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dimanche 20 juillet 2014

Qui sont les antifascistes ?









http://fr.wikipedia.org/wiki/Antifa,_chasseurs_de_skins

Antifa, chasseurs de skins


Antifa chasseurs de skins
Données clés
Réalisation Marc-Aurèle Vecchione
Pays d’origine Drapeau de la France France
Sortie 2008
Qui sont les antifascistes ? dans Crime 15px-Information_icon.svg Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Antifa chasseurs de skins est un film documentaire français de Marc-Aurèle Vecchione sorti le 12 juillet 2008.

Synopsis

À Paris au début des années 1980, le mouvement skinhead venu d’Angleterre arrive en France.

Ce sont principalement les skinheads nationalistes qui vont défrayer la chronique pour la décennie à venir, à coup de provocations et de crimes racistes.

De nouvelles bandes se réclamant elles aussi du mouvement skinhead : les Red Warriors, les Ruddy Fox ou encore les Ducky Boys vont alors s’engager dans une confrontation directe et auront pour principale motivation de lutter contre les skinheads nationalistes et leurs actes racistes, en recourant entre autres moyens à la violence1,2.

On les surnommera les « chasseurs de skins »3.

Fiche technique

  • Titre : Antifa chasseurs de skins
  • Réalisation : Marc-Aurèle Vecchione
  • Production : Résistance films
  • Pays d’origine : Drapeau de la France France
  • Langue : français
  • Genre : Documentaire

Réactions

En 2009, Serge Ayoub a réalisé avec la collaboration d’autres anciens skinheads d’extrême droite, puis diffusé sur les sites d’hébergement de vidéos, un film en réponse intitulé Sur les pavés4.

Bibliographie

  • Jacques Leclercq, Droites conservatrices, nationales et ultras : dictionnaire, 2005-2010, L’Harmattan, 2010, page 139.
  • Jacques Leclercq, De la droite décomplexée à la droite subversive : dictionnaire 2010-2012, L’Harmattan, 2012, lire en ligne.

Articles connexes


Liens externes


Notes et références

  1. Samuel Laurent, « Les agressions entre “skins” et “antifa”, résurgence des années 1980 » [archive], Le Monde.fr, 6 juin 2013.
  2. Ludovic Pauchant, « Clément, frappé à mort : derrière la tragédie, deux extrêmes qui se haïssent » [archive], France bleu, 6 juin 2013.
  3. Frédéric Frangeul, « Les “antifa”, ces chasseurs de skinheads » [archive], Europe 1, 7 juin 2013.
  4. Emmanuel Lemieux, Génération tonton, Don Quichotte,‎ 2011, 476 p. (ISBN 9782359490084), p. 403.


http://spiritoftens.canalblog.com/archives/2013/01/18/26184377.html

18 janvier 2013

ANTIFA  » CHASSEURS DE SKINS  » : LA CRITIQUE …

ANTIFAS II

La vérité n’est pas toujours là où on l’attend. 

 Récemment, un documentaire français, Antifa, Chasseurs de Skins se proposait de raconter la traque des skinheads nazis durant les années 80, à Paris essentiellement, par des bandes d’adolescents antifascistes. Pourquoi pas ? Le pitch, très Villeneuve, avait de quoi exciter l’intérêt d’une génération n’ayant pas connu ces années. Ce documentaire, après visionnage, n’en est finalement pas un. Succession d’entretiens et d’images d’archives, pauvrement filmé et sans la moindre intention de réalisation, il se propose  non pas de relater simplement les faits mais de glorifier l’action de quelques individus, sans malheureusement jamais donner la parole au camp d’en face (lâcheté préméditée ou manque total de  professionnalisme, le mystère reste entier…). On cite les « nazis », on les aperçoit au détour d’un vieux reportage télé mais jamais on ne les entend aujourd’hui. Comment alors prendre au sérieux toute cette histoire ? Nous sommes en pleine propagande, plus de 20 ans après les faits. Passons. Pendant un peu plus d’une heure, on écoute donc des vétérans d’une petite guéguerre oubliée se vanter de leurs actions héroïques. Ici, un certain Kim rappe ses souvenirs de bastons sanguinaires, desservi par un flow tout de même catastrophique, là, un  autre assure que lui et ses potes ont nettoyé les rues de la racaille extrémiste, évoque des descentes à la kalashnikov (on n’est plus à Paname mais à Beyrouth !), sans jamais vraiment  rentrer dans les détails. En guise de conclusion, la voix off assène un énième slogan débilitant. En gros, le fascisme, c’est mal et ne passera plus jamais par chez nous. Merci. Bref, une   rédaction adolescente sur des adolescents qui ont refusé de grandir. Un film bâclé et inutile, quand même vendu en Fnac pour la modique somme de 19 euro. On est habitué. Rien de grave.

