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mercredi 21 août 2024

Budget 2025 : Gabriel Attal propose un gel des dépenses de l'Etat

 

Le roi de la décroissance et de la régression a bien bouffé tout son argent  :


 

 

Les amoncellements de cadavres ne seront pas fictifs...

 

https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/l-edito-eco/l-edito-eco-du-mercredi-21-aout-2024-3248643

Budget 2025 : Gabriel Attal propose un gel des dépenses de l'Etat, que faut-il en retenir ?

Mercredi 21 août 2024 

 

Pour préparer le budget de l'État en 2025, le Premier ministre démissionnaire Gabriel Attal a déjà envoyé ses lettres plafond au ministère.

On est dans un exercice très formel vu la situation politique. Le budget est normalement un moment important de la vie politique française où le gouvernement affiche ses priorités. Or, le gouvernement actuel n'a pas de majorité au Parlement, il est démissionnaire et il expédie des affaires courantes.

Le budget est devenu une affaire courante

Gabriel Attal a seulement repris le chiffre des dépenses votées l'an dernier pour 2024, soit les fameux 492 milliards d'euros, et il a repris tel quel pour 2025, sans tenir compte ni de l'inflation, ni des dépenses qui avaient été suspendues ces derniers mois.

Et dans cette enveloppe globale, il a ensuite pris un peu d'argent à certains ministères, comme le Travail, pour en préserver d'autres, comme la Défense, sur la stricte lancée des années précédentes. Service minimum donc, qui n'empêchera pas un déficit conséquent.

Mais tout ça semble donc un peu inutile ?

Eh bien non, Gabriel Attal se livre cet exercice tout de même pour deux bonnes raisons. D'abord, il y a des contraintes juridiques qui imposent un calendrier budgétaire au gouvernement. Il a fallu décaler déjà des dates à cause des élections législatives et l'exécutif voulait limiter la dérive dans le temps. Pas question de se faire reprocher plus tard d'avoir traîné.

Et puis ensuite, ce travail servira de base au prochain gouvernement, quel qu'il soit, quitte à rajouter des milliards ici ou là et à en supprimer ailleurs.

C'est beaucoup plus facile de travailler à partir d'une grille déjà existante. Or, il faudra aller très très vite ensuite. Je rappelle que le budget doit être voté au plus tard, le 31 décembre. Et il y a plein d'étapes administratives et parlementaires avant d'en arriver là.

Sera-t-il possible de voter ce budget avant la fin de l'année ?

On ne va pas se cacher, ça va être très tendu. Mais la Constitution a prévu toute une batterie d'outils pour ça. Article 49.3 permet au gouvernement de faire adopter son budget sans vote au risque d'une motion de censure. L'article 47 alinéa 1 prévoit un vote provisoire en cas d'urgence. Et certains évoquent même l'article 16 qui donne les pleins pouvoirs au président pour assurer la continuité de l'État. Et ce n'est pas un hasard si la loi fondamentale prévoit tous ces dispositifs. Le vote du budget est un moment essentiel de la vie du Parlement. C'est même sa raison d'être originelle.

Des assemblées ont été créées à partir du Moyen-Âge, non pas pour écrire des lois, mais d'abord pour contrôler les ardeurs fiscales du roi et ses dépenses. C'est le fondement de la démocratie parlementaire moderne. Et il ne faut pas s'y tromper, dans les prochains mois, le budget sera l'étape la plus importante de la vie politique française.

 

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