvier 2016)

 

Voir aussi



https://fr.wikipedia.org/wiki/Direction_interminist%C3%A9rielle_des_syst%C3%A8mes_d%27information_et_de_communication

Direction interministérielle des systèmes d’information et de communication


La direction interministérielle des systèmes d’information et de communication (DISIC) était la direction des systèmes d’information (DSI) de l’État français. Créée le 21 février 20111, elle fusionne en septembre 2015 avec Etalab pour devenir la direction interministérielle du numérique et du système d’information et de communication de l’État (DINSIC).

Rôle


Ses objectifs étaient :

  • définir un cadre stratégique cohérent pour l’évolution des systèmes d’information dans l’administration ;
  • élaborer un cadre de performance, le mettre en œuvre et le suivre ;
  • piloter des opérations de mutualisation d’infrastructures ;
  • maîtriser les projets à fort enjeu dans un rôle d’audit et d’alerte.

Elle concrétise une décision du comité de modernisation des politiques publiques n°5, dans le cadre de la révision générale des politiques publiques.

Le décret, dans son article 4, précise que la DISIC reprend le rôle de pilotage (dévolu jusqu’alors à la DGME et hérité de l’Agence pour le développement de l’administration électronique) :


Un arrêté, en date du 4 juin 2011, rend obligatoire la consultation de la DISIC pour tous les projets informatiques importants dans les administrations2.

Notes et références

  1. décret du 21 février 2011 [archive]
  2. Arrêté du 1er juin 2011 pris pour l’application de l’article 7 du décret n° 2011-193 du 21 février 2011 portant création d’une direction interministérielle des systèmes d’information et de communication de l’Etat (lire en ligne [archive])

Voir aussi



https://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_Verdier

Henri Verdier

Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Verdier.
Henri Verdier
20130319HenriVerdier 001.jpg
Henri Verdier en 2013.
Fonctions
Directeur
Etalab
2013-2015
Séverin Naudet (d)
Laure Lucchesi (d)
Président
Cap Digital
2008-2013
Manager général (en)
Odile Jacob Multimédia (d)
1995-2007

Biographie
Naissance
      (49 ans)
Toulouse
Nationalité
Formation
École normale supérieure (à partir de 1988)
Activité
Autres informations
Membre de
Conseil scientifique de Wikimédia France (d) (2015)
Site web
Distinctions

Henri Verdier, né le 24 novembre 1968 à Toulouse1, est un entrepreneur et spécialiste du numérique français.

Directeur interministériel du numérique et du système d’information de l’Etat français, il est également administrateur général des données (AGD).

 

Biographie

 

Formation

Henri Verdier est ancien élève de l’École normale supérieure2 (promotion S1988)3, titulaire d’une licence en philosophie, d’un magistère en biologie et d’un diplôme d’études approfondies en sociologie4.

Carrière

Il fut en 1995 le cofondateur et le directeur général de la société Cred-M, devenue Odile Jacob Multimédia4, où il développe notamment avec Georges Charpak un ensemble de supports pédagogiques pour La Main à la pâte.

En 2007, il rejoint Lagardère Active comme directeur chargé de l’innovation. En 2009, il rejoint l’Institut Télécom comme directeur de la prospective, chargé de la création du think tank « Futur numérique »5 (Fondation-telecom). En 2010, il fonde, avec Jean-Michel Lasry, Pierre-Louis Lions et Olivier Guéant, la société MFG-Labs6, qu’il quitte en 2012, et qui est acquise par Havas Media en mai 20137.

Membre fondateur du pôle de compétitivité Cap Digital, il en exerça la vice-présidence de 2006 à 2008, avant de le présider de 2008 à janvier 2013.

De janvier 2013 à septembre 2015, il dirige Etalab, le service du premier ministre chargé de l’ouverture des données publiques8. Sous sa direction, Etalab a développé une nouvelle version9,10, inaugurée le 18 décembre 2013, du portail d’open data français « data.gouv.fr », qui héberge de nombreuses données publiques. Cette version, qui autorise les citoyens à enrichir les données publiques ou à partager leurs propres données11, a été qualifiée par le blog TechPresident de « première mondiale »12.

Par arrêté du Premier ministre en date du 16 septembre 2014, il est nommé Administrateur Général des Données13,14.