    Là où tout ça devient véritablement pathétique, c’est que l’ennemi brun a répliqué sans attendre en mettant gratuitement en ligne sa réponse. Pareil : une heure et quelques où des  anciens donnent leur version de la chose. Les skinheads soi-disant pourchassés témoignent, font le boulot qu’a refusé d’assumer le réalisateur. Là où les Antifas s’agitaient,les yeux brûlants, les skinheads, eux, se contentent de raconter calmement, sans mythomanie. Juste avec de la dérision et de la précision. Que cela agace les bien pensants et les Jean Moulin   perpétuels n’est pas le problème. Quand les Antifas gonflent le torse et bandent tous leurs muscles, les skinheads, eux, préfèrent relativiser la violence d’une époque enterrée et évoquer  certaines de leurs erreurs de parcours. Surtout, ils démontent une par une les vantardises adverses et on rit, haut et fort, on rit à intervalle régulier, sans même rougir. Pire, on a tendance à  les croire. Peut-être parce qu’ils sont passés, depuis longtemps, à autre chose, en tout cas à une autre forme de lutte, plus politique, moins urbaine, alors que les Antifas, eux, ne parlent qu’au  passé, toujours, comme si leur présent n’était que vide et désillusion. Ils réclament des médailles, pauvres petits soldats instrumentalisés par un montage à la truelle. Et puis, quand  Serge Ayoub dit « Batskin » , leader nationaliste hautement médiatisé depuis 20 ans, rappelle, certes avec malice, que certains Antifas aimaient  bien, à l’époque, tendre le bras bien haut, on s’interroge. Pourquoi le documentaire Antifa, Chasseurs de Skins a dissimulé de telles informations ? Pourquoi a-t-il préféré, à une  réalité indiscutable et vérifiable en deux coups de fil, un manichéisme malsain ? Pour mieux se rassurer d’être du bon côté probablement. Quitte à réinventer l’histoire, à la travestir. La  médiocrité sera toujours l’ennemie du sens.

Jérôme Reijasse ( LE  QUOTIDIEN GRI GRI INTERNATIONAL )


M .à .J :

Que ce soit les JNR, les Skins du FIAP, La bande du magasin « Chelsea » ou les Commando Pirate du PSG, je n’ai jamais vu personne courir devant les Red Warriors ni les Ducky Boys puisque la méthode de ces crapules était simple; Aucun affrontement en groupe mais des ratonnades sur des mecs et des filles au hasard, à 10 contre 1, dans les concerts punks, à la sortie de la « Loco » ou cachés à quelques rues du London Styl’. Par contre nous, on les a toujours vu courir devant nous, et notamment Terzics protégé par les flics lors d’une de leurs descentes foireuses à l’Elysée Montmartre. Pas grave, on l’a humilié quelques mois plus tard dans un bar du Panthéon devant toute la raya Punk/Oi de l’époque. Il faut dire qu’ils étaient une dizaine et nous 6 ou 7. Trop nombreux pour qu’ils aient le courage de venir. Leur Vidéo « historique » est juste un gag. Les Red warriors étaient et seront à jamais des guignols. D’ailleurs, il parait qu’ils coupaient l’oreille des skins qu’ils agressaient. Cherchez un seul skin avec l’oreille coupée. De purs mythos qui ont fait bander des esprits faibles comme Clément Méric, et il en a payé le prix fort.

leonardmichalon 13 juin 2013 à 17 h 17 min

http://www.fdesouche.com/381254-antifas-chasseurs-de-skins-julien-terzic-expose-leurs-collusions-avec-julien-dray-harlem-desir-sos-racisme-le-parti-socialiste

Posté par MAD DOG à 14:25 – Commentaires [4] – Permalien [#]



Deux articles très documentés également à lire :

http://spiritoftens.canalblog.com/archives/2013/01/04/26068191.html

http://spiritoftens.canalblog.com/archives/2013/01/15/26157607.html



http://www.liberation.fr/politiques/2013/06/06/les-antifascistes-des-survivants-des-annees-90_909009

Les antifascistes, des survivants des années 90


Tiphaine LE LIBOUX 6 juin 2013 à 23:48
 

Le mouvement séduit encore dans les lycées et les facs.


