Je commence à parler de cette affaire seulement depuis que le corps de Lina a été retrouvé et ai déjà fait observer bien des curiosités et correspondances troublantes avec d'autres affaire criminelles dans ce premier article y consacré, du 19 octobre 2024 :
http://satanistique.blogspot.com/2024/10/16-octobre-gregory-en-1984-et-lina-40.html
En voilà encore d'autres avec les précisions que la presse vient de révéler sur les précédentes fouilles de la gendarmerie, au cours de l'été, dans les précédents endroits où Samuel Gonin s'était arrêté entre le lieu d'enlèvement de Lina à Plaine, dans le Bas-Rhin, le 23 septembre 2023, et celui où son corps a finalement été retrouvé, à Sermoise-sur-Loire, dans la Nièvre, à près de 500 km, où la voiture de son présumé ravisseur avait été géolocalisée le 24 septembre 2023.
Dans la foulée des premières fouilles réalisées le 30 juillet 2024 dans la vallée du Rabodeau, près de Senones où Lina avait effectué un stage dans le restaurant Au Bon Gîte en février 2023, à 20 minutes en voiture de Champenay, hameau où elle était
domiciliée, à Plaine, chez sa mère, et surtout à Anould dans les Vosges (localisation à 12h23, arrêt de 1h30), puis Saulx en Haute-Saône, la gendarmerie avait déjà procédé à des fouilles dans la Nièvre début août 2024, très précisément à Corancy, commune limitrophe de Château-Chinon, au nord (4 km à vol d'oiseau, 6 km par la route), et où se trouve le Château de Salorges qui a abrité une colonie de vacances pour les pupilles de la Nièvre dans les années 1950 à 1990.
Ce lieu où la voiture de Samuel Gonin avait été géolocalisée le 23 septembre 2023 avait été gardé secret jusqu'à très récemment.
Puis les fouilles ont repris plus de deux mois plus tard, le 16 octobre 2024, à Sermoise-sur-Loire, commune limitrophe de Nevers, au sud, où le corps de Lina a bien été retrouvé.
La gendarmerie aurait-elle bénéficié d'une information particulière pour reprendre alors ces fouilles et découvrir le corps de Lina pile poil 40 ans après celui de Grégory Villemin dans la Vologne ?
Rappelons que par ailleurs l'une des "Survivantes" du film de Pierre Barnérias sorti au mois de mai de cette année 2024, à savoir Maria Albertina Machado, ayant vécu pratiquement toute une vie d'enfer dans la Nièvre, notamment à Nevers et à Château-Chinon lorsqu'elle était enfant, livre à ce sujet un témoignage édifiant, concernant autant les services de protection de l'enfance de la Nièvre que toute la Mitterrandie :
http://satanistique.blogspot.com/2024/06/chez-mitterrand-des-pedocriminels.html
En outre, coïncidence supplémentaire, la petite commune de Sermoise-sur-Loire avait été précisément le lieu du suicide d'un de ses bourreaux, Pierre Bérégovoy, le 1er mai 1993.
Affaire Lina : pourquoi le corps a-t-il été retrouvé si tard dans la Nièvre alors que la voiture du suspect y avait été localisée depuis longtemps ?
Mercredi 16 octobre 2024, et après plus d’un an de disparition, le corps sans vie de Lina, 15 ans, a été retrouvé dans un cours d’eau à Sermoise-sur-Loire, dans la Nièvre. Des recherches avaient, pourtant, été menées dans ce département durant l’été, en vain.
Dans un communiqué publié mercredi 16 octobre, le parquet de Strasbourg a indiqué que le corps sans vie de Lina, portée disparue depuis le 23 septembre 2023, a été retrouvé «dans une zone boisée et isolée dans la région de Nevers», dans la Nièvre. Celui-ci était «immergé dans un cours d’eau situé en contrebas d’un talus» sur la commune de Sermoise-sur-Loire.
Pourtant, ce département fait partie de ceux qui ont été fouillés par les gendarmes ces 13 derniers mois dans le cadre des recherches entamées pour retrouver Lina. Si le corps de l’adolescente a été découvert, c’est notamment grâce aux investigations de la cellule d’enquête dédiée. Au total, plus de 400 auditions et des milliers d’actes de procédure ont été analysés.
Dans ce cadre, le corps de Lina a été découvert après un minutieux traçage du parcours de la voiture, volée par Samuel Gonin, le principal suspect, et retrouvée dans une fourrière près de Narbonne le 26 juin, et ses arrêts dans les heures qui ont suivi la disparition de l’adolescente. Jusque-là, et avant la confirmation de l’ADN de l’adolescente dans la voiture, un mois plus tard, le 26 juillet, les recherches s’étaient concentrées sur la journée du 23 septembre 2023. La tâche étant complexe, puisque Samuel Gonin a parcouru plusieurs centaines de kilomètres en quelques heures.
