Philippe Astruc, nouveau procureur général de Dijon, s'est exprimé à ce sujet hier, 15 octobre 2024.
Dans cet article de vendredi dernier, 11 octobre 2024, j'indiquais que toute cette affaire est à mon avis un complot gauchiste contre les Villemin, dont les réussites (travail, couple, enfant, foyer) étaient à l'évidence devenues insupportables pour des jaloux de leur entourage tous syndiqués à la CGT :
http://satanistique.blogspot.com/2024/10/affaire-gregory-un-complot-gauchiste.html
Dans une interview donnée à RTL, il a évoqué les 40 ans d’«errements collectifs» dans ce dossier, précisant que le complot familial reste «l’hypothèse dominante».
Il s'agit donc bien d'un "complot", tout le monde est d'accord à ce sujet.
Et dans ce cas précis, les deux composantes familiale et gauchiste du complot sont intimement liées, mais il est toujours plus facile de taper sur une famille que sur une organisation comme la CGT ou le PC.
C'est pourtant bien l'appartenance à ces vraies forces de frappe de la gauche d'opposition anticapitaliste ou communiste qui procure aux criminels y adhérant un sentiment de toute puissance et d'invincibilité facilitant à l'évidence tous les passages à l'acte, et non seulement ceux qui sont revendiqués par leurs organisations d'appartenance, toujours d'essence plus ou moins terroriste puisqu'elles se proposent de renverser ou modifier sensiblement l'ordre établi contre la volonté de tous ceux qui le maintiennent, outre que l'idéal d'égalité qu'elles prônent conforte toutes les jalousies en les justifiant, quoiqu'il soit évident et fort heureux que tous les individus ne puissent être absolument égaux ou identiques à tous points de vue, tout le temps - même deux jumeaux monozygotes ou deux clones ne le sont pas.
Et cela vaut pour des jaloux de l'entourage familial comme pour d'autres qui n'en sont pas, comme je le rappelais vendredi en évoquant mon cas personnel ou celui de ma famille, en butte au même type de complot, sans qu'aucune information judiciaire ni aucune médiatisation n'ait jamais permis d'y mettre un terme.
Attaquer le chef ou assassiner des ingénieurs, quand on est militant communiste ou révolutionnaire communiste syndiqué à la CGT, c'est normal, tous les jours dans les cellules du parti ou du syndicat on se monte le bourrichon contre eux, sans même avoir conscience qu'ils sont aussi nécessaires à l'entreprise que les ouvriers qu'elle fait vivre.
A titre de rappel, je republie ici ce mail totalement délirant qu'en date du 30 juin 2007 j'avais reçu du dénommé Joël Roma, de tous temps syndiqué à la CGT lorsqu'il travaillait et de surcroît militant à la section brestoise de la LCR de 1999 à 2005, un courrier électronique dans lequel il me rapportait l'enseignement qu'il avait reçu de Josette Brenterch à la LCR à propos des ingénieurs, elle-même ne les détestant que parce qu'ils sont généralement mieux payés que les professeurs de l'Education nationale, dont elle a fait partie durant presque toute sa carrière, tout en étant toujours bien plus intelligents qu'elle ne l'a jamais été :
Ils ne t'ont pas encore viré de leur site les bobos?
S'il avait fallut compter sur ces couillons pour faire avancer d'une part la société dans le but de la rendre enfin plus humaine, cela se saurait, et nous aurions de ce fait des comptes de résultats d'une part écologique, puis d'autre part sociétal, ce à l'échelle mondial! Toutes avancées soit disant positives pour l'homme fini par être récupéré par leurs chefs supérieurs en grades de mes deux et se concrétise par la mise en place de politiques à but capitaliste!!! Matériels militaire, satellites espions, missiles, armes nucléaires en tous genre... Il est vrais que les ouvriers que tu n'aimes pas n'oseraient pas imaginer ce genre de technologie de pointe dont une certaine partie ne sert qu'à les tuer militairement d'une part, puis d'autre part empoisonnés en temps de paix par les labos producteurs de produits pesticides avec en objectif le système productiviste soit disant dans le but nourrir la planète; et après tout ce cirque médiatiquo-intello de mes deux, il n'est pas rare de voir ces idiots d'ingé et consorts rouler en quatre quatre avec leurs sacoches bardé de travail pour la maison "hum... quelle gourmandise"! Quelle bande de dégénérés qui non content de vivre une vie de con martyrisent leurs gosses pour faire des études comme eux, et finir sur la paille endetté jusqu'aux yeux, pathétique!!! A fond les études au point d'en oublier de vivre leurs adolescence, et après à fond comme tu l'as sans doute toi aussi fait pour vivre ta vie "intellectuelle" et finir en milieux carcéral sous tranxène! C'est donc si bon que cela le bagage? ou est-ce le regard de l'autre qui justifie toute cette souffrance (reconnaissance sociale de "l'élite" boiteuse et boosté aux amphétamines lorsque certains d'entre eux soit disant réussissent à quel prix)! Demain mes seigneurs vous serez cuit dans votre jus, et le capital pour lequel vous êtes pour une grande part toujours soumis puisque dans l'attente d'une partie du gâteau "Dime" prélevé sur le compte de l'ouvrier vous sautera à la gueule!