Clément Méric était membre du mouvement Action antifasciste Paris-Banlieue qui fonde son action sur un principe : ne pas laisser la rue à l’extrême droite. Ce qui se traduit régulièrement par des bastons éclairs en marge de rassemblements d’extrême droite. «Cette partie des antifas aime se battre, ils se cognent environ une fois par mois», confie Thomas (1), 22 ans, membre des Skins Sharp, l’une des multiples mouvances des redskins (des skinheads de gauche). Selon Thomas, «avec une petite centaine de membres à tout casser, Action antifasciste Paris-Banlieue est le groupe qui compte le plus de militants à Paris, avec beaucoup d’anciens de la tribune Auteuil du Parc des princes».

Ce faible nombre d’activistes reflète l’état des forces antifascistes en France. Pour Gilles Vergnon, prof d’histoire contemporaine à l’IEP de Lyon et auteur de l’Antifascisme en France, «le mouvement antifasciste n’est plus du tout organisé au niveau national comme c’était le cas dans les années 90».

A l’époque, trois grands pôles structurent la mouvance : le Manifeste contre le FN (initié par le PS Jean-Christophe Cambadélis), un ensemble de groupes libertaires et anarchistes issus de la scène radicale – parmi lesquels on trouve le Scalp, les Red Warriors, les chasseurs de Skins ou les Bérus – et un troisième mouvement, dominé par Ras l’front. «Ras l’Front était organisé à l’échelle nationale et entretenait des liens avec les syndicats ou des associations comme Droit au logement», explique Gilles Vergnon. Mais après la scission de Bruno Mégret avec le FN, en 1998, le manifeste contre le FN est dissous et, au cours des années 2000, c’est le réseau Ras l’front qui se délite. Aujourd’hui, seule une petite dizaine de comités Ras l’front restent actifs. «Comme le GUD, Ras l’front est devenu une marque, que des militants réactivent dans certaines villes comme Rouen ou Grenoble.» Vergnon estime aujourd’hui à 5 000 ou 6 000 le nombre de militants antifascistes, essentiellement des lycéens ou des étudiants.

«Alors que le FN a été dédiabolisé et que la droite se droitise», pas facile d’entretenir la mobilisation, souligne André Dréchot, spécialiste des extrêmes droites à la Ligue des droits de l’homme. Et si des collectifs de vigilance ont récemment vu le jour à Lyon et à Toulouse, André Déchot regrette que «le mouvement reste trop à la marge de ce qu’il faudrait faire pour lutter contre le fascisme».

(1) Le prénom a été modifié

Tiphaine LE LIBOUX

 
 

Action antifasciste Paris-Banlieue


Action antifasciste Paris-Banlieue

Logo de l’association
Cadre
Forme juridique Association de fait
But Organisation antifasciste qui se fixe comme objectifs de combattre toutes idées ou personnes assimilées à « l’extrême droite ».
Zone d’influence ParisDrapeau de la France France
Fondation
Fondation 2008
Identité
Structure Collectif autonome indépendant de toute autre organisation se réclamant de l’Action Antifasciste.
Méthode Action directe de terrain et militantisme de fond (édition et diffusion de tracts, rencontres, débats, et confrontations avec des skinheads ).
Site web Page officielle
modifier Consultez la documentation du modèle

Action antifasciste Paris-Banlieue est un groupe autonome de la mouvance antifasciste française des années 2010 pouvant être comparé aux Skinheads , médiatisé en juin 2013 par l’affaire Clément Méric1.

Il agit en coordination étroite avec le Collectif antifasciste Paris Banlieue (Capab)2.