En conseil des ministres du 23 septembre 2015, il est nommé directeur interministériel du numérique et du système d’information et de communication de l’État (DINSIC). Cette nouvelle direction, qui allie les fonctions d’une DSI et une mission de transformation numérique. Poursuivant l’engagement de la mission Etalab au service de l’ouverture du code [archive], des données et des algorithmes, la DINSIC jette les fondamentaux de « l’Etat Plateforme » (France Connect [archive], api.gouv.fr [archive], Base nationale adresse [archive]) et promeut au sein de l’Etat une stratégie de réinternalisation de ressources et de recours aux méthodes agiles qui s’exprime par exemple par le développement rapide de l’incubateur de « Start-up d’Etat » : Beta.gouv.fr [archive].

Ancien membre du conseil scientifique de l’Institut Mines-Télécom15, Henri Verdier est membre du comité de prospective de l’ARCEP16, du Comité de prospective de la CNIL17 et de la Commission innovation 2030.

Il est membre du conseil scientifique de Wikimédia France18.

Ouvrages

 

      • Avec Nicolas Colin, L’Âge de la multitude : entreprendre et gouverner après la révolution numérique (Armand Colin, Paris, 2012, réédité 2015)19
      • Avec Pierre Pezziardi, Des Startup d’Etat à l’Etat plateforme (Fondation pour l’innovation politique, Paris, 2017)20

 

Contributions à des ouvrages collectifs


La pertinence de cette section est remise en cause. Considérez son contenu avec précaution. Améliorez-le ou discutez-en. (juin 2016)

      • L’Etat en mode Start-Up, Le nouvel âge de l’action publique, (Eyrolles, Paris, mai 2015).
      • Numérique et Libertés : un nouvel âge démocratique, Rapport n° 3119, Assemblée nationale, octobre 2015.
      • Big, fast & open data. Décrire, décrypter et prédire le monde, FYP Editions, Paris, 2014.
      • La Métamorphose numérique vers une société de la connaissance et de la coopération, Éditions alternatives, 2013.
      • L’innovation, un enjeu majeur pour la France, rapport pour le Ministère du redressement productif et le Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche, avril 201321
      • Le Dictionnaire politique d’Internet du numérique (Éditions La Tribune, Paris, 2010)
      • TIC 2025 : Les Grandes Mutations (FYP Éditions, Paris, 2010)
      • New Age to New Edge (Orange Institute, San Francisco, 2010)

Distinctions

 

      • Henri Verdier a été lauréat du prix Roberval en 1999, avec Georges Charpak et l’ensemble de son équipe.
      • Il est chevalier dans l’ordre national du mérite (promotion mai 2010)22 et Chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres (promotion juillet 2014)23.

 

Notes et références

  1. « Henri Verdier » [archive], sur whoswho.fr, 2011.
  2. Club des Normaliens dans l’Entreprise : Henri Verdier [archive]
  3. http://www.archicubes.ens.fr/lannuaire#annuaire_chercher?identite=Henri+Verdier [archive].
  4. a et b http://www.lesbiographies.com/#/Biographie/VERDIER-Henri,202309 [archive].
  5. Fiche de présentation du Think Tank « Futur numérique » [archive] (PDF 2p) par la fondation Telecom
  6. http://www.mfglabs.com [archive]
  7. « Havas Media acquiert MFG-Labs », Frenchweb.fr,‎ 5 juin 2013 (lire en ligne [archive])
  8. Discours du Premier ministre devant les acteurs du web [archive], gouvernement.fr
  9. http://data.blog.lemonde.fr/2013/12/18/data-gouv-fr-nouvelle-formule-nouvelles-ambitions/ [archive]
  10. https://www.lopinion.fr/19-decembre-2013/open-data-debuts-l-anti-colbertisme-a-francaise-7354 [archive]
  11. http://www.liberation.fr/economie/2014/01/19/la-france-premier-pays-a-aller-au-bout-de-la-logique-de-l-open-data_973967 [archive]
  12. A “World First”: France’s Data.Gouv.Fr Opens Platform To Citizen Submissions [archive]
  13. « Décret n° 2014-1050 du 16 septembre 2014 instituant un administrateur général des données » [archive], sur legifrance.gouv.fr, 17 septembre 2014 (consulté le 20 septembre 2014)
  14. Le Blog de l’Administrateur général des données [archive]
  15. Le conseil scientifique [archive], mines-telecom.fr
  16. Comité de prospective de l’ARCEP [archive]
  17. Comité de prospective de la CNIL [archive]
  18. https://www.wikimedia.fr/conseil-scientifique/ [archive].
  19. Le Blog de l’Age de la multitude [archive]
  20. Note de la Fondapol [archive]
  21. Rapport Beylat-Tambourin [archive]
  22. JO Présidence de la République Ordre national du Mérite [archive]
  23. [1] [archive]

 

Annexes

 

Bibliographie

 

 

Liens externes


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