Tu peux faire toujours allusion à Josette, elle t'avais bien mieux ciblé que moi à l'époque, et avait avec d'autres bien d'autres personnes reconnu ta souffrance.
Quant aux ouvriers, tu ne les connais pas! Ils représentent ce que tu exècres le plus au monde, l'humilité toi qui reste imbue de ta petite personne... vaniteuse. Tu en es devenue neuneu!
Va faire du sport et aérer tes neurones bien mal en point!
Joël
Un an et demi plus tôt, nous avions reçu ce mail de Christian Hamon à propos de la même Josette Brenterch de la LCR de Brest :
Tous mes meilleurs vœux pour cette année qui vient de débuter.Dernières nouvelles apprises de la bouche de plusieurs anciennes collègues de Josette:" C'était une psychorigide qui n'a pas arrêté de nous faire chier tant qu'elle a été avec nous, et cela nous a fait un plaisir énorme qu'elle quitte l'enseignement privé pour rejoindre le public dès qu'elle a eu son CAPES. Dommage qu'elle ne l'ai pas eu de suite."Je n'ai pas poursuivi les questions, j'étais avec de charmantes professeures, nous avions d'autres sujets de conversation, mais j'en saurais plus, c'est sur. En tout cas elles souriaient entre elles d'un air entendu.La reine Josette n'a pas l'air d'être appréciée du tout par les collègues qu' elle a fréquentée jeune, quoique qu'elles m'ont dit aussi qu'elle n'avait pas vraiment changée physiquement.Je me permet d'être cynique, c'est vrai que c'est dur de ne pas en vouloir à la terre entière quand on a toujours été laide, peut-être que sa haine des militaires vient de là. Son père était gendarme et haïr son géniteur pour la mauvaise farce qu'il lui a faite, c'est sans doute naturel.Pauvre Josette, peut-être devrions-nous être respectueux de son immense détresse, elle souffre, j'en suis sûr.Non, je rigole, j'ai toujours une énorme envie de lui rentrer dans le chou et de lui faire payer toutes ses saloperies.A+Christian
Lire ou relire sur le même sujet :
http://satanistique.blogspot.com/2017/07/petits-juges-lambert-et-autres-de-la.html
http://satanistique.blogspot.com/2024/10/affaire-gregory-encore-celle-dun-juge.html
http://satanistique.blogspot.com/2024/10/affaire-gregory-un-complot-gauchiste.html
Affaire Grégory : le complot familial est « l’hypothèse dominante », selon le procureur de Dijon
40 ans après la mort de Grégory Villemin, Philippe Astruc, récemment nommé procureur général de Dijon, a évoqué les dernières pistes explorées par les enquêteurs, ce 15 octobre au micro de RTL.
Philippe Astruc, ancien procureur de Rennes désormais en poste à la Cour d’appel de Dijon (Côte-d’Or), était invité par nos confrères de RTL ce mardi 15 octobre 2024, pour évoquer l’affaire Grégory Villemin, tué il y a 40 ans à l’âge de 4 ans.
Lire aussi : Affaire Grégory : « Je me demande comment nous avons survécu », confesse Jean-Marie Villemin
17 765 pièces de procédure
L’affaire est l’une de ses priorités, a expliqué le magistrat nommé en septembre : « C’est un dossier emblématique, que tout le monde connaît. Il est de mon devoir de me plonger rapidement pour le connaître de manière extrêmement précise. » Il doit prendre connaissance des 17 765 pièces de procédure que compte le dossier. Croit-il à la résolution de cette affaire emblématique, au bout de 40 ans ? « Je crois que la justice, s’agissant de faits très graves, se doit d’être opiniâtre », citant l’attentat de la rue des Rosiers survenu en 82. En février dernier, Abou Zayed, un suspect, a été mis en examen.
Quant aux avancées technologiques – comparaisons ADN, comparaisons vocales – elles pourraient aider à une résolution, mais « ce n’est pas une analyse qui va trancher le nœud gordien de cette affaire », a pondéré Philippe Astruc. « Nous avons 9 ADN et quelques mélanges d’ADN qui restent encore à identifier et 410 personnes ont été confrontées à ces ADN », a-t-il indiqué, sans toutefois détailler, secret de l’instruction oblige. Aucun n’a matché pour l’heure.