À noter que, selon le procureur de la République de Strasbourg Alexandre Chevrier, le suspect «se déplaçait beaucoup» et «parfois sans cohérence apparente», a-t-il dit lors d’une conférence de presse le 19 septembre dernier, notant que le principal suspect avait «tout fait pour se rendre indétectable».
Le Morvan, un Massif important de la Nièvre
Ainsi, après les premières fouilles menées dans le Bas-Rhin durant les jours suivant la disparition de Lina, les recherches ont pris de l’ampleur durant l’été 2024 à la suite de la découverte de l'ADN de l'adolescente dans le véhicule.
Le 30 juillet, les premières recherches sont réalisées à Anould, dans les Vosges, à une quarantaine de kilomètres de Plaine. C’est ici que le véhicule s’est arrêté pour la première fois durant son trajet.
Début août, les gendarmes procèdent à des recherches dans deux endroits différents, à savoir à Salux (Haute-Saône), et dans le Morvan. Grande région naturelle, ce Massif, situé au cœur de la Bourgogne, s’étend sur les départements de la Côte-d’Or, de l’Yonne, de la Saône-et-Loire et de la Nièvre.
Il s’agit d’un Massif dont la superficie la plus importante est dans la Nièvre… département où le corps de l’adolescente a été retrouvé.
Cependant, durant les fouilles du mois d'août, les gendarmes s’étaient concentrés sur Corancy, toujours dans ce même département. En effet, c’est dans cette commune que le véhicule s'est arrêté et a été géolocalisé toujours le 23 septembre 2023, jour de la disparition de Lina.
Ces recherches n’ont donné aucun résultat. Ce n’est que lors d’une campagne de fouilles, réalisée durant la journée du 16 octobre, que les enquêteurs ont retrouvé le corps sans vie de Lina à Sermoise-sur-Loire, à plus de 70 km de Corancy et à 500 km de Plaine. C’est à cet endroit que la voiture de Samuel Gonin s’est arrêtée, non pas le 23 septembre 2023, mais le lendemain, soit le 24 septembre.
On peut donc vraisemblablement supposer que le principal suspect dans le meurtre de Lina avait passé la nuit dans son véhicule avant de reprendre la route dimanche 24 septembre en passant par Sermoise-sur-Loire. Il aurait pris soin de cacher le corps de Lina avant de prendre la sortie d'autoroute à proximité.
Un endroit peu fréquenté
La dépouille de Lina a été retrouvé dans une zone boisée et isolée, dans le ruisseau de Peuilly, à proximité de la route des Tuileries. La découverte a provoqué un traumatisme chez les habitants de cette petite commune de 1.600 habitants.
«Ça fait un choc lorsque ça part de Strasbourg pour aller à Barcelone et que ça arrive à Sermoise-sur-Loire avec 1.600 habitants. C'est lunaire», avait réagi le maire de Sermoise-sur-Loire, Manuel de Jesus, à nos confrères de France bleu.
«Les gens sont très choqués. Ils n'osent pas appeler, mais ils viennent en mairie, ils viennent se renseigner, ils voient. Il y a des mouvements. Tout le monde est bien traumatisé. Aujourd'hui, nous allons laisser les gendarmes travailler puisqu'ils sont maintenant sur place avec des unités spéciales, des pompiers, des sapeurs-pompiers», avait-il ajouté.
La route des Tuileries, et les endroits aux alentours, traversent beaucoup de bois et servent uniquement aux habitants. Ce qui rend les recherches plus compliquées pour les enquêteurs. Selon le maire, Samuel Gonin aurait fait le choix de déposer le corps de Lina dans le ruisseau de Peuilly car c’est l’endroit se trouve «à la sortie d’autoroute».
«Je suppose qu'ici, juste au moment où on prend cette route, il y a la sortie d'autoroute et que cette personne qui est sortie cherchait un endroit. Et puis en passant sur cette route déserte, le jour, la nuit, je ne sais pas, il a déposé le corps là, à la source du ruisseau de Peuilly», a-t-il raconté.
Manuel De Jesus a fait également savoir, à France 3, que le ruisseau de Peuilly est un «ruisseau difficile d’accès». «Il y a un petit chemin communal mais c'est une route peu fréquentée. Seuls les habitants y passent, et ceux qui veulent couper pour aller à Magny-Cours. Il faut vraiment connaître cette route», a-t-il noté.
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