Origines et idéologie

Créée en 2008, Action antifasciste Paris-Banlieue serait le groupe qui compterait le plus de militants antifa à Paris, avec beaucoup d’anciens de la tribune Auteuil du Parc des princes3,4.

L’Action antifasciste Paris banlieue, avec une trentaine de membres, plutôt jeunes, qui se définissent comme des « antifas radicaux », s’organise en structure horizontale et par un système de parrainage2. Sur son site internet, le groupe pose les bases de son fonctionnement : des groupes « autonomes », cooptés de l’intérieur, cherchant à lutter contre la « culture fasciste »5.

Action antifasciste Paris-Banlieue se manifeste notamment par l’action directe dans des affrontements de rue6 et refuse d’être « récupéré par la sphère politique »7.

Selon le Réseau d’étude, de formation et de lutte contre l’extrême-droite et la xénophobie (REFLEXes) interviewé par le politologue Nicolas Lebourg, « c’est un groupe avec une existence et une activité militante bien réelle, avec pas loin de 60-80 militants/sympathisants. Ils proviennent de différents milieux dont le milieu antifa radical libertaire, les stades, mais aussi du rap. »8

Selon Action antifasciste Paris-Banlieue, « La lutte antifasciste ne repose pas sur les violences de rue [...] Le but de l’antifascisme n’est pas de se battre avec l’extrême droite. Ça, c’est leur vision à eux. Une vision basée sur le conflit en désignant des ennemis, à savoir l’étranger, l’homosexuel ou l’antifasciste [...] Mais, à partir du moment où vous combattez des gens qui se nourrissent de la violence, que voulez-vous qu’il se passe ? Oui, la violence existe. »9

Selon le politologue Philippe Lamy, il s’agit d’ « un antifascisme radical, pour qui la lutte anticapitaliste contre l’État libéral et l’extrême droite est prioritaire [...] Le groupe [...] est assez sectaire, autonome, on y entre uniquement par cooptation. Pas plus de cent, ils sont les seuls à mener une action concrète et violente contre les groupuscules d’extrême droite. »10

Affaire Clément Méric

Article détaillé : Affaire Clément Méric.

Le 6 juin 2013, Clément Méric, un militant de l’Action antifasciste Paris-Banlieue11,12 meurt à la suite à une altercation survenue la veille avec un groupe de skinheads d’extrême droite , rattaché aux JNR .

Cette mort a déclenché un fort émoi sur la scène politique française13.

Après l’affaire Clément Méric, des dizaines de nouvelles personnes ont approché les antifas, surtout l’Action antifasciste Paris Banlieue qui a longuement réfléchi à la possibilité d’accueillir de nouveaux membres. Ces demandes ont été renvoyées vers le Collectif antifasciste Paris Banlieue (Capab), plus ouvert vers l’extérieur2

Le 7 juin 2014, l’Action antifasciste Paris-Banlieue est en tête de la manifestation parisienne en mémoire de Clément Méric14,15.


Vidéographie


Références

  1. Action antifasciste Paris-Banlieue dans Le Monde [archive], Le Figaro [archive], Libération [archive].
  2. a, b et c Willy Le Devin, Quentin Girard, Skins et antifas : l’après-Méric fait bouger les lignes [archive], Libération, 13 septembre 2013.
  3. Tiphaine Le Liboux, Les antifascistes, des survivants des années 90 [archive], Libération, 6 juin 2013.
  4. Matthieu Goar, La galaxie des nouveaux antifascistes [archive], 20 Minutes, 11 juin 2013.
  5. Samuel Laurent, « Les agressions entre “skins” et “antifa”, résurgence des années 1980 » [archive], Le Monde.fr, 6 juin 2013.
  6. Ludovic Pauchant, « Clément, frappé à mort : derrière la tragédie, deux extrêmes qui se haïssent » [archive], France bleu, 6 juin 2013.
  7. Catherine Corollier, « L’antifascisme ne prend pas parti » [archive], Libération, 25 juin 2013.
  8. Nicolas Lebourg, « Rencontre avec “REFLEXes” : qu’est ce que l’antifascisme ? » [archive], Fragments sur les temps présents, 15 juin 2013.
  9. Frédéric Frangeul, « Les “antifa”, ces chasseurs de skinheads » [archive], Europe 1, 7 juin 2013.
  10. Marie Lemonnier, Maël Thierry, Clément Méric : « On n’oubliera pas » [archive], Le Nouvel Observateur, 19 juillet 2013.
  11. Marie Piquemal, « Mort de Clément Méric: « Tout ce qui est dit, c’est de la calomnie » » [archive], Libération, 25 juin 2013.
  12. Nicolas Theodet, À Saint-Lazare, un rassemblement silencieux en hommage à Clément Méric [archive], Le Figaro, 6 juin 2013.
  13. Hélène Bekmezian, AFP, « Mort de Clément Méric : droite et gauche s’accusent de récupération » [archive], Le Monde, 7 juin 2013.
  14. BFMTV, 7 juin 2014, voir en ligne [archive].
  15. Tonino Serafini (avec AFP), La gauche dans la rue en mémoire de Clément Méric, Libération, 8 juin 2014, texte intégral [archive].

 

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes



Même en cherchant bien, je n’ai pas réussi à trouver la date exacte de création de ce collectif.

Par exemple, intervient-elle avant ou après la sortie du film ?

Les deux semblent de toute façon liées.

Notons que le camp adverse n’a pas tardé à répliquer aux toutes dernières révélations concernant l’affaire Méric :


http://fr.novopress.info/172453/sms-prouve-clement-meric-faisait-chouf/



Le SMS qui prouve que Clément Méric faisait le chouf



19/07/2014 – PARIS (NOVOpress)

« Ils descendent ». Ce SMS envoyé par Clément Méric quelques minutes avant sa mort et révélé maladroitement au Parisien par les parents de la victime pourrait bien peser dans la balance lors du futur procès à venir. Décryptage.

Dans son édition du 18 juillet, un article du Parisien rédigé par la journaliste Elisabeth Fleury révèle le contenu des derniers SMS envoyés et reçus par Clément Méric l’après-midi de sa mort. L’objet de l’article : montrer que le jeune « antifa » était bien plus préoccupé par une soirée d’anniversaire que par les skinheads. Dans la liste des textos, on constate en effet que l’essentiel des messages figurant sur le portable de la victime portent sur l’anniversaire à venir dans la soirée du 5 juin 2013. Mais au milieu de ces messages anodins, un SMS envoyé par la future victime attire l’attention : « Ils descendent ».

L’article nous apprend que ce SMS, envoyé à 18H27, était destiné à l’un des antifas attendant dehors devant l’église de la rue Caumartin pour se battre avec Esteban Morillo et les personnes qui l’accompagnaient. Le Parisien nous apprend ensuite que, quelques minutes après ce SMS, « le jeune étudiant, qui a fait un tour à la vente de vêtements et a croisé les skins dans la cour, vient de rejoindre ses amis devant l’église ». Une poignée de minutes encore après, la bagarre commençait, avec l’issue fatale que l’on connaît.

Au regard de ces éléments, il apparaît donc que Clément Méric était à l’intérieur de l’immeuble pour informer les antifas restés dehors de la position d’Esteban Morillo et de ses amis via SMS. En langage de la rue, Clément Méric était ce qu’on appelle un « chouf » : une personne discrète chargée d’observer en amont tout en restant en liaison téléphonique avec son groupe. Une pratique largement utilisée par les guetteurs de cités pour avertir les dealers de l’arrivée de la police, mais qui est aussi employée par les « antifas » lorsqu’il s’agit d’agresser en surnombre des militants patriotes.

De nombreux observateurs se sont étonnés du physique chétif de Clément Méric. Le gabarit de la victime ne colle effectivement pas avec celui d’un adepte du combat de rue. En revanche, il correspond parfaitement au physique d’une personne chargée de faire le guet sans attirer l’attention, à l’image des adolescents utilisés dans les cités pour surveiller l’arrivée des forces de l’ordre. Des arguments dont ne devrait pas se priver la défense devant les juges…

Crédit dessin Une : Eloi (c).

Publié le 19 juillet 2014 - Modifié le 19 juillet 2014


Il faut encore relever ceci, enregistré le 1er juillet de cette année, et mis en ligne dès le lendemain, 2 juillet 2014 :


Antifa : mise au point par ERTV

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