Notre podcast sur l’affaire : Et si la justice ne trouvait jamais les meurtriers de Grégory Villemin ?
« Une pluralité d’auteurs »
Concernant les moyens encore dédiés à l’affaire, il n’y a plus de cellule dédiée mais les enquêteurs travaillent au cas par cas et un service d’enquête est toujours saisi, indique le procureur. Il y a des auditions régulièrement, confirme-t-il. À la question d’Amandine Bégot – « Pensez-vous que quelqu’un sait [ce qui est arrivé à Grégory] et n’a pas dit ? » –, Philippe Astruc répond par l’affirmative. « On est tous à peu près conscients qu’il n’y a pas un auteur unique, je rappelle qu’il y a eu à peu près mille appels qui ont précédés les faits, plusieurs courriers du corbeau, la matérialité le jour des faits laisse à penser qu’il y a une pluralité d’auteurs. » Le complot familial est « l’hypothèse dominante », confirme-t-il.
L’affaire Gregory a été marquée par de nombreux manquements, tant de la part de la justice que des médias. Des dérives notamment racontées dans Le bûcher des innocents, livre de Laurence Lacour, qui avait couvert l’affaire pour Europe 1. « Tous ceux qui ont suivi aujourd’hui de près ou de loin ces affaires criminelles ont sans doute tiré enseignement de ce qu’il s’est passé, c’est l’un des rares points positifs dans cet errement collectif […] On a atteint un sommet dans le fiasco », a conclu Philippe Astruc.
Affaire Grégory : le nouveau procureur général de Dijon fustige 40 ans d’«errements collectifs»
À la veille des 40 ans de l’affaire Grégory, le procureur général à la Cour d’appel de Dijon, Philippe Astruc, a fustigé ce mardi 15 octobre 40 ans d’«errements collectifs» dans ce dossier, précisant que le complot familial reste «l’hypothèse dominante».
Ce mercredi 16 octobre marque les 40 ans de la mort du petit Grégory, à l’âge de 4 ans, dont le corps a été retrouvé en 1984 dans la Vologne, une rivière des Vosges, quelques heures après la disparition du garçonnet signalée par sa mère Christine Villemin. À cette occasion, le procureur général à la Cour d’appel de Dijon, Philippe Astruc, est revenu ce mardi 15 octobre sur cette affaire.
Dans une interview accordée à RTL, le magistrat a fustigé 40 ans d’«errements collectifs», qui ont été autant d’obstacles à la manifestation de la vérité. «Il faut rappeler que neuf mois après les faits, il y a deux parents qui avaient une vingtaine d'années dont l'enfant était mort : l'un, on n'a pas su prévenir sa vengeance, et l'autre, elle s'est retrouvée neuf mois après en prison en étant enceinte (…) On a atteint un sommet, je dirais, dans le fiasco», a-t-il insisté.
«Il ne faut pas se décourager, il faut travailler avec abnégation, avec sérénité et faire tout ce qu'on peut, tout ce qu'on doit faire pour essayer de cheminer sur la manifestation de la vérité», a-t-il ajouté.
«Il faut continuer ce travail»
Au cours de cet entretien, Philippe Astruc a déclaré qu’«on est tous à peu près conscients qu’il n’y a pas un auteur unique», indiquant que le complot familial restait «l’hypothèse dominante».
À l’heure actuelle, le meurtrier de l’enfant n’a jamais été identifié. Toutefois, l’enquête se poursuit toujours.
Mais, comme l’avait rappelé le procureur général à la Cour d’appel de Dijon, le 7 octobre dernier, sur France Bleu Bourgogne, «il y a eu 410 éléments de comparaison. Il y avait 240 personnes qui étaient proches de l'enquête, mais il y avait aussi tout un tas de personnes qui pouvaient potentiellement être impliquées».
«Il faut continuer ce travail. Chaque fois, on questionne les experts pour savoir si l'on peut utiliser telle ou telle nouvelle méthode et si c'est le cas, pour savoir si c'est suffisamment scientifiquement abouti. On avance comme ça», avait-il dit.
Dans cette affaire, Bernard Laroche, principal suspect de l’époque, a été tué d’un coup de fusil par son cousin et père de Grégory, Jean-Marie Villemin, ce dernier étant persuadé de sa culpabilité dans le meurtre de son fils.
Christine Villemin, mère de Grégory, a été, elle aussi, un temps soupçonnée et mise en examen dans le meurtre de l’enfant, avant d’être innocentée.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire